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Mise à jour KhiCAS avec graphes 3D TI-Nspire CX NumWorks

Postby Admin » 04 May 2022, 09:59

15494Les modèles haut de gamme TI-Nspire, HP Prime et Casio fx-CP400 sont tous capables de te réprésenter graphiquement en 3D des fonctions à 2 variables.

Problème, si tu as acheté un modèle moins onéreux de milieu de gamme, cette fonctionnalité n'était pas intégrée. C'est notamment un des derniers manques majeurs de la calculatrice NumWorks selon notre comparatif de rentrée 2021.

Il t'était parfois possible de rajouter cette fonctionnalité via un programme ou une application, mais cela t'était alors inaccessible en mode examen.

Mais c'est sans compter sur KhiCAS. Conçu par Bernard Parisse, enseignant-chercheur à l'Université de Grenoble, KhiCAS est la déclinaison sur calculatrices du logiciel de Mathématiques intégré Xcas. Disponible pour calculatrices NumWorks N0110, TI-Nspire CX, Casio Graph 35+E II et Graph 90+E, KhiCAS te donne donc accès à une interface unifiée ainsi qu'à des fonctionnalités haut de gamme peu importe la marque ou le modèle de ta calculatrice ! :bj:

12024Ce formidable environnement de Mathématiques et de sciences t'apporte bien des choses. Nous pouvons citer dans tous les cas :
  • la reprise du moteur de calcul formel GIAC développé pour Xcas par le même auteur.
  • la possibilité de programmer dans 2 langages :
    • le langage Xcas historique
    • le langage Xcas avec une couche de compatibilité syntaxique Python

Dans ses éditions pour TI-Nspire CX et NumWorks N0110, KhiCAS apporte pas mal de fonctionnalités. Une amélioration très significative des capacités de ta NumWorks N0110 et TI-Nspire CX numérique de milieu de gamme, mais également une amélioration loin d'être vide de ta TI-Nspire CX CAS de haut de gamme. Nous pouvons citer :
  • possibilité de composer et convertir ses unités
  • une bibliothèque de constantes physiques
  • plusieurs applications elles-même intégrées, dont entre autres :
    • tableur / feuille de calcul
    • tableau périodique des éléments
    • calcul financier
  • 2 langages de programmation supplémentaires :
    • Python via un interpréteur Micropython
    • Javascript via un interpréteur QuickJS

L'environnement Python sur ces modèles est extrêmement riche, bien davantage que les solutions Python intégrées par les constructeurs. On peut citer nombre de bibliothèques :
  • cas et xcas pour appeler le moteur de calcul formel GIAC directement depuis tes scripts Python
  • cmath pour traiter directement tes calculs sur les nombres complexes en Python
  • linalg pour l'algèbre linéaire
  • arit pour l'arithmétique
  • ulab.scipy pour le calcul scientifique
  • ulab.numpy pour le calcul matriciel et vectoriel
  • plusieurs bibliothèque de tracés :
    • turtle pour les tracés relatifs à la Scratch, avec en prime les méthodes de remplissage de formes et la possibilité de faire défiler l'affichage obtenu
    • matplotlib pour les tracés dans un repère
    • graphic pour les tracés par pixels, accompagnée de casioplot pour la compatibilité avec les scripts graphiques Casio et kandinsky pour la compatibilité avec les scripts graphiques NumWorks
  • et bien d'autres : gc, math, micropython, nsp, pylab, random, sys, time, ubinascii, ucollections, uctypes, uerrno, uhashlib, uheapq, uio, ujson, ure, ustruct, uzlib

KhiCAS n'apportant pas des données mais des fonctionnalités, son usage en situation d'examen est parfaitement légitime selon les spécifications officielles du mode examen.

Cela ne contente bien évidemment pas les constructeurs, mais plusieurs contournements légitimes du mode examen ont été codés en conséquence dans le cadre de KhiCAS sans l'accord des constructeurs en question. Ils sont soigneusement surveillés afin de ne permettre aucune fraude, du moins en France. Nous pouvons citer :
  • Sur NumWorks N0110, l'installation de l'application KhiCAS nécessite elle-même l'installation d'un firmware tiers (Khi, Omega ou Upsilon). Ces firmwares tiers te permettront justement de conserver l'accès à KhiCAS en mode examen.
  • Sur les TI-Nspire CX, KhiCAS nécessite l'installation du jailbreak Ndless. Il te sera alors possible d'activer le mode examen directement depuis KhiCAS. Seule différence avec l'activation officielle du mode examen, dans ce cas Ndless et KhiCAS seront conservés et utilisables en mode examen.
    Attention toutefois, cette astuce ne fonctionne pas à ce jour sur les derniers modèles TI-Nspire CX II

15495Et bien justement, grosse nouveauté de la dernière version stable de KhiCAS, nous disposons maintenant des fonctions plot3d() et graphe3d() pour tracer des représentations graphiques 3D de fonctions à 2 variables ! :bj:

La fonction attend 3 paramètres avec dans l'ordre l'expression et les noms de ses deux variables. Voici par exemple ci-contre le résultat de l'appel plot3d(x*x*y,x,y).

