[Lionel Debroux]

Version française / English version

Objectif :

Réussir à upgrader matériellement sa calculatrice NumWorks pour la doter d'une mémoire Flash externe à l'emplacement prévu pour sur la carte mère.

Cet emplacement, c'est le "U7" sur les schémas. On peut le voir sur la photo ci-contre, à gauche.
Et même en vidéo, avec un chip de flash :

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Officiellement, ce U7 est prévu pour un AT25SF641, "64-Mbit, 2.7V Minimum SPI Serial Flash Memory with Dual I/O, Quad I/O and QPI Support".
Cependant, il semble possible d'utiliser une Flash NOR similaire (même boîtier SOIC-8, même pin layout, même tension d’alimentation, consommations typiques / pic et timings similaires) de 64 ou 128 Mbits (8 ou 16 MB).
Les mémoires Flash NOR QSPI de 256 Mbits et plus utilisent souvent d’autres boîtiers, comme SOIC-16 ou WSON-8, nécessitant une adaptation matérielle, et sont donc plus difficiles à intégrer par des utilisateurs moins expérimentés/outillés.

Il est nettement préférable de coopérer avec les autres développeurs qui s’intéressent à réaliser la même opération pour accélérer le processus… et également de ne pas interférer, voire de collaborer, avec NumWorks.

Goal :

Make a successful hardware upgrade of your NumWorks calculator, adding an external Flash memory chip onto the suitable location of the motherboard.

This location is labeled "U7" on the schematics). You can see it in this photo, on the left side.
And even in this official video, with a Flash chip:

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The official purpose of that location on the motherboard is to house a AT25SF641 chip : "64-Mbit, 2.7V Minimum SPI Serial Flash Memory with Dual I/O, Quad I/O and QPI Support".
However, using a similar chip (same SOIC-8 package, same pin layout, same supply voltage, similar typical / peak power consumptions) providing 64 or 128 Mbits (8 or 16 MB) of NOR Flash memory. QSPI NOR Flash memories of capacity larger than or equal to 256 Mbits often use different packages, e.g. SOIC-16 or WSON-8, requiring some kind of hardware adaptation, and therefore are harder for users with lower skills or worse tooling to integrate.

Collaborating with fellow developers who have the same aim is highly desirable to proceed faster… as is lack of interference with, or even collaboration with, NumWorks.

Ce qu'il faut faire :

Partie matérielle :
Souder le chip de Flash, 8 plots au pas de 1.27mm (1/20”, 50 mils). C’est bien sûr plus difficile que de souder du matériel au pas de 2.54mm ou 2mm, mais reste accessible. Comme toujours, il ne faut pas trop chauffer le chip et le PCB.
Note additionnelle: il est possible que l’ajout du chip ait un impact sur l'alimentation globale sur la carte mère. Peut-être faut-il s'attendre à des complications à ce niveau là ?

Partie logicielle :

• Ajouter (éventuellement récupérer et adapter) dans l’OS NumWorks un framework et des drivers pour des chips externes de Flash
  Voir la datasheet du chip ciblé. Au minimum, le framework d’accès bas niveau à la Flash externe devrait être prévu pour sélectionner un chip de Flash parmi plusieurs à la compilation, mais ça serait encore mieux si on complétait (les deux ne sont pas mutuellement exclusifs) ceci par une sélection dynamique / validation au runtime, basée sur les données CFI;
• Prouver que le chip de Flash est utilisable et utilisé
  1ère étape : fournir une démonstration simple, vraisemblablement assez rapide à développer, de votre choix. Une des possibilités est d’effacer une partie de la mémoire externe, puis d’y écrire une application embarquée dans le firmware mais indépendante du reste du firmware, ceci lors du démarrage de l’OS (le premier, ou à chaque fois). Un exemple d’application pourrait être un petit jeu avec sauvegarde des paramètres et/ou highscores.
  2ème étape : fournir une démonstration plus complexe: embarquer dans l’OS une application destinée à s’exécuter en mémoire externe qui dépend du code (fonctions de calcul flottant, etc.) de l’OS en mémoire interne. Ceci nécessite du travail sur le système de build et probablement sur certains aspects de l’OS lui-même. Une des applications les plus difficiles à déporter est probablement l'application Python.

