Liste centres examens BAC anti-calculatrices

[parisse]

Possible en effet.

Je vais voir ce que je peux faire mais le candidat n'est pas particulièrement bavard.
Soit qu'il soit en effet déjà passé à autre chose, soit qu'il soit particulièrement affecté par la décision qui vient de tomber, ce qui peut se comprendre.

Oui, c'est sur, mais du coup on ne sait pas s'il avait un interet a se defendre en plaidant une interpretation erronee de la reglementation comme l'a fait avec succes le candidat 2015. Ce qui ne change evidemment pas les conseils de prudence donnes par critor pour la session 2017 vu les consequences d'un dossier de fraude, une requete devant une instance plus neutre (le TA) risquant de durer bien trop longtemps.

[critor]

J'ai demandé au candidat copie de la décision (pour avoir l'énoncé des faits reprochés et la motivation de la décision), en lui précisant bien que le but était d'informer au mieux nos élèves et nos membres.
Qu'il pouvait bien évidemment anonymiser, et que sinon ce serait de toutes façons la première chose que l'on ferait.

Plus aucune réponse à partir de là...

Donc toutes les hypothèses restent ouvertes, y compris celle que le candidat ne nous ait pas tout dit.
Mais en attendant, il va donc falloir mettre en garde les candidats 2017, particulièrement ceux relevant de l'Académie de Lyon (bonjour l'égalité...), en se basant sur du vent - c'est regrettable.

[critor]

Lycée Marcel Sembat, Venissieux (Lyon)
(usage de PDF calculatrice au BAC 2016)

Candidat condamné, 1 an d'interdiction d'examens avec sursis.

Mais bon, on sait depuis 2 pages que la DEC du Rectorat de Lyon a sa propre interprétation assez spéciale de la réglementation...
Vive l'égalité...

[critor]

Nous avons l'extrême déplaisir d'accueillir en 1er post le tout 1er incident du BAC 2017, avec un candidat attrapé de façon inégalitaire pour l'exemple lors de son épreuve d'ECE de Physique-Chimie (comme par hasard...), car ayant tapé des témoignages dans sa Nspire.

Chose qualifiée dans le rapport de fraude par "programme des anti-sèche dans sa calculatrice"... Je pense que l'enseignant en question ignore totalement la définition du mot 'programme'.

Calculatrice confisquée, et fouillée sans que le candidat n'ait la possibilité d'exercer son droit de refus.

Une calculatrice, c'est fait pour calculer, lui dit-on.
Mais si c'est le cas, alors pourquoi les textes d'encadrement interdisent-ils aux surveillants de vider les mémoires ou de demander aux candidats des les vider ?
Serait-ce alors exprès pour pousser les candidats à la faute et ensuite avoir le plaisir d'en cueillir quelques-uns pour l'exemple ?
Est-ce sadique ou pervers ?...

[Wistaro]

Nous avons l'extrême déplaisir d'accueillir en 1er post le tout 1er incident du BAC 2017, avec un candidat attrapé de façon inégalitaire pour l'exemple lors de son épreuve d'ECE de Physique-Chimie (comme par hasard...), car ayant tapé des témoignages dans sa Nspire.

Chose qualifiée dans le rapport de fraude de "programmes d'anti-sèche"... Je pense que l'enseignant en question ignore totalement la définition du mot 'programme'.

Calculatrice confisquée, et fouillée sans que le candidat n'ait la possibilité d'exercer son droit de refus.

Une calculatrice, c'est fait pour calculer, lui dit-on.
Mais si c'est le cas, alors pourquoi les textes d'encadrement interdisent-ils aux surveillants de vider les mémoires ou de demander aux candidats des les vider ?
Serait-ce alors exprès pour pousser les candidats à la faute et ensuite avoir le plaisir d'en cueillir quelques-uns pour l'exemple ?
Est-ce sadique ou pervers ?...