Sur TI-Nspire c'était certes déjà disponible officiellement, mais on peut apprécier l'affichage sur fond sombre visuellement moins fatigant, ainsi que les nombreuses touches clavier permettant de contrôler la vue (certes les touches fléchées pour les rotations selon 2 axes,
+
et
-
pour le zoom, mais également l'ensemble des touches numériques pour encore plus de possibilités de déplacements)
.


La commande est utilisable directement si ton environnement KhiCAS est réglé en langage Xcas, y compris avec la compatibilité syntaxique Python. Si tu as réglé ton environnement KhiCAS sur l'interpréteur Micropyton, il te faudra passer par les fonctions d'évaluation du module cas ou xcas à importer, fonctions te permettant d'appeler le moteur GIAC de Xcas. Tu peux utiliser au choix une des commandes suivantes :
Code: Select all
cas.caseval("plot3d(x*x*y,x,y)")
cas.eval_expr("plot3d(x*x*y,x,y)")
xcas.caseval("plot3d(x*x*y,x,y)")
xcas.eval_expr("plot3d(x*x*y,x,y)")


15496Par contre sur NumWorks N0110 c'est indiscutablement une amélioration des fonctionnalités de ta calculatrice et donc de sa valeur ! :bj:

Téléchargement / installation :

Enorme faille consignes mode examen Aix-Marseille

New postby critor » 05 May 2022, 11:33

4973Dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 avril 2015, nous te publions en avant-première un test de la Casio Graph 75+E, modèle récupéré la veille auprès d'une source non officielle. Devant donc succéder aux Graph 75/75+ pour la rentrée 2015, la Graph 75+E rajoutait un mode examen à diode.

Certains soupçonnaient un poisson d'avril de notre part, mais il n'en était rien ; nous étions déjà au courant depuis plusieurs mois de ce changement à venir de réglementation, et savions la chose désormais imminente.

Quelques heures plus tard comme tous les jeudis allait sortir le Bulletin Officiel de l'Education Nationale, publiant justement la note de service 2015-056 du 17 mars 2015 officialisant cette nouvelle réglementation, remplacé depuis par la circulaire 2015-178 du 1er octobre 2015 étendant la chose aux examens de l'enseignement supérieur.

La diode clignotante visible facilement depuis le bureau du surveillant est censée garantir une configuration légitime de la calculatrice utilisée par le candidat.
Le mode examen est censé de plus ne pas être désactivable sans un élément extérieur interdit sur la table d'examen du candidat (2ème calculatrice, ordinateur, smartphone, tablette, batterie USB, adaptateur secteur USB, etc).

Concernant le Baccalauréat, le mode examen devait être utilisé pour la première fois à la session 2018. Mais sa mise en place a été repoussée lors des sessions 2018 et 2019. Il a certes été utilisé lors des sessions 2020 et 2021, mais dans le contexte de la crise sanitaire les épreuves ont été bouleversées et il n'y a pas eu de grand rendez-vous national (à notre connaissance, mode examen mis en place uniquement aux épreuves de remplacement en septembre, ou épreuves des E3C pour les candidats qui les ont passées).

Après 7 ans de préparation et d'information dont 4 ans de retard nous y sommes enfin, la semaine prochaine aura lieu la première grande activation du mode examen à l'échelle nationale.

Mais le mode examen des calculatrices, c'est quoi ? Plutôt que les note de service et circulaire, pour mieux comprendre l'esprit de la chose il faut lire les spécifications techniques officielles de la DGESCO.

Le mode examen a pour but d'empêcher 2 types de fraudes.

D'une part, l'échange de données entre candidats. Les fonctionnalités de transfert de données (lorsque l'on connecte deux calculatrices avec un câble) doivent être désactivées en mode examen, ainsi que les possibilités de connexion réseau présentes sur certains modèles haut de gamme.
Pour les connexions réseau nous n'avons pas testé, mais concernant le transfert de données il est à noter qu'une écrasante majorité des modèles récents ne sont pas conformes. Certains modèles ne bloquent tous simplement pas les transferts des données par câble en mode examen. Pour quasiment tous les autres, une tentative de transfert de données en mode examen va désactiver ce dernier et donc éteindre la diode examen.
Ce n'est à notre sens pas bien gênant : un câble tendu entre les tables de deux candidats devrait se voir en salle d'examen, et de toutes façons un transfert effectif va éteindre leurs diodes pour témoigner de la fraude, ce qui devrait se remarquer et déclencher l'intervention des surveillants, à moins que les candidats ne réactivent le mode examen de suite sans avoir été vus. Et puis soyons sérieux, de nos jours si des candidats souhaitent échanger des données pendant une épreuve, il existe nombre d'appareils bien plus adaptés, pouvant communiquer sans fil, et plus faciles à dissimuler qu'une grosse calculatrice.

