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Divers QCC 2020 épisode 7 : définitions écrans et zones graphiques

New postby critor » 19 Aug 2020, 10:49

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Quelle Calculatrice programmable Choisir 2020
(index des épisodes)

Episode 7 - Définitions écrans et zones graphiques




Plus tôt cette année nous avons donc traité des tailles des écrans des calculatrices graphiques affichant une conformité pour les examens 2021, l'un des éléments matériels les plus importants. Mais la taille ne fait pas tout, reste à voir la définition en pixels ainsi que nombre d'autres caractéristiques que nous allons méticuleusement tester en Python comme jamais auparavant. Prépare-toi à découvrir nombre de secrets... ;)



Nous allons donc te donner ici entre autres les caractéristiques et définitions des écrans.

Mais la définition elle non plus ne fait pas tout, car il faut également voir quelle est la zone graphique par rapport à ça, c'est-à-dire la zone dans laquelle l'utilisateur peut librement allumer des pixels.
L'accès en écriture à cette zone graphique se fait notamment via le grapheur de fonctions, ainsi que via des scripts ou programmes.
Sur nombre de modèles dont le système a été développé avant l'ère du Python, le langage de programmation historique utilise la même zone graphique que le grapheur de fonctions. Par contre, l'application Python sortie depuis pour nombre de ces modèles ne reprend pas toujours exactement la même zone graphique...

Nous effectuerons donc jusqu'à 2 tests par modèle :
  • un test de la zone graphique en utilisant soit le grapheur de fonctions soit un programme en langage historique
  • un test de la zone graphique en Python

Commençons dès maintenant à construire et expliquer devant toi notre protocole de test Python, avec un script universel tournant sur tous les modèles supportant officiellement ou officieusement ce langage. Nous adapterons si besoin dans d'autres langages pour les modèles ne comprenant pas encore le langage Python.

Les fonctions de lecture/écriture des pixels différant hélas d'un constructeur à un autre, il nous faut déjà de quoi permettre au script de détecter la plateforme sur laquelle il tourne :
Code: Select all
def get_pf():
  c256 = True
  try:
    if chr(256)==chr(0):
      if "HP" in version():
        return 12
      else:
        if not white:
          return 11
        elif "Numworks" in version():
          return 9
        elif "Nspire" in version():
          return 7
        else:
          return 10
  except:
    c256 = False
  try:
    import sys
    try:
      if sys.platform == "nspire":
        try:
          import graphic
          return 6
        except:
          return 5
      elif sys.platform == "numworks":
        return 8
      elif sys.platform.startswith('TI-Python'):
        return 2
    except:
      return 4
  except:
    pass
  if not c256:
    return 1
  try:
    import kandinsky
    return 0
  except:
    try:
      import hpprime
      return 3
    except:
      pass
  return -1

Cette pièce d'horlogerie te retournera d'un simple get_pf() un identifiant couvrant tout l'éventail des solutions Python disponibles à ce jour pour calculatrices, et à interpréter de la façon suivante : :bj:
  • -1: inconnue (ordinateur ?...)
  • 0: NumWorks
  • 1: Casio Graph 90+E ou Graph 35+E II
  • 2: TI-83 Premium CE ou TI-84 Plus CE
  • 3: HP Prime (version alpha)
  • 4: Casio Graph 35+E/USB ou Graph 75/85/95 avec CasioPython
  • 5: TI-Nspire + MicroPython (nécessite Ndless)
  • 6: TI-Nspire + KhiCAS en mode MicroPython (nécessite Ndless)
  • 7: TI-Nspire + KhiCAS en mode de compatibilité Python (nécessite Ndless)
  • 8: NumWorks + KhiCAS en mode MicroPython (nécessite Omega)
  • 9: NumWorks + KhiCAS en mode de compatibilité Python (nécessite Omega)
  • 10: Casio Graph 90+E + KhiCAS en mode de compatibilité Python
  • 11: Casio Graph 35+E II + KhiCAS en mode de compatibilité Python
  • 12: HP Prime en mode CAS

Maintenant que nous connaissons donc la plateforme, reste à récupérer les fonctions d'accès aux pixels :
Code: Select all
gp_prime = lambda x, y: GETPIX_P(x, y)
sp_prime = lambda x, y, c: PIXON_P(x, y, c)

def get_pixel_functions(pf):
  gp, sp = lambda: None, lambda: None
  if pf == 0:
    import kandinsky
    gp, sp = kandinsky.get_pixel, kandinsky.set_pixel
  elif pf == 1:
    import casioplot
    gp, sp = casioplot.get_pixel, casioplot.set_pixel
  elif pf == 2:
    import ti_graphics
    gp, sp = ti_graphics.getPixel, ti_graphics.setPixel
  elif pf == 3:
    import hpprime
    sp = hpprime.pixon
  elif pf == 5:
    from nsp import Texture
    canvas = Texture(320, 240, 0)
    gp, sp = canvas.getPx, canvas.setPx
  elif pf == 6 or pf == 8:
    import graphic
    gp, sp = graphic.get_pixel, graphic.set_pixel
  elif pf == 12:
    gp, sp = gp_prime, sp_prime
  return gp, sp

Voilà, d'un simple gp, sp = get_pixel_functions(get_pf()) nous obtenons les fonctions de lecture et écriture des pixels, sur tous les modèles où elles existent ! :bj:

Comment donc faire maintenant pour tester la taille de la zone graphique, rien qu'en lisant / écrivant des pixels ?
Et bien c'est très simple, tu ne vas pas être dépaysé(e). ;)
Nous allons procéder comme avec une tortue (langage Scratch ou module Python turtle).
Nous allons parcourir l'écran, en diagonale, en tentant de lire et modifier chaque pixel rencontré.

Pour savoir si un pixel est accessible en écriture, nous tenterons d'inverser sa couleur :
Code: Select all
def invert_color(c):
  try:
    ci = [0, 0, 0]
    for k in range(3):
      ci[k] = 255 - c[k]
  except:
    ci = ~(c&0xffffff) & 0xffffff
  return ci

def is_pixel_writable(x, y, bad_pixel):
  if is_pixel_readable(x, y, bad_pixel):
    c0 = gp(x, y)
    sp(x, y, invert_color(c0))
    c = gp(x, y)
    return c != c0


Pour savoir si un pixel que l'on arrive à lire correspond bien à un pixel visible de l'écran, nous prendrons comme référence la mauvaise valeur de pixel retournée par une lecture clairement hors écran, coordonnées (-2, -2).
Dans le seul cas où l'on rencontre cette valeur qui peut très bien être justifiée, nous tenterons ici encore de l'inverser.
Code: Select all
def is_pixel_readable(x, y, bad_pixel):
  c = None
  try:
    c = gp(x, y)
  except:
    pass
  if c != None:
    if c == bad_pixel:
      sp(x, y, invert_color(c))
      c = gp(x, y)
  return c != bad_pixel


Voici donc les fonctions principales utilisant tout ça :
Code: Select all
def scr_test(x0, y0, dx0, dy0, test):
  bad_pixel = None
  try:
    bad_pixel = gp(-2, -2)
  except:
    pass
  x, y, dx, dy = x0, y0, dx0, dy0
  while not test(x, y, bad_pixel):
    x += dx
    y += dy
  if test(x, y - dy, bad_pixel): y = y0
  elif test(x - dx, y, bad_pixel): x = x0
  x0, y0 = x, y
  x += dx
  y += dy
  while(dx or dy):
    if not test(x - ((dx == 0) and dx0),y - ((dy == 0) and dy0), bad_pixel):
      if test(x - ((dx == 0) and dx0), y - ((dy == 0) and dy0) - dy0, bad_pixel): dy = 0
      elif test(x - ((dx == 0) and dx0) - dx0, y - ((dy == 0) and dy0), bad_pixel): dx = 0
      else: dx, dy = 0, 0
    x += dx
    y += dy
  return x0, y0, (x - x0) // dx0, (y - y0) // dy0

def scr_size():
  xrd0, yrd0, xrd, yrd = scr_test(0, 0, -1, -1, is_pixel_readable)
  xra0, yra0, xra, yra = scr_test(1, 1, 1, 1, is_pixel_readable)
  xr0, yr0 = xrd0 - xrd + 1, yrd0 - yrd + 1
  xr, yr = xra + xrd, yra + yrd
  xw0, yw0, xw, yw = scr_test(xr0, yr0, 1, 1, is_pixel_writable)
  print("at (" + str(xr0) + "," + str(yr0) + "): " + str(xr) + "x" + str(yr) + " readable pixels")
  print("at (" + str(xw0) + "," + str(yw0) + "): " + str(xw) + "x" + str(yw) + " writable pixels")
  return xr0, yr0, xr, yr, xw0, yw0, xw, yw


Il suffit donc d'appeler scr_size(), et tu vas vite comprendre avec notre premier exemple. :)

Prenons donc pour commencer les TI-83 Premium CE et TI-84 Plus CE, disposant d'un écran couleur 320×240= 76800 pixels.

