A partir de la rentrée 2019 en Première les Mathématiques seront un enseignement commun en séries technologiques, évalué par 3 épreuves communes de contrôle continu dont le sujet sera issu d'une banque nationale :
Chaque épreuve d'une durée de 2 heures s'organise sous la forme suivante :
Pour la deuxième partie il était bizarrement mentionné que selon le sujet il faudrait peut-être fournir à l'élève un outil numérique avec :
Or le tableur est déjà présent dans la quasi totalité des modèles de calculatrices graphiques récents, et pour le Python c'est en bonne voie.
- une au 2ème trimestre de Première
- une au 3ème trimestre de Première
- une en Terminale
Chaque épreuve d'une durée de 2 heures s'organise sous la forme suivante :
- 20 minutes de questions flash pouvant prendre la forme d'un QCM, sans calculatrice. Il est prévu que l'épreuve puisse être dématérialisée (vidéoprojecteur + boîtiers réponse).
- 1h40 sur 3 exercices
Pour la deuxième partie il était bizarrement mentionné que selon le sujet il faudrait peut-être fournir à l'élève un outil numérique avec :
- un tableur
- un environnement de programmation en Python
Or le tableur est déjà présent dans la quasi totalité des modèles de calculatrices graphiques récents, et pour le Python c'est en bonne voie.
Parmi les sujets 0 publiés hier, on trouve un exemple de sujet en ce sens pour les Mathématiques :
Bien que faisant appel au tableur et à l'algorithmique (ou plutôt Python puisque c'est désormais cette forme qu'adopte le document en question), il n'autorise dans sa 2ème partie que les calculatrices de type collège.
Notons que la Casio fx-92+ Spéciale Collège qui serait donc autorisée a le gros avantage de disposer d'un tableur et d'un langage de programmation permettant parfaitement de répondre à l'énoncé.
Nous ignorons à ce jour si tous les sujets de la banque de Mathématiques pour les séries technologiques adopteront la même restriction, il n'y a à encore ce jour aucun texte supérieur qui l'impose. Mais il n'est pas anodin que le premier sujet publié adopte cette restriction.
Bien que faisant appel au tableur et à l'algorithmique (ou plutôt Python puisque c'est désormais cette forme qu'adopte le document en question), il n'autorise dans sa 2ème partie que les calculatrices de type collège.
Notons que la Casio fx-92+ Spéciale Collège qui serait donc autorisée a le gros avantage de disposer d'un tableur et d'un langage de programmation permettant parfaitement de répondre à l'énoncé.
Nous ignorons à ce jour si tous les sujets de la banque de Mathématiques pour les séries technologiques adopteront la même restriction, il n'y a à encore ce jour aucun texte supérieur qui l'impose. Mais il n'est pas anodin que le premier sujet publié adopte cette restriction.
Cette évolution n'en reste pas moins surprenante. En tous cas, voilà qui explique pourquoi il était mentionné que les lycées devraient fournir pour certains sujets un outil numérique à l'élève. Les lycées technologiques devront donc maintenant :
Cette évolution ouvre d'autres problématiques. Faut-il encore demander l'achat d'une calculatrice graphique aux nouveaux lycéens de Seconde à la rentrée 2019 ?
Les élèves qui poursuivront en Première générale ont la possibilité de s'affranchir totalement de toute Mathématique (ce qui n'est pas nouveau contrairement aux propos alarmistes que l'on peut voir tenus par ci par là dans la presse et sur les réseaux sociaux, c'est oublier bien vite la série L). Ceux qui poursuivront en Première technologique n'auront pas droit à leur calculatrice graphique personnelle. Ceux qui poursuivront en Première générale ne sont à ce jour par concernés par une telle interdiction.
Si le lycée décide d'acheter des calculatrices graphiques pour les évaluations, il y aurait la possibilité de les distribuer/prêter aux élèves en dehors des épreuves concernés. Même si ce n'est pas forcément une bonne idée selon nous de faire circuler ainsi entre diverses mains des machines normalement destinées à rester fiables pour un examen.
Rappelons de plus que la classe de Seconde est commune aux séries générales et technologiques, et qu'un des objectifs est quand même d'entraîner/préparer/former aux évaluations futures. On fait comment lors des évaluations avec des élèves qui vont s'orienter en série technologique sans calculatrice graphique et d'autres en série générale ? On s'en moque et on autorise tout ? On nivelle par le bas en n'autorisant que les calculatrices collège ? On n'autorise que l'équipement conforme aux voeux d'orientation de chaque élève, ce qui serait à la différence dans l'intérêt de chacun mais n'en resterait pas moins une rupture d'égalité ?...
- acheter des calculatrices graphiques pour les distribuer aux candidats le jour des épreuves
- ou alors mettre les candidats chacun devant une tablette ou un ordinateur, et s'embêter à surveiller toutes les voies de communication/fraude supplémentaires que cela ouvre, chose qu'il n'y avait pas avec les calculatrices
Cette évolution ouvre d'autres problématiques. Faut-il encore demander l'achat d'une calculatrice graphique aux nouveaux lycéens de Seconde à la rentrée 2019 ?
