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Catégorie :Category: Cours et Formulaires TI-89/92+/Voyage200
Auteur Author: capcod06
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Mis en ligne Uploaded: 24/02/2025 - 01:36:36
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Visibilité Visibility: Archive publique
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Description
Fichier Hibview/uView fait sur TI-Planet.org.
Compatible TI-89/92+/Voyage200
Requiert l'intallation d'un kernel/shell compatible et du programme Hibview/uView qui convient.
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Intro :
L’homme est-il naturellement mauvais ? Lorsqu’un enfant arrache un jouet des mains de son camarade, son geste semble instinctif et égoïste. Dans la société, la violence et l’injustice côtoient pourtant des élans de solidarité et d’entraide. Par exemple, de nombreux individus bénévoles consacrent leur vie au bien-être des autres. Cette dualité soulève un véritable enjeu sur la nature humaine et sur l’influence du contexte social et éducatif dans le développement du bien et du mal. Dans cette réflexion, nous entendrons par « bon » une disposition naturelle à agir avec pitié et altruisme, tandis que « mauvais » désignera une tendance innée à l’égoïsme et la violence.
Thèse :
Tout d’abord, l’être humain est instinctivement voué à l’égoïsme, car il est dirigé par ses passions.
Pour discuter de l’être humain rigoureusement, il faut traiter de la méthode empirique de Hobbes. En considérant l’humain comme un automate, il suffit d’en connaitre les engrenages afin d’expliquer les phénomènes physiques et psychologiques liés à l’être humain. L’interaction d’un individu avec son environnement débute par les sensations que captent ses sens. Ces sensations se divisent en 2 catégories, soit le plaisir que l’on désire et la douleur que l’on évite. La plus grande priorité d’un humain étant de survivre ou de conserver sa propre personne, les actes qu’il choisit d’exécuter dépendent uniquement de s’ils lui profitent en procurant du plaisir ou s’ils lui nuisent en lui faisant ressentir de la douleur. Cette fixation sur son propre bien-être le rend égoïste et indifférent aux besoins d’autrui si ces derniers ne l’affectent pas directement. Du moins, l’homme servira ses propres intérêts même si certains de ses actes semblent être désintéressés ou charitables. Prenons en exemple un millionnaire qui donne un montant d’argent significatif à une charité. À première vue, bien que cela semble être un acte de générosité, le donateur prends cette décision puisqu’il y voit un intérêt personnel. En effet, non-seulement l’argent est déduit des revenus taxables du millionnaire, l’événement de célébration qui suit lui permet de raffermir une opinion publique positive, en plus d’établir de nouvelles connexions sociales et professionnelles. Ce processus d’étudier les bénéfices personnels qu’on peut tirer d’une action se réalise derrière chaque décision, car existe aucune passion plus importante que celle d’améliorer sa propre situation.
De plus, l’humain est comme l’animal, car il assure sa survie même au détriment des autres.
« L’homme est loup pour l’homme. »
Cette citation célèbre de Hobbes souligne que dans la poursuite de la préservation de soi-même, l’être humain sera dans un état de guerre contre tous, car les autres humains ne sont que de la compétition pour ce qui est nécessaire à leur subsistance. Un portrait drastique de cette animosité est dépeint dans la série de films « La Purge ». Dans une société dystopique où les lois cessent d’être enforcées pendant une seule journée, on observe un génocide où les gens s’entretuent sans remords pour pouvoir s’approprier les ressources ainsi que pour survivre eux-mêmes. Comme Sade le réitère à travers son œuvre, la cruauté et l’égoïsme ne sont pas des déviances de l’être humain, mais bien des aspects inhérents à sa nature. Dans ses écrits, il illustre un monde où la loi du plus fort prime, où le plaisir personnel justifie toutes les actions, aussi immorales soient-elles. Cette vision sombre de l’humanité rejoint celle de Hobbes et semble corroborer l’idée que l’homme, laissé à lui-même, tend à détruire plutôt qu’à construire.
Cela dit, cette perspective de la nature humaine égoïste et cruelle omet quelques éléments qu’on pourrait utiliser pour critiquer la validité de ce premier point de vue.