What you need to do:

In the hardware area:
Solder the Flash chip, 8 pins with 1.27mm (1/20”, 50 mils) spacing. Of course, it’s harder than soldering hardware with 2.54mm or 2mm spacing, but it remains reasonably easy. As usual, excessive heating of the chip and the PCB is a bad thing to do.
Additional note: the addition of a chip might impact the global power supply chain on the motherboard. Maybe some issues are to be expected in that area ?

In the software area:

• Add (possibly by borrowing and modifying) a framework and drivers for external Flash chips to NumWorks’ OS
  See the targeted chip’s datasheet. At a minimum, the framework for low-level access to an external Flash memory should be designed to allow selecting a single Flash chip from a set at compile time, but it would be even better if compile-time selection were complemented (they’re not mutually exclusive) by runtime selection / validation of the chip, based on CFI data;
• Prove that the Flash memory chip is usable and being used
  1st step : build a simple showcase of your choice, whose development should be relatively quick. One of the options is to erase a portion of the external memory, then write an application embedded into the main firmware but independent from it, when the OS boots (for the first time, or every time). For instance, a small game which saves configuration and/or highscores.
  2nd step : build a more complex showcase: embed into the OS an application designed to execute from external memory, depending from code (e.g. floating-point functions) from the OS in internal memory. This needs some work on the build system and probably the OS itself. The Python application is probably the hardest to move.

Challenge additionnel niveau software :
L’étape suivante, encore plus difficile, mais beaucoup plus utile, est de coder une méthode générique de transfert de firmware vers la mémoire Flash externe. C’est utile pour gérer plusieurs applications en mémoire externe (c’est une autre étape, mais pas très différente de la gestion d’une seule application en mémoire externe), et nécessaire si on veut pouvoir utiliser plus de code+données que ce qui peut rentrer en mémoire interne, comme le PoC de portage NumWorks réalisé par Bernard Parisse sur le simulateur NumWorks.

Quelques ressources et informations:

Additional software challenge :
The next step, which is even harder but much more useful, is to provide a generic way to transfer firmware to external Flash memory. This is useful to handle multiple applications in external memory (another step, but not that different from handling a single application in external memory), and a prerequisite for using of an amount of code+data too large to fit into the internal memory, such as the NumWorks Giac port PoC performed by Bernard Parisse on the NumWorks simulator.

Several resources and pieces of information:

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• Le boot code du STM32F412VG, qui s’occupe du transfert du firmware à travers USB en utilisant le protocole DFU, ne semble pas gérer le flashage d’une mémoire externe, cf. AN2606 “STM32 microcontroller system memory boot mode”. C’est au demeurant compréhensible, parce qu’il y a une grande variété de chips de mémoire externe, disposant de jeux de commandes variés, et qu’il faudrait donner à l’utilisateur le moyen de modifier ce bootloader pour ajouter le support de ses chips…
• AN4852 “Programming an external Flash memory using the UART bootloader built-in STM32 microcontrollers” : http://www.st.com/content/ccc/resource/ ... 281415.pdf
  Logiciel correspondant à cette AN :
  http://www.st.com/en/embedded-software/ ... tboot.html. Protocole utilisé: AN3155.
• Autres logiciels pour STM32, dont des stacks USB :
  http://www.st.com/en/embedded-software/ ... tware.html.

Au pire, il est toujours possible de modifier/faire et utiliser un firmware spécial pour la mémoire interne capable de flasher la mémoire externe, qui s’utiliserait de la façon suivante:

• en utilisant le bootloader ST, transférer par DFU le FW spécial de flashage de la mémoire externe, comme les autres FW pour mémoire interne;
• en utilisant le FW spécial, transférer par un certain protocole, logiquement DFU, les données pour la mémoire externe et les écrire au fur et à mesure;
• en utilisant de nouveau le bootloader ST, transférer par DFU vers la mémoire interne la partie principale du FW NumWorks…

Cette capacité de flashage de la mémoire externe à travers DFU pourrait être intégrée au firmware standard, et avoir une stack USB intégrée au firmware standard serait de toute façon une bonne idée pour le long terme, mais c’est plus de travail.