D'autre part, les "informations personnelles". Le mode examen a pour but d'empêcher le plagiat, c'est-à-dire l'habitude qu'avaient pris certains candidats de recopier bêtement des informations qu'ils avaient préchargées en mémoire de leur calculatrice (par exemple des corrigés d'exercices d'annales ou d'exercices types, que ce soit sous forme de textes ou d'images). Une pratique à notre sens totalement stupide, aucune épreuve scientifique correctement conçue et inédite ne saurait être résolue par la simple recopie de documents préexistants.

Vu le peu d'enjeu concernant le premier point, c'est sur ce dernier point que nous allons nous concentrer par la suite.

Comment frauder au mode examen, c'est-à-dire introduire ses propres "informations personnelles" en salle d'examen et y avoir accès en mode examen ? Disons-le clairement de suite, aucun système de sécurité n'est infaillible.

Il y aura ceux qui arriveront à modifier le matériel ou logiciel de leur calculatrice, compétences certes intéressantes, mais occupons-nous de la majorité.

Il existe une méthode accessible à tous appelée chez nous "fraude par préactivation", qui consiste à tromper la surveillance. Il faut :
  1. Activer le mode examen chez soi avant son épreuve, ce qui bien évidemment fait clignoter la diode examen.
  2. Charger alors les "informations personnelles" de son choix.
  3. Apporter la calculatrice en l'état à son épreuve, et réussir à pénétrer avec en salle d'examen

Et oui, comme tu le vois, un candidat qui se présente à son examen avec une diode qui clignote déjà et qui peut-être te dira angéliquement "je me suis déjà occupé d'activer le mode examen pour vous faire gagner du temps", ce n'est pas bon. Le clignotement de la diode ne te garantit nullement que la mémoire est vide d'informations personnelles, il te certifie uniquement que la mémoire a été vidée de ces informations il y a un certain temps, et donc potentiellement entièrement reremplie depuis si tu n'as pas connaissance de tout le contexte.

Comment contrer cela ? Si la désactivation du mode examen comme vu plus haut est extrêmement contraignante voir impossible en l'absence du bon matériel sous la main, la plupart des modèles permettent de relancer le mode examen sans avoir à en sortir et donc de vider à nouveau la mémoire de toute information personnelle, faut-il juste le faire effectuer individuellement à chaque candidat concerné car ici il n'y aura aucun changement d'état de la diode pour indiquer le succès ou l'échec de la manipulation.
Nous avions déjà publié à la rentrée 2019 un protocole de mise en place du mode examen à l'attention des surveillants, visant à bloquer la totalité des possibilités de fraude nécessitant non pas de faire appel au code mais de tromper la surveillance, et ce par une série de vérifications aussi collectives et donc légères que possible. Cela nécessitait un petit effort en début d'épreuve pour être tranquille tout le reste du temps.

Dans son Bulletin académique n° 926 du 2 mai 2022, l'Académie d'Aix-Marseille propose elle aussi des consignes de mise en place du mode examen. Vérifions-les ensemble.

Académie Aix-Marseille wrote:
  1. Le surveillant vérifie que la calculatrice « avec mode examen » n’est pas activée et le voyant ne
    clignote pas
    Cette vérification intervient à l’entrée en salle ou après installation des candidats en passant dans les
    rangs.
    Si la calculatrice d’un candidat clignote avant demande de passage en mode examen, le surveillant
    note le nom des candidats concernés.
  2. Une fois cette vérification effectuée, le surveillant annonce aux candidats qu’ils doivent activer le
    mode examen.
  3. Le surveillant passe à nouveau dans les rangs afin de vérifier que toutes les calculatrices clignotent
    et demande aux candidats dont la calculatrice clignotait de procéder à la réinitialisation du mode examen
    devant lui, le voyant lumineux reste clignotant, avant et après, la réinitialisation du mode examen.
  4. Le surveillant peut alors distribuer les sujets.
  5. Le surveillant signale, au chef d’établissement, les incidents relatifs à la mise en œuvre du mode
    examen. Un dossier de suspicion de fraude est renseigné pour tout candidat qui consulte des données
    personnelles pendant l’épreuve.

Bon concédons-le de suite, ce n'est pas mal du tout, nous nous attendions à bien pire que cela, cela a clairement été rédigé par quelqu'un de relativement bien informé sur le sujet.

Nous notons bien une tentative de contrer la "fraude par préactivation", en relevant les noms (par exemple cartes d'identité comme nous le proposions) des candidats se présentant avec un mode examen déjà activé, pour ensuite aller individuellement leur laver la mémoire.

84538452Sauf que ces consignes souffrent d'une énorme faille que nous avions pourtant déjà évoquée, et nos propres consignes d'il y a 2 ans et demi visaient justement à la combler sans pour autant solliciter bien davantage les surveillants. C'est extrêmement regrettable.

En effet il ne suffit pas de vérifier que la diode ne clignote pas pour être sûr que le mode examen n'a pas été préactivé par le candidat.

