Cet article fait partie de notre série d'articles un-boxing week 2020.
Quand on parle de constructeur historique de calculatrice, on pense souvent Casio ou Texas Instruments.
J'avais promis de te la présenter cette année, et bien crois-le ou pas ma 1ère calculatrice ne fut ni une Casio ni une TI. Et oui, personne n'est parfait.
Il existe d'autres constructeurs se faisant bien plus discrets aujourd'hui : Hewlett Packard, Sharp, Canon, Citizen... et ce fut en fait une Citizen, autre constructeur japonais comme Sharp et surtout Casio.
Une des 2 seules Citizen en ma possession à ce jour, et toutes les deux m'ont été offertes.
Et oui, si la marque n'avait pas littéralement sombré dans le domaine des calculatrices, tu aurais pu être aujourd'hui sur Citizen-Planet.
Plus précisément il s'agit d'une calculatrice visiblement très rare, car je n'en retrouve aujourd'hui aucune trace sur Internet. En effet il s'agit d'une calculatrice Citizen tout spécialement personnalisée pour les Editions Michel OKS, un distributeur français de jouets, papetterie et fournitures scolaires basé à Paris.
En effet, les Editions Michel OKS se spécialisaient dans les produits à licence : la Panthère Rose, Snoopy, Pierrot, les Champignoux, les Floquettes, Coca-Cola, Hollywood, et donc ici Mickey.
Les Editions Michel OKS ont donc contacté Citizen, grand constructeur de calculatrices à l'époque, et lui ont demandé de rajouter la souris de Walt Disney Production dont ils avaient les droits sur une des calculatrices qu'ils avaient déjà développées.
C'est parti pour le déballage. La calculatrice vient dans un étui souple mettant lui aussi en avant Mickey. Tu peux d'ailleurs noter son état absolument exceptionnel, j'ai visiblement eu raison de ranger le tout soigneusement il y a plus de 30 ans.
Voici donc apparaître sous tes yeux la calculatrice que Maman m'avait offerte pour utiliser à l'école primaire, je ne me souviens plus à partir de quelle classe. À un moment entre mes rentrées 1984 (CP) et 1988 (CM2). Tiens, on dirait que j'ai même laissé le manuel glissé dans l'étui, tant mieux, peut-être nous apprendra-t-il des choses parce que la calculatrice manque visiblement de références.
Je ne me souviens pas l'avoir beaucoup utilisée en classe. Certes je m'amusais à y taper 713705 et à lui mettre la tête à l'envers, ou encore à tester ses limites avec de grands nombres... mais en classe à l'époque les 'modestes' calculs demandés je les faisais en calcul posé et assez vite, peut-être plus rapidement que s'il m'avait fallu sortir la calculatrice du cartable, ouvrir son étui et l'allumer.
On note que le manuel nomme le constructeur différemment en tant que CBM pour Citizen Business Machine (ce qui fait presque comme IBM pour International Business Machines - mais le nom ne fait visiblement pas tout ).
Il s'agirait donc d'une calculatrice de la gamme mini card, plus précisément le ou les modèles AI.
Bon il est temps de s'intéresser à la calculatrice en tant que telle. Très jolie et superbement bien conservée n'est-ce pas ?
Il s'agit donc d'une calculatrice 4 opérations pouvant stocker 1 nombre en mémoire. La mémoire est altérable par addition ou soustraction à l'aide des touches
Miracle la calculatrice s'allume en tapant
Les rares touches chiffrées qui marchent nous permettent de noter que l'écran LCD utilise 8 cellules numériques à 7 segments chacune.
Pas de référence au dos, mais on apprend que cette calculatrice à été assemblée à Taïwan.
Bon, il est temps de démonter la calculatrice afin de découvrir ses derniers secrets ainsi que ce qui ne va pas et peut-être la réparer. Je précise que contrairement à ses successeures dont nous parlerons, je n'avais jamais ouvert cette calculatrice, ni à l'époque ni depuis jusqu'à aujourd'hui.
La calculatrice utilise donc 2 piles bouton 390/389 de 1,55 Volts (équivalent SR54 ou SR1130SW) mises en série pour un total donc de 3,1 Volts.