On peut obtenir la taille de la zone graphique accessible au grapheur ainsi qu'aux programmes grâce à un tout petit calcul effectué par le programme ci-dessous à partir des bornes de la fenêtre graphique :
Code: Select all
(Xmax-Xmin)/ΔX+1→W
(Ymax-Ymin)/ΔY+1→H
{W,H

Nous bénéficions donc pour nos graphiques et programmes d'une zone de 265×165= 43725 pixels, une zone extrêmement décevante ne permettant d'exploiter que 56,93% de la définition de l'écran. :mj:
Ce n'est pas pour rien que les plus grands créateurs de jeux programmaient en langage machine dit assembleur...

Passons maintenant dans l'application Python, qui n'offre les fonctions de pixels que sur TI-83 Premium CE Edition Python et TI-84 Plus CE-T Python Edition. Texas Instruments y a enfin corrigé ce gros défaut. Après donc parcours de l'écran en diagonale par notre tortue virtuelle, cette dernière nous reporte :
  • 321×241= 77361 pixels pouvant être lus à partir des coordonnées (-1, -1)
  • 321×210= 67410 pixels pouvant être écrits à partir des coordonnées (-1, 30)

Si le fonctionnement est simple, plusieurs bizarreries dans le résultat sont toutefois à traiter ici.

Déjà sur les deux zones différentes qui nous sont retournées :
  • la première signifie que l'on peut lire l'intégralité des pixels de l'écran
  • la deuxième ne retient donc plus que les pixels pouvant être modifiés, ici situés en-dessous de la barre d'état de 30 pixels de hauteur, et c'est celle-ci qui correspond à la zone graphique, la seule zone où la tortue a réussi à tracer son chemin comme tu vois ci-contre

Ensuite, selon notre tortue nous aurions donc un écran de 321×241 pixels, soit plus que les 320×240 pixels précédemment annoncés, avec :
  • une ligne de pixels d'ordonnée -1 pouvant être lus
  • une colonne de pixels d'abscisse -1 pouvant être lus, et également écrits à partir de l'ordonnée 30 marque le début de la zone graphique précédente

Or une tentative d'écriture donc sur cette dernière colonne ne donne visiblement rien à l'écran.

Soit il y a un bug dans notre code expliquant ce résultat différent de la réalité, et tu verras bien ci-dessous si la même anomalie est présente sur d'autres modèles ou pas avec exactement le même code.

Soit la chose vient de Texas Instruments. Nous aurions donc un écran de 320×240 pixels, mais avec en mémoire un buffer associé de 321×241 pixels. Ou bien c'est un bug, ou bien il y a une raison technique que nous ignorons à ce jour pour disposer en mémoire d'1 ligne et d'1 colonne supplémentaires de pixels sans aucune existence physique.

Pour notre classement, nous retiendrons donc ici une zone graphique correspondant à la réalité, c'est-à-dire de 320×210= 67200 pixels, soit 87,50% de la définition de l'écran, c'est déjà bien mieux qu'avec le langage historique ! :bj:

Passons aux TI-82 Advanced et TI-84 Plus T, qui t'offrent un écran monochrome de 96×64= 6144 pixels, un écran utilisant de plus des cristaux liquides noirs fort bien contrastés.

Voici le même programme pour calculer la taille de la zone graphique accessible au grapheur ainsi qu'aux programmes :
Code: Select all
(Xmax-Xmin)/PasX+1→W
(Ymax-Ymin)/PasY+1→H
{W,H

Nous contrôlons donc 95×63= 5985 pixels, soit 97,41% de l'écran.

Voici maintenant venir la Casio Graph 90+E, avec son superbe écran couleur de 396×224= 88704 pixels.

Pour la zone graphique historique, petit problème de détection, nous n'avons pas de variable nous donnant le pas vertical (écart entre 2 pixels sur l'axe des ordonnées). Toutefois il nous suffit de choisir la fenêtre graphique par défaut qui a l'avantage de donner un repère orthonormal, et ensuite il suffit donc de calculer avec le pas horizontal :
Code: Select all
(Xmax-Xmin)÷Xdot+1→W
(Ymax-Ymin)÷Xdot+1→H
{W,H

Via les graphes et les programmes, nous avons donc accès à une zone de 379×187= 70873 soit 79,90% des pixels de l'écran.

Mais voyons maintenant ce que cela donne dans l'application Python.

Et c'est extraordinaire, Casio ici aussi a fait un effort, ce sont pas moins de 384×192= 73728 pixels qui sont contrôlables en Python, soit 83,12% de l'écran ! :bj:

Notons que tu as également la possibilité d'installer l'application KhiCAS, une adaptation pour ta calculatrice du logiciel de mathématiques intégré Xcas par Bernard Parisse, enseignant-chercheur à l'Université de Grenoble.

L'environnement est également programmable avec une syntaxe proche du Python. Pas de fonctions pour contrôler individuellement les pixels ici, mais par contre nous y disposons d'une tortue dont on peut spécifier les déplacements en pixels. Tentons de tracer un rectangle le plus grand possible à l'aide du code suivant :
Code: Select all
def scrtest(w, h):
  efface
  leve_crayon
  tourne_gauche 180
  avance w // 3
  tourne_gauche 90
  avance h // 2
  baisse_crayon
  for k in range(2):
    tourne_gauche 90
    avance w
    tourne_gauche 90
    avance h

C'est l'appel scrtest(383, 191) qui nous permet de rentrer le plus grand rectangle possible dans l'écran. Comme les paramètres concernent ici des déplacements de la tortue cela correspond à une zone graphique de 384×192= 73728, soit exactement comme avec l'application Python officielle.


Casio Graph 25+E II, ancienne Graph 25+E, Graph 35+E II, ancienne Graph 35+E et Graph 75+E utilisent des écrans de 128×64= 8192 pixels.

Casio Graph 25+E II, Graph 35+E II et Graph 35+E partagent le même écran aux cristaux liquides noirs agréablement contrastés.
Comme vu en épisode 1, le superbe écran de la Graph 75+E a l'avantage d'être sensiblement plus grand.
Il bénéficie en prime d'un éclairage optionnel.

L'ancienne Graph 25+E à la différence bénéficie d'un écran nettement plus petit.
Précisons surtout que l'écran utilise des cristaux liquides bleus qui donnent un assez mauvais contraste, nuisant beaucoup à la lisibilité.

En appliquant le même programme de test que sur Graph 90+E, nous obtenons une zone graphique historique utilisable de 127×63= 8001 pixels soit 97,67%.

Passons maintenant à l'application Python, ce qui ne concerne que la Graph 35+E II.

Ici c'est fantastique, nous contrôlons apparemment 100% de l'écran, soit 128×64= 8192 pixels.


La Graph 35+E II te permet en prime d'installer l'application KhiCAS, adaptation dédiée du logiciel de mathématiques intégré Xcas par Bernard Parisse, un environnement programmable avec une syntaxe proche du Python.