Il existe nombre de façons absolument enfantines et donc accessibles par tous, permettant d'interrompre le clignotement de la diode examen. On peut :
  • coincer le bouton de réinitialisation au dos de la machine
  • effectuer la combinaison permettant de mettre la calculatrice dans un menu de diagnostic/dépannage
  • couper l'alimentation (retirer une pile, mettre une pile à l'envers, et même pour les modèles à batterie nécessitant un tournevis intercaler par exemple une languette de plastique isolante comme il en vient avec nombre d'appareils neufs)

Et voilà le problème, une diode éteinte ne signifie pas forcément que le mode examen est inactif.

Voici donc de quoi présenter au surveillant une calculatrice qui est en mode examen, qui contient des informations personnelles, et dont pourtant la diode ne clignote pas. Il suffit de défaire le trucage en début d'épreuve (décoincer le bouton de réinitialisation, remettre la pile, inverser la pile, sortir du menu, retirer la languette isolante, ...), et voilà la diode se met à clignoter comme si on venait tout juste d'activer le mode examen.

En pratique toutefois, précisons que ces astuces ne sont pas utilisables sur tous les modèles. Il y a eu du bon travail sur certains modèles ou certaines de leurs mises à jour, où les constructeurs ont prévu de quoi embêter les fraudeurs :
  • Concernant les menus de diagnostic/dépannage, certains modèles ont la bonne idée de maintenir la diode examen allumée. Impossible donc de présenter une diode éteinte de cette façon, et ce n'est pas non plus un clignotement. D'autres modèles sont même capables de poursuivre le clignotement de la diode dans ces menus.
  • En temps normal, les données du candidat sont certes protégées lors d'un appui sur le bouton de réinitialisation ou d'une rupture de l'alimentation. Mais en mode examen, certains modèles adoptent un comportement différent. Lorsqu'ils détectent une de ces situations dans ce contexte, les données présentes en mémoire sont effacées ou verrouillées. Un peu comme si le mode examen venait d'être activé à nouveau.
  • Avec certains modèles, toute tentative de transfert de donnée désactive le mode examen. Mais cela n'empêche pas un candidat suffisamment motivé ou patient de saisir ses données à la main au clavier.

Cet article n'ayant pas pour but de permettre la fraude mais de dénoncer une grave faille dans les consignes publiées officiellement, nous n'allons pas détailler ici les modèles (ou versions) permettant de mettre en œuvre de façon effective tout ou partie des astuces précédentes et encore moins lesquelles sont les plus adaptées à chaque modèle. Mais une bonne partie des calculatrices actuellement en circulation (certains modèles ou certains modèles non suffisamment mis à jour) permettant de mettre en place au moins une des astuces précédentes.

Comment donc contrer cela ? Et bien il existe une astuce extrêmement simple pour le surveillant, qui est celle mise en avant dans nos propres consignes.

Lorsque l'on s'apprête à vérifier que le mode examen n'est pas activé et donc que la diode ne clignote pas, il faut exiger l'allumage des calculatrices. C'est 1 touche pour chaque candidat, rien de bien compliqué ; ils seront bien forcés alors de débloquer l'alimentation ou le bouton de réinitialisation.
Rien de bien plus compliqué non plus pour le surveillant ; il aura alors juste à vérifier pour chaque calculatrice que la diode reste éteinte alors que l'écran est bien allumé (de préférence sur un écran normal comme le menu d'accueil ou l'écran de calcul et surtout pas un menu de dépannage/diagnostic, c'est pour ça qu'il faudrait que les surveillants d'épreuves avec mode examen soient de préférence des enseignants de Maths/Sciences).

Nos consignes et tutoriels sont rappelés ci-après. C'est un effort en début d'épreuve, nous le savons, mais plus il sera fait avec rigueur et plus le reste du déroulement de l'épreuve sera tranquille. À défaut il faudra se poser des questions pénibles en cours d'épreuve en cas d'affichage d'informations personnelles sur les écrans de candidats :
  • les données affichées sont-elles bien des informations personnelles du candidat ou bien des éléments officiels intégrés par le constructeur ? (ce qui nécessite de bien connaître chaque modèle)
  • les données en question ont-elles raisonnablement pu être saisies depuis le lancement de l'épreuve (parfaitement autorisé) ou bien ont-elles été introduites frauduleusement ?
Il vaut mieux faire ce qu'il faut dès le départ pour minimiser le nombre de fois où il y aura à se poser ces questions désagréables en cours d'épreuve, car à moins de très bien connaître les différents modèles la bonne réponse sera loin d'être toujours évidente à chaud.

À l'attention des candidats maintenant, rappelons que toute introduction d'"informations personnelles" en salle d'examen, c'est-à-dire d'informations que tu as préchargées dans ta calculatrice avant le lancement de ton épreuve (corrections de sujets d'annales ou d'exercices types, formulaires, textes, images, ...) est désormais une fraude.

Ne prends pas de risques car les conséquences peuvent en être extrêmement désagréables et même dramatiques :
  • non fixé sur ta réussite à l'examen à la veille de l'été comme les camarades et donc rien à fêter avec eux, ce qui déjà te mettra à part du groupe et sera peu agréable
  • le jugement nécessitant du temps alors qu'en prime les rectorats sont fermés une bonne partie de l'été risque de te faire perdre ton inscription dans l'enseignement supérieur et donc une année
  • tu risques jusqu'à 5 ans d'interdiction de passer tout examen y compris le permis de conduire
De quoi bien te gâcher ton été, ton année, le début de ta vie d'étudiant/adulte, et même ta vie tout court.

