essence
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Visibilité Visibility: Archive publique
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Description
Fichier Hibview/uView fait sur TI-Planet.org.
Compatible TI-89/92+/Voyage200
Requiert l'intallation d'un kernel/shell compatible et du programme Hibview/uView qui convient.
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Intro
Question : Peut-on supposer une constante quelconque (essence) pour définir l'humain ?
Problématisation : Deux jumeaux séparés à la naissance et élevés dans des milieux opposés développeront des modes de pensée, des valeurs et des comportements très différents. L’un, issu d’une famille aisée, bénéficiera d’un accès à l’éducation et à des opportunités, tandis que l’autre, confronté à la précarité, évoluera dans un contexte bien plus contraignant. Malgré une identité biologique commune, leur trajectoire de vie diverge profondément, soulevant la question de l’existence d’une essence immuable propre à l’humain. Faut-il considérer que l’être humain possède des caractéristiques fondamentales et intemporelles ou, au contraire, qu’il est malléable et défini par son environnement et son évolution sociale ?
Conceptualisation : Par « essence », nous entendrons une nature stable et universelle qui définit l’humain indépendamment des circonstances. À l’inverse, un humain sans essence fixe serait un être dont l’identité et les caractéristiques varient selon son histoire, son contexte social et culture.
Thèse
Arg 1 : Tout d’abord, on ne peut pas supposer une essence pour définir l’homme, car il se définit à travers ses actions et ses choix.
Philosophe : Sartre; dans œuvre « L’Être et le Néant » il soutient que l'individu est "condamné à être libre", Contrairement aux objets vie tt les jours (chaise, table etc) l’homme doit se créer lui-même à travers ses décisions sans avoir un but ou une essence originale.
Exemple : Par exemple, il peut choisir son métier ou son comportement en société (criminel ou non)
Arg 2 : L’humain n’a pas d’essence fixe, car son identité peut changer lorsqu’il évolue socialement, étant déterminé par ses conditions matérielles et ses rapports sociaux.
Philosophe : Marx; les conditions matérielles d'existence, càd les conditions économiques et sociales d'un individu, sont fondamentales pour comprendre son identité. Ce n’est pas l’individu qui façonne la société, mais la société qui façonne l’individu, autant dans sa vie au quotidien que dans la pensée. Marx appelle cette dynamique la conscience de classe.
Exemple : Des jumeaux séparés à la naissance, un dans une famille aisée et l’autre dans une famille de la classe ouvrière. Puisqu’ils ont été élevés dans circonstances différentes, n’auront pas même opportunités de carrière même s’ils sont génétiquement identiques.
Antithèse
Arg 1 : L'humain peut être défini par une essence constante, il est fondamentalement une entité pensante (cogito), qui demeure inchangée malgré les variations corporelles.
Philosophe : Descartes; « Je pense donc je suis. » à travers le doute méthodique, il est possible de découvrir qu’une seule vérité reste vraie; celle du fait que l’être qui se questionne existe puisqu’il a la capacité de réfléchir.
Exemple : Par exemple, Stephen Hawking, atteint de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), a perdu l’usage de son corps, mais cela n’a en rien altéré sa capacité à raisonner et à développer des théories complexes sur l’univers. Son identité n’était pas définie par son apparence physique ou ses capacités motrices, mais par sa pensée, ce qui rejoint l’idée cartésienne que l’humain est fondamentalement une entité pensante.
Arg 2 : L’homme est guidé par son instinct de survie et la quête de plaisir.
Philosophe : Hobbes; actions humaines sont principalement déterminées par deux principes fondamentaux : l'instinct de survie et la quête de plaisir.
Sans la présence d’une autorité régulatrice, ces instincts conduisent à des conflits permanents, car chaque individu poursuit ses intérêts sans tenir compte de ceux des autres.
Mlgr essence passionnelle de l’homme, Hobbes est d’avis qu’il faut s’extirper de cette guerre originelle en utilisant la raison.
La raison permet à l'homme de reconnaître que l'état de guerre de tous contre tous dans lequel il se trouve naturellement est destructeur et contre-productif pour ses propres intérêts.
Exemple :
Par exemple, un individu vivant dans un environnement violent utiliserait sa raison pour comprendre que la coopération et l'adhésion à un pouvoir central assurent sa sécurité et son bien-être, plutôt que de continuer à vivre dans l'anarchie.
Synthèse
Arg 1 : Après maintes réflexions, il n’est pas possible de déterminer une essence pour définir l’humain puisque son caractère change en fonction des circonstances.
Philosophe : Montaigne; « Il n’y a rien que je puisse dire de moi absolument, simplement et solidement, sans complication et mélange, ni d’un mot. »
lie l'idée de la richesse du monde naturel à celle de la richesse intérieure de l'homme, soulignant qu’il retrouve cette même richesse à l’intérieure de lui. Tout comme la nature offre une abondance de moyens pour vivre et penser, l'individu, en étant doté de cette même richesse, ne peut être réduit à une essence fixe, car sa nature est trop riche pour être définie en une essence.
Exemple : L’homme est plus près du caméléon. Comme l’évoque Machiavel, un prince qui se montre flexible sera beaucoup efficace que s’il prend une disposition ferme sur son essence.
