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L’application Python est fortement mise en avant, présente désormais sur la première page de l’écran d’accueil.

Son éditeur accueille enfin la coloration syntaxique automatique des scripts, même en cours de saisie.

On note aussi que l’interpréteur MicroPython passe de la version 1.9.3 à 1.9.4 tout juste sortie le 11 mai 2018 !

Par ailleurs, lors de l’édition d’un script, le curseur se place maintenant directement entre les parenthèses quand on utilise une fonction comme cos, sin, log, etc. On a aussi désormais la possibilité d’interrompre une boucle infinie contenant un input en appuyant sur la touche Home.

L’application Statistiques bénéficie de grandes améliorations.

D’une part, on peut désormais saisir jusqu’à 3 séries de données statistiques au lieu d’une seule, et les visualiser simultanément sous les onglets Histogramme, Boite et Stats, sans aucun besoin de passer par un écran de configuration complexe contrairement à d’autres modèles. Il devient donc aisé de comparer des séries de données statistiques selon différents critères, notamment à partir de la classe de Seconde.


D’autre part, les colonnes Effectifs acceptent maintenant les saisies décimales au lieu de les arrondir. Il devient donc possible d’utiliser directement la calculatrice pour résoudre des problèmes de statistiques donnant les effectifs sous forme de pourcentages ou les remplaçant par des fréquences. Il devient également possible de résoudre des problèmes faisant étudier des lois de probabilités discrètes.

Aussi, notons qu’en tapant

OK

sur l’étiquette d’une colonne dans l’onglet Données, on a désormais la possibilité de saisir une formule, permettant ainsi de remplir automatiquement toute une colonne avec une même valeur, ou de la définir en fonction des autres colonnes (V1, N1, V2, N2, V3 et N3). De quoi basculer entre effectifs et fréquences, ou encore obtenir des étapes intermédiaires justifiant du calcul des moyenne, variance et écart-type.

L’application nommée Régressions bénéficie d’une part d’améliorations similaires à celles de l’application Statistiques, ce qui est assez logique puisqu’il s’agit en pratique également d’une application statistiques mais à deux variables au lieu d’une seule :

• On peut là encore saisir jusqu’à 3 séries de données au lieu d’une seule, et les visualiser simultanément dans les onglets Graphique et Stats.
• On peut ici aussi remplir automatiquement via la saisie d’une valeur ou formule fonction des autres colonnes (X1, Y1, X2, Y2, X3 et Y3).

Enfin donc, nous avons le plaisir d’accueillir une nouvelle application pour la première fois depuis la rentrée 2017, Equation.

Son interface s’articule autour d’une série d’équations à saisir. Précisons que l’on a la liberté de saisir tout ce que l’on veut, mais que l’on peut aussi s’appuyer sur une liste de formes usuelles prédéfinies qu’il suffira alors de compléter avec les bons coefficients et signes.

Lorsque l’on rentre plusieurs équations, il s’agit bien évidemment d’un système. Dans ce cas seul les systèmes d’équations linéaires sont gérés, mais avec une excellente intégration des moteurs de calcul et d’affichage puisque les solutions pourront être sous forme exacte et naturelle !

Nous remarquons que les inconnues peuvent également être nommées librement en utilisant tout l’alphabet minuscule, donc pas besoin de transformer l’équation de son énoncé contrairement à d’autres modèles. Mais notons par contre que nous ne pourrons avoir que 6 inconnues au maximum.

Concernant maintenant la résolution d’une seule équation à donc une seule inconnue, l’application tire pleinement profit des fonctionnalités du moteur de calcul dans le cas d’équations du 1^et et 2^nd degré, pouvant alors présenter des solutions exactes en écriture naturelle.

Pour le 2^nd degré, on apprécie particulièrement en bas d’écran l’étape intermédiaire présentant la formule et la valeur du discriminant Δ, bien évidemment en écriture naturelle exacte si besoin. De quoi obtenir donc non seulement les réponses, mais également de quoi les justifier !

Comme les autres modèles, les solutions complexes d’équations du 2^nd degré sont gérées. Mais l’algorithme qu’il y a derrière est beaucoup plus généraliste et donc puissant que ce qui tourne sur nombre de modèles d’entrée à milieu de gamme, s’en tirant sans broncher même lorsque l’on fait intervenir des coefficients complexes (1^er et ^2nd degrés) voir même un discriminant complexe pour le 2^nd degré, félicitations !


Enfin, pour toutes les autres formes d’équations à une seule inconnue, c’est un algorithme de recherche numérique qui sera appliqué (dichotomie, balayage…) et dont on devra alors préciser les bornes.

Là encore, contrairement à d’autres modèles d’entrée à milieu de gamme, on apprécie que la calculatrice fasse ce qui est attendu même si on lui précise un intervalle de recherche sortant de l’ensemble de définition, et qu’elle ne s’arrête pas à la première solution trouvée !

Finalement un outil qui même si il n’égale pas en tous points les fonctionnalités de résolution des modèles haut de gamme n’en reste pas moins excellent, pour le prix du milieu de gamme on obtient quelque chose de nettement supérieur à ce que propose la concurrence à prix comparables !