Pour un examen affichant l'année dernière un taux de réussite de 97,6% en filière générale (94% en filière technologique), il nous semble ridicule de prendre de tels risques.

Liens :

Source : https://bulacad.ac-aix-marseille.fr/upl ... BA_926.pdf via https://twitter.com/nsi_xyz/status/1521169280972337159

Premiers sujets spécialité BAC 2022 : nouveautés et corrigés

New postby critor » 07 May 2022, 09:09

Les premiers sujets de spécialité du BAC 2022 tout juste tombés en Polynésie française sont disponibles, déjà avec quelques corrections.

Conçus dans le même moule que ceux qui tomberont la semaine prochaine, ces sujets sont représentatifs des dernières évolutions des consignes communiquées aux concepteurs de sujets, et tu as donc très grand intérêt à les travailler ce week-end.

Par exemple, dans le sujet n°2 de Mathématiques, l'exercice 3 qui mélange suites et Python, un combo certes habituel, évalue pour la toute première fois ta maîtrise des listes Python avec la méthode .append().
Rappelons que si tu as bien choisi ta calculatrice et l'as correctement mise à jour, elle est capable d'exécuter des scripts Python et te permettra donc de :
  • trouver la réponse pour les questions demandant ce que fait tel ou tel script
  • vérifier ta réponse pour les questions te demandant de compléter ou parfois même écrire un script

En mode examen, cela concerne les :

Mais ce n'est pas tout. Les sujets de spécialité NSI avaient jusqu'à présent toujours interdit la calculatrice programmable, et donc interdit aux candidats de vérifier leurs réponses, un non-sens que nous n'avions cessé de dénoncer.

Pour la toute première fois, le sujet n°1 de NSI tombé en Polynésie autorise la calculatrice en mode examen, et a donc laissé aux candidats qui le souhaitaient la possibilité de vérifier leurs réponses ! :bj:
Nous ignorons toutefois encore si il s'agit d'un test isolé ou bien d'une nouvelle tendance. Pour le moment, pas de sujet n°2 disponible pour confirmer.

Quoi qu'il en soit, n'oublie surtout pas d'apporter ta calculatrice au cas où, le jour de ton épreuve de NSI.

D'autres spécialités sont également disponibles, à ce jour :
  • Physique-Chimie
  • SVT
  • HGGSP
  • SES

Et quelques corrigés commencent à être disponibles, notamment déjà en :
  • Mathématiques
  • Physique-Chimie
Mais pour une meilleure efficacité, ils ne sont qu'à consulter qu'après avoir véritablement tenté de faire les exercices des sujets ce week-end en situation d'examen, et donc buté sur les points importants pour mieux retenir ensuite la bonne démarche associée.

Lien : https://toutmonexam.fr/session.php?y=20 ... d=12&sid=1

Mise à jour firmware+bootloader Khi pour NumWorks N0110

New postby Admin » 09 May 2022, 15:10

La calculatrice NumWorks était initialement un formidable projet de machine ouverte.

Le développement tiers a pu s'y hisser à un niveau jamais atteint sur la concurrence, et permettant l'émergence d'un projet formidable, Omega par Quentin Guidee et ses non moins illustres collaborateurs.

Il s'agissait d'un firmware alternatif pour ta calculatrice NumWorks. Basé sur le code source d'Epsilon comme la licence libre l'y autorisait, Omega avait pour but de regrouper et mettre en avant les meilleures contributions au code d'Epsilon, en incluant cette fois-ci celles laissées de côté par le constructeur.

Difficile de tout citer ici mais voici déjà par exemple un des fantastiques ajouts d'Omega. La NumWorks travaille en interne sur des arbres de calcul, mais les bridait donc artificiellement pour n'accepter que des valeurs numériques. Omega ré-autorisait à nouveau ces arbres à utiliser des lettres / inconnues, ce qui nous redonnait ainsi un moteur de calcul littéral. De quoi même dériver, du jamais vu à seulement 80€ ! :bj:
Citons aussi un tableau périodique des éléments, ou encore la possibilité d'avoir une bibliothèque de constantes physiques avec unités bien avant que ce ne soit disponible dans le firmware officiel.

