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TI-z80 Enseignants: le TI-Python à 7.80 € seulement

New postby critor » 03 Apr 2019, 07:14

10015Le module externe TI-Python permettra aux TI-83 Premium CE une fois mises à jour en version 5.3.5 d'exécuter des scripts Python.

Tu n'as pas pu bénéficier de l'offre d'équipement enseignants en modules externes TI-Python à la rentrée 2018 ?

Et bien bonne nouvelle car Texas Instruments lance aujourd'hui une nouvelle offre d'équipement en modules externes TI-Python pour les enseignants. :)

Oublie les 13€ et quelques du commerce, il ne t'en coûtera cette fois-ci que 7,80€, soit bien moins de 10€ comme promis sur les salons en octobre dernier ! :bj:

Attention toutefois, le tarif n'est valable que pour la commande d'un seul module externe TI-Python.

La livraison sera faite obligatoirement l'adresse professionnelle de l'établissement.

Lien : https://epsstore.ti.com/OA_HTML/ibeCZzp ... 1&cntry=FR

Divers Détecte les couleurs avec ta TI-LaunchPad MSP432P401R !

New postby Wistaro » 02 Apr 2019, 11:58

Nous vous parlons souvent du TI-Innovator Hub, un module compatible TI-84 Plus CE / TI-83 Premium CE et TI-Nspire CX (CAS) qui permet aux élèves de collège et lycée de s'initier à la programmation, et ainsi construire des projets reliant des concepts en science, technologie, ingénierie et mathématiques, aussi appelés "STEM".

Grâce à ce produit, il est possible de programmer et utiliser des périphériques externes directement via sa calculatrice!
Nous avions découvert ce produit grâce à Adriweb lors de l'édition 2016 de la conférence T3.

Mais derrière ce produit, se cache une carte électronique et divers périphériques permettant de dialoguer avec la calculatrice.

Cette carte, c'est le TI-LaunchPad. C'est un microcontrôleur embarquant un micro-processeur, ainsi que divers périphériques. Pour réaliser des fonctions plus complexes, pour aller "plus loin" et profiter de la toute la puissance de votre carte, il est nécessaire de travailler directement avec le TI-LaunchPad :)

A ce TI-Launchpad, cette brique élémentaire, vous pouvez ajouter d'autres modules , des "BoosterPack".
Ces modules vous permettent d'ajouter des fonctionnalités, comme:
  • Un module Wifi;
  • Un module Bluethooth;
  • Un module de puissance pour contrôler de lourdes charges (un moteur par exemple);
  • Un écran LCD;
  • Et beaucoup d'autres choses...
D’ailleurs, dans un autre article, nous t'avions déjà parlé de l'Educational BoosterPack MKII, un autre BoosterPack.

Il existe plusieurs types de TI-LaunchPad, mais aujourd'hui nous allons nous concentrer sur l'une d'entre-elle, la SimpleLink™ MSP432P401R.



Tout d'abord, je remercie Texas Instruments pour m'avoir envoyé cette carte!

Faisons un peu le tour de ce qu'elle propose:
  • Un processeur ARM Cortex 32 bits de 48MHz, avec une unité de point flottant (en clair, un module pour pouvoir travailler avec des nombres à virgules très précis) et un module d'accélération DSP (pour améliorer la conversion analogique / numérique)
  • Niveau mémoire, elle propose 256KB de mémoire Flash NAND et 64KB de mémoire RAM;
  • Pour communiquer, elle peut gérer 4 bus I2C, 8 SPI et 4 UART;
  • Nous avons 40 pins configurables, dont 20 utilisables par les BoosterPack;
  • Enfin nous, avons 3 LEDs et 2 boutons.

Elle embarque également un puce, qui permet de faire du débogage et de l'émulation en temps réel. j'ai déjà parlé de ce principe dans un précédent article sur une carte DSP de chez Texas instruments.
Cela permet de lancer son programme dans le microcontrôleur, et de pouvoir à tout moment faire pause, lire l'état des registres, envoyer des messages dans la console...

