Nous traitons ici de 3 révisions matérielles identiques en terme de fonctionnalités officielles intégrées : - la NumWorks N0110 de rentrée 2019
- la NumWorks N0115 de rentrée 2023
- la NumWorks N0120 de rentrée 2022
2 révisions matérielles étaient distribuées en parallèle en 2022-2023, N0110 et N0120, et les stocks vont nous supposons migrer progressivement vers une distribution en parallèle des N0115 et N0120. La différence entre ces révisions matérielles est importante : - connectivité micro-USB obsolète pour la N0110
- connectivité USB-C pour la N0120 et on suppose la nouvelle N0115 de rentrée 2023
- matériel hautement supérieur pour la N0120, avec pour le prix du milieu de gamme des performances chatouillant celles du haut de gamme TI-Nspire CX II-T CAS
Sur l'année scolaire 2022-2023, les acheteurs ont très majoritairement récupéré des N0110, la N0120 étant minoritaire dans les stocks, sans qu'aucune règle ne puisse être établie. Nous nous attendons à ce que la répartition soit conservée avec bientôt des N0115 majoritaires face à des N0120 minoritaires. Pour un achat à neuf, dans la plupart des cas il ne sera pas possible de distinguer avant achat et ouverture les N0110/N0115 des N0120 : - en boutique physique, l'emballage historique d'expédition blanc illustre au dos la face arrière de la calculatrice sur laquelle tu pourras lire la référence
- mais de plus en plus, le stock des boutiques physiques utilise un nouvel emballage orange d'exposition (intégrant de quoi être accroché) qui ne précise rien
Il semble que NumWorks rencontre des difficultés avec le formidable nouveau matériel de la N0120, ce qui empêche à ce jour une migration totale et explique le retour en arrière avec la nouvelle N0115 cette année : - soit la rentabilité sur la N0120 vendue au même prix est moindre
- soit il y a des tensions d'approvisionnement sur certains éléments matériels de la N0120 (probablement dans ce cas le microcontrôleur), ce qui empêche une production de masse en quantité suffisante pour approvisionner toute l'Europe
Attention : - toute mise à jour de ta NumWorks N0110 vers une version 16 ou supérieure verrouille ta calculatrice contre l'installation de firmwares et applications tierces
- et la mise à jour de ta NumWorks N0110 vers une version 18 ou supérieure est même susceptible, sur certaines configurations, de rendre ce verrouillage non réversible logiciellement
Les règles à suivre impérativement à partir du moment où tu récupères ta calculatrice NumWorks N0110 (car après il sera peut-être trop tard) sont : - ne pas la mettre à jour sur le site officiel avant d'avoir effectué un déverrouillage
- vérifier sa version
- effectuer le déverrouillage en suivant notre tutoriel dédié (déverrouillage possible logiciellement et donc entièrement gratuitement dans la plupart des cas)
- une fois la machine déverrouillée, ne jamais utiliser la combinaison reset+
6 lors d'une mise à jour sur le site officiel, car cette dernière autorise tout dont la mise à jour du bootloader et le re-verrouillage de la machine, cette fois-ci logiciellement non réversible
Pour les rares cas où le verrouillage de ta N0110 ne serait pas réversible logiciellement, un déverrouillage matériel est dans tous les cas possible, mais nécessitera un petit investissement en matériel. Si tu récupères une NumWorks N0120 c'est tristement simple, elle est impossible à déverrouiller à ce jour. Si tu récupères la NumWorks N0115 que nous attendons préchargée du firmware Epsilon en version 19.5.9 et donc avec le dernier bootloader activant le maximum de sécurités, il est probable que le tuto de déverrouillage logiciel ne marche pas, et nous ne pouvons pas te garantir à ce jour que l'alternative avec le tuto de déverrouillage matériel fera mieux. Sans déverrouillage de ta NumWorks N0110/N0115 il te sera impossible de profiter de la plupart des ajouts géniaux dont nous allons traiter plus bas. Peu enclin au compromis, NumWorks est actuellement en conflit larvé avec sa communauté. Sortie pour la rentrée 2017, la NumWorks était initialement un projet collaboratif génial, lauréat de la 5 e édition du concours d’innovation de la BPI (Banque Publique d’Investissement) sous les motivations ci-contre résumées ci-dessous : - un logiciel au code source ouvert que tu étais libre d’améliorer toi-même, Epsilon
- un matériel également ouvert que tu étais libre de construire et réparer toi-même
- un logiciel intuitif ne nécessitant aucun mode d’emploi
