TI-Phoenix 1, le test RS232!
Posted: 14 Jan 2012, 18:36Dans une news précédente, nous vous présentions la plus ancienne Nspire au monde: le TI-Phoenix 1.
Par la suite, nous jetions avec vous un petit coup d'oeil à l'OS:
Comme vous avez pu le voir, l'OS est extrêmement peu bavard dans son écran "à propos". Il mentionne le nom "Phoenix" au lieu de "Nspire", mais ne précise que la date: 15 février 2006. Rien n'est donné sur le numéro de version, les Boot1 ou encore Boot2...
Or, comme le disait Excale dans son oeuvre, nous nous devons de trouver tous les secrets!
Mais ne désespérez pas! Comme nous vous l'avons déjà démontré la semaine dernière avec le TI-Nspire ViewScreen, l'on peut découvrir de nombreux secrets de nos calculatrices Nspire en épiant ce qu'elles racontent sur le port RS232 du connecteur dock.
Essayons de procéder de même afin d'arracher ses derniers secrets à notre prototype TI-Phoenix 1!
Commençons donc par regarder le connecteur du prototype: le brochage est le même, mais contrairement aux modèles ultérieurs les masses ne sont pas différenciées, tous les contacts faisant la même longueur. Il faut donc bien compter...
Une fois le montage effectué, nous sommes donc prêts à découvrir les ultimes secrets de notre TI-Phoenix 1!
La première phase de boot fait tourner ce que l'on appelle sur les TI-Nspire ultérieures le Boot1.
Mais ici, grosse surprise! Ce n'est pas un Boot1 de chez TI qui est utilisé, mais un boot libre, U-Boot en version 1.1.2!
La deuxième phase de boot est celle du Boot2. Là, on retrouve bien un Boot2 TI spécifique.
Cette phase prend beaucoup de temps, car vous remarquerez ci-dessous que le système d'exploitation est installé à chaque démarrage de la calculatrice!
On remarque curieusement une date de build différente de celle qui était mentionnée dans la fenêtre "à propos".
Voici maintenant venue l'heure du lancement de l'OS.
On remarque ci-dessus une invite de commande rappelant le MS-DOS, actuellement réglée sur le lecteur A:.
C'est le Datalight Shell mentionné à la ligne précédente. Il est inclus mais non lancé sur les modèles de production.
Il est alors possible d'envoyer des commandes "DOS-like" sur le port RS232, afin de découvrir un peu plus le système de fichiers du TI-Phoenix 1:
L'espace libre permet de confirmer une fois encore une puce NAND ROM de 32Mo.
On remarquera d'ailleurs une autre bizarrerie, avec les fichiers datés de 1980 au lieu de 1970 comme dans l'OS.
Comme déjà dit, ce nom historique "phoenix" est resté sur nos Nspire actuelles, le dossier système caché étant toujours "/phoenix".
Mais il y a autre chose qui laisse encore ce légendaire oiseau de feu en filigrane sur nos TI-Nspire CX, l'inscription "FireBird Color" (oiseau de feu couleur) présente sur la carte mère, comme annoncé ici-même l'année dernière.
Que nous réserve donc le Phoenix, pour sa 4ème renaissance dans les prochains modèles Nspire? Mystère...
Par la suite, nous jetions avec vous un petit coup d'oeil à l'OS:
Comme vous avez pu le voir, l'OS est extrêmement peu bavard dans son écran "à propos". Il mentionne le nom "Phoenix" au lieu de "Nspire", mais ne précise que la date: 15 février 2006. Rien n'est donné sur le numéro de version, les Boot1 ou encore Boot2...
Or, comme le disait Excale dans son oeuvre, nous nous devons de trouver tous les secrets!
Mais ne désespérez pas! Comme nous vous l'avons déjà démontré la semaine dernière avec le TI-Nspire ViewScreen, l'on peut découvrir de nombreux secrets de nos calculatrices Nspire en épiant ce qu'elles racontent sur le port RS232 du connecteur dock.