12024Outre ce qu'il intégrait, Omega offrait également l'avantage de pouvoir installer à chaud des applications, fonctionnalité jusqu'alors absente du firmware officiel Epsilon. Plusieurs applications de très haute facture furent développées, on peut citer entre autres : :D
  • KhiCAS, une formidable application intégrée de Mathématiques et de Sciences par Bernard Parisse, enseignant-chercheur à l'Université de Grenoble, qui étendait gratuitement les capacités de ta calculatrice au niveau d'une HP Prime. L'application intégrait le moteur de calcul formel GIAC développé pour le logiciel Xcas du même auteur pour des possibilités en calcul encore plus étendues. Étaient également inclus un tableur, une bibliothèque de constantes physiques, un convertisseur d'unités, un tableau périodique des éléments et bien d'autres choses encore. Le tout était en prime programmable en Python, avec une collection de modules importables bien plus étoffée que celle de l'application Python officielle, et surtout ici de façon intégrée, tes scripts Python pouvant en effet faire appel au moteur de calcul formel GIAC par l'intermédiaire du module cas.
  • Nofrendo, un émulateur de console de jeux Nintendo NES par zardam
  • Peanut-GB, un émulateur de console de jeux Nintendo GameBoy par M4x1m3
  • Periodic, un tableau périodique des éléments par M4x1m3

Les fonctionnalités du firmware Omega ont été reprises par la suite pour plusieurs forks, les firmwares Upsilon et Khi, ce dernier par nul autre que Bernard Parisse en personne.

Un gros avantage de plus était ici que KhiCAS et l'ensemble des fonctionnalités rajoutées restaient accessibles en mode examen, de façon parfaitement légale et légitime en France, puisque ces fonctionnalités ne sont pas des données et venaient de plus directement intégrées à des modèles concurrents haut de gamme parfaitement autorisés. :bj:
14500Mais voilà, à la rentrée 2021 la mise à jour 16.3 d'Epsilon, le firmware officiel des calculatrices NumWorks, a introduit un verrouillage des modèles N0110.

Toute N0110 mise à jour ou venant préchargée d'une version 16.3 ou supérieure, comprend un chargeur de démarrage censé être non effaçable, et empêchant entre autres :
  • l'installation de tout firmware non correctement signé par le constructeur, c'est-à-dire entre autres de tout firmware tiers (Omega, Upsilon, Khi, ...)
  • l'installation d'applications persistantes en mémoire Flash (logiciel intégré de Mathématiques avec moteur ce calcul formel KhiCAS, émulateurs Nintendo Game Boy et NES, tableau périodique des éléments, ...)
Les utilisateurs informés avaient certes le choix mais étaient face à un cruel dilemme :
  • soit utiliser le firmware Epsilon pour bénéficier de toutes les dernières nouveautés officielles, mais en contrepartie renoncer définitivement aux firmwares tiers
  • soit utiliser un firmware tiers, mais en contrepartie renoncer aux nouveautés officielles car NumWorks a profité de l'occasion du verrouillage pour révoquer sa licence libre, et interdire ainsi la réutilisation de tout code introduit à partir de la version 16

15413Dans une actualité précédente, nous t'annoncions la sortie de Phi pour le firmware Omega. Phi est un chargeur de démarrage avec lequel il suffit d'écraser le chargeur officiel, grâce à une faille présente dans les firmwares Epsilon officiels.

Après plus de 6 mois d'attente Phi te permettait enfin de déverrouiller ta calculatrice, étant ensuite capable de lancer aussi bien les firmwares officiels Epsilon que les firmware tiers, à la seule condition que ces derniers aient été mis à jour pour supporter ce nouvel amorçage.

Encore mieux que ça, avec Phi tu n'avais même pas à choisir entre fonctionnalités officielles et tierces, tu peux avoir les deux en même temps. Depuis le verrouillage la mémoire Flash des N0110 est partitionnée en deux moitiés égales de 4 Mio, et pouvant chacune accueillir un firmware.
Le raccourci reset+
4
permet de consulter l'état de la mémoire Flash et de mettre la calculatrice dans un mode de mise à jour protégé car interdisant la réécriture du chargeur de démarrage.
La mémoire Flash de 8 Mio est découpé en 2 slots A et B de 4 Mio chacun. Les raccourcis reset+
1
et reset+
2
te permettent alors de basculer entre l'amorçage des deux firmwares situés dans chacun de ces 2 slots.

1544815438Les firmwares tiers Khi puis Upsilon ont été mis à jour par la suite pour pouvoir être amorcés de cette façon, et leurs pages d'installation intègrent également leur propre version du bootloader Phi.

Khi pour sa part découpait la mémoire Flash de 3 slots :
  • slot 1 de presque 4 Mio, correspondant au slot A
  • slot 2 intermédiaire pour pouvoir accueillir un firmware minimaliste
  • slot 3 de 4 Mio, correspondant au slot B
L'intérêt de ce changement était de pouvoir à la fois installer et utiliser l'application KhiCAS nécessitant beaucoup de place, et bénéficier du multiboot du firmware officiel Epsilon.

Aujourd'hui à la veille des épreuves de spécialité, Bernard Parisse continue à penser à toi et vient de sortir une mise à jour de son firmware Khi ainsi que du bootloader qu'il utilise.

1552815438
Comme tu pouvais le remarquer à son écran d'information accessible via reset+
4
, le bootloader de Khi n'était pas capable de distinguer les firmwares Omega et Khi.

C'est maintenant corrigé avec le nouveau bootloader ! :bj:


Autre chose, pour basculer entre les firmwares installés tu devais utiliser les raccourcis reset+
1
, reset+
2
ou reset+
3
.