Antithèse :
Premièrement, l’être humain est doté de pitié, un sentiment de compassion envers ses semblables.
La pitié repose ainsi sur un mécanisme fondamental de la sociabilité humaine. L’homme, en tant qu’être social, développe des liens avec son entourage, et ces liens se renforcent par la capacité à ressentir la douleur de l’autre. C’est cette aptitude à se projeter dans la souffrance d’autrui qui favorise la cohésion sociale et la coopération, des éléments essentiels à la survie des communautés humaines. Imaginons donc qu’une personne soit forcée d’observer une bête sauvage dévorer l’enfant d’une mère devant elle. Mise à part quelques exceptions, tout humain serait tenté de vouloir empêcher la mort de l’enfant. Cet instinct naturel d’éviter les souffrances d’autrui est une caractéristique fondamentale de la nature humaine puisqu’elle est présente chez tout le monde et elle ne provient pas d’une source externe telle que l’enseignement. Rousseau nous dit qu’on peut y voir de la bonté, car cette solidarité est la première option vers laquelle on se penche lorsqu’on interagit avec d’autres gens. Au lieu de tuer quelqu’un pour lui voler son pain, il est bien plus naturel de lui offrir un échange, voir même de partager la ressource.
Deuxièmement, le mal que l’on perçoit de la nature humaine est plutôt occasionnée par l’évolution en société.
La société dans laquelle on vit est le résultat de plusieurs siècles de connaissances et de raisonnement. Cette capacité d’évolution, que Rousseau appelle la perfectibilité, nous éloigne de l’état de nature de l’humain. Considérant que l’être humain, à l’état de nature, possède la pitié, l’existence des sentiments négatifs comme la compétition et la jalousie ne peut provenir que de l’environnement de la société. La cote de rendement par exemple, incessamment mentionnée dans un milieu collégial, constitue une ressource très prisée par les étudiants. Ces derniers se réfèrent à la cote R pour leur succès, leur potentiel futur et toutes sortes de qualités qui dépendent d’une cote qui classe les élèves par rapport à une moyenne. Plutôt que l’amour de-soi, mentionné plus haut, qui est un sentiment naturel qui porte tout animal à veilleur à sa propre conservation, ici, il s’agit plutôt d’amour propre, c’est-à-dire une évaluation de soi-même par rapport au standard fixé par la moyenne de la cohorte étudiante. Ainsi, un étudiant ayant une cote R supérieure à ses confrères sentira par le fait même qu’il est directement supérieur à eux. Ce phénomène qui engendre le stress, l’anxiété et la dépression, entres autres, n’existe qu’en société. Il est donc pertinent de dire que le mal n’est pas la nature humaine, mais plutôt la société qui a teinté notre vision de l’être humain.
Il est cependant possible de trouver un argument final qui clos la conservation et qui nous permet de conclure que l’homme est mauvais.
L’être humain, à l’état de nature, est mauvais puisque les conséquences négatives de la société ne peuvent être dissociées de la nature humaine.
Pour emprunter les mots d’Aristote, « l’homme est un animal politique ». Il est donc pourvu d’amitié, soit la capacité et même l’exigence de communiquer avec ses semblables. L’être humain se distingue d’un animal par son habilité de conversation et du fait qu’il soit fondamentalement social et non pas par sa prouesse physique tel un lion. Ainsi, puisqu’un homme est relativement sans défense lorsqu’il est seul contre la nature, sa capacité à développer des amitiés existe par besoin de survie et non par pur don de soi. Si l’on doute de cette idée, il n’y a qu’à imaginer une vie où tout interaction sociale est soudainement impossible. L'espèce humaine se serait probablement éteinte depuis des centaines de milliers d'années. Certes, la vie d’ermite n’est pas fatale à notre constitution, mais le manque de vie sociale empêche l’épanouissement personnel et on sentira rapidement l’absence de référence sociale et d’apprentissage d’autrui. Pourtant, un regroupement de personnes en société fait remarquer à tous ses membres les disparités de talents (athlétisme, intellect, créativité etc.). Comme décrit précédemment, les émotions de jalousie, de compétition et d’abaissement d’estime de soi sont créées par ces différences. Or, si l’état civil en société crée le mal et que cette vie sociale est une caractéristique fondamentale de l’humain, la conclusion logique est que l’être humain est mauvais.