Essayons de procéder de même afin d'arracher ses derniers secrets à notre prototype TI-Phoenix 1!
Commençons donc par regarder le connecteur du prototype: le brochage est le même, mais contrairement aux modèles ultérieurs les masses ne sont pas différenciées, tous les contacts faisant la même longueur. Il faut donc bien compter...
Une fois le montage effectué, nous sommes donc prêts à découvrir les ultimes secrets de notre TI-Phoenix 1!
La première phase de boot fait tourner ce que l'on appelle sur les TI-Nspire ultérieures le Boot1.
Mais ici, grosse surprise! Ce n'est pas un Boot1 de chez TI qui est utilisé, mais un boot libre, U-Boot en version 1.1.2!
- Code: Select all
U-Boot 1.1.2 (Jan 23 2006 - 11:21:34)
U-Boot code: 11080000 -> 110E3094 BSS: -> 110EF750
RAM Configuration:
Bank #0: 10000000 32 MB
Flash: 512 kB
NAND:32 MB
In: serial
Out: serial
Err: serial
Hit any key to stop autoboot: 0
NAND read: device 0 offset 16384, size 1425408 ... 1425408 bytes read: OK
## Starting application at 0x10C00000 ...
La deuxième phase de boot est celle du Boot2. Là, on retrouve bien un Boot2 TI spécifique.
Cette phase prend beaucoup de temps, car vous remarquerez ci-dessous que le système d'exploitation est installé à chaque démarrage de la calculatrice!
- Code: Select all
Phoenix BOOT2
Initializing graphics subsystem.
Initializing filesystem.
Datalight Reliance v2.00.0451
Copyright (c) 2003 - 2005 Datalight, Inc.
Registered to #9DE08703
FlashFX sample project for the OMAP5912 OSK running Nucleus
Datalight FlashFX Pro v2.0 Build 966
Nucleus Edition for ARM9
Copyright (c) 1993-2005 Datalight, Inc.
Patents: US#5860082, US#6260156.
Filesystem ready.
Beginning system initialization.
Preparing file system...
Datalight Reliance v2.00.0451
Copyright (c) 2003 - 2005 Datalight, Inc.
Registered to #9DE08703
FlashFX sample project for the OMAP5912 OSK running Nucleus
Datalight FlashFX Pro v2.0 Build 966
Nucleus Edition for ARM9
Copyright (c) 1993-2005 Datalight, Inc.
Patents: US#5860082, US#6260156.
Detected FfxDelay() parameters: Count=60132 MicroSec=8192 Shift=13
FFX: NAND chip manufacturer: ST Micro (20) chip NAND256W3A (75)
FlashFX SDK License ID #57363077
File system ready.
Unpacking data...
Creating directory phoenix
Unpacking file phoenix/components
Creating directory phoenix/ctlg
Creating directory phoenix/ctlg/locales
Creating directory phoenix/ctlg/locales/en
Unpacking file phoenix/ctlg/locales/en/all.res
Unpacking file phoenix/ctlg/locales/en/strings.res
Unpacking file phoenix/ctlg/locales/en/units.res
Creating directory phoenix/dcol
Creating directory phoenix/dcol/locales
Creating directory phoenix/dcol/locales/en
Unpacking file phoenix/dcol/locales/en/strings.res
Creating directory phoenix/geog
Creating directory phoenix/geog/locales
Creating directory phoenix/geog/locales/da
Unpacking file phoenix/geog/locales/da/strings.res
Creating directory phoenix/geog/locales/de
Unpacking file phoenix/geog/locales/de/strings.res
Creating directory phoenix/geog/locales/en
Unpacking file phoenix/geog/locales/en/strings.res
Creating directory phoenix/geog/locales/fr
Unpacking file phoenix/geog/locales/fr/strings.res
Creating directory phoenix/geog/locales/it
Unpacking file phoenix/geog/locales/it/strings.res
Creating directory phoenix/geog/locales/no
Unpacking file phoenix/geog/locales/no/strings.res
Creating directory phoenix/math
Creating directory phoenix/math/locales