Contradiction A1: personne rationnelle pour une situation mais influencée par ses pulsions dans une autre
Contradiction A2 : homme est capable de mettre de côté ses plaisirs pour faire des actes charitables (bénévolat par ex)
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Intro
Question : Peut-on supposer une constante quelconque (essence) pour définir l'humain ?
Problématisation : Deux jumeaux séparés à la naissance et élevés dans des milieux opposés développeront des modes de pensée, des valeurs et des comportements très différents. L’un, issu d’une famille aisée, bénéficiera d’un accès à l’éducation et à des opportunités, tandis que l’autre, confronté à la précarité, évoluera dans un contexte bien plus contraignant. Malgré une identité biologique commune, leur trajectoire de vie diverge profondément, soulevant la question de l’existence d’une essence immuable propre à l’humain. Faut-il considérer que l’être humain possède des caractéristiques fondamentales et intemporelles ou, au contraire, qu’il est malléable et défini par son environnement et son évolution sociale ?
Conceptualisation : Par « essence », nous entendrons une nature stable et universelle qui définit l’humain indépendamment des circonstances. À l’inverse, un humain sans essence fixe serait un être dont l’identité et les caractéristiques varient selon son histoire, son contexte social et culture.
Thèse
Arg 1 : Tout d’abord, on ne peut pas supposer une essence pour définir l’homme, car il se définit à travers ses actions et ses choix.
Philosophe : Sartre; dans œuvre « L’Être et le Néant » il soutient que l'individu est "condamné à être libre", Contrairement aux objets vie tt les jours (chaise, table etc) l’homme doit se créer lui-même à travers ses décisions sans avoir un but ou une essence originale.
Exemple : Par exemple, il peut choisir son métier ou son comportement en société (criminel ou non)
Arg 2 : L’humain n’a pas d’essence fixe, car son identité peut changer lorsqu’il évolue socialement, étant déterminé par ses conditions matérielles et ses rapports sociaux.
Philosophe : Marx; les conditions matérielles d'existence, càd les conditions économiques et sociales d'un individu, sont fondamentales pour comprendre son identité. Ce n’est pas l’individu qui façonne la société, mais la société qui façonne l’individu, autant dans sa vie au quotidien que dans la pensée. Marx appelle cette dynamique la conscience de classe.
Exemple : Des jumeaux séparés à la naissance, un dans une famille aisée et l’autre dans une famille de la classe ouvrière. Puisqu’ils ont été élevés dans circonstances différentes, n’auront pas même opportunités de carrière même s’ils sont génétiquement identiques.
Antithèse
Arg 1 : L'humain peut être défini par une essence constante, il est fondamentalement une entité pensante (cogito), qui demeure inchangée malgré les variations corporelles.
Philosophe : Descartes; « Je pense donc je suis. » à travers le doute méthodique, il est possible de découvrir qu’une seule vérité reste vraie; celle du fait que l’être qui se questionne existe puisqu’il a la capacité de réfléchir.
Exemple : Par exemple, Stephen Hawking, atteint de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), a perdu l’usage de son corps, mais cela n’a en rien altéré sa capacité à raisonner et à développer des théories complexes sur l’univers. Son identité n’était pas définie par son apparence physique ou ses capacités motrices, mais par sa pensée, ce qui rejoint l’idée cartésienne que l’humain est fondamentalement une entité pensante.
Arg 2 : L’homme est guidé par son instinct de survie et la quête de plaisir.
Philosophe : Hobbes; actions humaines sont principalement déterminées par deux principes fondamentaux : l'instinct de survie et la quête de plaisir.
Sans la présence d’une autorité régulatrice, ces instincts conduisent à des conflits permanents, car chaque individu poursuit ses intérêts sans tenir compte de ceux des autres.
Mlgr essence passionnelle de l’homme, Hobbes est d’avis qu’il faut s’extirper de cette guerre originelle en utilisant la raison.
La raison permet à l'homme de reconnaître que l'état de guerre de tous contre tous dans lequel il se trouve naturellement est destructeur et contre-productif pour ses propres intérêts.
Exemple :
Par exemple, un individu vivant dans un environnement violent utiliserait sa raison pour comprendre que la coopération et l'adhésion à un pouvoir central assurent sa sécurité et son bien-être, plutôt que de continuer à vivre dans l'anarchie.
Synthèse
Arg 1 : Après maintes réflexions, il n’est pas possible de déterminer une essence pour définir l’humain puisque son caractère change en fonction des circonstances.
Philosophe : Montaigne; « Il n’y a rien que je puisse dire de moi absolument, simplement et solidement, sans complication et mélange, ni d’un mot. »
lie l'idée de la richesse du monde naturel à celle de la richesse intérieure de l'homme, soulignant qu’il retrouve cette même richesse à l’intérieure de lui. Tout comme la nature offre une abondance de moyens pour vivre et penser, l'individu, en étant doté de cette même richesse, ne peut être réduit à une essence fixe, car sa nature est trop riche pour être définie en une essence.
Exemple : L’homme est plus près du caméléon. Comme l’évoque Machiavel, un prince qui se montre flexible sera beaucoup efficace que s’il prend une disposition ferme sur son essence.
Contradiction A1: personne rationnelle pour une situation mais influencée par ses pulsions dans une autre
Contradiction A2 : homme est capable de mettre de côté ses plaisirs pour faire des actes charitables (bénévolat par ex)
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