C'est extrêmement pratique pour débogguer son code :p


Pour programmer cette carte, nous utiliserons Code Composer Studio, l'IDE totalement gratuit dédié aux cartes de chez Texas Instruments. Mais si votre pc manque de mémoire, ou si vous n'avez pas envie d'installer sur votre machine un logiciel relativement lourd, il est possible d'utiliser CCS Cloud, un IDE totalement en ligne et accessible simplement avec un navigateur web récent et un plugin.
Cet IDE fonctionne exactement comme Code Composer Studio. Il est également possible d'importer des projets templates issues de la banque de données, TI-Ressource Explorer.
C'est là qu'il est possible de récupérer toutes les documentations, et les programmes de démonstrations.


L'avantage des LaunchPads, c'est qu'il existe un SDK (ici, le SDK SimpleLink™ ) et des bibliothèques pour se simplifier la vie! Inutile de réinventer la roue ou se se perdre dans la configuration assez complexe du microprocesseur!

A titre d'exemple, voici le code qui permet de faire clignoter une led:
Show/Hide spoilerAfficher/Masquer le spoiler
Code: Select all
int main(void)
{
    volatile uint32_t i;

    // Stop watchdog timer
    WDT_A_hold(WDT_A_BASE);

    // Set P1.0 to output direction
    GPIO_setAsOutputPin(
        GPIO_PORT_P1,
        GPIO_PIN0
        );

    while(1)
    {
        // Toggle P1.0 output
        GPIO_toggleOutputOnPin(
            GPIO_PORT_P1,
         GPIO_PIN0
         );

        // Delay
        for(i=100000; i>0; i--);
    }
}


Le code est très simple! On initialise une des pins comme étant en sortie, la led étant branchée sur ce pin. Puis on alterne son niveau pour faire clignoter la led :)

Bon, je suis d'accord avec vous. Faire clignoter une led c'est bien beau, mais c'est assez limité! Il est temps de passer aux choses sérieuses, si vous êtes encore là à me lire (j'espère!).

Je vous propose aujourd'hui de réaliser un module, qui pourra servir de base à un autre futur projet.
Il s'agit donc d'un détecteur de couleur à base de photo-transistors, de comparateurs et bien sûr de la MSP432P401R! (sans blague).
Bon j'espère que vous ne vous êtes pas enfuis en voyant le mot "transistor"! Rassurez-vous, tout sera détaillé!

Ce petit projet sera détaillé en plusieurs modules.

Tout d'abord, intéressons-nous au composant qui va s'occuper de la photo détection. Son fonctionnement est relativement simple:
  • Une diode infrarouge va émettre de la lumière;
  • Cette lumière va rebondir sur la surface à analyser;
  • Un récepteur photosensible (ici, un photo transistor) va alors récupérer l'information lumineuse et la transformer en un signal électrique.


Suivant sa couleur, la surface va absorber plus ou moins de lumière. L'information reçue par le capteur sera donc différente suivant la couleur de la surface!
En calibrant le capteur, il est donc possible de faire un sorte qu'il ne détecte qu'une seule couleur en particulier. Dans mon cas, j'ai choisi le blanc.

Mais le signal renvoyé par le capteur n'est pas un signal propre, il peut fluctuer dans le temps et ne pas être très précis. Il n'est donc pas possible de brancher directement la sortie du capteur sur le MSP432P401R!

Dans un premier temps, il est nécessaire de filtrer le signal issue du capteur, grâce à un filtre passe-bas. Ce filtre va supprimer les hautes fréquences (qui rendent le signal pas très beau) et ne garder que le signal basse fréquence, celui qui nous intéresse.
Mais un autre problème se pose: les entrées de notre carte MPS432P401R ne peuvent traiter que des signaux logiques, 0 ou 1, soit 3.3V ou 0V. Mais pas entre les deux!
Or, le signal renvoyé par le capteur (après filtrage) est un signal analogique qui varie au court du temps et qui prend plus que 2 états.
Pour résoudre ce problème, il suffit de réaliser un détecteur:
  • Si le signal issu du capteur atteint une valeur seuil, alors on envois un "1", soit 3.3V;
  • Si le signal est inférieur à ce seuil, on envoie un "0".

Et ce seuil permet de régler la couleur qui sera détectée! Vous pouvez tout à fait utiliser une résistance variable pour changer la couleur de détection :)

Le schéma simplifié d'une de mes cellules photo-détectrice est visible à gauche. J'utilise un composant (de référence CNY70) qui permet à la fois d'émettre et recevoir la lumière avec un seul boitier :)

J'ai ensuite réalisé une carte avec 5 capteurs de ce type (j'ai malheureusement cassé le 6e, et je n'en avais plus sous la main), en vue de l'utiliser pour un futur projet.