Creating directory phoenix/math/locales/en
Unpacking file phoenix/math/locales/en/strings.res
Creating directory phoenix/ntpd
Creating directory phoenix/ntpd/locales
Creating directory phoenix/ntpd/locales/en
Unpacking file phoenix/ntpd/locales/en/strings.res
Creating directory phoenix/r2d2
Creating directory phoenix/r2d2/locales
Creating directory phoenix/r2d2/locales/en
Unpacking file phoenix/r2d2/locales/en/strings.res
Creating directory phoenix/scpd
Creating directory phoenix/scpd/locales
Creating directory phoenix/scpd/locales/en
Unpacking file phoenix/scpd/locales/en/strings.res
Creating directory phoenix/syst
Unpacking file phoenix/syst/localenames
Creating directory phoenix/syst/locales
Creating directory phoenix/syst/locales/da
Unpacking file phoenix/syst/locales/da/strings.res
Creating directory phoenix/syst/locales/de
Unpacking file phoenix/syst/locales/de/strings.res
Creating directory phoenix/syst/locales/en
Unpacking file phoenix/syst/locales/en/dialogs.res
Unpacking file phoenix/syst/locales/en/icons.res
Unpacking file phoenix/syst/locales/en/strings.res
Creating directory phoenix/syst/locales/fr
Unpacking file phoenix/syst/locales/fr/strings.res
Creating directory phoenix/syst/locales/it
Unpacking file phoenix/syst/locales/it/strings.res
Creating directory phoenix/syst/locales/no
Unpacking file phoenix/syst/locales/no/strings.res
Creating directory phoenix/syst/settings
Unpacking file phoenix/syst/settings/factory.zip
Creating directory phoenix/tblt
Creating directory phoenix/tblt/locales
Creating directory phoenix/tblt/locales/en
Unpacking file phoenix/tblt/locales/en/strings.res
Finished unpacking.
System build date: Feb 15 2006, 10:21:15
Launching system...
On remarque curieusement une date de build différente de celle qui était mentionnée dans la fenêtre "à propos".
Voici maintenant venue l'heure du lancement de l'OS.
- Code: Select all
Datalight Command Shell for Nucleus
A:TÅb äÄb >
phoenix file mgt server built 14-Feb-2006 [39C12713; 0x0, 0x0, 0x0, 0x0]
phoenix connectivity test server built 14-Feb-2006
phoenix nucleus test built 14-Feb-2006
On remarque ci-dessus une invite de commande rappelant le MS-DOS, actuellement réglée sur le lecteur A:.
C'est le Datalight Shell mentionné à la ligne précédente. Il est inclus mais non lancé sur les modèles de production.
Il est alors possible d'envoyer des commandes "DOS-like" sur le port RS232, afin de découvrir un peu plus le système de fichiers du TI-Phoenix 1:
- Code: Select all
c:
C:\>dir
1980-01-01 00:00:00 <Dir> tmp
1980-01-01 00:00:00 <Dir> dev
1980-01-01 00:00:00 <Dir> phoenix
1980-01-01 00:00:00 <Dir> documents
1980-01-01 00:00:00 <Dir> logs
1980-01-01 00:00:00 <Dir> widgets
Free Space: 23708672 bytes
C:\>
L'espace libre permet de confirmer une fois encore une puce NAND ROM de 32Mo.
On remarquera d'ailleurs une autre bizarrerie, avec les fichiers datés de 1980 au lieu de 1970 comme dans l'OS.
Comme déjà dit, ce nom historique "phoenix" est resté sur nos Nspire actuelles, le dossier système caché étant toujours "/phoenix".
Mais il y a autre chose qui laisse encore ce légendaire oiseau de feu en filigrane sur nos TI-Nspire CX, l'inscription "FireBird Color" (oiseau de feu couleur) présente sur la carte mère, comme annoncé ici-même l'année dernière.
Que nous réserve donc le Phoenix, pour sa 4ème renaissance dans les prochains modèles Nspire? Mystère...
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