Découverte processeur scientifiques TI-MathPrint

Une machine très en retard donc par rapport aux Casio EX Classwiz de rentrée 2015 (fx-92 Spéciale Collège) avec leur écran en 192×63 pixels, renouvelées de plus avec les CW Classwiz pour la rentrée 2023 (fx-92 Collège Classwiz) à l'écran passant en 4 niveaux de gris.
Si les efforts consentis sur le matériel étaient louables, hélas l'investissement dans le logiciel fut minimal. Nous avons testé et comparé en détails les modèles haut de gamme d'ancienne génération (TI-30X Pro MultiView ou TI-36X Pro) et nouvelle génération (TI-30X Pro MathPrint) et n'avions trouvé quasiment aucune amélioration (2 formes de régression supplémentaires, et dimension maximale des listes étendue de 42 à 50). Aucune valeur ajoutée ou même reprise des innovations EX Classwiz logicielles de rentrée 2015 (pas de possibilité d'étudier simultanément 2 fonctions, de remplir des feuilles de calcul ou piloter des tracés à la tortue...) et en conséquence une inadéquation aux dernières évolutions de programme du Collège français. Suite à ce choix regrettable, les collégiens et collégiennes de nos jours ne connaissent quasiment plus que Casio.
Cela fait des années que nous réclamons en vain une évolution logicielle à la hauteur du matériel, dans le cadre d'un futur modèle qui pourrait s'appeler par exemple TI-Collège Premium.
À une époque où la réforme du lycée, de l'orientation et du Baccalauréat fait que l'équipement en calculatrices des lycéens et lycéennes est de plus en plus souvent déterminé par ce qu'ils avaient au Collège, il serait peut-être grand temps de se remettre à miser sur le Collège, comme Casio qui semble amplifier ses efforts pour la rentrée 2024 et NumWorks qui pour sa part semble vouloir s'y mettre même si nous n'avons pas de date arrêtée à ce jour. Se faire connaître dès le Collège avec un bon produit, serait le moyen donner envie aux futurs lycéens et lycéennes de renouveler leur équipement chez la même marque.
Mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui.
Cela fait des années que nous réclamons en vain une évolution logicielle à la hauteur du matériel, dans le cadre d'un futur modèle qui pourrait s'appeler par exemple TI-Collège Premium.
À une époque où la réforme du lycée, de l'orientation et du Baccalauréat fait que l'équipement en calculatrices des lycéens et lycéennes est de plus en plus souvent déterminé par ce qu'ils avaient au Collège, il serait peut-être grand temps de se remettre à miser sur le Collège, comme Casio qui semble amplifier ses efforts pour la rentrée 2024 et NumWorks qui pour sa part semble vouloir s'y mettre même si nous n'avons pas de date arrêtée à ce jour. Se faire connaître dès le Collège avec un bon produit, serait le moyen donner envie aux futurs lycéens et lycéennes de renouveler leur équipement chez la même marque.
Mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui.
La génération précédente TI-MultiView avec les TI-Collège Plus exploitait un processeur 4 bits Toshiba T4x.
Mais les TI-MathPrint utilisaient clairement autre chose. En témoignait notre test de la signature trigonométrique. Il s'agit d'effectuer en mode degrés le calcul suivant :
$mathjax$Arcsin\left(Arccos\left(Arctan\left(tan\left(cos\left(sin\left(9\right)\right)\right)\right)\right)\right)$mathjax$
Le résultat théorique est de 9, mais en pratique les moteurs de calcul en virgule flottante de nos calculatrices répondent une valeur approchante. En regroupant alors les calculatrices par résultat, l'on peut identifier celles utilisant le même cœur de calcul et donc des processeurs similaires.
Processeur différent donc, mais hélas le blob d'epoxy sur la carte masquait toute référence intéressante.
Et bien grande découverte, la puce microcontrôleur utilisé par les TI-MathPrint est en fait le ML620Q418A de chez Lapis, référence présente en clair dans les scripts de l'émulateur officiel TI-SmartView MathPrint.
Les spécifications sont publiques. Ce microcontrôleur interconnecte :
Sur le cadençage du processeur, les spécifications énumèrent 2 configurations opposées :
Quelques mesures :
Mais ces dernières utilisant un processeur cadencé à 2,5 MHz, les deux configurations énumérées par Lapis nous semblent bien extrêmes pour de telles performances. À moins que Texas Instruments ait pu utiliser une configuration intermédiaire...
Les spécifications sont publiques. Ce microcontrôleur interconnecte :
- 16 Kio de mémoire SRAM
- 260 Kio de mémoire Flash (découverte inattendue en passant), scindés en 256 Kio dédiés au code et 4 Kio de données
- et celui que nous attendions tant, un processeur 16 bits RISC, le nX-U16/100
Sur le cadençage du processeur, les spécifications énumèrent 2 configurations opposées :
- un mode basse vitesse à 32,768 KHz
- un mode haute vitesse à 16 MHz
$mathjax$\sum\limits_{x=1}^{1000}{\sqrt[3]{e^{sin\left(Arctan\left(x\right)\right)}}}$mathjax$
Quelques mesures :
- 60.3s : Casio EX Classwiz (2023) (fx-92 Collège en France) avec processeur nX-U8/100 @5MHz 8-bits
- 106s : TI-MathPrint (2018) avec processeur nX-U16/100 16-bits
- 109s : Casio EX Classwiz (2015) (fx-92 Spéciale Collège en France) avec processeur nX-U8/100 @2,5MHz 8-bits
- 265s : TI-MultiView (2007) (TI-Collège Plus en France) avec processeur T4x 4-bits
- 522s : Casio ES Plus (2009) (fx-92 Collège 2D+ en France) avec processeur nX-U8/100 @0,5MHz 8-bits
Mais ces dernières utilisant un processeur cadencé à 2,5 MHz, les deux configurations énumérées par Lapis nous semblent bien extrêmes pour de telles performances. À moins que Texas Instruments ait pu utiliser une configuration intermédiaire...