Très similaire à celle pour Graph 90+E on peut donc tester ce qu'elle offre de la même façon. C'est l'appel scrtest(127, 63) qui nous permet d'inscrire le plus grand rectangle dans l'écran, ce qui correspond donc ici encore à 128×64= 8192 pixels.


11396La Casio fx-92+ Spéciale Collège intègre un contrôleur écran gérant 192×64= 12288 pixels.
En réalité son écran est hybride, avec :
  • une zone matricielle de 192×63= 12096 pixels
  • 20 drapeaux indicatifs en haut d'écran, assimilables à des pixels mais aux formes non élémentaires
Nous sommes finalement sur un fantastique écran monochrome de 192×63+20= 12116 pixels.

La calculatrice est programmable dans un langage orienté tracé, avec des déplacements spécifiés en pixels. Nous pouvons donc ici encore tenter de dessiner un rectangle le plus grand possible.
Code: Select all
?→A
?→B
Stylo relevé
Tourner de ↺ 180 degrés
Avancer de Ent(A÷2pixels
Tourner de ↺ 90 degrés
Avancer de Ent(B÷2pixels
Stylo écrit
Répéter 2
  Tourner de ↺ 90 degrés
  Avancer de A pixels
  Tourner de ↺ 90 degrés
  Avancer de B pixels

C'est en saisissant 191 et 46 que l'on arrive à tracer le plus grand rectangle, ce qui correspond donc à une zone graphique contrôlable de 192×47= 9024 pixels, soit 74,48%.


Les TI-Nspire, qu'elles soient à écran couleur ou monochrome, nous offrent toutes 320×240= 76800 pixels.

Pour déterminer la zone graphique utile, on peut utiliser un script Lua dimensionné en pleine page :
Code: Select all
function on.paint(gc)
  w = platform.window
  s = tostring(w.width()) .. "x" .. tostring(w.height())
  gc:drawString(s, 0, 0)

Les scripts Lua contrôlent donc jusqu'à 318×212= 67416 pixels soit 87,78%.

A compter de la version système 5.0 avec les TI-Nspire CX II, le langage de programmation orienté fonctions historique s'enrichit de commandes graphiques dessinant dans une zone cette fois-ci non redimensionnable, mais qui fait elle aussi 318×212= 67416 pixels.

Nous ne disposons toujours pas de préversion de la future mise à jour TI-Nspire CX II avec Python, mais nous supposons que ce sera à nouveau la même zone graphique : 318×212= 67416 pixels.

Sur les TI-Nspire monochromes, ainsi que les anciennes TI-Nspire CX si non encore mises à jour en version 4.5.1 ou supérieure, il est possible d'y installer Ndless puis ensuite MicroPython.
On y contrôle alors 100% de l'écran, soit 320×240= 76800 pixels. :bj:

Sur les anciennes TI-Nspire CX, Ndless permet également l'installation d'une version de KhiCAS intégrant une version étendue de ce même interpréteur Python.
Notre script universel de test détecte ici un peu moins, 320×222= 71040 pixels pouvant à la fois être lus et écrits.


La NumWorks t'apporte un écran de 320×240= 76800 pixels.

Pour les graphes nous n'avons pas trouvé de moyen automatique de mesurer la fenêtre graphique. Alors tant pis comptons les pixels à la main, ci-contre 320×156= 49920 pixels.

L'application Python quant à elle te permet de contrôler 320×222= 71040 pixels.

Si tu installes le firmware tiers Omega, tu peux ensuite installer une application KhiCAS intégrant son propre interpréteur MicroPython. Mais pas de changement, ici encore c'est 320×222= 71040 pixels.


La HP Prime t'offre un écran de 320×240= 76800 pixels.

Le mode CAS y disposant d'une compatibilité syntaxique Python, il est possible d'y exécuter directement notre script de test.

La compatibilité est très loin d'être automatique, il y a nombre de contraintes à respecter dans l'écriture, mais notre script a été conçu dès le départ en en tenant compte. Si tu y vois des blocs pas très optimisés, c'est pour ça. ;)

320×240= 76800 pixels sont donc à disposition pour tes programmes, soit 100% ! :bj:

Pas possible de tester de la même façon l'application Python de la version alpha publiée par erreur en octobre 2019. En effet son module prime y transcrit bien la fonction graphique historique pixon() pour écrire des pixels, mais pas encore la fonction getpix() pour les lire. :'(

Toutefois jusqu'à présent tous les constructeurs ont proposé dans leur Python officiel une zone graphique identique ou plus étendue que celle de leurs graphiques et programmes en langage historique, c'est probablement ici encore 320×240= 76800, ce que l'on confirme en allumant quelques pixels aux frontières de l'écran.


La Casio fx-CP400+E inclut niveau définition de loin le meilleur écran tous modèles confondus, 320×528= 168960 pixels. :bj:

Niveau zone graphique utile maintenant, c'est compliqué.

En orientation portrait nous avons par défaut 309×185= 57165 pixels.

Si tu te donnes la peine de redimensionner la fenêtre graphique en pleine page, ce seront 309×401= 123909 pixels.

Tu peux également utiliser ta calculatrice en orientation paysage. Mais pas d'accéléromètre ici et donc rien d'automatique, c'est un bouton tactile physique à côté de l'écran qui est à utiliser à chaque fois que tu éprouves le besoin de changer l'orientation, un peu comme sur la console portable Lynx d'Atari.

Par défaut tu disposes dans ce sens d'une zone graphique de 517×81= 41877 pixels, une zone que nous trouvons bien trop écrasée et donc peu adaptée à étudier autre chose que des fonctions trigonométriques.

Si tu redimensionnes en pleine page, tu peux étendre la chose à 517×193= 99781 pixels :


Bref, que retenir de tout ça pour confrontation à la concurrence ?

Déjà on peut préciser qu'il est impossible d'exécuter des programmes en orientation paysage, donc autant prendre l'orientation portrait commune.
Optons donc pour les 309×401= 123909 pixels, soit 73,33%.


Enfin, si Maman revient des courses de rentrée avec une Esquisse GCEXFR ou Lexibook GC3000FR, tu auras sans doute à t'interroger sur le sens caché de ce message d'une extrême violence. :troll:

Le packaging est mensonger, te présentant via un sticker un écran à cristaux liquides noirs, qui se transforme une fois allumé en cristaux liquides bleus fort mal contrastés et ainsi désagréables à lire, et contrairement à tous les modèles précédents aucune fonctionnalité n'a été prévue pour en régler le contraste ! :mj:
11403846411490


1149211491L'écran n'est pas matriciel mais hybride. Tellement dur à lire que pour mieux t'en détailler l'intégralité des capacités nous t'avons fait un petit montage ci-contre.
Nous avons donc :
  • une zone matricielle dédiée aux graphiques de 47×32= 1504 pixels en bas à gauche soit un timbre poste, littéralement... :#roll#:
  • une zone matricielle complémentaire de pixels 40×8= 320 pixels en bas à droite, qui par juxtaposition permet la saisie de tes calculs et l'affichage de leurs résultats sur 87 pixels de largeur
  • 2 afficheurs numériques à 7 segments dédiés à l'affichage des exposants de 10 pour les résultats en notation scientifique
  • 19 autres drapeaux de formes diverses
Il s'agit donc d'un écran assimilable à du 47×32+40×8+2×7+19= 1857 pixels.