Les élèves qui poursuivront en Première générale ont la possibilité de s'affranchir totalement de toute Mathématique (ce qui n'est pas nouveau contrairement aux propos alarmistes que l'on peut voir tenus par ci par là dans la presse et sur les réseaux sociaux, c'est oublier bien vite la série L). Ceux qui poursuivront en Première technologique n'auront pas droit à leur calculatrice graphique personnelle. Ceux qui poursuivront en Première générale ne sont à ce jour par concernés par une telle interdiction.
Si le lycée décide d'acheter des calculatrices graphiques pour les évaluations, il y aurait la possibilité de les distribuer/prêter aux élèves en dehors des épreuves concernés. Même si ce n'est pas forcément une bonne idée selon nous de faire circuler ainsi entre diverses mains des machines normalement destinées à rester fiables pour un examen.
Rappelons de plus que la classe de Seconde est commune aux séries générales et technologiques, et qu'un des objectifs est quand même d'entraîner/préparer/former aux évaluations futures. On fait comment lors des évaluations avec des élèves qui vont s'orienter en série technologique sans calculatrice graphique et d'autres en série générale ? On s'en moque et on autorise tout ? On nivelle par le bas en n'autorisant que les calculatrices collège ? On n'autorise que l'équipement conforme aux voeux d'orientation de chaque élève, ce qui serait à la différence dans l'intérêt de chacun mais n'en resterait pas moins une rupture d'égalité ?...
L'achat d'une calculatrice graphique n'est pas forcément inutile. Elle pourra service aux évaluations non communes, si autorisée par l'enseignant. Si ce sont des calculatrices graphiques que l'établissement distribue le jour des épreuves communes, il sera dans l'intérêt de l'élève de disposer du même modèle afin d'en parfaire la maîtrise lors des diverses activités et évaluations qui précéderont l'épreuve.
Aussi, paradoxalement, les sujets 0 de Spécialité Physique-Chimie publiés pour les séries technologiques ST2S et STD2A autorisent la calculatrice sans mentionner la moindre restriction aux calculatrices collège, renvoyant juste à la réglementation en vigueur. Sauf mention plus générale d'une restriction dans une publication à venir d'une nouvelle réglementation concernant les calculatrices, la calculatrice graphique resterait donc autorisée en Physique-Chimie, bizarrement là où elle serait moins utile.
Nous manque également la forme de l'épreuve écrite finale de Spécialité en Terminale.
A ce jour, le plus pertinent pour les élèves de Seconde se destinant à une orientation en série technologique, serait selon nous de conserver leur calculatrice collège tout en faisant en parallèle l'acquisition d'une calculatrice graphique, même modèle que celui que lycée distribuera si il choisit cette option.
Tout ce qui ressort des textes publiés à ce jour c'est apparemment un grand manque de cohérence de forme, ça part dans tous les sens de façon paradoxale (peut-être à cause d'un manque de cohérence de fond ?...), sans doute une conséquence de la précipitation fatigante qu'ont maintenant presque tous les Ministres de l'Education qui s'enchaînent depuis quelques années, à vouloir chacun passer à la postérité en imposant sa grande réforme historique qui casse tout, même ce qui marche, et qui doit donc absolument être finalisée et mise en place avant son départ.
Aussi, paradoxalement, les sujets 0 de Spécialité Physique-Chimie publiés pour les séries technologiques ST2S et STD2A autorisent la calculatrice sans mentionner la moindre restriction aux calculatrices collège, renvoyant juste à la réglementation en vigueur. Sauf mention plus générale d'une restriction dans une publication à venir d'une nouvelle réglementation concernant les calculatrices, la calculatrice graphique resterait donc autorisée en Physique-Chimie, bizarrement là où elle serait moins utile.
Nous manque également la forme de l'épreuve écrite finale de Spécialité en Terminale.
A ce jour, le plus pertinent pour les élèves de Seconde se destinant à une orientation en série technologique, serait selon nous de conserver leur calculatrice collège tout en faisant en parallèle l'acquisition d'une calculatrice graphique, même modèle que celui que lycée distribuera si il choisit cette option.
Tout ce qui ressort des textes publiés à ce jour c'est apparemment un grand manque de cohérence de forme, ça part dans tous les sens de façon paradoxale (peut-être à cause d'un manque de cohérence de fond ?...), sans doute une conséquence de la précipitation fatigante qu'ont maintenant presque tous les Ministres de l'Education qui s'enchaînent depuis quelques années, à vouloir chacun passer à la postérité en imposant sa grande réforme historique qui casse tout, même ce qui marche, et qui doit donc absolument être finalisée et mise en place avant son départ.
Liens :
- Sujet 0 CC Mathématiques 1ère technologique
- Sujet 0 CC Spécialité Physique-Chimie pour la santé 1ère ST2S
- Sujet 0 CC Spécialité Physique-Chimie 1ère STD2A
- Définition CC Mathématiques séries technologiques
- Définition CC Spécialités séries technologiques