Je n'ai peut-être pas été assez clair sur le groupe, sur la prévention de ce genre d'incidents.
Je vais de ce pas faire un message de prévention (sans faire peur à 26 000 personnes..). Nous sommes à la porte du mode examen, et j'ai peur que ce genre d'incidents se produisent cette année, à mon grand regret.

[critor]

Pour ceux qui ont des Nspire, il suffit qu'ils installent et configurent correctement nSonic2MS.
Il vaut mieux passer peut-être au maximum 15minutes à ça si on n'est pas très habile - que de prendre le risque de foutre sa vie en l'air à cause d'enseignants inadaptés à la République qui inventent leurs propres règles.

[Wistaro]

Pour ceux qui ont des Nspire, il suffit qu'ils installent et configurent correctement nSonic2MS.
Il vaut mieux passer peut-être au maximum 15minutes à ça si on n'est pas très habile - que de prendre le risque de foutre sa vie en l'air à cause d'enseignants inadaptés à la République qui inventent leurs propres règles.

J'ai fais un message sur le groupe: https://www.facebook.com/groups/ECEBac2 ... 000140442/

J'espère que l'information circulera et évitera ce genre d'affaire...

[critor]

Je reviens sur l'incident du lycée Jules Guesdes / Mas de Tesse, Montpellier, au BAC 2015 :

Au lycée Jules guesde (montpellier) ce matin, a 10 h en plein bac de physique on nous a interdit de regarder dans les cours de nos calculatrice, certaines calculatrice ont été confisqué pour cause de "triche", selon eux c'est la loi, aucune aide ne doit etre presente sur la table de l'élève, y compris la calculatrice

viewtopic.php?f=62&t=16872#p185651

Je me suis longtemps demandé si c'était vrai tellement cela paraissait délirant.

Une clarification de consignes, dans un seul lycée, étant une rupture de l'égalité entre candidats.
Sans compter que ça a lieu en cours d'épreuve, imaginez le stress...

Il se trouve que c'est apparemment véridique, puisque je dispose d'une autre source privée racontant la même chose, plus précisément de la lettre de signalement adressée à l'IPR de Sciences Physiques de Montpellier le 25 juin 2015, ainsi que de la réponse.
Je n'ai à date pas eu autorisation de les republier.

Donc la lettre raconte le même incident, une interruption de l'épreuve à 10h30, par Madame la Proviseure adjointe qui semble avoir pété un plomb, pour donner son interprétation des textes officiels, à savoir qu'il y a un texte disant que les documents sont interdits et que ça s'applique donc aussi aux calculatrices, et exigeant l'effacement immédiat des mémoires, promettant un rapport de fraude à tout candidat étant pris en train de consulter un document à compter de son intervention, et précisant que ces rapports conduisaient très souvent à des "interdictions de passer tout examen pendant 5 ans" (le beau mensonge...).

La lettre de signalement s'émeut de la rupture d'égalité entre candidats, les autres lycées de Montpellier ou des autres villes n'ayant pas fait la même clarification, ainsi que du stress ainsi généré chez les candidats qui étaient en train de composer, ainsi que de l'absence de récupération des 10 minutes de l'intervention en fin d'épreuve.

Une réponse de la DAEC en date du 29 juin passe complètement ces graves problèmes sous silence, pous se contenter d'une (re)lecture des textes.
Je mets juste ce passage, car il nous intéresse :

Je souhaite vous rappeler qu'en vertu des articles D. 334-25 à D. 334-34 et R. 334-35 du code de l'éducation, toute utilisation d'informations, de documents, de manuels ou textes annotés contitue une tentative de fraude.

La circulaire 99-186 du 16 novembre 1999 définit les conditions d'usage des calculatrices.
[...]

Sur le forme, il est convenable de reconnaître que la frontière entre situation de suspicion de fraude et situation d'usage de calculatrices est poreuse.