Que contrôle-t-on dans tout ça ? Déjà pas grand chose car la machine n'est pas programmable malgré la présence trompeuse d'une touche
PROG
au clavier, une inadéquation manifeste aux programmes scolaires, et encore ce n'est même pas le pire de ses défauts de ce point de vue... :#roll#:

12780Bref pour tester la zone graphique (in)utile, il ne nous reste plus que les graphiques. Par défaut nous avons donc un repère orthonormal, avec un pas de 0.2 entre deux pixels horizontaux ou verticaux.
Récupérons les bornes de la fenêtre, une par une car la technologie archaïque qu'il semble y avoir sous le capot est incapable d'afficher simultanément plusieurs nombres à l'écran :
12776127771277812779

Allons-y pour les calculs :
  • $mathjax$\frac{\left(4.6-\left(-4.6\right)\right)}{0.2}+1=\frac{\left(4.6+4.6\right)}{0.2}+1\\
    \phantom{\frac{\left(4.6-\left(-4.6\right)\right)}{0.2}+1}=\frac{9.2}{0.2}+1\\
    \phantom{\frac{\left(4.6-\left(-4.6\right)\right)}{0.2}+1}=46+1\\
    \phantom{\frac{\left(4.6-\left(-4.6\right)\right)}{0.2}+1}=47$mathjax$
  • $mathjax$\frac{\left(3-\left(-3\right)\right)}{0.2}+1=\frac{\left(3+3\right)}{0.2}+1\\
    \phantom{\frac{\left(3-\left(-3\right)\right)}{0.2}+1}=\frac{6}{0.2}+1\\
    \phantom{\frac{\left(3-\left(-3\right)\right)}{0.2}+1}=30+1\\
    \phantom{\frac{\left(3-\left(-3\right)\right)}{0.2}+1}=31$mathjax$
11499Zone graphique utilisable donc de 47×31= 1457 pixels.
Oui, la zone matricielle correspondant sur l'écran faisant 32 pixels de hauteur, il y a donc physiquement et bêtement une ligne de 47 pixels qui ne s'allument jamais... :o

Ce qui nous permet en passant de dénoncer un autre mensonge de l'emballage et du manuel, si tu comptes bien la sinusoïde donnée en exemple y est en effet tracée sur une zone graphique 48×32= 1536 pixels, soit une surestimation de plus de 5%... Forcément avec ça, la sinusoïde réellement obtenue est loin d'être aussi belle que celle de l'emballage... :#roll#:
8498


Comment peut-on avoir un packaging aussi mensonger, aussi trompeur, sans le faire exprès ?... Ce ne sont plus des astuces marketing là, c'est de l'arnaque pure et simple, les marques concernées regorgent visiblement de grands talents dans ce domaine... des pratiques irrespectueuses du consommateur et dans tous les cas indignes de notre pays, un crime contre la jeunesse, contre l'éducation et donc contre l'avenir, et par conséquent contre l'humanité ! :mj:




Résumé donc des capacités des différents écrans, avec :
  • en bas les capacités officielles de la machine en mode examen
  • en haut les possibilités hors mode examen




Crédits images : bande dessinée

TI-z80 Journées d'été T3, formation en ligne rentrée 2020 par TI

New postby critor » 18 Aug 2020, 13:09

L'année dernière, Texas Instruments avait accompagné les enseignants dans la prise en main de la nouvelle TI-83 Premium CE Edition Python dans le cadre de ses journées d'été TI-Python.
Une formation de 2 jours organisée la semaine d'avant la rentrée dans pas moins de 7 villes de France métropolitaine, et qui avait bénéficié d'un succès phénoménal, la calculatrice étant en prime fournie et offerte aux participants accompagnée de ses supports de formation et d'activités ! :bj:

L'épidémie étant passée par là entre temps, il n'est hélas pas possible d'organiser le même genre d'événement cette année.

Toutefois ne t'inquiète pas, Texas Instruments ne te laisse pas tomber pour autant, et a prévu en remplacement quelque chose de différent pour cette rentrée 2020, les Journées d’été T³. :D

Cet événement organisé cette année en ligne, sera l'occasion de se former en Python dans le contexte de nouveaux produits compatibles de la marque ainsi que des nouveaux programmes du lycée général et technique et même du lycée professionnel ! :bj:

Au menu les nouveautés de la dernière mise à jour 5.5.2 pour TI-83 Premium CE Edition Python :
  • jeudi 27 août : 17h45-19h00
  • vendredi 28 août : 17h45-19h00

Inscription : https://tiedtech.webex.com/mw3300/myweb ... &service=6

Source : https://twitter.com/TIEducationFR/statu ... 44/photo/1

Casio Mise à jour matplotlib Casio Graph 90/35+E II : arrow()

New postby critor » 18 Aug 2020, 10:30

Pour cette rentrée 2020, la formidable application Python des Casio Graph 90+E et Graph 35+E II si correctement mise à jour (ce qu'il est notamment conseillé de faire si tu viens d'acheter la calculatrice) t'offre 3 modules importables pour tes scripts :
  • math pour les fonctions mathématiques, un standard
  • random pour l'aléatoire, un standard
  • et casioplot, un module graphique propriétaire permettant à tes scripts d'allumer des pixels de l'écran dans la couleur de ton choix

De plus, Casio diffuse 2 scripts Python à rajouter manuellement dans ta calculatrice et qui s'appuient sur le module casioplot précédent :
  • turtle.py, un script fantastique de plus de 300 lignes qui reproduit sur ta calculatrice le fonctionnement du module turtle standard
  • matplotl.py, un script monumental de plus de 600 lignes qui s'occupe quant à lui de reproduire sur ta calculatrice le fonctionnement du module standard matplotlib.pyplot
Il s'agit donc de réimplémentations en Python des modules standard turtle et matplotlib.pyplot, un travail à la fois colossal et d'excellente facture, car hautement fidèle aux modules standard en question ! :bj:

Tous les liens de téléchargement seront disponibles en fin d'article.


12775Cela n'enlève rien à leurs énormes qualités supérieures par rapport à ce qui est disponible sur certaines Pythonnettes concurrentes, mais une réécriture intégrale ne peut pas être parfaite du premier coup.

Nous nous intéresserons ici au script matplotl.py, et plus précisément à sa fonction de tracé de flèche/vecteur notamment pour l'enseignement de Physique-Chimie en Seconde, arrow().
Absolument pas pour se moquer de Casio, mais simplement parce que c'est intéressant et hautement formateur.

Voici un petit script avec de quoi te tracer un soleil de vecteurs (ou un champ de vecteurs radial pour ceux qui préfèrent) :
Code: Select all
try:
  from matplotlib.pyplot import *
except ImportError:
  from matplotl import *
from math import cos, sin, pi

def radians(x):
  return x * pi / 180

def autoround(x):
  xr = round(x, 0)
  if abs(x - xr) < 10 ** -15:
    x = xr
  return x

def rotarrow(x0, y0, rx, ry, t1, t2, ts, hw, hl, ec, fc):
  for k in range(t1, t2 + ts, ts):
    kr = radians(k)
    w, h = autoround(rx * cos(kr)), autoround(ry * sin(kr))
    arrow(x0, y0, w, h, head_width=hw, head_length=hl, ec=ec, fc=fc)

Graph 35+E II
Graph 90+E
NumWorks
ordi
Code: Select all
rotarrow(.0625, .0625, .75, .75, 0, 90, 10, .075, .1875, 'r', 'b')
show()

Bon la NumWorks semble ignorer les paramètres de couleur pour faire absolument n'importe quoi, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse aujourd'hui. Voyons donc plutôt les défauts chez Casio.

Sur Graph 35+E II tout semble bon. Par contre sur Graph 90+E il y a un problème avec la couleur des pointes, dans le cas particulier où elles sont orientées horizontalement ou verticalement.