Sa carte électronique présente un circuit double face de référence 0379, et son écran a pour référence LF8230E. Mais pas de composant notable de ce côté, donc poursuivons le démontage.
De l'autre côté on note une puce microcontrôleur aurora A-I, renvoyant donc à la référence AI mise en avant par le manuel.
Mais surtout, voilà ce qui ne va pas, la membrane du clavier. Elle n'a visiblement pas bien supporté le stockage, la non utilisation ou le temps, elle est toute boursoufflée et surtout presque complètement rigide - voilà pourquoi les touches sont quasiment impossibles à presser. Et si j'insiste elle se fendille ou même se casse en morceaux...
Comme pour beaucoup de modèles de l'époque, le polarisateur LCD avant est intégré non pas à l'écran mais au boîtier. Ce filtre est essentiel, sans lui on ne voit rien sur l'écran.
Petite manipulation amusante que je ne connaissais pas à l'époque, on peut inverser son action en le tournant à 90° ou encore en le retournant (selon sa forme), obtenant alors un affichage collector en blanc sur fond noir.
Quand on parle de constructeur historique de calculatrice, on pense souvent Casio ou Texas Instruments.
J'avais promis de te la présenter cette année, et bien crois-le ou pas ma 1ère calculatrice ne fut ni une Casio ni une TI. Et oui, personne n'est parfait.
Il existe d'autres constructeurs se faisant bien plus discrets aujourd'hui : Hewlett Packard, Sharp, Canon, Citizen... et ce fut en fait une Citizen, autre constructeur japonais comme Sharp et surtout Casio.
Une des 2 seules Citizen en ma possession à ce jour, et toutes les deux m'ont été offertes.
Et oui, si la marque n'avait pas littéralement sombré dans le domaine des calculatrices, tu aurais pu être aujourd'hui sur Citizen-Planet.
Plus précisément il s'agit d'une calculatrice visiblement très rare, car je n'en retrouve aujourd'hui aucune trace sur Internet. En effet il s'agit d'une calculatrice Citizen tout spécialement personnalisée pour les Editions Michel OKS, un distributeur français de jouets, papetterie et fournitures scolaires basé à Paris.
En effet, les Editions Michel OKS se spécialisaient dans les produits à licence : la Panthère Rose, Snoopy, Pierrot, les Champignoux, les Floquettes, Coca-Cola, Hollywood, et donc ici Mickey.
Les Editions Michel OKS ont donc contacté Citizen, grand constructeur de calculatrices à l'époque, et lui ont demandé de rajouter la souris de Walt Disney Production dont ils avaient les droits sur une des calculatrices qu'ils avaient déjà développées.
C'est parti pour le déballage. La calculatrice vient dans un étui souple mettant lui aussi en avant Mickey. Tu peux d'ailleurs noter son état absolument exceptionnel, j'ai visiblement eu raison de ranger le tout soigneusement il y a plus de 30 ans.
Voici donc apparaître sous tes yeux la calculatrice que Maman m'avait offerte pour utiliser à l'école primaire, je ne me souviens plus à partir de quelle classe. À un moment entre mes rentrées 1984 (CP) et 1988 (CM2). Tiens, on dirait que j'ai même laissé le manuel glissé dans l'étui, tant mieux, peut-être nous apprendra-t-il des choses parce que la calculatrice manque visiblement de références.
Je ne me souviens pas l'avoir beaucoup utilisée en classe. Certes je m'amusais à y taper 713705 et à lui mettre la tête à l'envers, ou encore à tester ses limites avec de grands nombres... mais en classe à l'époque les 'modestes' calculs demandés je les faisais en calcul posé et assez vite, peut-être plus rapidement que s'il m'avait fallu sortir la calculatrice du cartable, ouvrir son étui et l'allumer.
On note que le manuel nomme le constructeur différemment en tant que CBM pour Citizen Business Machine (ce qui fait presque comme IBM pour International Business Machines - mais le nom ne fait visiblement pas tout ).
Il s'agirait donc d'une calculatrice de la gamme mini card, plus précisément le ou les modèles AI.
Bon il est temps de s'intéresser à la calculatrice en tant que telle. Très jolie et superbement bien conservée n'est-ce pas ?
