Enseignement supérieur : du mode examen à Internet aux exams
Posted: 18 Sep 2015, 22:07
Lors de la sortie de la nouvelle règlementation calculatrices en avril dernier, nous avions été surpris qu'elle ne concerne que l'enseignement secondaire et pas l'enseignement supérieur contrairement au texte précédent de 1999 qu'elle abrogeait.
Aujourd'hui nous obtenons peut-être un élément de réponse dans le rapport "Pour une société apprenante" remis le 8 septembre dernier à notre Président.
En effet, nous avons dans la proposition n°17 :
Une étape inéluctable selon les rapporteurs du texte.
Alors nous ne sommes pas là ce soir pour dire que ce n'est pas bien - mais ce qui nous étonne par dessus tout, c'est le manque de cohérence :
Téléchargement : http://cache.media.enseignementsup-rech ... 461131.pdf
Source : http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_159 ... es-examens
Aujourd'hui nous obtenons peut-être un élément de réponse dans le rapport "Pour une société apprenante" remis le 8 septembre dernier à notre Président.
En effet, nous avons dans la proposition n°17 :
Prévoir l’usage systématique du numérique dans la formation et l’évaluation des étudiants
- Autoriser l’accès à internet dans le cadre des examens
Une étape inéluctable selon les rapporteurs du texte.
Alors nous ne sommes pas là ce soir pour dire que ce n'est pas bien - mais ce qui nous étonne par dessus tout, c'est le manque de cohérence :
- D'un côté on se permet d'empêcher les candidats de l'enseignement secondaire d'avoir toute donnée personnelle sur leur calculatrice, et cela en mettant en place une nouvelle réglementation que nous avons déjà dénoncée comme inégalitaire puisque vidant la mémoire de modèles différents disposant donc de capacités différentes qui pouvaient jusqu'alors être harmonisées gratuitement par ajout de programmes.
Or, mettre des données dans une machine non connectée peut parfaitement se défendre. Car c'est en effet le candidat qui a soit conçu soit sélectionné ces données, et qui en plus effectue une nouvelle sélection pendant son épreuve d'examen. Si le candidat choisit d'utiliser telles données pour écrire sur sa copie, ce seront quand même des compétences propres au candidat qui seront évaluées lors de la correction même si ce n'était pas celles prévues initialement par le concepteur du sujet. - Et d'un autre côté, sous prétexte sans doute que la fraude est de plus en plus impossible à contrôler avec la miniaturisation des technologies de communication, et que les établissements d'enseignement supérieur n'ont pas pour l'organisation de leurs propres examens les mêmes moyens que l'Education Nationale, on va autoriser l'accès à Internet aux étudiants ?
Cela nous semble totalement aberrant dans le contexte de la sortie de la réglementation précédente. Ici le correcteur n'aura plus aucune garantie d'être en train d'évaluer des compétences propres au candidat. Ce dernier aura en effet très bien pu communiquer avec les autres candidats via n'importe quel service de chat, ou même envoyer son sujet à n'importe quel contact extérieur lui réalisant et envoyant la correction pendant le déroulement de son épreuve. Peut-être même que ce dernier service pourra être monnayé...
Vu qu'il faudra des spécialistes de la filière en question, un marché à priori fort lucratif pour de futures startups !
Téléchargement : http://cache.media.enseignementsup-rech ... 461131.pdf
Source : http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_159 ... es-examens