- un matériel moderne (même si nous sommes restés sur notre faim, avec une RAM à peine digne de ce que nous avions sur calculatrices dans les années 1990, limitant d’autant le heap Python ou encore l’espace de stockage que le constructeur s’obstine à ne pas vouloir déplacer en Flash contrairement à l’ensemble de la concurrence)
- le tout pour un prix inférieur (là aussi nous sommes restés sur notre faim, le constructeur n’ayant fait que reprendre très exactement le prix de milieu de gamme des concurrents)
Un projet qui a le mérite d’avoir engendré plusieurs autres projets encore plus géniaux par nombre de passionnés jeunes ou développeurs professionnels ; les firmwares tiers Omega, Upsilon et Khi, rajoutant nombre de choses qui manquaient cruellement par rapport à la concurrence dont un support d’applications additionnelles qui ouvrit la voie à nombre de fonctionnalités (calcul littéral, calcul formel, feuille de calcul / tableur, graphes 3D et 4D, géométrie dynamique 2D et 3D, émulation de consoles de jeu Nintendo Game Boy Color et NES, ...)Mais commençons par l’aspect libre/ouvert, car ce n’est plus le cas : - la licence CC BY-NC-SA permettant la libre réutilisation de tout ou partie du code source pour tes projets a été révoquée par le constructeur pour la rentrée 2021, et l’absence désormais de licence (tous droits réservés) fait donc que tu ne peux rien faire du code source publié, à l’exception de contribuer bénévolement tes propres ajouts ou améliorations
- toute mise à jour sur le site officiel depuis la rentrée 2021 verrouille ta calculatrice pour l’empêcher d’utiliser des firmwares tiers et donc d’installer des applications additionnelles de façon utilisable
- pire encore pour cette rentrée 2022 le projet ne peut même plus être qualifié d’open source, nombre d’éléments étant désormais nouvellement censurés de la publication
Tout n’est pas de la faute du constructeur qui a eu à subir plusieurs incidents forts désagréables : - en avril 2020 un très grave incident aux Pays-Bas : suite à l’approbation de la NumWorks aux examens néerlandais, une diatribe contre l’open source publiée par Maurits, un étudiant néerlandais visiblement scandalisé de la chose, appuyant son propos d’une vidéo montrant l’utilisation d’un firmware qu’il avait modifié afin d’empêcher le mode examen d’effacer les données, Maurits étant même en prime allé jusqu’à envoyer tout ça à l’autorité nationale régulant les examens (c'est comme si chez nous il avait adressé tout ça au Ministre de l'Education Nationale)
- entre temps, des firmwares modifiés permettant de frauder le mode examen ont été diffusés et parfois même vendus, pratique qui continue encore pendant l’écriture de cette annonce comme illustré ci-contre
- en mars 2021 un camouflet monumental au Portugal : alors que NumWorks visiblement sûr de lui avait fait de la pub dans la presse portugaise à la rentrée 2020, générant donc quelques achats, non seulement l’approbation pour les examens 2021 lui a été refusée, mais pire encore la NumWorks a été contrairement à toute la concurrence frappée d’une interdiction explicite sous la forme d’une règle discriminatoire inventée exprès pour elle, l’interdiction de l’open source aux examens – était reproché à NumWorks la possibilité de rajouter des fonctionnalités de calcul littéral ou formel y compris en mode examen, capacités strictement interdites aux examens portugais
Dans un premier temps pendant plusieurs mois avant la date fatidique de la rentrée 2021, le constructeur avait fait semblant de vouloir sauver le travail communautaire, prévenant en privé d’un verrouillage à venir mais discutant d’un support d’applications additionnelles pour permettre la survie des fonctionnalités développées. Certains que l’on pourrait a posteriori qualifier gentiment de "naïfs", n’hésitaient pas à aller louer la correction hautement supérieure du comportement de NumWorks par-delà les frontières. Mais finalement, le constructeur a sorti au dernier moment un support d’applications qui n’avait strictement rien à voir avec ce qui avait été discuté : applications que l’on ne pouvait même pas qualifier d’installables puisque s’effaçant définitivement sans arrêt (sur le bouton reset au dos, sur un plantage, sur activation/désactivation du mode examen… et nous avons bien involontairement constaté dans la douleur lors de nos tests de préparation que c'était toujours aussi nul cette année). Un support d'applications absolument nullissime, jamais vu chez la concurrence depuis qu'elle l'a introduit à partir de 1998. En pratique c'est totalement