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Intro :
L’homme est-il naturellement mauvais ? Lorsqu’un enfant arrache un jouet des mains de son camarade, son geste semble instinctif et égoïste. Dans la société, la violence et l’injustice côtoient pourtant des élans de solidarité et d’entraide. Par exemple, de nombreux individus bénévoles consacrent leur vie au bien-être des autres. Cette dualité soulève un véritable enjeu sur la nature humaine et sur l’influence du contexte social et éducatif dans le développement du bien et du mal. Dans cette réflexion, nous entendrons par « bon » une disposition naturelle à agir avec pitié et altruisme, tandis que « mauvais » désignera une tendance innée à l’égoïsme et la violence.
Thèse :
Tout d’abord, l’être humain est instinctivement voué à l’égoïsme, car il est dirigé par ses passions.
Pour discuter de l’être humain rigoureusement, il faut traiter de la méthode empirique de Hobbes. En considérant l’humain comme un automate, il suffit d’en connaitre les engrenages afin d’expliquer les phénomènes physiques et psychologiques liés à l’être humain. L’interaction d’un individu avec son environnement débute par les sensations que captent ses sens. Ces sensations se divisent en 2 catégories, soit le plaisir que l’on désire et la douleur que l’on évite. La plus grande priorité d’un humain étant de survivre ou de conserver sa propre personne, les actes qu’il choisit d’exécuter dépendent uniquement de s’ils lui profitent en procurant du plaisir ou s’ils lui nuisent en lui faisant ressentir de la douleur. Cette fixation sur son propre bien-être le rend égoïste et indifférent aux besoins d’autrui si ces derniers ne l’affectent pas directement. Du moins, l’homme servira ses propres intérêts même si certains de ses actes semblent être désintéressés ou charitables. Prenons en exemple un millionnaire qui donne un montant d’argent significatif à une charité. À première vue, bien que cela semble être un acte de générosité, le donateur prends cette décision puisqu’il y voit un intérêt personnel. En effet, non-seulement l’argent est déduit des revenus taxables du millionnaire, l’événement de célébration qui suit lui permet de raffermir une opinion publique positive, en plus d’établir de nouvelles connexions sociales et professionnelles. Ce processus d’étudier les bénéfices personnels qu’on peut tirer d’une action se réalise derrière chaque décision, car existe aucune passion plus importante que celle d’améliorer sa propre situation.
De plus, l’humain est comme l’animal, car il assure sa survie même au détriment des autres.
« L’homme est loup pour l’homme. »
Cette citation célèbre de Hobbes souligne que dans la poursuite de la préservation de soi-même, l’être humain sera dans un état de guerre contre tous, car les autres humains ne sont que de la compétition pour ce qui est nécessaire à leur subsistance. Un portrait drastique de cette animosité est dépeint dans la série de films « La Purge ». Dans une société dystopique où les lois cessent d’être enforcées pendant une seule journée, on observe un génocide où les gens s’entretuent sans remords pour pouvoir s’approprier les ressources ainsi que pour survivre eux-mêmes. Comme Sade le réitère à travers son œuvre, la cruauté et l’égoïsme ne sont pas des déviances de l’être humain, mais bien des aspects inhérents à sa nature. Dans ses écrits, il illustre un monde où la loi du plus fort prime, où le plaisir personnel justifie toutes les actions, aussi immorales soient-elles. Cette vision sombre de l’humanité rejoint celle de Hobbes et semble corroborer l’idée que l’homme, laissé à lui-même, tend à détruire plutôt qu’à construire.
Cela dit, cette perspective de la nature humaine égoïste et cruelle omet quelques éléments qu’on pourrait utiliser pour critiquer la validité de ce premier point de vue.
Antithèse :
Premièrement, l’être humain est doté de pitié, un sentiment de compassion envers ses semblables.