Voici sa face arrière, avec les capteurs:


Connectons maintenant cette carte à notre MPS432P401R!
Nous utiliserons ici 5 entrées de notre LaunchPad, configurées en entrées logiques, en plus des signaux d'alimentation.

Maintenant que notre MSP432P401R peut détecter une couleur, je propose qu'on s'amuse un peu!

Afin de tester l'ensemble des capteurs, je propose un petit circuit sympathique!
L'idée, c'est de faire varier la luminosité d'une LED en fonction du nombre de capteurs qui détectent du blanc.

  • Si seul le capteur de gauche détecte du blanc, une LED rouge s'allume faiblement;
  • Si 2 capteurs de gauche détectent du blanc, la luminosité de la LED augmente, etc..;
  • Si tous les capteurs détectent du blanc, la LED est au maximum de sa luminosité.

Le problème ici c'est que...Comment faire varier la luminosité de la led? En sachant que le MSP432P401R ne sait envoyer et recevoir que des signaux de 3.3V ou 0V?

En fait, il est possible de tricher :p

Pour faire croire à la LED que le signal n'est pas forcément 3.3V ou 0V, il suffit d'envoyer pendant un court instant 3.3V, puis repasser à 0V, puis repasser de nouveau à 3.3V...et répéter ce schéma indéfiniment.
Si cette alternance est très rapide, la LED verra, en moyenne, un signal compris entre 3.3V et 0V. La valeur de ce signal vue par la led dépendra du temps que le signal reste à 3.3V avant de repasser à 0V.

Ce principe s'appelle la PWM, pour Modulation par Largeur d'Impulsion :)

Pour la LED, j'utilise une LED rouge classique, ainsi qu'une seconde LED verte qui fait exactement la même chose que la rouge :D
Pensez à toujours utiliser une résistance en série avec votre LED pour limiter son courant et ainsi éviter de la détruire.

Après un peu de code sur Code Composer Studio, notre mini-projet est terminé!



Et maintenant, testons tout ça!
Voici un test du dispositif en vidéo:



Merci de m'avoir lu!
Si vous avez des questions ou des suggestions, n'hésitez pas à réagir dans l'espace commentaire :)

TI-z80 Module externe Xcas: Python + calcul formel (giac) sur 83PCE

New postby critor » 01 Apr 2019, 01:11

Edit: poisson d'avril ;) Mais... peut-être pas pour longtemps ? :)

Bernard Parisse, enseignant chercheur à l'Université de Grenoble (Institut Fourier), auteur et principal développeur du logiciel de mathématiques Xcas ainsi que du moteur de calcul formel giac qui se cache derrière, nous prépare une fois de plus un de ces coups d'éclat dont il a le secret.

Après avoir porté le moteur giac pour calculatrices TI-Nspire...
Après avoir porté le moteur giac pour Casio Graph 90+E et fx-CG10/20/50...

Bernard s'apprête à offrir giac à la TI-83 Premium CE, soit la calculatrice couleur la plus populaire au lycée en 2017 ! :D
(PdM de l'année 2018 écoulée non encore communiquées par les constructeurs)

La TI-83 Premium CE avec son pauvre processeur 8 bits est bien évidemment encore plus incapable de faire tourner giac qu'incapable d'exécuter des scripts Python sans module externe.

Et justement, Bernard a repris l'idée d'un module externe TI-Python de Texas Instruments, pour nous offrir un module externe baptisé Xcas dont voici ci-contre un premier prototype reçu hier.

Bien évidemment ce n'est pas la même carte pyboard que Texas Instruments, parce qu'avec 256 Kio de Flash on ne va pas loin.

Non Bernard a opté pour une version modifiée de la LOLIN D1 Mini, version amputée de son antenne WiFi puisqu'interdite aux examens en France. Avec pas moins de 4 Mio de Flash ! :bj:

De quoi faire rentrer très largement le moteur de calcul formel giac ainsi qu'une implémentation Python, cette fois-ci non pas CircuitPython mais un véritable MicroPython bien complet ! :bj:

Mais comment ça marche après sur la calculatrice ?

Et bien c'est très simple, tout se passe dans l'application PyAdaptr sortie avec le dernier système 5.3.5 de Texas Instruments.