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• The STM32F412VG’s boot code, which handles firmware transfer through USB using the DFU protocol, doesn’t seem to handle flashing an external memory chip, see AN2606 “STM32 microcontroller system memory boot mode”. This is understandable, given that there’s a huge variety of external memory chips with different command sets, and therefore, users would need a way to modify the bootloader in order to add support for the chips they want to target…
• AN4852 “Programming an external Flash memory using the UART bootloader built-in STM32 microcontrollers” : http://www.st.com/content/ccc/resource/ ... 281415.pdf
  The software corresponding to this AN is:
  http://www.st.com/en/embedded-software/ ... tboot.html. The protocol used is described in AN3155.
• Other pieces of software for the STM32 family, among which are USB stacks:
  http://www.st.com/en/embedded-software/ ... tware.html.

In the worst case, one can modify/create and use a special firmware suitable for internal memory, able to reflash external memory. The usage flow would be as follows:

• using ST’s bootloader to make a DFU transfer of the special FW for reflashing the external memory, just like other firmwares suitable for internal memory;
• using the special firmware to make a (probably DFU) transfer of the data to be written into external memory, and write these data blocks the fly;
• using ST’s bootloader again to make a DFU transfer of the main part of the NumWorks firmware to internal memory…

The ability to flash external memory through DFU could be integrated into the standard firmware, and integrating an USB stack to the standard firmware would be a good thing for the longer term anyway, but it’s more work.

Participation de TI-Planet/UPECS :

Achat + livraison de 2 chips de Flash (un 8 Mo, un 16 Mo avec les mêmes tension d’alimentation, consommation, timings, pas de bloc de boot) à ceux qui voudraient participer, dans la limite des stocks :

• L'"officiel" listé sur les schémas de NumWorks (64 Mbits = 8 Mo) : Adesto AT25SF641-SUB-T.
• Un autre, avec 2x plus de capacité (128 Mbits = 16 Mo) : Winbond W25Q128JVSIQ.

Si vous avez la capacité de réaliser des adaptations matérielles, vous pouvez utiliser par exemple des W25Q257JV (256 Mbits) et W25Q512JV (512 Mbits, consommation un peu plus élevée) dont les boîtiers WSON-8 ont le même pinout que le SOIC-8 du W25Q128JV et dont les boîtiers SOIC-16 sont plus faciles à souder que les boîtiers WSON-8, mais vous devrez vous débrouiller pour les acheter


Lots à gagner :
Si vous réussissez, vous vous aurez fait votre propre cadeau: une "NumWorks++"... Mais, on peut aller un peu plus loin :

• Bien entendu des news à l'honneur du grand bidouilleur ou de l’équipe de grands bidouilleurs, et des possibilités rendues disponibles
• Compte(s) Premium TI-Planet
• Stickers TI-Planet et/ou autres goodies

Vous-êtes intéressé par le challenge et souhaitez participer ? Répondez au topic et/ou envoyez un court e-mail de présentation à info@tiplanet.org

What TI-Planet/UPECS takes care of :

We'll buy and ship 2 flash chips (one of 8 MB, and one of 16 MB with the same voltage, consumption, timings, lack of a boot block) to those willing to participate, as long as our supplies last:

• The "official" one listed on Numworks’ schematics (64 Mbits = 8 MB) : Adesto AT25SF641-SUB-T.
• The other, with twice the storage capacity (128 Mbits = 16 MB) : Winbond W25Q128JVSIQ.

If you can make hardware adaptations, you can use for instance W25Q257JV (256 Mbits) and W25Q512JV (512 Mbits, higher power consumption) chips whose WSON-8 packages have the same même pinout as the W25Q128JV’s SOIC-8 and whose SOIC-16 packages are easier to solder onto an adapter PCB than WSON-8 packages, but you’re on your own


Prizes :
If you succeed, you will have made yourself you own gift: a "NumWorks++"… But, we can go a little further:

• Of course, news articles about the great [team of] hacker(s) and the possibilities made available
• Premium TI-Planet account(s)
• TI-Planet stickers and/or other goodies

If you're interested in the challenge and would you like to participate, reply to the topic and/or drop a short introduction e-mail to info@tiplanet.org

News rédigée par / written by Lionel & Adriweb.