inutilisable : qui dit applications tierces dit pour certaines instabilité, et au moindre plantage tu perds tout le contenu de la mémoire Flash et dois réinstaller toutes les applications. Et si pas d'utilisateurs, pas de développeurs perdant du temps conséquent à développer des choses pour personne... Le support officiel des applications chez NumWorks est un échec monumental, et ce n'est pas faute d'avoir prévenu... c'est visiblement dur pour certains de pardonner à ceux qui ont eu le tort d'avoir raison. Rajoutons à cela un message d'alerte à la formulation inquiétante affiché à l'installation, parlant de fonctionnalités désactivées suite à l'installation de code non officiel et dissuadant donc l'utilisateur de recommencer... de très loin le pire support d’applications jamais sorti sur calculatrices ! Les torts sont partagés mais l’attitude extrémiste du constructeur (et l’équilibre est rarement aux extrêmes), son manque de franchise, ignorant (soit le plus grand des mépris), signalant/censurant et même se brouillant avec toute personne osant se permettre la liberté de ne pas le suivre à 100 % dans ses excès, fait régner une atmosphère toxique dans la communauté des utilisateurs et développeurs. Quand on a systématiquement des problèmes avec plein de personnes hautement compétentes (et nous ne nous incluons pas dans le lot), toutes bienveillantes et totalement désintéressées, et que l’on est toujours en train de se plaindre, râler et exiger davantage auprès de ceux qui ont déjà tant donné de leur personne pendant des années, on peut certes tenter de se mentir à soi-même mais cela signifie bien souvent que le problème est du côté du dénominateur commun, ou encore pire qu’on le fait exprès. Ceci étant dit histoire que tu saches à l’avance dans quoi tu mets les pieds, cela ne nous empêchera pas d’évaluer objectivement le produit, alors allons-y. La NumWorks est un modèle de milieu de gamme aux fonctionnalités remarquables, taillées sur-mesures pour la France.
On peut citer entre autres :
- un moteur de calcul exact non pas QPiRac mais complet, gérant l'ensemble des formes pouvant être saisies et donc entre autres les exponentielles qui sont maintenant en Première, une exclusivité en dehors du haut de gamme !
- une gestion des unités directement intégrée au niveau du moteur de calcul, permettant donc non seulement les conversions mais aussi les simplifications d’unités, et en pratique la possibilité d’effectuer un calcul avec des unités et donc d’obtenir automatiquement le résultat avec son unité
- une application de lois de probabilités avec une interface universelle qui parle le langage des énoncés et donc par extension le tien, te permettant de résoudre facilement et naturellement l'ensemble des questions types !
- une application suites numériques qui te permet de recopier directement les définitions récurrentes de l'énoncé au rang n+k sans besoin de transformations risquées
- des sortes de mini-programmes d’étude intégrés permettant de fournir résultats complémentaires et représentation graphique associée sur certains résultats (cercle trigonométrique, plan complexe, ...), génial, ça rappelle le bon vieux temps où chacun était libre de créer/partager ce genre de programmes avant que le mode examen ne vienne casser tout ça
- et dernière nouveauté, une application de tableau périodique des éléments
De façon générale les interfaces sont soignées (le constructeur se prétend même le champion de l’intuitivité, mais franchement nous sommes bien trop habitués à celles de la concurrence pour leur porter un regard neuf) et réservent suffisamment de place pour pouvoir afficher des notations mathématiques correctes.
Nous avions déjà écrit les années précédentes qu'un point fort exclusif de la NumWorks était la rigueur scientifique, entre autres avec des interfaces conçues sur-mesures pour pouvoir afficher avec des notations correctes (celles des cours, livres et énoncés), servant ainsi au mieux les intérêts des élèves. Par exemple la NumWorks refuse de donner un résultat n’ayant pas de sens lorsque l’on multiplie des grandeurs en degrés Celsius ou Fahrenheit.
À côté de tout ceci nous nous devons malgré tout d'appuyer un manque important, l'absence d'une application de feuille de calcul / tableur, contrairement à la quasi totalité de la concurrence (même l’entrée de gamme monochrome TI-82 Advanced et Casio Graph 35+E II en a une...), c'est dire, et rappelons que ça ne tombe plus seulement au Brevet mais également au BAC depuis un bon moment désormais.