L'application détecte la LOLIN D1 Mini avec le firwmare de Bernard comme un module externe TI-Python, et tu pourras donc l'utiliser de la même façon, sauf que tu disposeras cette fois-ci de tous les modules livrés en standard avec MicroPython ainsi que du module rajouté giacpy, interface qui te permettra de faire appel au moteur de calcul formel giac ! :bj:

Le prix de ce module externe ne nous a toutefois pas été communiqué à ce jour.

Merci Bernard ! :#tritop#:

Symbolibre Symbolibre: calc française Python et formelle (giac de Xcas)

New postby critor » 31 Mar 2019, 21:57

Quelle fut la première calculatrice graphique française ?

Non nous te ferons pas l'insulte de te dire une Lexibook. Bien que l'entreprise soit française et annonce une "conception en Europe" sur ses emballages, comme nous l'avons démontré maintes fois l'entreprise ne fait que dissimuler dans des boîtiers recolorés et estampillés à son nom des cartes électroniques de calculatrices de constructeurs asiatiques.

Et pourtant non, ce n'est pas non plus la NumWorks. Elle a certes à la différence son matériel et son logiciel conçus en France, mais c'est juste la première à avoir atteint la phase de commercialisation.

La première calculatrice graphique française fut la Librecalc par un duo d'ingénieurs Rennais. Il s'agissait d'un prototype de calculatrice graphique au code ouvert, tournant sous Linux, et dont plusieurs prototypes ont effectivement été produits en 2014-2015.

Sur le plan mathématique, elle utilisait ce qui était présenté comme un "simulateur de TI-82 Stats". Bizarrement, le simulateur ne reproduisait pas l'interface de la TI-82 Stats, mais au pixel près l'interface inférieure de la TI-81 de 1990, avec notamment seulement 4 définitions de fonction préfixées par des caractères deux-points.

Hélas, le projet fut abandonné le 20 janvier 2015 :
LibreCalc wrote:Après plusieurs semaines de réflexions, nous sommes finalement contraints de renoncer à l’idée d’industrialiser Librecalc un jour. Merci à tous ceux qui se voyaient déjà avec un modèle de Librecalc dans les mains. Nous aurions souhaité autant que vous que cela arrive ! Croyez que nous avons fait notre possible. Nous nous sommes investi à plein temps sur ce projet sans avoir d’emplois à coté, en espérant pouvoir en vivre, au bout de un ou deux ans.

Une nouvelle réglementation impose que les calculatrices possèdent un mode examen qui efface toute la mémoire de la calculatrice. L’activation de ce mode examen est indiquée par une LED. Ceci est incompatible avec les principes fondamentaux de Librecalc. Il faut ajouter à cela le fait que le projet Librecalc rencontrait déjà un engouement commercial assez mitigé notamment au contact des professeurs. Avec en plus la nouvelle de cette réglementation à venir, il est apparu de plus en plus difficile d’espérer vendre des quantités suffisantes pour en vivre.
Source : http://web.archive.org/web/201808262359 ... ecalc.com/

Une analyse très surprenante tant elle va à l'opposé de celle qu'a faite NumWorks avec le succès qu'on lui connaît aujourd'hui.

La communauté n'ayant à aucun moment été consultée sur ces réflexions en fut très attristée, particulièrement sur Planète Casio.

Le mode examen ne change pourtant strictement rien à l'ouverture du code comme l'a démontré depuis NumWorks, et il nous semble plutôt être utilisé comme un prétexte premettant d'excuser a posteriori un abandon qui avait déjà été décidé pour d'autres raisons. Surtout quand l'annonce arrive à lier un article publié dans le futur, et sans même attendre de prendre connaissance des modalités du texte officiel qui ne sortira finalement que le 2 avril 2015 soit plus de deux mois après.

Le travail sur le matériel et le système était sans doute remarquable, mais voilà une calculatrice graphique ce n'est pas juste un écran, un processeur, un clavier et un système. Il y a autre chose dedans, un logiciel conçu sur mesures pour le travail scolaire en Mathématiques et qui constitue selon nous l'essentiel du développement, point quasiment pas abordé sur le site du projet. Qui pouvait en 2014 se satisfaire d'un simulateur de TI-81 ? Sans compter qu'il n'est pas sûr que Texas Instruments aurait laissé passer la commercialisation d'une reproduction de ses interfaces au pixel près.