[Adriweb]

HP continue de faire des efforts pour attirer les lycéens/étudiants sur sa calculatrice haut-de-gamme HP Prime.

Ce modèle est un excellent choix comme le montre la dernière édition de notre QCC (quasiment ex-equo avec la 1ère place) pour cette rentrée 2017 en France.

Non seulement la HP Prime est disponible pour moins de 120 €, mais en plus en exclusivité avec TI-Planet, HP organise pendant tout le mois d'octobre une promotion spéciale.

Pour toute calculatrice HP Prime achetée pendant le mois d'octobre 2017 à la fnac, en magasin ou en ligne (119.99 €, port gratuit), HP vous offre gratuitement l'application mobile/tablette HP Prime sur la plateforme de votre choix (Android / iOS / Windows), qui vaut d'environ 20€ à 28€.

Comment profiter de cette offre spéciale ? C'est simple.

1. Achetez à la fnac (magasins ou en ligne) votre HP Prime (de référence "G8X92AA#ABF"), pendant le mois d'octobre 2017.
2. Remplissez ce formulaire avec vos coordonnées et le choix de la plateforme pour l'application.
3. Envoyez-le à l'adresse indiquée, accompagné de votre preuve d'achat

Vous recevrez alors par la suite un code/coupon utilisable pour "acheter" gratuitement l'application.

On rappellera au passage qu'il existe une version gratuite de ces applications, afin que vous puissiez prendre goût à la plateforme et à ses possibilités : Android / iOS / Windows.
Attention par contre, il faudra la version payante pour certains modules, comme la programmation.


Oh, et sinon, n'oubliez pas que vous pouvez aussi tenter de gagner tout ceci gratuitement avec notre concours Galactik jusqu'à début novembre.

[critor]

Nous recevons aujourd'hui en privé un programme en langage machine de seulement 216 octets accompagné de son code source assembleur, un programme censé permettre de frauder le mode examen sur TI-83 Premium CE. Son principe de fonctionnement est simple :

• il déverrouille la mémoire Flash pour en permettre la réécriture, grâce à l'un des moyens circulant depuis déjà un moment au sein de la communauté
• puis il modifie le système d'exploitation à une adresse codée en dur dans le programme
• enfin il reverrouille la mémoire Flash contre l'écriture

Cette altération (patch) du système d'exploitation est possible car la TI-83 Premium CE n'est pas aussi bien protégée que les TI-Nspire. En effet, l'intégrité du système n'y est pas vérifiée à chaque redémarrage, mais uniquement à chaque installation d'un nouveau système d'exploitation.

Donc quels sont les effets de ce programme ? Une fois le programme exécuté, le démarrage du mode examen n'efface plus les programmes. Ces derniers restent donc listés et exécutables en mode examen.

Comment ça marche ? Et bien en bloquant l'appel effectuant l'effacement des données (reset) à l'activation du mode examen.

Toutefois, cette méthode ne donnera pas aux candidats fraudeurs les mêmes libertés qu'en dehors du mode examen, du moins pas sans des patchs complémentaires. Plusieurs commandes TI-Basic sont en effet désactivées en mode examen et déclencheront une erreur. De façon non exhaustive, on peut citer :

• Toutes les commandes concernant les images. Rappeler un formulaire préalablement stocké sous l'un des formats d'images officiels sera impossible.
• La commande Asm(. L'exécution de programmes en langage machine sera donc également impossible.

