Imagine la calculatrice de demain, gagne 3 TI-NSpire CX CAS!

[Lionel Debroux]

Libre ne veut pas dire incontrôlable

Moi, je le sais; mais nombre d'entre eux le croient... Je sais aussi que non libre ne veut pas dire contrôlable; mais là aussi, il y a des gens pour croire que non libre veut dire contrôlable. Non mais tu imagines, une machine pour laquelle le principe est que les utilisateurs peuvent faire ce qu'ils veulent ??

Il reste une proportion importante de la population mondiale qui tient la philosophie ouverte / libre (sur laquelle ils sont en général particulièrement mal informés) comme dangereuse (communiste, satanique, terroriste, etc.). Et la trop grande proportion d'extrémistes non pragmatiques parmi les libristes contrarie l'expansion la plus large possible de la philosophie ouverte / libre: en s'y prenant mal et en ne respectant pas leurs interlocuteurs, certains dégoûtent durablement les autres !
(cette dernière remarque ne te vise pas: en trois messages, je vois mal comment j'aurais juger si tu es un extrémiste irrespectueux; mais des libristes extrémistes, j'en ai déjà vu)

Ils ont une décision si tu veux sur le marché de l’éducation, mais une calculatrice libre ne sera pas en soit dans le marché.

Donc elle ne sera pas utilisable pour les examens de la plupart des pays, et n'aura quasiment aucune utilité pratique, aucun poids.


Le logiciel ouvert et libre a déjà remporté beaucoup de batailles, malgré des adversaires puissants. Les constructions logicielles dans lesquelles aucun morceau de code ouvert ou libre n'est utilisé sont devenues minoritaire (je crois que c'est Gartner Group qui a pondu un rapport là-dessus). On n'arrivera cependant jamais dans une situation où tout est ouvert, bien entendu.
En revanche, le matériel est encore vraiment loin d'être ouvert, et c'est beaucoup plus difficile à faire que pour le logiciel - car la reproduction du logiciel est facile, par opposition à la reproduction du matériel. Ce qu'a d'ailleurs écrit Levak en même temps que moi ^^


Enfin bref, nous n'allons pas épiloguer sur le sujet - la calculatrice entièrement libre est un sujet philosophiquement intéressant, mais pas porteur car d'utilité pratique fort limitée,, et il y a plusieurs raisons à celà; je n'ai pas la prétention de les avoir toutes citées.

[dafppp]

@Levak:
Certes, le coût materiel a forcement un prix. Mais quand je parlais de cout - j'aurai dû dire prix - je parlais du travail passé dessus, le prix a payé et profité de ce travail sera nul - s'il reste au minimum ouvert - dans le sens open source.
"un logiciel est gratuit quand il a fini d'être payé".

@Lionel

Non mais tu imagines, une machine pour laquelle le principe est que les utilisateurs peuvent faire ce qu'ils veulent ??

C'est la liberté que tout le mondre devrait avoir.

Je pense qu'il y a ceux qui veule garder un projet libre, surtout dans un intérêt economique, et il y en a d'autre qui veule garder un projet libre, simplement parce que ça semble normal qu'un travail soit partagé avec tous.

Donc elle ne sera pas utilisable pour les examens de la plupart des pays, et n'aura quasiment aucune utilité pratique, aucun poids.

Elle peut l'être, mais là vraiment est le problème. Mais simplement du fait que cette partie reste vrai, doiton vraiment simplement adhérer ?
Moi je pense que ça peut être possible dans le sens ou on peut déjà manipuler une calculatrice privatrice.
Rien n'empêche à l'humain d'inventer par dessus quelque chose qu'il ne sait pas mais qu'il possède. C'est étrange ce sentiment d'avoir mais de ne pas savoir. Mais simplement du fait qu'on a, fait de facto la possibilité de savoir. Dans le cas d'une calculatrice privatrice, étant quelque chose de potentielement dans les mains de personnes n'ayant pas forcement l'envie de suivre ce qu'on lui donne, peut obligatoirement apporter quelque chose à ceux qui l'ont déjà fait en secret.
Encore une fois, libre ne veut pas dire incontrolable, comme le privateur.
Donc comment attaquer le libre sur ce court, si le privateur n'est pas sans 'danger'.

On n'arrivera cependant jamais dans une situation où tout est ouvert, bien entendu.

Ça deviendra inevitable, le privateur n'aura plus de succès economique d'ici une ou plusieurs decennies.
Bien sûr tu dis ouvert, et non libre. Je ne pense pas que tout un jour sera libre, vu la convergence que cela prend, mais ouvert: forcement.