La pitié repose ainsi sur un mécanisme fondamental de la sociabilité humaine. L’homme, en tant qu’être social, développe des liens avec son entourage, et ces liens se renforcent par la capacité à ressentir la douleur de l’autre. C’est cette aptitude à se projeter dans la souffrance d’autrui qui favorise la cohésion sociale et la coopération, des éléments essentiels à la survie des communautés humaines. Imaginons donc qu’une personne soit forcée d’observer une bête sauvage dévorer l’enfant d’une mère devant elle. Mise à part quelques exceptions, tout humain serait tenté de vouloir empêcher la mort de l’enfant. Cet instinct naturel d’éviter les souffrances d’autrui est une caractéristique fondamentale de la nature humaine puisqu’elle est présente chez tout le monde et elle ne provient pas d’une source externe telle que l’enseignement. Rousseau nous dit qu’on peut y voir de la bonté, car cette solidarité est la première option vers laquelle on se penche lorsqu’on interagit avec d’autres gens. Au lieu de tuer quelqu’un pour lui voler son pain, il est bien plus naturel de lui offrir un échange, voir même de partager la ressource.
Deuxièmement, le mal que l’on perçoit de la nature humaine est plutôt occasionnée par l’évolution en société.
La société dans laquelle on vit est le résultat de plusieurs siècles de connaissances et de raisonnement. Cette capacité d’évolution, que Rousseau appelle la perfectibilité, nous éloigne de l’état de nature de l’humain. Considérant que l’être humain, à l’état de nature, possède la pitié, l’existence des sentiments négatifs comme la compétition et la jalousie ne peut provenir que de l’environnement de la société. La cote de rendement par exemple, incessamment mentionnée dans un milieu collégial, constitue une ressource très prisée par les étudiants. Ces derniers se réfèrent à la cote R pour leur succès, leur potentiel futur et toutes sortes de qualités qui dépendent d’une cote qui classe les élèves par rapport à une moyenne. Plutôt que l’amour de-soi, mentionné plus haut, qui est un sentiment naturel qui porte tout animal à veilleur à sa propre conservation, ici, il s’agit plutôt d’amour propre, c’est-à-dire une évaluation de soi-même par rapport au standard fixé par la moyenne de la cohorte étudiante. Ainsi, un étudiant ayant une cote R supérieure à ses confrères sentira par le fait même qu’il est directement supérieur à eux. Ce phénomène qui engendre le stress, l’anxiété et la dépression, entres autres, n’existe qu’en société. Il est donc pertinent de dire que le mal n’est pas la nature humaine, mais plutôt la société qui a teinté notre vision de l’être humain.
Il est cependant possible de trouver un argument final qui clos la conservation et qui nous permet de conclure que l’homme est mauvais.
L’être humain, à l’état de nature, est mauvais puisque les conséquences négatives de la société ne peuvent être dissociées de la nature humaine.
Pour emprunter les mots d’Aristote, « l’homme est un animal politique ». Il est donc pourvu d’amitié, soit la capacité et même l’exigence de communiquer avec ses semblables. L’être humain se distingue d’un animal par son habilité de conversation et du fait qu’il soit fondamentalement social et non pas par sa prouesse physique tel un lion. Ainsi, puisqu’un homme est relativement sans défense lorsqu’il est seul contre la nature, sa capacité à développer des amitiés existe par besoin de survie et non par pur don de soi. Si l’on doute de cette idée, il n’y a qu’à imaginer une vie où tout interaction sociale est soudainement impossible. L'espèce humaine se serait probablement éteinte depuis des centaines de milliers d'années. Certes, la vie d’ermite n’est pas fatale à notre constitution, mais le manque de vie sociale empêche l’épanouissement personnel et on sentira rapidement l’absence de référence sociale et d’apprentissage d’autrui. Pourtant, un regroupement de personnes en société fait remarquer à tous ses membres les disparités de talents (athlétisme, intellect, créativité etc.). Comme décrit précédemment, les émotions de jalousie, de compétition et d’abaissement d’estime de soi sont créées par ces différences. Or, si l’état civil en société crée le mal et que cette vie sociale est une caractéristique fondamentale de l’humain, la conclusion logique est que l’être humain est mauvais.
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