Le langage de programmation est le Python conformément aux programmes, avec un interpréteur MicroPython 1.12 (1.17 en v19). Il s'agit d'une implémentation Python très riche et très soucieuse du respect du standard. Nous avons :
- 9 bibliothèques standard importables dont cmath, math, matplotlib, random, time, turtle et micropython
- une bibliothèque de tracé par pixels kandinsky
- une bibliothèque de tracé par coordonnées matplotl.pyplot, conforme au standard du même nom
- une bibliothèque de tracé à la tortue turtle, respectant le standard du même nom (mais souffrant de l’absence des méthodes de remplissage, contrairement à la concurrence)
- la bibliothèque cmath et bien sûr gestion des calculs complexes (BAC général option Maths Expertes + BAC STI2D)
- et dernier ajout la bibliothèque numpy
Une bibliothèque extrêmement riche, hélas contrebalancée par la mémoire de tas (heap) qui n'offre que 64,888 Ko à vide. C'est peu connaissant la gourmandise en mémoire des objets Python, même si nous avons vu qu’il existe bien pire. C'est dommage.
Même si tout peut se faire via le catalogue de bibliothèques et méthodes, nous apprécions également l'autocomplétion, les suggestions étant directement contrôlables à l'aide des flèches du clavier.
Notons que le mode examen est très facile à désactiver de façon nomade et autonome en fin d'épreuve, ne nécessitant qu'une simple connexion à un hôte USB actif (ordinateur, tablette, smartphone OTG, ...). Par contre, précisons que la connectique pour tablettes et smartphones n'est pas incluse. Les câbles ou adaptateurs seront à acheter séparément.
L'actualité TI-Planet :La calculatrice est maintenue mais le développement n'en est plus au rythme des premières années. En 2022-2023, le firmware officiel Epsilon n'a reçu que deux mises à jour, les versions 20 et 21. Cocasse, on se rapproche donc du rythme des constructeurs concurrents qui, selon NumWorks, "n'ont plus rien fait depuis 30 ans"... À moins qu'il ne s'agisse que d'un manque de temps temporaire car l'entreprise NumWorks vient d'être rachetée. Les nouveautés apportées ont été : - application de tableau périodique des éléments
- représentation des suites récurrentes en toile/escalier
- bibliothèque Python numpy
Points forts :
- écran couleur éclairé
- légèreté
- épaisseur
- autonomie
- calcul exact complet
- écriture naturelle intuitive
- intuitivité interfaces
- correction notations
- indications
- performances
- suites
- statistiques
- interface lois probabilités
- échantillonnage
- conversion de bases
- programmation Python
- autocomplétion Python
- bibliothèque de tracé par pixels Python
- bibliothèque de tracé par coordonnées Python standard
- bibliothèque de tracé à la tortue Python standard
- bibliothèque Python numpy
- facilité désactivation mode examen en fin d'épreuve
- rapport fonctionnalités/prix
Points faibles :
- pas de tableur
- mémoire de tas (heap) Python
- mémoire de stockage
- persistence des données RAM/Flash, même hors examen
La calculatrice graphique française intuitive, dans le milieu de gamme la plus adaptée au programme des nouveaux lycée et Baccalauréat français en Mathématiques et Physique-Chimie ! Tu dois pouvoir trouver la calculatrice en neuf à 82,99€, c'est le prix officiel, ou 79,99€ si tu tombes en magasin sur de l'ancien stock. Attention aux petites boutiques que nous voyons régulièrement pratiquer des tarifs supérieurs. Pour encore moins cher, tu peux passer par un achat groupé. Le bon plan TI-Planet :Pas encore certain de ton orientation et du fait d'être concerné(e) ou pas par les épreuves terminales avec calculatrice en mode examen ? Mais c'est que NumWorks a des solutions ! Tu peux dès la rentrée commencer à prendre en main progressivement et gratuitement ta NumWorks sur ton ordinateur/tablette/smartphone, avec : En pratique, tu peux alors différer ton achat tant que tu ne seras pas certain(e) de ton orientation, ou tant que la calculatrice ne sera pas obligatoire ! (la calculatrice sera obligatoire pour les épreuves de spécialité scientifiques et technologique en Terminale, avant cela elle peut être exigée selon le lycée aux épreuves de BAC blanc ou épreuves communes, et encore selon l'enseignant aux évaluations)Toutefois nous regrettons divers manques ou bridages sur ces remarquables outils, sans quoi la vente de calculatrices deviendrait sans doute sans grand intérêt : - la plateforme Python en ligne a nombre de défauts qui t'empêchent de faire aussi bien que sur calculatrice (gestion d'un script unique, impossible d'importer un de tes scripts dans un autre, gestion très incomplète des pressions de touches clavier), et manque grandement d'organisation (pas de dossiers pour organiser ses projets, et le tri alphabétique par renommage n'est pas davantage une solution car si tu renommes un de tes projets tu casses tous les liens que tu as potentiellement partagés)
- les émulateurs/simulateurs n'ont aucune mémoire persistante, perdant l'intégralité de la saisie effectuée à chaque fois que tu les fermes, ne permettent pas davantage l'importation de données
Leur existence est certes appréciable mais il manquerait encore beaucoup de travail sur ces outils avant de disposer de quelque chose de pleinement utilisable, et cela fait malheureusement des années que ces défauts n'ont pas été traités.
