Voici ci-contre une nouvelle calculatrice exotique pour te distraire en ces temps difficiles, la tiptop d'un constructeur historique que nous n'avions pas traité jusqu'à présent, l'allemand Olympia, lui-même filiale d'AEG (Allgemeine Elektricitäts-Gesellschaft).
Il s'agit donc d'une calculatrice non scientifique car ne respectant pas les priorités opératoires (1+2×3=9), et calculant sur 8 chiffres significatifs.
L'affichage quant à lui est en conséquence un LCD à 8 cellules numériques à 7 segments.
Mais ce qu'il y a déjà de particulier ici, c'est que pour une fois nos recherches préliminaires sont restées vaines. Internet ne semble pas connaître ce modèle, malgré pourtant plusieurs sites référençant les calculatrices électroniques produites depuis les années 1980.
Peut-être une présérie d'un modèle finalement non commercialisé... peut-être une édition limitée produite dans un contexte bien précis, hypothèse justement crédibilisée par le tiptop fortement stylisé même si ne nous disant rien... mais peut-être également une autre contrefaçon sans intérêt que l'histoire n'aura pas retenue.
En tous cas, même si nous connaissons peu les habitudes d'Olympia, on peut déjà noter dans les inscriptions au dos l'absence totale de mention de la marque allemande ainsi que la précision d'un assemblage à Taïwan en anglais et français.
Certes cela ne prouve rien, l'américain Texas Instruments et le français NumWorks font bien eux aussi assembler leurs calculatrices en Asie. Mais était-ce l'usage chez Olympia a priori dans les années 1980 ? Pas sûr...
Tentons d'en apprendre davantage, ouvrons la bête. La carte comporte certes une référence, AC131, mais une recherche là-dessus ne donne rien.
Elle ne comporte quasiment pas d'électronique :
Nous allons donc chercher si on ne pourrait pas te trouver une autre Olympia dans nos affaires... mais n'hésite pas en attendant à commenter si tu sais mieux que nous.
Par contre rareté ou contrefaçon, en fait on s'en moque car il y a beaucoup plus intéressant ici.
Ci-contre tu ne vois rien sur l'écran n'est-ce pas ?
Et bien pourtant la machine est allumée !
Cela veut donc dire que c'est la vitre de la face avant de la calculatrice qui fait office de filtre polarisant.
Quand on a la chance d'avoir un filtre polarisant non intégré à l'écran LCD, on peut faire plein d'expériences amusantes.
Il est par exemple possible d'inverser la polarisation en :
Il s'agit donc d'une calculatrice non scientifique car ne respectant pas les priorités opératoires (1+2×3=9), et calculant sur 8 chiffres significatifs.
L'affichage quant à lui est en conséquence un LCD à 8 cellules numériques à 7 segments.
Mais ce qu'il y a déjà de particulier ici, c'est que pour une fois nos recherches préliminaires sont restées vaines. Internet ne semble pas connaître ce modèle, malgré pourtant plusieurs sites référençant les calculatrices électroniques produites depuis les années 1980.
Peut-être une présérie d'un modèle finalement non commercialisé... peut-être une édition limitée produite dans un contexte bien précis, hypothèse justement crédibilisée par le tiptop fortement stylisé même si ne nous disant rien... mais peut-être également une autre contrefaçon sans intérêt que l'histoire n'aura pas retenue.
En tous cas, même si nous connaissons peu les habitudes d'Olympia, on peut déjà noter dans les inscriptions au dos l'absence totale de mention de la marque allemande ainsi que la précision d'un assemblage à Taïwan en anglais et français.
Certes cela ne prouve rien, l'américain Texas Instruments et le français NumWorks font bien eux aussi assembler leurs calculatrices en Asie. Mais était-ce l'usage chez Olympia a priori dans les années 1980 ? Pas sûr...
Tentons d'en apprendre davantage, ouvrons la bête. La carte comporte certes une référence, AC131, mais une recherche là-dessus ne donne rien.
Elle ne comporte quasiment pas d'électronique :
- 3 emplacements pour dipôles autour du coeur, dont un seul peuplé d'un condensateur
- et une résistance, 390 KΩ selon l'inscription sur la carte, aisément confirmé par ses anneaux de couleur
Nous allons donc chercher si on ne pourrait pas te trouver une autre Olympia dans nos affaires... mais n'hésite pas en attendant à commenter si tu sais mieux que nous.
Par contre rareté ou contrefaçon, en fait on s'en moque car il y a beaucoup plus intéressant ici.
Ci-contre tu ne vois rien sur l'écran n'est-ce pas ?
Et bien pourtant la machine est allumée !
Cela veut donc dire que c'est la vitre de la face avant de la calculatrice qui fait office de filtre polarisant.
Quand on a la chance d'avoir un filtre polarisant non intégré à l'écran LCD, on peut faire plein d'expériences amusantes.
Il est par exemple possible d'inverser la polarisation en :
- tournant le filtre à 90°
- retournant le filtre sur un de ses côtés