En revanche, sur le fond, il ne peut être invoqué l'imprécision de cette circulaire pour autoriser les candiats à faire usage de données textuelles [...]

Enfin en conclusion, la réponse couvre l'intervention scandaleuse du Proviseur, parlant d'un "simple rappel à l'ordre", et affirme de façon délirante que l'intervention était de nature à garantir l'égalité de traitement entre candidats, car il y en a qui sont dépourvus de machines sophistiquées permettant le stockage d'informations ou de données.

Sans blague ?... Incompétence, mauvaise foi ou langue de bois ?
Voici rien que des modèles d'entrée et milieu de gamme :


A moins que la personne en question ne parlait de l'extrême minorité de ceux qui font le choix de passer le BAC avec une TI/Casio Collège ? Egalité par nivellement par le bas ?

[Laurae]

Le surveillant n'est pas en droit de regarder ce que fout le candidat avec sa calculatrice (il n'a rien à foutre à regarder l'outil privé d'un candidat), et rien n'interdit le candidat de faire ce qu'il veut avec sa calculatrice tant qu'elle est autorisée. De fait, aucune interdiction possible d'utilisation frauduleuse de la calculatrice, car on a la fois une interdiction (pas de triche) qui est dépassée par l'utilisation de l'outil (calculatrice).

Si ce que je dis est faux, alors toute calculatrice ayant une mémoire devrait être bannie puisqu'il y aurait triche systématiquement dés lors qu'on utilise des fonctionnalités qui ressemblent à de la "triche" (aka CAS, résolution d'équations à n variables automatisées, etc). De même, l'équivalent de devoir bannir toutes les calculatrices, puisqu'elles répondraient toutes à la définition des "anti-sèches" au final (existence d'un support sous une autre forme que celui qui avait été distribué initialement, cad le cours, cf philo années 2000 je crois).

La fraude doit être démontrable avec des faits matériels inconstestables, en conséquence ce n'est pas le candidat qui est en faute, mais le surveillant et/ou les personnes abusant de leur pouvoir pour menacer le candidat afin d'obtenir des informations de manière alégales (zone grise).

Rappel d'un examen de DEUG : "Considérant que l’usage des calculatrices alphanumériques était autorisé, et que si le contenu de leur mémoire pouvait être assimilé à un document, le déposer sous la chaire était matériellement impossible (...) Considérant dès lors, qu’il appartenait à l’université de préciser dans son règlement des épreuves que les mémoires des calculatrices devaient être vidées avant l’épreuve ;". C'est donc bien la faute des sujets qui n'indiquent pas qu'il faut vider la mémoire de la calculatrice. Ce n'est donc pas aux "dominants" (surveillants, profs, etc.) de décider. Si c'était les "dominants" qui devaient faire l'ordre, on arrive à la loi du plus fort : chez Tarzan.

De plus, "Considérant au contraire qu’aucune indication dans ce sens n’a été donnée aux étudiants, ni par écrit ni par oral, en début d’épreuve ; Considérant en conséquence qu’il n’y a pas de fondement pour considérer comme étant frauduleux l’usage d’un tel instrument, quel que soit le contenu de sa mémoire ;". Bonne chance pour appliquer cette règle dans tous les lycées en France : c'est juste impossible, et donc impossible à appliquer tant qu'un papier prouvant l'ordre de vider toute la mémoire de la calculatrice ne circule pas dans tous les lycées faisant passer le BAC (voire plus).

[critor]

Oui mais ça, c'est la jurisprudence de la commission disciplinaire de l'Université, commission paritaire qui prenait donc le temps de réfléchir, débattre et juger.

Depuis 2013, le BAC est soumis à une justice d'exception spécifique à travers la Commission Disciplinaire du Baccalauréat, commission qui n'a plus rien de paritaire et dont la composition ne semble avoir pour seul but que de condamner rapidement.

Je suis persuadé que la conclusion serait toute différente.