Il s'agit donc d'une calculatrice 4 opérations pouvant stocker 1 nombre en mémoire. La mémoire est altérable par addition ou soustraction à l'aide des touches
M+ou
M-, et rappelable à tout moment via la touche
MRC. On note également la touche
%pour les calculs de pourcentages.
Miracle la calculatrice s'allume en tapant
ON/C, mais... zut, les ennuis commencent, ma joie n'aura été que de courte durée. Le clavier a clairement un gros problème, les touches ne s'enfoncent absolument pas, je suis obligé d'appuyer très fort et même à cela la plupart des touches ne marchent pas.
Les rares touches chiffrées qui marchent nous permettent de noter que l'écran LCD utilise 8 cellules numériques à 7 segments chacune.
Pas de référence au dos, mais on apprend que cette calculatrice à été assemblée à Taïwan.
Bon, il est temps de démonter la calculatrice afin de découvrir ses derniers secrets ainsi que ce qui ne va pas et peut-être la réparer. Je précise que contrairement à ses successeures dont nous parlerons, je n'avais jamais ouvert cette calculatrice, ni à l'époque ni depuis jusqu'à aujourd'hui.
La calculatrice utilise donc 2 piles bouton 390/389 de 1,55 Volts (équivalent SR54 ou SR1130SW) mises en série pour un total donc de 3,1 Volts.
Sa carte électronique présente un circuit double face de référence 0379, et son écran a pour référence LF8230E. Mais pas de composant notable de ce côté, donc poursuivons le démontage.
De l'autre côté on note une puce microcontrôleur aurora A-I, renvoyant donc à la référence AI mise en avant par le manuel.
Mais surtout, voilà ce qui ne va pas, la membrane du clavier. Elle n'a visiblement pas bien supporté le stockage, la non utilisation ou le temps, elle est toute boursoufflée et surtout presque complètement rigide - voilà pourquoi les touches sont quasiment impossibles à presser. Et si j'insiste elle se fendille ou même se casse en morceaux...
Comme pour beaucoup de modèles de l'époque, le polarisateur LCD avant est intégré non pas à l'écran mais au boîtier. Ce filtre est essentiel, sans lui on ne voit rien sur l'écran.
Petite manipulation amusante que je ne connaissais pas à l'époque, on peut inverser son action en le tournant à 90° ou encore en le retournant (selon sa forme), obtenant alors un affichage collector en blanc sur fond noir.
Quel dommage surtout avec un état extérieur aussi exceptionnel de son boîtier et de sa housse, que cette calculatrice soit donc complètement HS.
Chut, Maman ne le sait pas... Non je plaisante, en pratique les chances qu'elle vienne lire le moindre de mes articles sont proches de zéro, nous sommes tranquilles.
Donc justement parlons-en, il me faudrait donc remplacer la membrane clavier, je n'ai jusqu'à présent jamais eu à faire ce genre de réparation sur une calculatrice, donc si tu as des conseils sur comment récupérer, adapter ou fabriquer un remplacement pour la membrane, j'en prendrai connaissance avec grand plaisir.
Et si tu as des sources Internet qui m'auraient échappé au sujet des calculatrices Citizen mini-card et/ou Citizen AI (dur de chercher une combinaison de 2 lettres surtout quand elle a une autre signification bien plus populaire - Artificial Intelligence, l'assurance de ne rien trouver de pertinent), n'hésite surtout pas à me les pointer.
Chut, Maman ne le sait pas... Non je plaisante, en pratique les chances qu'elle vienne lire le moindre de mes articles sont proches de zéro, nous sommes tranquilles.
Donc justement parlons-en, il me faudrait donc remplacer la membrane clavier, je n'ai jusqu'à présent jamais eu à faire ce genre de réparation sur une calculatrice, donc si tu as des conseils sur comment récupérer, adapter ou fabriquer un remplacement pour la membrane, j'en prendrai connaissance avec grand plaisir.
Et si tu as des sources Internet qui m'auraient échappé au sujet des calculatrices Citizen mini-card et/ou Citizen AI (dur de chercher une combinaison de 2 lettres surtout quand elle a une autre signification bien plus populaire - Artificial Intelligence, l'assurance de ne rien trouver de pertinent), n'hésite surtout pas à me les pointer.
Crédits images : magazine de rentrée Editions Michel OKS