Levak wrote:Je ne vois rien "ci-dessus" qui montre que ces termes sont couramment utilisé par une écrasante majorité, ce qui est le cas des termes franglais, y compris dans les entreprises.
« Pour "téléverser", oui. "Courriel", les gens devinent, généralement. Tous les autres mots de la liste sont connus et utilisés, mais, malheureusement, leur équivalent franglais aussi. »
En fait, l'erreur de raisonnement que tu fais est de penser que dire que ces termes sont très utilisés signifie que leurs correspondants franglais ne le sont pas. Ne me fais pas croire que "Télécharger", "Navigateur", "Bonjour" et "Octet" (et quasiment tous les autres) ne sont pas utilisés.
Levak wrote:Et encore, je parle même pas du fait que quand tu cherches quelque chose sur Google, le premier réflexe que tu as c'est chercher les mots clés que tu as en tête, donc autant qu'ils soient déjà en anglais.
Cela dépend de ce que tu recherches. Si c'est concernant l'informatique, l'anglais fournit effectivement parfois plus de résultats. Mais tu commets une erreur si tu penses que parler en franglais t'aide autant que tu ne le crois. Je me demande même si parler en franglais ne pourrait pas compromettre ton anglais te donnant plus de mal à faire la distinction dans la philosophie sensiblement différente de ces deux langues.
Levak wrote:Voici les seuls mots français de ta liste que j'utiliserais avant de penser aux termes anglais :
- Dièse
- Clavier
- Navigateur (et encore, c'est juste parce que Browser me fait plus penser à Mario, en vrai j'utilise plus "Chrome" par réflexe)
- Mot de passe
Je plains ton environnement de tous les jours.
Hayleia wrote:Je n'ai donné qu'un seul exemple mais le problème n'est évidemment pas un seul mot.
Je ne suis pas sûr que ces quelques mots changent quoi que ce soit à l'apprentissage de la langue par rapport à tout le vocabulaire à apprendre. Je ne pense pas que les anglais accueillent un français en remplaçant de leurs mots par du français. Mais ce que tu dis mérite tout de même plus d'attention que ceux qui parlent franglais pour parler franglais.
Concernant ce que tu as dit à propos de la BDD, je suis plutôt d'accord, on peut avoir besoin de parler de l'ID "download" qui sera en fait utilisé en tant que nom propre. Mais cela ne doit pas sortir de ce cadre. Je ne downloade rien, je ne fais pas de download.
@Levak :
Le franglais devient malheureusement un véritable dialecte, comme d'autres se construisent, ce qui nuit à long terme à une bonne compréhension entre tous, en plus d'oublier que la langue construit complètement notre façon de penser (ainsi, dire que la langue n'est qu'un outil devant se plier à notre esprit passif est faux) et ne doit donc pas devenir un mélange confus et imprécis. Je pense qu'en agissant de la sorte, nous effaçons ce qui caractérise notre langue et détruisons donc son intérêt. Quel anglophone voudrait apprendre une langue dont les locuteurs ne sont pas fiers la remplaçant peu à peu, par commodité, par la langue la plus utilisée, témoignant ainsi de sa supériorité ? Je souhaite que les langues indigènes mêmes ne subissent pas un tel traitement.