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Catégorie :Category: Cours et Formulaires TI-89/92+/Voyage200
Auteur Author: capcod06
Type : Texte
Page(s) : 1
Taille Size: 7.25 Ko KB
Mis en ligne Uploaded: 24/02/2025 - 01:47:53
Uploadeur Uploader: capcod06 (Profil)
Téléchargements Downloads: 3
Visibilité Visibility: Archive publique
Shortlink : http://ti-pla.net/a4515358
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Description
Fichier Hibview/uView fait sur TI-Planet.org.
Compatible TI-89/92+/Voyage200
Requiert l'intallation d'un kernel/shell compatible et du programme Hibview/uView qui convient.
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Intro:
Les passions sont-elles plus fortes que la raison ? Lorsqu’un individu prend une décision, il doit choisir entre ce qui satisfait ses désirs immédiats ou plutôt ce qui est bénéfique au long terme. Comprendre la nature humaine est primordial afin d’efficacement mener des campagnes de sensibilisation et de charité. Par exemple, pour encourager les gens à faire des dons à une organisation d’aide humanitaire, des images illustrant les difficultés quotidiennes de la population pourraient être plus convaincantes pour certains que des statistiques décrivant quantitativement l’ampleur du problème. Avant de répondre à cette question, il est important de définir certains concepts clés. Un être « passionnel » prend des décisions fondées sur ses désirs et émotions. Au contraire, un être « rationnel » est guidé par sa raison, adoptant une approche logique et calculée basée sur des preuves tangibles.
T1:
Tout d’abord, les passions sont plus fortes que la raison car l'homme est grandement influencé par ses émotions.
Selon le principe de l’empirisme chez Hume, toutes les idées et les connaissances d’un individu proviennent de ses sens. Les expériences, qui peuvent être agréables ou désagréables, forment ensuite les passions qui dictent ce que l’homme désire et ce qu’il cherche à éviter. Ainsi, lorsqu’un individu voit une image, ses émotions, influencées par ses expériences passées, jouent un rôle sur le jugement qu’il porte au contenu de l’image. En effet, les compagnies donnent une grande importance à la commercialisation pour exploiter ce lien entre les sens et la passions. Leurs publicités contiennent des stimuli qui font appel aux sensibilités de l’être humain. En conséquence, les hommes sont souvent poussés par leurs passions pour faire des achats impulsifs. Par exemple, l’industrie automobile tire souvent profit des sentiments d’accomplissement et de distinction qui accompagne avec l’achat d’une automobile luxurieuse. Les compagnies comme Mercedes ne vendent pas une auto, mais plutôt un signe de statut social supérieur. Ainsi, la voiture n’est plus un outil pour se rendre du point A à un point B, mais un autre moyen de satisfaire nos passions.
T2:
Ensuite, l’être humain est guidé par ses passions, car la compassion est au cœur de sa nature.
Selon Rousseau, l’homme possède une caractéristique innée : la pitié. Celle-ci est présente chez tout le monde et elle est une extension de l’amour de soir vers les autres, provoquant un dégoût lorsqu’un humain voit un être vivant souffrir. Ce sentiment pousse les hommes à agir lorsqu’ils en besoin, et ce, sans y gagner quoi que ce soit. Lorsqu’il est assez fort, la personne peut réagir spontanément en ignorant toute rationalité. Par exemple, aux nouvelles, il n’est pas rare de voir des civils sauver des inconnus d’un accident ou d’un incendie. Cette réaction altruiste est totalement irrationnelle, car le « héros » agit sans se soucier de sa propre sécurité. Ses émotions du moment le propulsent, par un élan de pitié, sans réflexion ni calcul préalable.
Toutefois, il n’est pas encore juste d’admettre que l’homme est un être de passions, car sa rationalité est tout de même ce qui le différencie des animaux.
A1:
En effet, l’homme, contrairement aux animaux, est capable de prendre une décision réfléchie.
Descartes, avec sa célèbre citation « Je pense, donc je suis. » souligne le fait que l’être humain est une entité consciente et capable de réfléchir, contrairement aux animaux qu’il considère comme des automates sans conscience ni raison. Ainsi, l’homme est capable d’analyse les options et de peser le pour et le contre avant de prendre une décision en doutant de son ressenti subjectif. Même si une option est plus attrayante, car elle procure un plaisir immédiat, l’individu est capable de se détacher de ses désirs égoïstes de l’instant pour choisir une option qui est objectivement la plus favorable au long terme. Prenons en exemple un élève qui a l’option d’aller en soirée avec ses amis ou de rester chez lui pour étudier. Même si la première possibilité satisfait davantage ses désirs du moment, l’élève, grâce à sa capacité à raisonner, sait que la deuxième possibilité est plus intelligente. Il est donc capable de faire un choix rationnel au lieu d’être soumis à ses désirs.
A2:
Ensuite, l’être humain possède une loi morale universelle.