Aussi, ce programme et cette méthode n'ont pas que des avantages :

• D'une part, l'adresse à patcher est codée en dur, et ne conviendra donc qu'à une version bien précise du système d'exploitation, ici la vieille version 5.0.1.0012, et uniquement dans sa déclinaison pour TI-83 Premium CE (pas le modèle international TI-84 Plus CE).
• Ensuite, à l'exception des vieilles TI-83 Premium CE produites en 2015, il est de toutes façon impossible d'installer la version 5.0.1.0012 sur toutes les autres machines actuellement en circulation, soit une majorité. C'est à cause de la protection qui depuis la version 5.1.5 enregistre en mémoire Flash à chaque mise à jour la nouvelle version minimale acceptable par la machine. En tous cas, impossible sans un programme de réinitialisation qui n'existe pas à ce jour.
• Même sur les rares machines où ce serait possible, le retour à la version 5.0.1.0012 impliquerait de renoncer à toutes les améliorations significatives de fonctionnalités et programmation introduites depuis. Certains programmes ne marcheront même pas sur une version aussi ancienne...
• Enfin, cette méthode ne peut même pas être portée en l'état pour les versions TI-83 Premium CE plus récentes, car le fonctionnement du mode examen a changé dès la version 5.1.0. En effet le mode examen n'effectue plus un effacement des données, mais les masque/verrouille pour pouvoir les restaurer en fin d'examen.

Quoiqu'il en soit, le programme en question ne sera bien évidemment ni mis en téléchargement chez nous, ni repartagé avec des tiers.



Quand aux surveillants, pour détecter une telle fraude, nous ne verrions que la possibilité de consulter la liste des programmes de la machine avec la touche , de préférence dans les quelques minutes suivant l'activation du mode examen. Reprocher la présence de contenu lors d'une vérification plus tardive ne serait pas légitime, le candidat ayant parfaitement le droit de créer des programmes en cours d'épreuve.

[critor]

Comment ça marche la numérotation téléphonique sur une ligne analogique ? Voilà qui pourrait servir de thème à un projet d'EPI, ICN, TPE ou encore ISN.

La numérotation téléphonique dite FV (à Fréquence Vocale) joue un couple de fréquences différent pour chaque touche pressée. Des fréquences toutefois pas choisies au hasard, puisqu'il a fallu éviter les harmoniques.

L'interface TI-Innovator Hub pour calculatrices TI-83 Premium CE et TI-Nspire CX n'est à ce jour pas capable de jouer plus d'une seule fréquence à la fois.
Mais il suffit toutefois d'utiliser deux calculatrices et deux interfaces pour reproduite correctement les fréquences vocales. Au besoin, il suffira d'appeler Papa Noël...

Voici donc PHONDIAL, le programme de numérotation téléphone à exécuter simultanément sur deux calculatrices, l'une des deux jouant les fréquences graves des couples, pendant que l'autre jouera les fréquences aiguës.
Attention toutefois à bien choisir des calculatrices de même vitesse, les TI-83 Premium CE munies de la dernière puce ASIC semblant être légèrement plus rapides.

PHONDIAL te permettra même d'utiliser la numérotation alphabétique de ton choix (disposition SMS contemporaine, ou dispositions historiques spécifiques à l'Amérique du Nord, au Royaume Uni ou à l'Australie). Ce fut particulièrement populaire en Amérique du Nord où il était d'usage de transcrire les numéros de téléphones par des mots faciles à retenir, particulièrement pour les professionnels.
Attention toutefois à bien choisir le clavier alphabétique correspondant à l'époque et à la région, les associations chiffres-lettres ayant varié aussi bien dans l'espace que dans le temps.
Les chiffres composés correspondant à chaque lettre saisie te seront transcrits visuellement en cours de numérotation.

Outre les touches

*

et

#

, PHONDIAL te permettra également de composer et entendre les fréquences des touches

a

b

c

d

manquantes à droite de nos claviers téléphoniques, mais présentes sur les téléphones de l'armée américaine pour indiquer la priorité de l'appel !

Mission accomplie ! Et si on appelait Dieu maintenant ?

Téléchargement : archives_voir.php?id=1156829

[critor]

Comme déjà annoncé, Casio nous sort aujourd'hui sa mise à jour système 3.10 pour :

• sa nouvelle Graph 90+E de la rentrée 2017 plus connue internationalement sous le nom de fx-CG50
• ses anciens modèles fx-CG10 et fx-CG20

Sur les modèles Graph 90+E zonés pour la France, le numéro complet de version affichée sera 03.10.2202. Un accès au menu secret de diagnostics juste après mis à jour, nous apprend que l'ultime compilation de cette version a eu lieu le 9 août 2017 dernier à 16 heures 55, probablement heure du Japon.