Effectivement ça ne va pas, tentons de comprendre et corriger directement le fichier de Casio puisque ce dernier a eu la gentillesse de laisser le code source consultable et modifiable contrairement à d'autres. ;)

La variable color est donc la couleur utilisée pour le tracé du segment via un appel plot() commun à toutes les orientations.
La variable headcolor est quant à elle la couleur souhaitée pour la pointe.
Pour le tracé de la pointe il y a 2 cas particuliers pour les directions horizontales et verticales, et effectivement les appels plot() associés sont faux, réutilisant color comme paramètre de couleur. La correction est triviale, lignes n°23 et 29 dans les extraits de code ci-dessous : :)
maptplotl.py
de Casio
matplotl.py
corrigé
Code: Select all
def arrow(x,y,dx,dy,**kwargs):
    global win_scaling
    a=x+dx
    b=y+dy
    win_scaling='fixed'
    color=kwargs.get('ec','k')
    color=kwargs.get('edgecolor',color)
    headcolor=kwargs.get('fc',color)
    headcolor=kwargs.get('facecolor',headcolor)
    L=kwargs.get('head_width',0.003)
    l=kwargs.get('head_length',1.5*L)
    plot((x,a),(y,b),color)

    def resol(A,B,C):
        D=B**2-4*A*C
        if D>0:
            return((-B-D**0.5)/(2*A),(-B+D**0.5)/(2*A))
    if dx==0:
        if dy>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a-L/2,a+L/2,a,a-L/2),(b,b,b+c*l,b),color)
    elif dy==0:
        if dx>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a,a,a+c*l,a),(b-L/2,b+L/2,b,b-L/2),color)
Code: Select all
def arrow(x,y,dx,dy,**kwargs):
    global win_scaling
    a=x+dx
    b=y+dy
    win_scaling='fixed'
    color=kwargs.get('ec','k')
    color=kwargs.get('edgecolor',color)
    headcolor=kwargs.get('fc',color)
    headcolor=kwargs.get('facecolor',headcolor)
    L=kwargs.get('head_width',0.003)
    l=kwargs.get('head_length',1.5*L)
    plot((x,a),(y,b),color)

    def resol(A,B,C):
        D=B**2-4*A*C
        if D>0:
            return((-B-D**0.5)/(2*A),(-B+D**0.5)/(2*A))
    if dx==0:
        if dy>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a-L/2,a+L/2,a,a-L/2),(b,b,b+c*l,b),headcolor)
    elif dy==0:
        if dx>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a,a,a+c*l,a),(b-L/2,b+L/2,b,b-L/2),headcolor)


Bon mais ça c'était un détail. Voici maintenant beaucoup plus dérangeant et épicé : ;)
Graph 35+E II
Graph 90+E
NumWorks
ordi
Code: Select all
rotarrow(.475, .5, .45, .4, 0, 360, 10, .05, .1, 'r', 'b')
axis([0, 1, 0, 1])
show()

Mais sur Graph 35+E II et Graph 90+E ça ne va pas du tout... Mais qu'est-ce que c'est que cette horreur de soleil à moitié fané ?... :#roll#:

Dans certains cas, les pointes de flèches/vecteurs sont visiblement tracées à l'envers. Là pour le coup c'est un bug bien plus profond et non une simple étourderie.

Tentons de comprendre un peu mieux quand est-ce que cela se produit :
Graph 35+E II
Graph 90+E
NumWorks
ordi
Code: Select all
for k in range(4):
  rotarrow(.475 - (k <= 1), .5 - (k % 2), .45, .4, 0, 360, 15, .075, .1, 'r', 'b')
axis([-1, 1, -1, 1])
show()

Il semble que les pointes de flèches soient ainsi montées à l'envers lorsqu'elles ont une abscisse négative (x<0). Il s'agirait donc a priori d'une erreur de signe, faut-il encore trouver où changer le signe dans le code.

Notons que le problème concerne des flèches qui ne sont ni horizontales ni verticales, et l'erreur est donc à chercher cette fois-ci dans le bloc traitant le cas général. Or il y a justement un test de signe dans ce cas, ligne 34 ci-dessous. Changeons cela... ;)
maptplotl.py
de Casio
matplotl.py
corrigé






Code: Select all
def arrow(x,y,dx,dy,**kwargs):
    global win_scaling
    a=x+dx
    b=y+dy
    win_scaling='fixed'
    color=kwargs.get('ec','k')
    color=kwargs.get('edgecolor',color)
    headcolor=kwargs.get('fc',color)
    headcolor=kwargs.get('facecolor',headcolor)
    L=kwargs.get('head_width',0.003)
    l=kwargs.get('head_length',1.5*L)
    plot((x,a),(y,b),color)

    def resol(A,B,C):
        D=B**2-4*A*C
        if D>0:
            return((-B-D**0.5)/(2*A),(-B+D**0.5)/(2*A))
    if dx==0:
        if dy>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a-L/2,a+L/2,a,a-L/2),(b,b,b+c*l,b),headcolor)
    elif dy==0:
        if dx>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a,a,a+c*l,a),(b-L/2,b+L/2,b,b-L/2),headcolor)
    else:
        m=dy/dx
        p=y-m*x
        S=resol(m**2+1,2*(-a-b*m+m*p),p**2+a**2+b**2-l**2-2*b*p)
        if S[0]*dx<0:
            X=S[0]
        else:
            X=S[1]
        Y=m*X+p
        k=b+a/m
        T=resol(1+1/m**2,2*(-a-k/m+b/m),a**2+k**2-2*b*k+b**2-(L**2)/4)
        plot((T[0],T[1],X,T[0]),(-T[0]/m+k,-T[1]/m+k,Y,-T[0]/m+k),headcolor)
Code: Select all
def arrow(x,y,dx,dy,**kwargs):
    global win_scaling
    a=x+dx
    b=y+dy
    win_scaling='fixed'
    color=kwargs.get('ec','k')
    color=kwargs.get('edgecolor',color)
    headcolor=kwargs.get('fc',color)
    headcolor=kwargs.get('facecolor',headcolor)
    L=kwargs.get('head_width',0.003)
    l=kwargs.get('head_length',1.5*L)
    plot((x,a),(y,b),color)

    def resol(A,B,C):
        D=B**2-4*A*C
        if D>0:
            return((-B-D**0.5)/(2*A),(-B+D**0.5)/(2*A))
    if dx==0:
        if dy>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a-L/2,a+L/2,a,a-L/2),(b,b,b+c*l,b),headcolor)
    elif dy==0:
        if dx>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a,a,a+c*l,a),(b-L/2,b+L/2,b,b-L/2),headcolor)
    else:
        m=dy/dx
        p=y-m*x
        S=resol(m**2+1,2*(-a-b*m+m*p),p**2+a**2+b**2-l**2-2*b*p)
        if S[0]*dx*x<0:
            X=S[0]
        else:
            X=S[1]
        Y=m*X+p
        k=b+a/m
        T=resol(1+1/m**2,2*(-a-k/m+b/m),a**2+k**2-2*b*k+b**2-(L**2)/4)
        plot((T[0],T[1],X,T[0]),(-T[0]/m+k,-T[1]/m+k,Y,-T[0]/m+k),headcolor)

Ah ben non, ce n'est pas encore ça... cela corrige bien les pointes enfichées sur une extrémité de segment d'abscisse négative, mais pas celles qui franchissent l'axe des ordonnées donnant donc une pointe d'abscisse négative bien que montée sur une extrémité d'abscisse positive.

Les deux sens de montage de la flèche pour l'orientation du segment sont en fait retournées en abscisses par un appel resol(), simple fonction donnant les racines d'un polynôme du second degré.

Reste donc à choisir le bon sens de montage, et le test officiel S[0]*dx<0 ainsi que notre test S[0]*dx*x<0 semblent donc tous les deux faux.

En fait nous ne voyons même pas en quoi la réponse dépendrait du signe de la racine S[0]... à la rigueur de l'ordre de S[0] et S[1] pour savoir qui est à gauche et qui est à droite, mais pas du signe... et ici il n'y a même pas à se préoccuper de l'ordre puisque 1+1/m**2, premier paramètre de l'appel resol(), est strictement positif.