L'annonce se terminait toutefois par une ouverture plus positive :
LibreCalc wrote:Cependant, il s’agit d’un beau projet qui nous a permis d’apprendre énormément dans de nombreux domaines, et de partager ces connaissances le plus possible avec vous. Aucun de nous deux ne regrette d’avoir participé à ce projet. Les sources et les informations concernant le projet Librecalc sont disponibles sur ce site. S’il vous manque des informations, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serions ravis de voir poindre le nez de projets dérivés de Librecalc, ou des reproduction « home made » à partir de nos plans.

Et justement, l'esprit LibreCalc n'est pas mort. Le projet renait aujourd'hui de ses cendres tel le phénix avec Symbolibre, le projet de calculatrice graphique libre de l'ENS (Ecole Normale Supérieure) de Lyon ! :bj:

L'équipe comprend pas moins de 22 personnes y étant étudiants en première année de Master Informatique fondamentale, dont plusieurs personnalités remarquables de la communauté comme Sébastien "Lephénixnoir" Michelland, administrateur de Planète Casio, ainsi qu'un ancien membre d'Omnimaga. Devineras-tu qui est ce dernier ? ;)

Le projet de calculatrice Symbolibre a pour but d'être entièrement transparent, alliant l'esprit du libre et du do it yourself. Les plans du matériel seront publiés avec le détails des composants, ainsi que bien évidemment le code source. De quoi te permettre librement de l'améliorer et/ou la réparer afin qu'elle te dure très longtemps ! :) Comme son nom l'indique, Symbolibre sera donc une calculatrice libre, et se pose ainsi comme digne successeure de la feu-LibreCalc..

Notons que Symbolibre n'est pas que le fruit d'une simple vision d'étudiants anciens lycéens, mais a bénéficié également des lumières de professeurs de l'IFÉ (Institut Français de l'Éducation), ainsi que comme nous allons le voir plus bas de Bernard Parisse, enseignant chercheur à l'Université de Grenoble (Institut Fourier).


Sommaire :



1) Matériel :

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Niveau matériel, la calculatrice Symbolibre dissimule sous le capot une carte clavier dédiée et reliée à un Raspberry Pi Zero. C'est-à-dire qu'elle nous offre :
  • un processeur ARM à 1 GHz ! :bj:
  • 512 Mio de mémoire RAM :bj:
Des spécifications donc astronomiques écrasant tout ce qui existe dans le monde des calculatrices graphiques à ce jour. Symbolibre sera donc une calculatrice graphique libre et surpuissante ! :)

Mais il n'empêche que le Raspberry Pi a quand même été choisi méticuleusement. En effet, le Raspberry Pi Zero est le seul Raspberry Pi à ne pas disposer de capacités de communication sans-fil. En effet depuis, la note de service du 17 mars 2015 redéfinit ce qu'est une calculatrice, et en exclut tout appareil disposant de fonctions de "communication par voie hertzienne". Ce fut une façon de disqualifier les tablettes tactiles que Lexibook avait tenté de vendre en rayon scolaire en tant que calculatrices conformes dès 2014-2015, et ce alors qu'elles disposaient du Wi-Fi.


Une calculatrice se devant d'être autonome, du côté de l'alimentation nous avons une batterie Li-ion de 2200 mAh connectée via une interface PowerBoost de chez Adafruit, constructeur dont nous te parlons donc beaucoup dernièrement. ;)

Et enfin nous avons l'écran, un EastRising avec une définition de 320×240 pixels et muni d'un contrôleur ILI9341. Et non tu ne délires pas, Symbolibre sera donc une calculatrice graphique libre, surpuissante et couleur ! :D
Source : https://symbolibre.org/2019/03/08/compo ... culatrice/



2) Système :

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Le prototype de calculatrice Symbolibre s'amorce à ce jour sur une carte SD interne de 8 Go, donc très facilement remplaçable en cas de fausse manipulation lors du développement. Le système d'exploitation est un Linux, et c'est la distribution Gentoo qui a été choisie face à Arch Linux.

Pour l'environnement graphique, c'est wayland qui a gagné face à X.

