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Source : https://education.ti.com/fr/enseignants ... ab-panel-1

La réforme du lycée engendre plusieurs effets pervers. Parmi eux la tendance à ne plus acheter de calculatrice en Seconde. Avec comme inconvénients :
une maîtrise inférieure de la calculatrice lors des épreuves écrites du BAC
une accessibilité inférieure à l'outil numérique en classe (la calculatrice ayant le gros avantage d'être disponible à tout moment sur chaque coin de table d'élève), avec à ce jour entre autres une maîtrise du Python au lycée très inférieure à ce que donne le Scratch au collège

Je ne vois que des avantages aucun inconvénients ou effets pervers (enfin c'est mon avis).

Faire ses calculs au crayon et aux stylo me semble une très bonne chose pour schématiser un peu diront nous.
Maîtriser correctement les aspects les plus fondamentaux (écriture, lecture, orthographe, calcul mental, etc.) me semblent être une bien meilleure manière de donner des compétences pérennes et utiles à nos enfants
A la rigueur une fois cela assimilé en seconde on pourra passer au reste mais d'après certains échos officiels on a encore du boulot.

Maîtriser une calculatrice n'apporte rien dans la vie. La maîtrise du Python n'est pas dans les objectifs de vie non plus.
Il y a des outils numériques partout et même en faisant de la résistance nos enfants ont déjà (bien trop tôt à mon goût) une maîtrise impressionnante de ces dits outils justement.

Pour rappel la génération précédente i.e. les grands maîtres de Google, Windows, Apple, IBM et j'en passe on découvert sur le "tard" les outils informatiques et cela ne les a pas empêché de devenir les meilleurs en la matière.

Du coup, ce genre de propos me laisse pantois. Je me sens un peu en marge du coup et cela m'inquiète. La nouvelle religion dite technologique me fait froid dans le dos.
Si white-collar workers et bullshit jobs c'est une finalité et bien on est mal barré du côté de homo sapiens (en extrapolant).

(Cette sortie de route verbale n'est pas dirigé mais les quelques lignes d'introduction m'ont fait bondir - fréquence de résonance probablement).

Ce n'est malheureusement pas parce que l'on supprime la calculatrice que les règles de calcul sont mieux maîtrisées par nos jeunes.
La calculatrice est une béquille qui leur permet, conformément à l'esprit des programmes, de résoudre des problèmes de Maths sans perdre du temps sur l'aspect calculatoire (qualifié de façon péjorative de purement technique) lorsque toujours pas maîtrisé depuis le début du collège.

Mais ce n'était pas du tout le sujet évoqué par mon article. La calculatrice ce n'est pas juste du calcul, c'est un outil numérique bien plus complet avec entre autres le Python et le tableur.
Sans calculatrice pas d'outil numérique à portée de main de chaque élève, et pour ce que je constate sans calculatrice les compétences en tableur et Python ne sont la plupart du temps que pas ou très abordées (se déplacer dans une salle informatique déjà c'est totalement artificiel car ça impose donc l'outil pour la résolution du problème du jour au lieu de laisser le choix, mais c'est aussi des problèmes de disponibilité).
Une différence pratique que je constate :

• nos collégiens sont des experts en programmation Scratch/Logo, ça passe super bien grâce à leur calculatrice Casio fx-92+ Spéciale Collège disponible sur chaque table d'élève, et ils nous réalisent des choses fantastiques
• nos lycéens sont en moyenne à ce jour très loin d'avoir un niveau de maîtrise comparable du langage de programmation Python