Comme la plupart des autres modèles, la Graph 90+E disposait d'un catalogue intégré des commandes accessible avec

SHIFT

7

. Malheureusement contrairement à d'autres modèles, ce catalogue n'intégrait aucune aide sur leur utilisation ou même seulement le nombre de paramètres attendus.
Et bien une des grandes nouveautés de la version système 3.10 est l'intégration, enfin, d'une aide originale au catalogue de commandes. Il te suffira de taper

F2

pour obtenir un QR code te permettant d'afficher la page d'aide correspondant à la commande sélectionnée sur ton smartphone ou ta tablette. Tu y disposeras donc à la différence d'un affichage possiblement plus grand. De plus, comme il s'agit d'une aide très complète, tu pourras tirer profit du dispositif de pointage de ton appareil pour explorer les liens des exemples d'utilisation. Et summum de la chose, tu auras l'avantage de pouvoir manipuler la calculatrice tout en gardant l'aide sous les yeux !
Toutefois, ce choix original n'a malheureusement pas que des avantages. Il te ne sera pas possible d'utiliser ton smartphone lors d'un examen, et de toutes façons l'activation du mode examen désactive l'affichage des QR Codes. Contrairement à d'autres modèles, sur ta Graph 90+E tu n'as donc pas le droit d'avoir un doute ou un trou sur l'utilisation d'une commande en examen.

Tous les modèles disposent d'une touche dédiée à la saisie rapide des puissances de 10 dans le cadre des notations scientifiques ou ingénieur, touche

×10^x

sur Graph 90+E ou

EXP

sur les fx-CG. Pour saisir

$mathjax$4.2×10^7$mathjax$

il suffisait juste de taper 4.2,

×10^x

et 7. Toutefois tous les modèles affichait à l'écran un caractère E lors de la pression de cette touche, ce qui donnait donc 4.2E7, notation hors programme et non évidente pour les élèves qui de plus était reprise également pour les résultats.
Et bien autre grande nouveauté de la version 3.10, le caractère E est remplacé par un affichage atomique ×10 beaucoup plus lisible, aussi bien pour les saisies que pour les résultats. Un affichage naturel des exposants de la puissance de 10 est même géré pour les résultats.
Dommage toutefois que cet affichage naturel ne soit pas également disponible pour la saisie; cela lui aurait permis d'être encore meilleure niveau clarté.

D'autres améliorations concernent l'application intégrée E-CON4 moins utilisée en France, permettant l'acquisition de données physiques à partir d'interfaces dédiées. Elle se voit donc rajouter de façon cohérente dans sa version 3.10 une conversion automatique des données de configuration. Si des données de configuration sous l'ancien format SUnnn utilisé par l'application E-CON3 des modèles précédents sont détectées au lancement, elles seront automatiquement converties vers le nouveau format SCnnn de l'application E-CON4 introduite avec la version 3.00. Y sont également rajoutée des L'application intégrée E-CON4, permettant l'acquisition de données physiques à partir d'interfaces dédiées, se voit donc rajouter de façon cohérente dans sa version 3.10 une conversion automatique des données de configuration. Y sont également rajoutées des fonctions d'échantillonnage et la possibilité d'exporter les données collectées au format de feuille de calculs csv.

La mise à jour des anciens modèles fx-CG10 et fx-CG20 les fera passer de l'ancien thème noir au nouveau thème blanc. Les développeurs d'application n'auront donc plus besoin de s'interroger sur le choix d'une icône sur fond blanc ou noir, ou à s'embêter à fournir deux versions de leur application pour les deux thèmes.

Concernant le fx-CG10 nord-américain, la mise à jour en version 3.10 supprimera la limitation qui empêchait de charger des images g3p/g3b non officielles, c'est-à-dire non préchargées ou signées par Casio. En effet ces images pouvaient être utilisées pour charger des formulaires. Mais dans le contexte du nouveau mode examen qui bloque de toutes façons toutes les images présentes en mémoire, cela n'avait plus d'intérêt.

