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Interdiction officielle des portables au BAC

Unread postPosted: 27 Jun 2011, 21:14
by critor
Désormais, un cas de fraude sur deux au BAC concerne l'utilisation d'un téléphone portable.



Il est difficile de les combattre physiquement, puisque l'installation de brouilleurs pose des problèmes juridiques. En effet, ce type d'appareil bloque absolument tous les signaux, même les signaux d'alarme, et même à l'extérieur dans les autres bâtiments. Son installation est donc soumise à une autorisation spécifique de la municipalité.







Les portables ne font bien évidemment pas partie du matériel autorisé au BAC. Le ministère vient toutefois de clarifier encore plus les choses dans la circulaire du 3 mai 2011 publiée au bulletin officiel du 26 mai 2011 en mentionnant clairement leur interdiction:

  • "Les téléphones portables et appareils permettant l'écoute de fichiers audio doivent être impérativement éteints. Ils sont soit rangés dans le sac du candidat soit remis aux surveillants de salle."

  • "Aussi, l'utilisation des téléphones portables et, plus largement, de tout appareil permettant des échanges ou la consultation d'informations, est interdite et est susceptible de poursuites par l'autorité académique pour tentative de fraude."




On peut toutefois s'interroger avec l'ambiguïté de cette dernière phrase sur l'opportunité dans les futures sessions de continuer à utiliser la calculatrice comme "appareil permettant la consultation d'informations". Ambiguïté volontaire ou maladresse lors de la rédaction?...







Cela n'a pas empêché un candidat cette année de nous sortir une réédition dans une version BAC de la célèbre "fraude à la chaussette", tristement connue des Perpignanais:











J'ai pour ma part bien du mal à comprendre en quoi le remplacement du BAC par un contrôle continu limiterait la fraude réelle, son organisation ne disposant absolument pas des mêmes moyens qu'un examen terminal. Le contrôle continu ne fera que "masquer" la fraude par des contrôles moindres sans l'enrayer.

J'ai de sérieux doutes sur l'honnêteté "logique" de ceux qui avancent une telle "solution".







Source:

Circulaire du 3 mai 2011