Selon Kant, l’homme fait un choix conscient et volontaire d’agir en accord avec le devoir moral, c’est-à-dire indépendamment de ses désirs ou intérêts personnels. En effet, en considérant le principe d’impératif catégorique, chaque individu est capable de définir ce qui est moral en formulant des maximes applicables universellement. Cela signifie que lorsqu’un homme fait face à un dilemme éthique, il se demande si l’action peut être adopté par tous. Ainsi, grâce à cette capacité provenant de sa volonté rationnelle, l’humain peut différencier le bien du mal sans utiliser ses passions. Par exemple, l’homme sait que tuer est mal, car si tout le monde tuait, il n’y aurait plus d’humanité. Ainsi, hormis quelques exceptions, si ses désirs le poussent au meurtre, il sera capable d’agir à l’encontre de ses intérêts personnels. Ce raisonnement ne provient pas de sa peur des conséquences judiciaires, mais plutôt de sa volonté rationnelle qui l’amène à agir moralement, c’est-à-dire conformément au devoir moral.
Il est cependant possible de trouver un argument final qui clos la conservation et qui nous permet de conclure que l’homme est passionnel.
S:
Après maintes réflexions, l’homme est avant tout un être passionnel, car la raison n’est qu’un outil au service des passions.
Comme Hume l’exprime, « La raison est, et ne peut qu’être l’esclave des passions. ». La passion est le moteur et la motivation pour toutes les actions. La raison ne fait que structurer les idées afin de rendre l’action plus efficace pour assouvir la passion. Puisque les désirs cherchent ce qui procure du bien, la raison ne sert qu’à identifier les objets et les actions permettant de les satisfaire. Une analogie du psychologue Jonathan Haidt explique bien cette relation. Il présente la passion comme un éléphant et la raison comme une personne qui monte l’éléphant. La personne voie le chemin, mais elle ne peut pas guider l’éléphant, car, c’est l’animal de 6 tonnes qui est la puissance motrice et il se diriger où il veut. L’homme ne peut que rendre le chemin plus facile en retirant les obstacles et en réduisant la longueur du trajet. Même si un choix semble provenir de la raison, ce n’est jamais le cas. Ceci s’explique par le fait qu’une passion est plus forte que l’autre et que, souvent, derrière la raison se cache une passion calme. Ainsi, dans l’exemple de l’antithèse, l’élève fait le choix d’étudier, car une autre passion, comme l’atteinte d’un emploi désiré ou avoir l’approbation de ses parents, est plus forte. Le même principe s’applique pour l’aspect moral : une personne agit moralement seulement parce que ses passions lui permettent, car celles-ci donnent la volonté pour toutes les actions. Ainsi, on pourrait défendre qu’il agît par principalement par amour du devoir. Cela dit, les passions dominent la nature humaine, alors que la raison est subordonnée aux désirent et aux émotions qui animent notre vie.
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Les passions sont-elles plus fortes que la raison ? Lorsqu’un individu prend une décision, il doit choisir entre ce qui satisfait ses désirs immédiats ou plutôt ce qui est bénéfique au long terme. Comprendre la nature humaine est primordial afin d’efficacement mener des campagnes de sensibilisation et de charité. Par exemple, pour encourager les gens à faire des dons à une organisation d’aide humanitaire, des images illustrant les difficultés quotidiennes de la population pourraient être plus convaincantes pour certains que des statistiques décrivant quantitativement l’ampleur du problème. Avant de répondre à cette question, il est important de définir certains concepts clés. Un être « passionnel » prend des décisions fondées sur ses désirs et émotions. Au contraire, un être « rationnel » est guidé par sa raison, adoptant une approche logique et calculée basée sur des preuves tangibles.
T1:
Tout d’abord, les passions sont plus fortes que la raison car l'homme est grandement influencé par ses émotions.
Selon le principe de l’empirisme chez Hume, toutes les idées et les connaissances d’un individu proviennent de ses sens. Les expériences, qui peuvent être agréables ou désagréables, forment ensuite les passions qui dictent ce que l’homme désire et ce qu’il cherche à éviter. Ainsi, lorsqu’un individu voit une image, ses émotions, influencées par ses expériences passées, jouent un rôle sur le jugement qu’il porte au contenu de l’image. En effet, les compagnies donnent une grande importance à la commercialisation pour exploiter ce lien entre les sens et la passions. Leurs publicités contiennent des stimuli qui font appel aux sensibilités de l’être humain. En conséquence, les hommes sont souvent poussés par leurs passions pour faire des achats impulsifs. Par exemple, l’industrie automobile tire souvent profit des sentiments d’accomplissement et de distinction qui accompagne avec l’achat d’une automobile luxurieuse. Les compagnies comme Mercedes ne vendent pas une auto, mais plutôt un signe de statut social supérieur. Ainsi, la voiture n’est plus un outil pour se rendre du point A à un point B, mais un autre moyen de satisfaire nos passions.
T2:
Ensuite, l’être humain est guidé par ses passions, car la compassion est au cœur de sa nature.