L'astuce TI-Planet hors exam : Sur toute NumWorks N0110, N0115 ou N0120, il t'est possible d'installer des applications additionnelles au firmware officiel Epsilon, et notamment la remarquable collection d'applications de Nwagyu.
Nous pouvons citer pour te détendre des émulateurs de consoles de jeux Nintendo Game Boy Color et NES pour te détendre, et de façon plus scolaire :
- un portage du célèbre émulateur WabbitEmu, permettant d'émuler l'ensemble des calculatrices graphiques Texas Instruments des générations ayant précédé les CE actuelles, ce qui pour les modèles actuels couvre les TI-82 Advanced monochrome, TI-82 Stats, TI-83 Plus monochrome et TI-84 Plus monochrome, et pour les modèles plus anciens les plus remarquables la TI-84 Plus C Silver Edition couleur qui adopter déjà l'interface des CE mais sans leurs performances
- lecteur d'images .png pour tes pompes et antisèches ou encore mieux de vidéos
- éditeur+interpréteur de scripts en langage Lua
- et l'application légendaire, KhiCAS par Bernard Parisse, enseignant chercheur à l'Université de Grenoble, que nous allons détailler
Il s'agit ici d'un portage de l'application KhiCAS mais par Nwagyu, et il est hélas très loin d'être stable ou complet. Tu y retrouveras :
- calcul exact, littéral et formel avec le moteur GIAC
- édition / visualisation des expressions saisies ou retournées en écriture naturelle
- applications intégrées : tableau périodique des éléments chimiques, tableur, ...
- bibliothèque de constantes physiques
- conversion d'unités
- calculs financiers
- géométrie dynamique 2D et 3D
- représentations graphiques 2D, 3D et 4D
Les capacités de programmation Python semblent hélas très difficilement utilisables ici, car grandement basées sur le gestionnaire de système de fichiers absent du firmware officiel Epsilon, et hélas non adaptées par le porteur. Si tu peux certes saisir un script, tu ne pourras ni le sauvegarder ni même l'exécuter. Ne te reste plus que la ligne de commande de la console...
Ajoutons à cela que contraitement à toutes les autres éditions de KhiCAS développées directement par Bernard Parisse, celle-ci est très instable. Les erreurs de mémoire ou même plantages sans prévenir n'y sont pas rares, nous en avons eu sans même les chercher dès notre premier test pour cette annonce, et démontrent si il en était encore besoin le caractère nullissime de la gestion d'applications avec le firmware Epsilon officiel : la machine redémarre toute seule suite aux plantages et tu n'as plus aucune application additionnelle, il te faut tout réinstaller. Si il faut constamment avoir un appareil connecté à portée de main pour réinstaller sans arrêt ses applications, cela montre bien le caractère totalement inutilisable de la chose.
Et rajoutons que bien évidemment, aucune de ces applications ne sera disponible en mode examen. | 19,51/20 |
L'astuce TI-Planet en examen :
Attention, NumWorks est actuellement en conflit larvé avec sa communauté de développeurs, les écarts de comportement/communication et le double discours ayant écoeuré, découragé ou éloigné beaucoup de monde.
Dans ce qui va suivre, seule l'application KhiCAS et le firmware associé Khi sont encore activement développés.
Pour tous les autres firmwares et applications le développement de nouveautés supplémentaires semble hélas être passé à l'état léthargique, il n'y a plus que des mises à jour de compatibilité/sécurité lorsque les changements apportés par NumWorks aux calculatrices ne laissent pas le choix. Si ta NumWorks est une N0110 ou N0115, et que tu l'as correctement déverrouillée, alors tu as la possibilité d'installer 3 firmwares tiers au choix : Omega, Upsilon ou Khi.