Cela pouvait être embêtant si tu n'avais pas de portemine sous la main, ou plus de mine dedans. Sans compter les traces peu esthétiques que tu laissais alors sur le bouton reset au dos.

15529Nouveauté justement donc, le firmware Khi te permet désormais de basculer sur un autre firmware sans avoir à utiliser le bouton reset.

Il te suffit d'appuyer sur le bouton d'extinction de la calculatrice pour obtenir un message t'invitant à taper
1
,
2
ou
3
pour redémarrer la calculatrice sur le firmware du slot associé ! :bj:

Sans réaction de ta part la calculatrice s'éteindra après 2 secondes, ou sinon tu peux également réappuyer sur la touche d'extinction pour l'éteindre de suite.

Par contre, notons bien que cette fonctionnalité n'est disponible que dans le firmware Khi. C'est-à-dire qu'une fois la machine redémarrée sur l'autre firmware, tu n'auras pas d'autre choix que d'utiliser le raccourci avec le bouton reset pour revenir sur le firmware Khi.



15528Dernière chose. Nous avons vu récemment qu'une méthode enfantine de fraude au mode examen, consistait à mettre la machine sur un menu de démarrage/diagnostic, comme le reset+
4
introduit par les bootloaders de firmwares tiers.

En effet cela éteint la diode même si la calculatrice est en mode examen.

Cela pouvait donc en théorie permettre de tromper le surveillant, lui faisant croire que le mode examen n'est pas activé, et donc d'introduire en salle d'examen une calculatrice dont on n'aura pas à effacer le contenu mémoire.

Et même si tu n'avais aucune intention de frauder, passer par ce menu pendant ton épreuve n'en éteignait pas moins la diode, et pouvait donc faire réagir négativement un surveillant.

Bonne nouvelle, Bernard Parisse a ici encore fait preuve d'une extrême bienveillance envers toi : le bootloader une fois mis à jour n'interrompra plus le clignotement de la diode examen sur cet écran ! :bj:


Si tu as déjà installé un firmware tiers avec bootloader sur ta calculatrice, pour profiter de l'ensemble des nouveautés de cette mise à jour il te faudra autoriser la réécriture du bootloader, c'est-à-dire utiliser le mode de récupération avec le raccourci reset+
6
.

Installation :

Source : viewtopic.php?f=97&t=25595&p=267705#p267705

Sortie Upsilon 1.0.0 avec refonte bootloader pour NumWorks

New postby Admin » 09 May 2022, 17:17

La calculatrice NumWorks était initialement un formidable projet de machine ouverte.

Le développement tiers a pu s'y hisser à un niveau jamais atteint sur la concurrence, et permettant l'émergence d'un projet formidable, Omega par Quentin Guidee et ses non moins illustres collaborateurs.

Il s'agissait d'un firmware alternatif pour ta calculatrice NumWorks. Basé sur le code source d'Epsilon comme la licence libre l'y autorisait, Omega avait pour but de regrouper et mettre en avant les meilleures contributions au code d'Epsilon, en incluant cette fois-ci celles laissées de côté par le constructeur.

Difficile de tout citer ici mais voici déjà par exemple un des fantastiques ajouts d'Omega. La NumWorks travaille en interne sur des arbres de calcul, mais les bridait donc artificiellement pour n'accepter que des valeurs numériques. Omega ré-autorisait à nouveau ces arbres à utiliser des lettres / inconnues, ce qui nous redonnait ainsi un moteur de calcul littéral. De quoi même dériver, du jamais vu à seulement 80€ ! :bj:
Citons aussi un tableau périodique des éléments, ou encore la possibilité d'avoir une bibliothèque de constantes physiques avec unités bien avant que ce ne soit disponible dans le firmware officiel.

12024Outre ce qu'il intégrait, Omega offrait également l'avantage de pouvoir installer à chaud des applications, fonctionnalité jusqu'alors absente du firmware officiel Epsilon. Plusieurs applications de très haute facture furent développées, on peut citer entre autres : :D
  • KhiCAS, une formidable application intégrée de Mathématiques et de Sciences par Bernard Parisse, enseignant-chercheur à l'Université de Grenoble, qui étendait gratuitement les capacités de ta calculatrice au niveau d'une HP Prime. L'application intégrait le moteur de calcul formel GIAC développé pour le logiciel Xcas du même auteur pour des possibilités en calcul encore plus étendues. Étaient également inclus un tableur, une bibliothèque de constantes physiques, un convertisseur d'unités, un tableau périodique des éléments et bien d'autres choses encore. Le tout était en prime programmable en Python, avec une collection de modules importables bien plus étoffée que celle de l'application Python officielle, et surtout ici de façon intégrée, tes scripts Python pouvant en effet faire appel au moteur de calcul formel GIAC par l'intermédiaire du module cas.
  • Nofrendo, un émulateur de console de jeux Nintendo NES par zardam
  • Peanut-GB, un émulateur de console de jeux Nintendo GameBoy par M4x1m3
  • Periodic, un tableau périodique des éléments par M4x1m3

Les fonctionnalités du firmware Omega ont été reprises par la suite pour plusieurs forks, les firmwares Upsilon et Khi, ce dernier par nul autre que Bernard Parisse en personne.