Faire pointer à gauche ou à droite, non ici cela ne dépend plus que d'une seule et unique chose, le signe de dx, et le bon test corrigé en ligne 34 ci-dessous est donc dx<0.
On peut bien se permettre une petite coquille après s'être tapé plus de 320 lignes. ;)
maptplotl.py
de Casio
matplotl.py
corrigé






Code: Select all
def arrow(x,y,dx,dy,**kwargs):
    global win_scaling
    a=x+dx
    b=y+dy
    win_scaling='fixed'
    color=kwargs.get('ec','k')
    color=kwargs.get('edgecolor',color)
    headcolor=kwargs.get('fc',color)
    headcolor=kwargs.get('facecolor',headcolor)
    L=kwargs.get('head_width',0.003)
    l=kwargs.get('head_length',1.5*L)
    plot((x,a),(y,b),color)

    def resol(A,B,C):
        D=B**2-4*A*C
        if D>0:
            return((-B-D**0.5)/(2*A),(-B+D**0.5)/(2*A))
    if dx==0:
        if dy>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a-L/2,a+L/2,a,a-L/2),(b,b,b+c*l,b),headcolor)
    elif dy==0:
        if dx>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a,a,a+c*l,a),(b-L/2,b+L/2,b,b-L/2),headcolor)
    else:
        m=dy/dx
        p=y-m*x
        S=resol(m**2+1,2*(-a-b*m+m*p),p**2+a**2+b**2-l**2-2*b*p)
        if S[0]*dx<0:
            X=S[0]
        else:
            X=S[1]
        Y=m*X+p
        k=b+a/m
        T=resol(1+1/m**2,2*(-a-k/m+b/m),a**2+k**2-2*b*k+b**2-(L**2)/4)
        plot((T[0],T[1],X,T[0]),(-T[0]/m+k,-T[1]/m+k,Y,-T[0]/m+k),headcolor)
Code: Select all
def arrow(x,y,dx,dy,**kwargs):
    global win_scaling
    a=x+dx
    b=y+dy
    win_scaling='fixed'
    color=kwargs.get('ec','k')
    color=kwargs.get('edgecolor',color)
    headcolor=kwargs.get('fc',color)
    headcolor=kwargs.get('facecolor',headcolor)
    L=kwargs.get('head_width',0.003)
    l=kwargs.get('head_length',1.5*L)
    plot((x,a),(y,b),color)

    def resol(A,B,C):
        D=B**2-4*A*C
        if D>0:
            return((-B-D**0.5)/(2*A),(-B+D**0.5)/(2*A))
    if dx==0:
        if dy>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a-L/2,a+L/2,a,a-L/2),(b,b,b+c*l,b),headcolor)
    elif dy==0:
        if dx>=0:
            c=1
        else:
            c=-1
        plot((a,a,a+c*l,a),(b-L/2,b+L/2,b,b-L/2),headcolor)
    else:
        m=dy/dx
        p=y-m*x
        S=resol(m**2+1,2*(-a-b*m+m*p),p**2+a**2+b**2-l**2-2*b*p)
        if dx<0:
            X=S[0]
        else:
            X=S[1]
        Y=m*X+p
        k=b+a/m
        T=resol(1+1/m**2,2*(-a-k/m+b/m),a**2+k**2-2*b*k+b**2-(L**2)/4)
        plot((T[0],T[1],X,T[0]),(-T[0]/m+k,-T[1]/m+k,Y,-T[0]/m+k),headcolor)

En attendant une mise à jour officielle qui réglera cela et peut-être d'autres choses, c'est donc cette version corrigée que nous distribuerons.


Téléchargements :

NumWorks Rentrée 2020, la NumWorks disponible chez Carrefour !

New postby Admin » 17 Aug 2020, 17:14

12695Lors de sa sortie à la rentrée 2017, la calculatrice NumWorks se commercialisait exclusivement en ligne, dans la boutique du constructeur ainsi que sur Amazon, à 79,99€ frais de port inclus ! :bj:

Depuis la disponibilité en ligne s'est élargie. On compte aujourd'hui en prime dans le même ordre de prix :
Comme déjà annoncé nous avons également le distributeur scolaire historique de Texas Instruments, Jarrety, qui passe à la concurrence Casio et NumWorks pour cette rentrée 2020, mais bizarrement par son intermédiaire c'est beaucoup plus cher, pas moins de 89,89€, certes toujours port inclus :
https://jarrety.fr/lycee/65-numworks.html

Quant aux boutiques physiques, nous avions déjà vu la calculatrice NumWorks en librairie Gibert Joseph, mais comme ce dernier beaucoup plus chère que si achetée en ligne chez NumWorks / Amazon / fnac avec le port inclus, alors que paradoxalement pour les boutiques physiques il te faudra d'une façon ou d'une autre payer ton déplacement et éventuellement ton stationnement.

Dans un article précédent, nous t'annoncions que pour cette rentrée 2020 la NumWorks était enfin disponible en boutiques spécialisées, plus précisément à la fnac et ici à la différence à seulement 79,99€ comme chez le constructeur ! :bj:

1277412773Et bien ce n'est pas fini, 2020 est vraiment la rentrée de la démocratisation de la NumWorks, la calculatrice est enfin disponible en grande surface, s'y affichant fièrement à côté de la concurrence ! :bj:

Nous sommes allés voir suite à une information communiquée par ismael587, ici nous sommes donc chez Carrefour, et comme tu vois sans aucun surcoût à 79,99€ comme en ligne ! :D
Petite remarque par contre, l'emballage n'est clairement pas conçu pour une exposition en rayon, pas sûr que ça donne envie à tout-le-monde...

Après 3 ans d'attente pour 2020-2021, la NumWorks est enfin disponible près de chez toi, et ainsi accessible à toutes et tous ! :favorite:
Les enseignants peuvent donc librement la recommander, sans se sentir obligés d'organiser une commande groupée.

Divers QCC 2020 épisode 6 : Constantes physiques

New postby critor » 16 Aug 2020, 20:45

5409
Quelle Calculatrice programmable Choisir 2020
(index des épisodes)

Episode 6 - Constantes physiques




Cette année il y a du nouveau au niveau des bibliothèques de constantes physiques ; voyons donc ce qu'offrent les calculatrices graphiques conformes ou se disant conformes 2021.

Si jamais tu avais opté pour un modèle dépourvu d'une telle bibliothèque, tu pouvais jusqu'à présent télécharger gratuitement des programmes en rajoutant.
Hélas, c'est désormais impossible à cause du mode examen à diode qui sera mis en place pour la première fois de façon nationale à l'occasion des épreuves d'examen 2020-2021, un mode qui désactive tout ce que tu auras rajouté.

Il ne faut donc pas te tromper dans ton achat cette année, particulièrement si tu envisages une coloration sciences expérimentales de ton orientation.



Déjà, commençons par dénoncer les modèles dépourvus à l'achat d'une bibliothèque de constantes physiques, et sans aucune solution à ce jour :
  • l'Esquisse GCEXFR
  • la Lexibook GC3000FR
  • la Casio Graph 25+E
  • la Casio Graph 25+E II
114038493518112581

Sur les TI-83 Premium CE et TI-83 Premium CE Edition Python, la bibliothèque de constantes physiques est apportée par l'application SciTools (outils scientifiques), venant préchargée dans les calculatrices neuves.
Si jamais cette application a été effacée, il suffit juste de la retélécharger et réinstaller gratuitement. :)

15 constantes physiques y sont disponibles, avec pour chacune : description, symbole et unité ! :bj:
Les symboles toutefois ne sont pas toujours standard.

Le menu de bas d'écran
EXPT
permettra d'exporter la valeur numérique intégrale vers la ligne de saisie de l'écran de calculs.
Les constantes ont ainsi le défaut de ne pas pouvoir être appelées automatiquement depuis un calcul ou un programme.

On peut ainsi déplorer l'impossibilité pour un programme de récupérer automatiquement une valeur de constante.

Bref il n'y a donc ici pas beaucoup de constantes ; mais la quantité ne fait pas tout. ;)
Pour cette rentrée 2020, l'application bénéficie d'une mise à jour 5.5 avec des corrections de valeurs de certaines constantes.

Tentons donc d'évaluer la précision de cette bibliothèque. Nous allons nous baser pour cela sur les valeurs de 8 constantes communes à toutes les solutions que nous allons te présenter :
  • e : charge élémentaire
  • G : constante de gravitation universelle
  • h : constante de Planck
  • k : constante de Boltzmann
  • me : masse de l'électron
  • mp : masse du proton
  • NA : nombre d'Avogadro
  • R : constante universelle des gaz parfaits

Nous prendrons comme référence les valeurs officielles du CODATA (Comité de données pour la science et la technologie), dont la dernière mise à jour date de 2018 : CODATA 2018.