Et enfin pour la création des diverses interfaces graphiques de la calculatrice, c'est Qt qui a été retenu face à GTK.
Source : https://symbolibre.org/2019/03/12/choix ... gicielles/



3) Applications mathématiques et autres :

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Avec la calculatrice SymboLibre l'erreur du projet LibreCalc n'a pas été reproduite. La destination scolaire de l'outil a été prise en compte tout au long du déroulement du projet, notamment via un sondage réalisé auprès des lycéens, et donc bien évidemment avec le besoin d'avoir un logiciel mathématique dédié qui ne soit pas cette fois-ci une copie en moins bien de ce qu'a sorti la concurrence. :)

L'idée initiale était de compiler une version allégée de SageMath. Toutefois, son absence de modularité a limité les coupes possibles, si bien qu'il mettait près de deux minutes à s'initialiser à chaque appel tout en consommant 175 Mio de RAM.
L'équipe a donc fini par opter pour Giac, le moteur de calcul formel développé par Bernard Parisse pour le logiciel Xcas, ce même moteur qui est intégré à la HP Prime et a déjà été porté pour TI-Nspire et Casio Graph 90+E. Cette fois-ci il est parfaitement dimensionné par rapport au matériel, répondant à l'appel en moins d'une seconde en ne consommant que 15Mio de RAM. Et non tu n'es pas au paradis, Symbolibre sera bien une calculatrice graphique libre, surpuissante, couleur et formelle ! :bj:

Plusieurs interfaces faisant appel à Giac ont donc été développées depuis, notamment pour saisir et visualiser les expressions en écriture naturelle, et tracer des graphes de fonctions.

Niveau programmation, Symbolibre intègre l'interpréteur Python 3 avec l'intégralité des modules qui l'accompagnent, en conformité donc avec les programmes qui arrivent en Seconde et Première à la rentrée 2019. Et oui, Symbolibre sera donc une calculatrice graphique libre, couleur, surpuissante, formelle et programmable en Python; que demander de plus ? :#tritop#:
Mais ce n'est pas tout, tu y trouveras également des interpréteurs TI-Basic et Casio Basic pour ne pas être dépaysé(e), ainsi que OCaml.
Sources :



4) Prix + avant-première :

Go to top

Et combien avec ça ?

La calculatrice Symbolibre sera donc une calculatrice graphique libre, surpuissante, couleur, formelle et programmable en Python que l'équipe prévoit de commercialiser pour moins de 80€, tu te rends compte ? :bj:

Cette semaine seulement, tu as la possibilité exceptionnelle de venir découvrir la calculatrice Symbolibre en avant-première, à l'occasion de la soutenance publique du projet.
Cela se passera à l'ENS de Lyon (site Monod, 4ème étage, amphithéâtre B) ce jeudi 4 avril à 9h15, présentation à laquelle l'Inspection a même été conviée entre autres ! :)

Nous espérons t'y voir; à bientôt ! ;)

Source : https://symbolibre.org/
Référence : https://www.planet-casio.com/Fr/forums/ ... p?id=15667

Casio Internet par WiFi sans module sur ta Graph 35/75+E !

New postby critor » 31 Mar 2019, 21:09

Edit: poisson d'avril ;)

Nouvel exploit historique ce soir par Shadow15510, administrateur de Planète Casio, qui lors de la RdP (Revue des Projets) hebdomadaire du site nous annonce avoir créé un petit bijou, un navigateur Internet minimaliste (texte) pour Casio Graph 35/75+E ! :)

Mais ce qu'il y a d'exceptionnel ici, c'est que le navigateur Internet marche tout seul, plus besoin de connecter un module sans fil contrairement aux projets précédents ! :bj:

En fait Shadow15510 a eu une idée absolument géniale, son programme semblant se servir du port série mini-Jack 2.5 comme antenne. C'est certes très limité avec un signal si faible qu'il impose de ne pas s'éloigner de plus d'un mètre du point d'accès, mais c'est quand même génial que ça marche ! :D

Il paraît que brancher juste le câble de transfert entre calculatrices permet d'améliorer sensiblement la portée.

Toutefois, revers de la médaille, même sans le câble interdit aux examens puisque constituant un module externe, 1 mètre c'est largement suffisant pour communiquer avec son voisin.

Les calculatrices capables de communiquer sans fil étant interdites depuis la note de service du 17 mars 2015, cela implique-t-il que toutes les calculatrices muni d'un port série Jack ou mini-Jack vont bientôt être interdites aux examens ?... :#roll#:

Source : https://www.planet-casio.com/Fr/forums/ ... ast#164337

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