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La note de service autorisant uniquement l'utilisation de calculatrices graphique munies d'un mode examen à diode aux concours et examens scolaires (BAC, DNB...) vient d'être abrogée, car remplacée par la nouvelle circulaire du 1er octobre 2015 publié au Bulletin Officiel du 12 novembre 2015.

Le mode examen empêche l'accès à toute donnée préalablement chargée sur la calculatrice, et confirme aux surveillants son bon fonctionnement à l'aide d'un signal lumineux présent sur la tranche supérieure de la calculatrice.

Le nouveau texte reprend l'ancien texte quasiment au mot près. Le seul changement est l'élargissement dès 2018 de son champ d'application, avec désormais les examens nationaux de l'enseignement supérieur :

Diplôme		Niveau		Promotion concernée (*) (année d'entrée dans l'enseignement supérieur)
BAC	Baccalauréat	BAC+0	IV	2018+
BTS	Brevet de Technicien Supérieur	BAC+2	III	2016+
DCG	Diplôme de Comptabilité et Gestion	BAC+3	II	2015+
DSCG	Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion	BAC+5	I	2013+
DEC	Diplôme d'Expertise Comptable	BAC+8	I	2010+

(*) Sauf réorientation ou redoublement.



Si dans le texte d'origine on avait voulu éviter que les lycéens aient à racheter une calculatrice en cours d'études, ce n'est clairement plus le cas désormais...

Une bien mauvaise surprise par exemple pour l'effectif non négligeable de tous les futurs bacheliers étant pour cette année 2015-2016 en Première ou Terminale, et qui avaient prévu par exemple de poursuivre leurs études en BTS - tous ces lycéens vont devoir se racheter un nouveau modèle rapidement.
Même si il n'empêche pas la poursuite d'études, le BTS étant normalement un diplôme à visée professionnelle, il est assez ridicule de devoir se racheter une calculatrice graphique juste avant la fin de ses études.


Lycéens de Première ou Terminale et étudiants concernés devant donc changer de calculatrice, vous pouvez vous référer à notre liste des calculatrices conformes pour 2018.



Source : http://www.education.gouv.fr/pid285/bul ... d_bo=33367

Le mode examen est un cadeau aux fabricants, au détriment des utilisateurs, hélas. On en a ici une nouvelle illustration...

Il y a une erreur, pour le BTS cela commencera à partir de la session de 2018

C'est bien ce que j'ai écrit il me semble.
Le 2016+ dans le tableau, c'est la promotion de bacheliers concernés si ils poursuivent en BTS - dès cette année donc, puisque BAC+2=2016+2=2018.

De même, ceux qui sont en DEC en ayant eu leur BAC à partir de 2010 sont concernés.

on n'est pas dans la ...

Une belle incohérence quand on vient depuis juin 2014 de supprimer le formulaire papier aux épreuves écrites de Mathématiques du BTS, au motif justement des évolutions des capacités des logiciels et calculatrices, ces dernières étant clairement mentionnées dans le texte :
http://www.enseignementsup-recherche.go ... 0895&cbo=1


Mais puisque ces capacités sont maintenant désévoluées par le mode examen, particulièrement sur les calculatrices Casio Graph sur lequelles il fait un véritable carnage, il faudrait se poser la question de son retour :

• blocage des applications intégrées (géométrie dynamique, tableau périodique, simulateur de probabilités...)
• blocage des applications tierces (moteur de calcul littéral eigenMath...)
• blocage de tout calcul sur des vecteurs (c'est chouette dans l'enseignement supérieur...)
• ...

Et tout aussi incohérent avec le rapport "Pour une société apprenant" qui préconisait l'autorisation d'Internet aux examens de l'enseignement supérieur, comme c'est déjà le cas dans d'autres pays. Là, on fait le chemin opposé... C'est reculer pour mieux sauter ?
viewtopic.php?t=17241&p=189130

Je me demande combien d'heures ils vont nécessiter au DCG pour contrôler les calculatrices au Parc des Expositions. Une épreuve ne pas nécessiter 5h30 (45 min avant, 3h-4h exam, 45 min après si t'es pas sorti 1h avant la fin de l'examen), mais probablement 6h+ à cette vitesse. Il y a environ 3000 à 5000 candidats (voire plus), je pense plutôt à une manière dissuasive de dire "calculatrice interdite", puisque c'est de plus en plus la norme dans toutes les épreuves d'expertise-comptable.