by critor » 01 Dec 2020, 21:57
La calculatrice programmable a en effet nombre d'avantages :
- robustesse/durabilité dans le contexte scolaire hostile (chocs, nombreuses variations de température/humidité quotidiennes au gré des changements de salles ou même bâtiments - malgré tout ça, elle dure toute la scolarité au lycée et même au-delà sans avoir à être remplacée)
- autonomie (allumée et sollicitée en permanence, la machine tient plusieurs jours sans aucun besoin d'être branchée)
- disponible à tout moment pour une utilisation naturelle en classe (pas besoin de réserver à l'avance une salle informatique, rupture des habitudes qui bride la réflexion des élèves - ils savent d'avance qu'il faudra faire appel à l'outil TICE pour l'activité du jour, l'initiative n'est donc plus naturelle)
- dispose d'un clavier physique, c'est quand même mieux pour saisir du Python
- autorisée aux examens
Le smartphone n'a pas de clavier physique et ne sert pas à programmer, encore moins en Python.
A la rigueur il peut servir pour une programmation plus visuelle : Scratch et géométrie dynamique
(à partir d'un certain niveau de complexité, on peut bien parler de programmation géométrique).
Mais globalement, c'est essentiellement un appareil de consommation dont je ne vois que peu l'utilité ici.
Me concernant, je ne comprends absolument pas l'interdiction de la calculatrice aux épreuves écrites de NSI du BAC 2021+ ou encore au CAPES d'Informatique, surtout maintenant que le mode examen est en application.
Si la calculatrice est autorisée pour vérifier ses
(rares) calculs au CAPES de Mathématiques, alors son usage n'en est qu'encore plus légitime pour vérifier ses algorithmes au CAPES d'Informatique.
Et peut-être que cette aberration découle de ce que vous décrivez. Une sorte d'ignorance et/ou mépris de la calculatrice de la part des décideurs concernés par l'Informatique.