Enfin, l'utilisateur pouvait usuellement régler la luminosité de l'écran sur des niveaux allant de 1 à 5. Lorsque la calculatrice n'était pas utilisée pendant un moment, par défaut 30 secondes, la luminosité passait au niveau 0, c'est-à-dire que le rétroéclairage était complètement coupé.
Hors mode examen, c'est toujours le cas. Mais petit changement dans le seul mode examen, en cas d'inutilisation la luminosité passera au niveau 1, c'est-à-dire que le rétroéclairage ne sera pas complètement coupé, et que cela va impacter l'autonomie. Un changement visiblement à l'attention non pas des candidats mais des surveillants, pour qu'ils puissent mieux voir ce qu'il y a d'affiché sur les écrans en circulant :

• que ce soit pour vérifier si les candidats utilisent des fonctionnalités qui seraient censées être inaccessibles
• ou pour vérifier le bon fonctionnement du mode examen à l'aide de l'indicateur R clignotant en haut à droite

Mais ce n'est pas tout. Le logiciel de mise à jour 3.10 te proposera également :

• d'installer l'application ProbSim 1.01 non préchargée
• de mettre à jour l'application Graphe 3D préchargée sur les Graph 90+E / fx-CG50 de la version 1.00 à la version 1.01

La Graph 90+E s'était faite remarquer à sa sortie par sa nouvelle application Graphe 3D additionnelle préchargée.
Une application particulièrement bien pensée et pertinente dans le contexte des programmes scolaires français, et au lycée tout spécialement pour les Terminales S et STD2A.
Elle permettait en effet de réaliser ce que les applications des modèles concurrents n'offraient pas, à savoir le tracé de solides (sphères et cylindres). De plus, dans chaque cas plusieurs méthodes de saisie étaient offertes, à partir de formes d'équation prédéfinies ou d'éléments caractéristiques possiblement plus naturels.
Mais revers de la médaille, elle imposait les formes d'équations et ne permettait pas de tracer des surfaces ou courbes quelconques dans l'espace contrairement aux applications concurrentes. Un détail au lycée, mais certains n'avaient pas hésité à qualifier cette application de basique/limitée par rapport à cela.

Dans le contexte de la sortie de la mise à jour 3.10, l'application additionnelle Graph 3D va elle aussi bénéficier de la publication d'une mise à jour, la faisant passer de la version 1.00 à 1.01.
Dans cette nouvelle version qui nécessite obligatoirement la mise à jour système 3.10 pour pouvoir fonctionner correctement, il devient justement possible de tracer tout ce qu'il manquait :

• des surfaces quelconques à partir de fonctions z(x,y) - nous ne sommes donc plus limités aux plans !
• des courbes quelconques à partir de systèmes paramétriques en x(t), y(t) et z(t) - nous ne sommes donc plus limités aux droites !

Mais ce n'est pas tout car l'application se permet non seulement de rattraper la concurrence sur ce point mais également de la dépasser, permettant désormais même de tracer des solides à partir de la rotation de courbes autour des axes (Ox) ou (Oy) !

Petite modification appréciée dans le menu de sélection de primitives à tracer, qui affiche désormais droite en bon français et non plus ligne comme dans la version précédente.

Mais gros ajout dans ce même menu plus bas avec la gestion du tracer d'un tout nouveau solide, le cône !

Enfin, comme dans l'application graphique il devient désormais possible d'obtenir le curseur avec

SHIFT

F1

et de le déplacer librement sur le tracé pour obtenir des coordonnées de points !

Aussi pertinente que soit cette application Graph 3D dans le contexte des programmes scolaires français, nous nous devons toutefois de rappeler que toutes les applications additionnelles (c'est-à-dire effaçables), même préchargées et officielles, seront bloquées en mode examen. Dans le contexte français, c'est donc exactement comme si elle n'existait pas.



Téléchargements :

• Système 3.10 pour Graph 90+E / fx-CG50 / fx-CG10/20
• Application 3DGraph 1.01

Source : http://edu.casio.com/