Abitur : la fin de la calculatrice, mais pas la fin de tout
Posted: 05 Feb 2023, 19:14
J'en ai déjà parlé sur quelques forums de maths, mais je ne pense pas qu'il faille voir la fin des calculatrices actuelles comme un mal absolu
Et je dis ça sur TI-Planet, de quoi me faire lyncher
J'ai le plus grand respect pour les calculatrices vintage, qui nous sauvaient la mise à une époque où la seule alternative était la règle à calcul. Puis le PC est arrivé dans le monde professionnel. La calculatrice a été mise au placard, mais elle a survécu sur les bancs de l'école et de la fac. Puis le smartphone et la tablette ont envahi notre quotidien, faisant beaucoup mieux que la calculatrice, que ce soit côté hardware ou côté software. Et pour le même prix, en plus. Bon, ok, la calculatrice reste devant par l'autonomie batterie, et par sa robustesse (pour celles qui ont gardé une taille d'écran limitée). Mais c'est vraiment cher payé.
Les fabricants de calculatrices ont fait leurs choux gras durant plusieurs décennies, mais la situation a changé. Certains l'ont bien compris, abandonnant tout développement. Pour Sharp et HP, les pompes funèbres s'appellent Moravia.
Pour en revenir au milieu scolaire :
L'Allemagne est donc la première à franchir le pas. Si, dans quelques années, les examens peuvent se faire :
- avec une première partie sans aide numérique,
- avec une seconde partie assistée du MMS sur une tablette (déconnectée),
où est le problème ? Il me semble de toute façon vital de garder une moitié d'épreuve sans aide numérique. Mais c'est un autre sujet (quoique...)
Donc la calculatrice d'étudiant, telle que nous la connaissons, s'approche tranquillement de la retraite. Son format va changer, la chenille va se muer en papillon. Il faut juste accompagner la chose, sans la maudire.
Et je ne dénigre toujours pas nos vieilles caltoches boutonneuses, qui resteront des machines géniales et pleines d'intéret pour les geeks que nous sommes (et pour ceux à venir) 🙂
Et je dis ça sur TI-Planet, de quoi me faire lyncher
J'ai le plus grand respect pour les calculatrices vintage, qui nous sauvaient la mise à une époque où la seule alternative était la règle à calcul. Puis le PC est arrivé dans le monde professionnel. La calculatrice a été mise au placard, mais elle a survécu sur les bancs de l'école et de la fac. Puis le smartphone et la tablette ont envahi notre quotidien, faisant beaucoup mieux que la calculatrice, que ce soit côté hardware ou côté software. Et pour le même prix, en plus. Bon, ok, la calculatrice reste devant par l'autonomie batterie, et par sa robustesse (pour celles qui ont gardé une taille d'écran limitée). Mais c'est vraiment cher payé.
Les fabricants de calculatrices ont fait leurs choux gras durant plusieurs décennies, mais la situation a changé. Certains l'ont bien compris, abandonnant tout développement. Pour Sharp et HP, les pompes funèbres s'appellent Moravia.
Pour en revenir au milieu scolaire :
L'Allemagne est donc la première à franchir le pas. Si, dans quelques années, les examens peuvent se faire :
- avec une première partie sans aide numérique,
- avec une seconde partie assistée du MMS sur une tablette (déconnectée),
où est le problème ? Il me semble de toute façon vital de garder une moitié d'épreuve sans aide numérique. Mais c'est un autre sujet (quoique...)
Donc la calculatrice d'étudiant, telle que nous la connaissons, s'approche tranquillement de la retraite. Son format va changer, la chenille va se muer en papillon. Il faut juste accompagner la chose, sans la maudire.
Et je ne dénigre toujours pas nos vieilles caltoches boutonneuses, qui resteront des machines géniales et pleines d'intéret pour les geeks que nous sommes (et pour ceux à venir) 🙂