Voici un petit script Python auquel il suffira de fournir les chiffres significatifs des constantes de la calculatrice pour obtenir les écarts relatifs de chacune ainsi que l'écart relatif moyen :
Code: Select all
from math import log

def mean(l):
  return sum(l)/len(l)

def error_r(name, val):
  data = (
    ['c',  299792458, 0],
    ['e',  1602176634, -19],
    ['G',  667430, -11],
    ['g',  980665, 0],
    ['h',  662607015, -34],
    ['k',  1380649, -23],
    ['me', 91093837015, -31],
    ['mn', 167492749804, -27],
    ['mp', 167262192369, -27],
    ['NA', 602214076, 23],
    ['R',  8314462618, 0],
    ['u',  166053906660, -27],
  )
  for vref in data:
    if vref[0] == name:
      break
  if vref[0] == name:
    while int(log(val, 10)) < int(log(vref[1] , 10)):
      val *= 10
    while int(log(val, 10)) > int(log(vref[1] , 10)):
      vref[1] *= 10
    return abs(val - vref[1]) / vref[1]

def error_m(l):
  lerr = []
  for v in l:
    err = error_r(v[0], v[1])
    lerr.append(err)
    print(v[0], err)
  return mean(lerr)


Recopions donc les valeurs fournies par la calculatrice dans notre appel, avec l'ancienne puis la nouvelle version :
Code: Select all
error_m([
  ['e',  1602176565],
  ['G',  667384],
  ['h',  662606957],
  ['k',  13806488],
  ['me', 910938291],
  ['mp', 1672621777],
  ['NA', 602214129],
  ['R',  83144621],
])

Code: Select all
error_m([
  ['e',  1602176634],
  ['G',  66743],
  ['h',  662607015],
  ['k',  1380649],
  ['me', 91093837015],
  ['mp', 167262192369],
  ['NA', 602214076],
  ['R',  8314462618],
])

C'est extraordinaire, quel formidable travail de veille scientifique chez Texas Instruments.
L'écart relatif moyen passe de 0,000869% avec la version précédente de l'application à 0% cette année ; c'est-à-dire que toutes les constantes testées sont exactes ! :bj:

Plus précisément la mise à jour nous fait passer des valeurs CODATA 2010 aux valeurs CODATA 2018.
Texas Instruments avait donc pris pas mal de retard mais s'est finalement bien rattrapé. :)

Candidats scolarisés hors de France, attention.

La TI-84 Plus CE-T distribuée dans le reste des pays européens interdira l'accès à l'application SciTools une fois passée en mode examen ! :#non#:

Même problème pour la TI-84 Plus T monochrome. :mj:

Accessoirement ce modèle n'a jamais bénéficié de la moindre mise à jour depuis sa sortie pour la rentrée 2016. Les valeurs utilisées sont donc plus anciennes, avec ici un écart relatif moyen de 0,00247% : :(
Code: Select all
error_m([
  ['e',  1602176462],
  ['G',  6673],
  ['h',  662606876],
  ['k',  13806503],
  ['me', 910938188],
  ['mp', 167262158],
  ['NA', 602214199],
  ['R',  8314472],
])

Il s'agit en fait de valeurs beaucoup plus anciennes correspondant à la base de données CODATA 1998.
C'est-à-dire que Texas Instruments semble n'avoir jamais mis à jour les données de l'application SciTools pour TI-82/83/84+ depuis le lancement de cette gamme avec la TI-83 Plus en 1999, et avoir utilisé la même application pour la TI-84 Plus T en 2016 sans aucun rafraîchissement du contenu.


La TI-82 Advanced monochrome ne dispose hélas pas de l'application SciTools.
Il est certes possible d'installer des applications TI-82/83/84 Plus et même d'y conserver l'accès en mode examen...
Mais les applications installées via cette méthode doivent faire moins de 16 Kio et SciTools est hélas beaucoup trop gros. :'(

Par contre, on peut installer l'application Omnicalc qui inclut une petite bibliothèque de 13 constantes, et aura le gros avantage de rester disponible en mode examen.

Ici on récupère les valeurs de constantes en résultat, et elles ont ainsi le gros avantage de pouvoir être directement appelées depuis un programme.
Par contre pas d'unités ni de description, et les symboles se permettent diverses fantaisies.

Cette application a été mise à jour pour la dernière fois en 2004, donc les valeurs seront ici bien plus obsolètes.
Notons que comme les valeurs étant récupérées en résultat, tous leurs chiffres significatifs ne sont pas forcément affichés.
Voici un petit programme TI-Basic afin d'extraire tous les chiffres significatifs du dernier résultat :
Code: Select all
abs(Rep→X
" →Chn1
"0123456789→Chn0
While partDéc(X
  10X→X
End
While X≥10
  X/10→X
End
While X
  ent(X→I
  10partDéc(X→X
  Chn1+sousch(Chn0,I+1,1→Chn1
End
Chn1

Mais en fait non, les constantes sont tellement peu précises ici qu'il n'y a pas de chiffre significatif masqué.

Ici l'erreur relative moyenne est ainsi de 0,00396% :
Code: Select all
print(error_m([
  ['e',  160217733],
  ['G',  667259],
  ['h',  66260755],
  ['k',  1380658],
  ['me', 91093897],
  ['mp', 16726231],
  ['NA', 60221367],
  ['R',  831451],
]))

En fait, c'est encore pire que ce que l'on pensait, les valeurs correspondent à la banque CODATA 1986...


La Casio Graph 90+E dispose d'une application officielle préchargée Physium qui apporte une bibliothèque de constantes.

Attention, cette application sera inaccessible en mode examen. :#non#:

Pas moins de 39 constantes sont ici disponibles avec leurs symboles et, sur demande, descriptions et unités.

Un gros avantage par contre ici, est que l'on peut modifier les constantes pour s'adapter par exemple à la valeur fournie par un énoncé, et les réinitialiser automatiquement pas la suite.

Pas de possibilité d'appel automatique depuis un programme, par contre l'interface permet de stocker directement la valeur sélectionnée dans une variable de la calculatrice.

Voici de quoi extraire l'ensemble des chiffres significatifs des variables en question :
Code: Select all
?→X
Abs X→X
""→Str 1
"0123456789"→Str 10
While Frac X
  10X→X
WhileEnd
While X≥10
  X÷10→X
End
While X
  Int X→I
  10Frac X→X
  StrJoin(Str 1,StrMid(Str 10,I+1,1))→Str 1
WhileEnd
Locate 1,1,Str 1


Une fois l'ensemble des chiffres significatifs récupérés, nous trouvons ici 0,000422% d'erreur relative moyenne :
Code: Select all
error_m([
  ['e',  16021766208],
  ['G',  667408],
  ['h',  662607004],
  ['k',  138064852],
  ['me', 910938356],
  ['mp', 1672621898],
  ['NA', 6022140857],
  ['R',  83144598],
])

Il s'agit ici des valeurs CODATA 2014.

Physium est tout autant disponible pour Casio fx-CP400+E, avec les mêmes valeurs CODATA et quasiment les mêmes capacités.

Seule et unique chose que nous ne trouvons pas ici, la possibilité de modifier les constantes.


Ici encore, plus rien en mode examen.

Physium est également disponible pour les Casio Graph 35+E II et Graph 75+E monochrome avec exactement les mêmes capacités.

Toujours aussi interdite en mode examen.

L'application passe cette année à la nouvelle version 1.13, première mise à jour concernant la Graph 75+E depuis 2014 !

