Qu'est-ce qui t'embête avec le mode examen ?
Vous avez du Linux, donc facile de forcer l'utilisateur dans un /home/ différent où il n'aura donc pas ses fichiers.
Bien sûr, ça c'est l'idée générale, mais il y a quelques subtilités ! Je n'en ai pas trop parlé parce qu'il y avait déjà plein d'idées innovantes pour le contourner (notamment par la carte SD), mais on a aussi des petites idées.
En particulier, comme sur la Numworks, il est très facile de recompiler une partie du système pour contourner le mode examen. Pire, comme le démontage de /home ou le lancement de la LED passera certainement par un script shell à un certain stade, il suffirait de modifier ce script pour gagner la partie. Les fichiers de root ne seront pas accessibles par la calculatrice, mais sortir la carte SD pour accéder à la partition système est accessible à beaucoup de lycéens lisant un tutoriel bien ficelé - c'est plus facile que d'installer FA-124 pour transférer un programme de maths sur une Graph 35+.
Il faut aussi empêcher l'utilisateur de sortir de l'environnement graphique pour lancer une autre session dans un terminal.
Bien que le clavier soit quasi-inutilisable en mode console, ça reste techniquement possible. Il faut également s'assurer que non seulement les dossiers, mais aussi le matériel soit inaccessible à l'utilisateur. La LED ne sera pas automatiquement protégée contre un script Python, par exemple (je pense qu'il faut réserver le GPIO auprès du pin controller ou quelque chose comme ça).
Et il y a encore pire, comme le système supporte une forme simple de mises à jour, quelqu'un pourrait créer une archive de mise à jour qui fasse des changements dans le code de façon automatisée.
Et là il n'y a pas de solution miracle, surtout qu'on tient à ce que la calculatrice reste l'outil de son propriétaire. On n'a pas envie de signer les mises à jour par exemple...
Donc ouais, je pense qu'on peut dire que c'est non trivial.
Programmator88 wrote:Yes
Envoie-nous un mail (typiquement sur
symbolibre@symbolibre.org) si ça te tente ! On pourra se fixer des détails.
Ce moment où j'appuie sur "Aperçu" et de nouveaux messages ont été postés...Hayleia wrote:Ouais mais là pour le coup, vous n'avez aucune chance d'être acceptés aux examens. N'importe qui peut remplacer un pi zero par un pi zero W. Bon ensuite pour pouvoir communiquer avec d'autres, faut probablement bidouiller du code, mais là n'est pas la question, vous ne pouvez pas être homologués comme ça.
Très bon point ! Je ne vous cache pas que Jeudi il y aura probablement un Pi Zero W dans la boîte, faute d'avoir un Pi Zero soudable en stock ; donc oui ça se remplace. Par contre malgré mes recherches je n'ai jamais entendu parler d'un processus officiel pour que la compatibilité avec le mode examen soit reconnue. Est-ce que tu en saurais plus ?
Entre nous, je pense qu'il est difficile de faire reconnaître une calculatrice montée à la main aux examens ; il suffit de généraliser ton argument pour s'en convaincre. Rien qu'à la tête de l'impression 3D le surveillant moyen aura certainement des doutes !
Heureusement, qui sait ce qui pourrait arriver au mode examen le temps qu'on solidifie notre conception... xD
Par contre si votre PCB utilisait des compute modules, plus aucun problème (...) Mais encore une fois, les compute modules, c'est pas 5€...
Crois-le ou pas, je découvre ! Ça a l'air pas mal ces modules. Effectivement aucun ne semble correspondre à la gamme du Pi Zero, et plutôt au Pi 3 dont ils reprennent le prix. Ça vaut quand même le coup de les essayer je pense, ne serait-ce que pour avoir une vue "moins haut niveau" de la carte.