blg_flg wrote:Évidemment, que c'est préférable ! Les utilitaires communautaires, en plus de ne pas être officiels, ne réduisent aucune inégalité. Ce serait même plutôt le contraire.
La preuve par mon exemple personnel : j'avais une 82 Stats.fr bidon. Aucun moyen d'avoir du calcul formel ou autre. Jusqu'à présent, aucun utilitaire z80 ne gère de façon avancée la moindre intégrale, si mes souvenirs sont bons. J'ai acheté une Nspire CAS, et en plus des fonctionnalités nettement supérieures qui m'ont été offertes, les utilitaires m'ont permis de n'avoir à apprendre ni dérivées, ni intégrales, ni probas... La liste est longue.
Euh, je ne vois absolument pas en quoi ton exemple démontre que les utilitaires communaires renforcent l'inégalité.
Tu cites la TI-82 Stats, qui est une calculatrice TI-83 basique inventée au siècle dernier (1996).
Elle ne gère pas la mémoire Flash ni les applications.
Elle a tout simplement été vendue beaucoup trop longtemps en France - l'entrée de gamme dans la plupart des autres pays était la TI-83 Plus.
Pour info, je me suis crevé à concevoir un tableau périodique des éléments pour ce modèle.
Et si il n'y a pas de programme de calcul formel dessus, je t'assure que ce n'est pas par manque de bonne volonté. J'ai tout-de-même fait l'effort d'avoir une des versions du moteur de calcul exact AUTOCALC compatible avec les TI-83/82Stats.
A partir de la TI-83 Plus, tu peux rajouter une application de calcul formel.
Ce qui évite d'avoir à payer une TI-Nspire CAS.
Désormais, tu peux même l'avoir sur la nouvelle TI-82 Plus.
Qu'est-ce qui te dérange là-dedans ?
blg_flg wrote:Et en plus d'être beaucoup plus "inégalitaire", c'est ça qui au bout du compte nous fait chialer sur les classement PISA. Double désavantage du système actuel.
Je ne vois pas le lien entre ce que l'on met dans la calculatrice et le classement PISA.
Si tu crois que les gens vont se mettre à bosser ou penser davantage juste parce qu'on leur interdit la calculatrice, je pense que tu te trompes profondément.
Je ne prédis d'ailleurs aucune catastrophe: on continuera d'avoir le même taux de réussite au BAC ou même davantage, tout simplement parce que l'on fera ce qu'il faut pour.