Le changement est que les constantes basculent sur les nouvelles valeurs qu'utilisaient déjà les versions couleur pour Graph 90+E et fx-CP400+E depuis des années, passant l'erreur relative moyenne de 0,000869% à 0,000422% :
Code: Select all
error_m([
  ['e',  1602176565],
  ['G',  667384],
  ['h',  662606957],
  ['k',  13806488],
  ['me', 910938291],
  ['mp', 1672621777],
  ['NA', 602214129],
  ['R',  83144621],
])

Code: Select all
error_m([
  ['e',  16021766208],
  ['G',  667408],
  ['h',  662607004],
  ['k',  138064852],
  ['me', 910938356],
  ['mp', 1672621898],
  ['NA', 6022140857],
  ['R',  83144598],
])

Nous passons donc ici des valeurs CODATA 2010 aux valeurs CODATA 2014.

Pour les anciennes Casio Graph 35+E il est possible de leur installer le système Graph 75+E pour ensuite leur rajouter l'application Physium.

Toutefois elle restera tout autant inaccessible en mode examen.


Les TI-Nspire CX II CAS, ainsi que les TI-Nspire CX CAS si mise à jour en version 4.5 ou supérieure t'offriront 24 constantes, toutes accompagnées de leurs descriptions et unités.
Leur nommage par contre n'est pas toujours très heureux par rapport à leur symbole, les constantes ayant le défaut d'utiliser le même préfixe que les unités.

Voici de quoi extraire l'ensemble des chiffres significatifs :
Code: Select all
Define fullnbr(x)=
Func
  Local s,i
  s:=""
  x:=abs(x)
  While fPart(x)≠0
    x:=10*x
  EndWhile
  While x≥10
    x:=((x)/(10))
  EndWhile
  While x≠0
    i:=int(x)
    x:=10*fPart(x)
    s:=s&mid(string(i),1,1)
  EndWhile
  Return s
EndFunc


Nous avons ici affaire aux données CODATA 2014.

Les données de nos constantes une fois extraites en intégralité nous donnent une erreur relative moyenne de 0,000422% :
Code: Select all
error_m([
  ['e',  16021766208],
  ['G',  667408],
  ['h',  662607004],
  ['k',  138064852],
  ['me', 910938356],
  ['mp', 1672621898],
  ['NA', 6022140857],
  ['R',  83144598],
])

Les simples TI-Nspire CX II-T, TI-Nspire CX II et TI-Nspire CX si mise à jour en version 4.5 ou supérieure offriront la même bibliothèque de constantes, mais sans les unités.

La TI-Nspire CAS TouchPad quant à elle reprend l'intégralité des fonctionnalités, mais avec le jeu de données beaucoup plus ancien du CODATA 2010, pour une erreur relative moyenne de 0,000869% :
Code: Select all
error_m([
  ['e',  1602176565],
  ['G',  667384],
  ['h',  662606957],
  ['k',  13806488],
  ['me', 910938291],
  ['mp', 1672621777],
  ['NA', 602214129],
  ['R',  83144621],
])

Sur les simples TI-Nspire TouchPad et TI-Nspire, pas de bibliothèque de constantes physiques.

Tu peux toutefois leur rajouter une bibliothèque de constantes complète en installant le logiciel KhiCAS, permettant d'obtenir en prime les unités.

Pour les simples TI-Nspire CX il est en théorie également possible de leur installer un logiciel KhiCAS même un peu plus étendu.
Toutefois en pratique l'ajout de ces outils nécessite de commencer par installer Ndless. Or la plupart des TI-Nspire CX que tu trouveras seront préchargées avec une version 4.5.1 ou supérieure que Ndless ne gère toujours pas. :'(


KhiCAS t'offre ici une bibliothèque de 27 constantes.

Les valeurs semblent toutefois être très anciennes, remontant au CODATA 1986 pour presque toutes celles que nous avons choisi de tester ici. Seule exception parmi notre sélection, la constante G qui correspond bizarrement au CODATA 2014.

Ce qui nous donne donc ici une erreur relative moyenne intermédiaire de 0,000606%.
Code: Select all
error_m([
  ['e',  160217733],
  ['G',  667408],
  ['h',  66260755],
  ['k',  1380658],
  ['me', 91093897],
  ['mp', 16726231],
  ['NA', 60221367],
  ['R',  831451],
])

Hélas tout ceci sera indisponible en mode examen.

Tu peux toutefois obtenir la bibliothèque officielle et ce même en mode examen sur tes TI-Nspire TouchPad et TI-Nspire, en installant directement le système TI-Nspire CAS

Pour les simples TI-Nspire CX, de façon similaire il est en théorie possible de leur installer le système TI-Nspire CX CAS et donc d'accompagner les constantes d'unités.
Il suffit pour cela d'installer nBoot + ControlX si compatible, ou à défaut nLoader.
Toutefois en pratique l'ajout de ces outils nécessite ici encore de commencer par installer Ndless. Or comme la plupart des TI-Nspire CX que tu trouveras seront préchargées avec une version 4.5.1 ou supérieure... :'(


Sur NumWorks au commencement il n'y a rien. Toutefois tu peux installer très facilement le firmware tiers Omega. Omega reprend le firmware officiel tout en y faisant quelques ajouts, dont justement une bibliothèque de constantes physiques.

Nous excluons ici les constantes relatives aux atomes que nous compterons à part avec les applis de classification périodique des éléments, ce qui nous donne quand même un nombre formidable de 82 constantes ici, toutes avec description et unités.

Ici les valeurs sont copiées directement sur la ligne de saisie, ce qui interdit hélas tout accès automatique depuis un programme.

Quelques bizarreries également, les valeurs effectivement saisies ne correspondent pas toujours à celles des menus. Par exemple, la constante R des gaz parfaits perd son 4 final...

Les valeurs ne sont pas uniformes ici, semblant provenir de plusieurs sources et pas directement des banques CODATA officielles. Par exemple :
  • les constantes de Planck (h), de Boltzmann (k) et nombre d'Avogadro (NA) proviennent du CODATA 2018
  • la constante de gravitation universelle (G) et la charge élémentaire (e) semblent être des troncatures des valeurs du CODATA 2014
  • la masse de l'électron (me) semble être une troncature de la valeur du CODATA 2018
  • la masse du proton (mp) semble être un arrondi de la valeur du CODATA 1973
  • la constante des gaz parfaits (R) semblerait correspondre à la valeur du CODATA 2018, mais bizarrement avec des chiffres en plus cette fois-ci...

Tout ceci se ressent bien évidemment dans notre mesure de la pertinence des valeurs, avec ici 0,000765% d'erreur relative moyenne :
Code: Select all
error_m([
  ['e',  160217662],
  ['G',  6674],
  ['h',  662607015],
  ['k',  1380649],
  ['me', 9109383],
  ['mp', 1672649],
  ['NA', 602214076],
  ['R',  83144626181532],
])

Précisons qu'Omega te permet à son tour d'installer l'application KhiCAS, avec les mêmes 27 constantes et capacités que pour l'édition TI-Nspire.

Mais grosse différence ici, KhiCAS restera disponible en mode examen ! :bj:

Enfin terminons avec la HP Prime. On y accède aux constantes via le menu Const affiché par
Shift
Units
.
Décocher
Valeur
permet d'obtenir les unités, et quant à la description on la récupère avec la touche
Help
.
En excluant les constantes mathématiques, nous obtenons ici un total de 21 constantes physiques ! :bj:

Il s'agit des valeurs du CODATA 2014, avec donc 0,000422% d'erreur relative moyenne :
Code: Select all
error_m([
  ['e',  16021766208],
  ['G',  667408],
  ['h',  662607004],
  ['k',  138064852],
  ['me', 910938356],
  ['mp', 1672621898],
  ['NA', 6022140857],
  ['R',  83144598],
])


Précisons de plus que si tu bascules ta calculatrice en mode calcul formel avec la touche
CAS
, tu auras accès aux 27 constantes de KhiCAS déjà couvertes plus haut dans le contexte des TI-Nspire et NumWorks. Avec ici le gros avantage de pouvoir les appeler automatiquement depuis un programme.





Résumé des données, avec :
  • en bas les fonctionnalités officielles présentes à l'achat et persistant en mode examen
  • en haut l'ensemble des possibilités avec améliorations et/ou hors mode examen
Link to topic: QCC 2020 épisode 6 : Constantes physiques (Comments: 3)

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