Un gros avantage de plus était ici que KhiCAS et l'ensemble des fonctionnalités rajoutées restaient accessibles en mode examen, de façon parfaitement légale et légitime en France, puisque ces fonctionnalités ne sont pas des données et venaient de plus directement intégrées à des modèles concurrents haut de gamme parfaitement autorisés. :bj:
14500Mais voilà, à la rentrée 2021 la mise à jour 16.3 d'Epsilon, le firmware officiel des calculatrices NumWorks, a introduit un verrouillage des modèles N0110.

Toute N0110 mise à jour ou venant préchargée d'une version 16.3 ou supérieure, comprend un chargeur de démarrage censé être non effaçable, et empêchant entre autres :
  • l'installation de tout firmware non correctement signé par le constructeur, c'est-à-dire entre autres de tout firmware tiers (Omega, Upsilon, Khi, ...)
  • l'installation d'applications persistantes en mémoire Flash (logiciel intégré de Mathématiques avec moteur ce calcul formel KhiCAS, émulateurs Nintendo Game Boy et NES, tableau périodique des éléments, ...)
Les utilisateurs informés avaient certes le choix mais étaient face à un cruel dilemme :
  • soit utiliser le firmware Epsilon pour bénéficier de toutes les dernières nouveautés officielles, mais en contrepartie renoncer définitivement aux firmwares tiers
  • soit utiliser un firmware tiers, mais en contrepartie renoncer aux nouveautés officielles car NumWorks a profité de l'occasion du verrouillage pour révoquer sa licence libre, et interdire ainsi la réutilisation de tout code introduit à partir de la version 16

15413Dans une actualité précédente, nous t'annoncions la sortie de Phi pour le firmware Omega. Phi est un chargeur de démarrage avec lequel il suffit d'écraser le chargeur officiel, grâce à une faille présente dans les firmwares Epsilon officiels.

Après plus de 6 mois d'attente Phi te permettait enfin de déverrouiller ta calculatrice, étant ensuite capable de lancer aussi bien les firmwares officiels Epsilon que les firmware tiers, à la seule condition que ces derniers aient été mis à jour pour supporter ce nouvel amorçage.

Encore mieux que ça, avec Phi tu n'avais même pas à choisir entre fonctionnalités officielles et tierces, tu peux avoir les deux en même temps. Depuis le verrouillage la mémoire Flash des N0110 est partitionnée en deux moitiés égales de 4 Mio, et pouvant chacune accueillir un firmware.
Le raccourci reset+
4
permet de consulter l'état de la mémoire Flash et de mettre la calculatrice dans un mode de mise à jour protégé car interdisant la réécriture du chargeur de démarrage.
La mémoire Flash de 8 Mio est découpé en 2 slots A/1 et B/3 de 4 Mio chacun. Les raccourcis reset+
1
et reset+
2
te permettent alors de basculer entre l'amorçage des deux firmwares situés dans chacun de ces 2 slots.

1544815438Les firmwares tiers Khi puis Upsilon ont été mis à jour par la suite pour pouvoir être amorcés de cette façon, et leurs pages d'installation intègrent également leur propre version du bootloader Phi.

1553515530Nous t'avions déjà informé de la sortie de versions d'Upsilon, mais il s'agissait jusqu'à présent de versions de développement non garanties comme stables.

Aujourd'hui juste à temps pour les épreuves d'examen, Upsilon nous sort enfin dans sa toute première version stable 1.0.0.

Par rapport à la version de développement précédente, cette version corrige plusieurs bugs concernant l'une des exclusivités d'Upsilon, l'application liseuse LaTeX intégrée.

15496Cette nouvelle version supporte également la dernière mise à jour de l'application KhiCAS que nous venons de te présenter avec un grapheur 3D.


1553215531Enfin, le bootloader installé par le site d'Upsilon est également mis à jour. D'une part, il gère désormais le mini-slot 2 de Khi, intermédiaire entre les slots A/1 et B/3.

D'autre part, le bootloader d'Upsilon est complètement métamorphosé avec une série d'évolutions très significatives et exclusives à ce jour tous firmwares tiers confondus. En effet le bootloader n'est plus un simple écran de consultation, mais devient un véritable menu. Tu peux :
  • amorcer directement le slot de ton choix avec les touches
    1
    ,
    2
    ou
    3
  • mettre la calculatrice dans un mode de mise à jour via la touche
    4
    , avec même le choix de choisir entre une mise à jour des firmwares ou du bootloader pour plus de sécurité - plus besoin donc de passer par le raccourci reset+
    6
    donnant accès à tout, et potentiellement dangereux si tu visites une page du site officiel de NumWorks alors qu'il est actif
155341553315534

Installation :

Source : https://getupsilon.web.app/releases via RapidZapper et viewtopic.php?f=97&t=25605&p=267843#p267843

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