Selon Rousseau, l’homme possède une caractéristique innée : la pitié. Celle-ci est présente chez tout le monde et elle est une extension de l’amour de soir vers les autres, provoquant un dégoût lorsqu’un humain voit un être vivant souffrir. Ce sentiment pousse les hommes à agir lorsqu’ils en besoin, et ce, sans y gagner quoi que ce soit. Lorsqu’il est assez fort, la personne peut réagir spontanément en ignorant toute rationalité. Par exemple, aux nouvelles, il n’est pas rare de voir des civils sauver des inconnus d’un accident ou d’un incendie. Cette réaction altruiste est totalement irrationnelle, car le « héros » agit sans se soucier de sa propre sécurité. Ses émotions du moment le propulsent, par un élan de pitié, sans réflexion ni calcul préalable.
Toutefois, il n’est pas encore juste d’admettre que l’homme est un être de passions, car sa rationalité est tout de même ce qui le différencie des animaux.
A1:
En effet, l’homme, contrairement aux animaux, est capable de prendre une décision réfléchie.
Descartes, avec sa célèbre citation « Je pense, donc je suis. » souligne le fait que l’être humain est une entité consciente et capable de réfléchir, contrairement aux animaux qu’il considère comme des automates sans conscience ni raison. Ainsi, l’homme est capable d’analyse les options et de peser le pour et le contre avant de prendre une décision en doutant de son ressenti subjectif. Même si une option est plus attrayante, car elle procure un plaisir immédiat, l’individu est capable de se détacher de ses désirs égoïstes de l’instant pour choisir une option qui est objectivement la plus favorable au long terme. Prenons en exemple un élève qui a l’option d’aller en soirée avec ses amis ou de rester chez lui pour étudier. Même si la première possibilité satisfait davantage ses désirs du moment, l’élève, grâce à sa capacité à raisonner, sait que la deuxième possibilité est plus intelligente. Il est donc capable de faire un choix rationnel au lieu d’être soumis à ses désirs.
A2:
Ensuite, l’être humain possède une loi morale universelle.
Selon Kant, l’homme fait un choix conscient et volontaire d’agir en accord avec le devoir moral, c’est-à-dire indépendamment de ses désirs ou intérêts personnels. En effet, en considérant le principe d’impératif catégorique, chaque individu est capable de définir ce qui est moral en formulant des maximes applicables universellement. Cela signifie que lorsqu’un homme fait face à un dilemme éthique, il se demande si l’action peut être adopté par tous. Ainsi, grâce à cette capacité provenant de sa volonté rationnelle, l’humain peut différencier le bien du mal sans utiliser ses passions. Par exemple, l’homme sait que tuer est mal, car si tout le monde tuait, il n’y aurait plus d’humanité. Ainsi, hormis quelques exceptions, si ses désirs le poussent au meurtre, il sera capable d’agir à l’encontre de ses intérêts personnels. Ce raisonnement ne provient pas de sa peur des conséquences judiciaires, mais plutôt de sa volonté rationnelle qui l’amène à agir moralement, c’est-à-dire conformément au devoir moral.
Il est cependant possible de trouver un argument final qui clos la conservation et qui nous permet de conclure que l’homme est passionnel.
S:
Après maintes réflexions, l’homme est avant tout un être passionnel, car la raison n’est qu’un outil au service des passions.
Comme Hume l’exprime, « La raison est, et ne peut qu’être l’esclave des passions. ». La passion est le moteur et la motivation pour toutes les actions. La raison ne fait que structurer les idées afin de rendre l’action plus efficace pour assouvir la passion. Puisque les désirs cherchent ce qui procure du bien, la raison ne sert qu’à identifier les objets et les actions permettant de les satisfaire. Une analogie du psychologue Jonathan Haidt explique bien cette relation. Il présente la passion comme un éléphant et la raison comme une personne qui monte l’éléphant. La personne voie le chemin, mais elle ne peut pas guider l’éléphant, car, c’est l’animal de 6 tonnes qui est la puissance motrice et il se diriger où il veut. L’homme ne peut que rendre le chemin plus facile en retirant les obstacles et en réduisant la longueur du trajet. Même si un choix semble provenir de la raison, ce n’est jamais le cas. Ceci s’explique par le fait qu’une passion est plus forte que l’autre et que, souvent, derrière la raison se cache une passion calme. Ainsi, dans l’exemple de l’antithèse, l’élève fait le choix d’étudier, car une autre passion, comme l’atteinte d’un emploi désiré ou avoir l’approbation de ses parents, est plus forte. Le même principe s’applique pour l’aspect moral : une personne agit moralement seulement parce que ses passions lui permettent, car celles-ci donnent la volonté pour toutes les actions. Ainsi, on pourrait défendre qu’il agît par principalement par amour du devoir. Cela dit, les passions dominent la nature humaine, alors que la raison est subordonnée aux désirent et aux émotions qui animent notre vie.
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