Les pages d’installation de ces 3 firmwares te proposent toutes une possibilité fantastique, mettre en place un dualboot de ta calculatrice. C’est-à-dire que ta mémoire Flash va être scindée en 2 partitions amorçables, dans l’idéal :
- une avec le firmware tiers choisi
- une avec le firmware officiel Epsilon (à mettre à jour uniquement après installation du dualboot )
Mais mieux encore ici, tu peux aisément basculer à tout moment d’un firmware à l’autre via une combinaison clavier, et bénéficies ainsi du meilleur des deux mondes :
- les dernières nouveautés que NumWorks veut bien apporter au firmware officiel Epsilon
- les formidables ajouts des firmwares tiers
Basé sur le code source officiel d’Epsilon (dans sa version 15 suite à la révocation de la licence CC SA à partir de la version 16) et donc conforme pour les examens, ces derniers firmwares t'apportent diverses améliorations fort bienvenues et qui restent disponibles en mode examen :
- calcul littéral directement intégré à l'application de calcul
- davantage d'unités et constantes physiques
- bibliothèque Python supplémentaires
Maintenant que tu disposes en dualboot d’un des firmwares tiers, tu peux installer des applications additionnelles pour Omega, pour Upsilon ou pour Khi, qui non seulement ne s'effaceront pas sans arrêt, mais de plus resteront disponibles en mode examen !
Outre des émulateurs de consoles de jeux Nintendo Game Boy Color et NES pour te détendre, tu as droit à la formidable application KhiCAS par Bernard Parisse, enseignant chercheur à l'Université de Grenoble. Il s’agit ici encore d’une adaptation de son logiciel Xcas, dans son édition intégrale identique en fonctionnalités à celles déjà présentées pour les TI-Nspire CX II-T et Casio Graph 90+E !
Tu retrouves donc dans cette application intégrée de Mathématiques :
- calcul exact, littéral et formel avec le moteur GIAC
- édition / visualisation des expressions saisies ou retournées en écriture naturelle
- applications intégrées : tableau périodique des éléments chimiques, tableur, ...
- bibliothèque de constantes physiques
- conversion d'unités
- calculs financiers
- géométrie dynamique 2D et 3D
- représentations graphiques 2D, 3D et 4D
Le tout est en prime programmable dans différents langages conformes aux programmes :
- le langage de programmation dédié historique de Xcas
- un langage permettant un appel des mêmes fonctions du langage Xcas mais avec une écriture syntaxique proche du Python (dit mode de compatibilité Python)
- un interpréteur Javascript
- et un véritable interpréteur Micropython intégré
Basé sur Micropython 1.12, ce dernier est hautement plus complet que l'implémentation pour modèles monochromes :
- pas moins de 23 bibliothèques standard importables dont ubinascii, cmath, ucollection, uctypes, gc, uhashlib, uheapq, uio, linalg, math, matplotlib, numpy, urandom, ure, ustruct, sys, time, turtle, ujson, utimeq, uzlib, micropython, _os
- une bibliothèque de tracé par pixels graphic avec même des alias pour l'utiliser avec la compatibilité avec d'autres modèles (casioplot pour les Casio Graph 35+E II et Graph 90+E, nsp pour les TI-Nspire avec micropython, kandinsky pour la NumWorks)
- une bibliothèque de tracé par coordonnées matplotl
- un bibliothèque de tracé à la tortue turtle
- le bibliothèque cmath et bien sûr gestion des calculs complexes (BAC général option Maths Expertes + BAC STI2D)
- même une bibliothèque cas permettant d'appeler le moteur de calcul formel GIAC directement depuis tes scripts Python, une formidable intégration !
- jusqu'à 64,898 Ko de mémoire de tas (heap) pour l'exécution de tes scripts !
| 19,97/20 |
L'infoccase TI-Planet : Attention si tu optes pour l'achat de ta NumWorks en occasion, tu peux tomber sur la révision matérielle initiale N0100.
Ici certes aucun problème de déverrouillage et même paradoxalement des performances supérieures à celles des N0110/N0115, mais d'autres inconvénients :
- plus de mise à jour officielle depuis Epsilon 19, tout ce qui a été rajouté depuis est donc ici manquant
- seuls 2 firmwares tiers sont compatibles, Omega et Upsilon
- un seul et unique firmware peut être présent sur la machine, donc ici les fonctionnalités des firmwares tiers ne s'ajoutent pas aux fonctionnalités officielles mais les remplacent, avec leurs avantages et leurs défauts
- aucune possibilité d'installer des applications additionnelles
| 16,39/20 |
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