Les
TI-Nspire et
TI-Nspire CAS lancées pour la rentrée 2007 ont été remplacées à la rentrée 2010 par les
TI-Nspire TouchPad et
TI-Nspire CAS TouchPad disposant du clavier à pavé tactile que nous connaissons aujourd'hui sur nos
TI-Nspire CX.
Entre ces deux claviers très différents, plusieurs concepts ont été développés. Nous t'avions déjà présenté les prototypes de claviers
B6 tactile,
Simpkey B-P et
Simpkey A1-P.
Nous poursuivons aujourd'hui notre voyage dans le temps avec un autre prototype de clavier
Nspire potentiellement unique au monde, ressemblant au
Simpkey A1-P précédent.
La seule différence fonctionnelle est que les triplets de lettres sont constitués cette fois-ci de juxtapositions de 3 touches indépendantes avec la touche intermédiaire surélevée, ce qui peut-être marchera mieux.
Niveau esthétique on note toutefois une finition très inférieure, les touches alphabétiques étant dépourvues d'inscriptions, et les inscriptions des fonctions secondaires de touches étant également absente du clavier.
Bref, il s'agit donc d'un clavier utilisant la nouvelle disposition de touches des claviers
TouchPad mais dépourvu de pavé tactile. C'est-à-dire un clavier de type 3 selon la numérotation des OS TI-Nspire :
0) clavier Phoenix/Nspire+
1) clavier ClickPad
2) clavier 84+
3) clavier SimpKey non tactile
4) clavier TouchPad (SimpKey tactile)
Ici pas d'inscriptions remarquables au dos, puisque le clavier nous est arrivé dépourvu de sa face arrière. Ce qui est d'ailleurs embêtant puisque cela empêche de le verrouiller sur une calculatrice.
Hélas ici, l'utilisation est une véritable catastrophe. En effet, les OS
TI-Nspire récents ne détectent pas ce clavier comme un type 3, ni comme le type 4 assez proche, mais comme un type 1, c'est-à-dire un clavier de type
ClickPad dont la matrice de touches n'a absolument rien à voir !
Le type de clavier connecté est déterminé par la
mesure d'une tension aux contacts du clavier, et si il a certainement existé dans le temps, au moins en privé chez
TI, des OS le détectant comme un type 3, ce n'est hélas pas le cas des OS de production.
Bref, les touches font tout sauf ce qu'il y a écrit dessus et donc n'importe quoi. Petite illustration ci-contre de la catastrophe.
Pas vraiment possible de tester l'ergonomie à l'utilisation dans ce contexte, mais l'organisation de la zone alphabétique par triplets juxtaposant de petites touches avec une touche sur trois plus haute que les autres, même si elle peut certes paraître intuitive, nous semble en pratique très désagréable.
Nous l'avons donc échappé belle, car ce clavier aurait très bien pu être retenu et donc équiper aujourd'hui nos TI-Nspire CX.
Terminons enfin en découvrant les entrailles de la chose.
Du côté touches on note l'inscription
Nspire_KB_A1_20080806-2. Cela nous indique qu'il s'agit encore d'un prototype de clavier numéroté
A1 et donc antérieur aux
B5 de mars 2009,
B6 d'avril 2009 et
B-P, ce que confirme l'indication de date se décodant en 6 août 2008.
Comme quoi, le nouveau clavier de la rentrée 2010 était déjà en préparation dès 2008, l'année suivant le lancement des TI-Nspire en 2007.
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), et que vous avez d'autant plus joué que sa durée de vie est longue, alors vous serez rassuré de savoir que ces sensations sont reproduites des plus fidèlement, et que vous ne perdrez donc pas tout vos réflexes gagnés durement, mais sûrement, au cours des autres épisodes.
