C'est officiel, le mode examen est abandonné, du moins pour la session 2018.
Si l'on en croit la communication officielle, ce serait parce qu'un nombre significatif de candidats ne seraient pas encore équipés.
Il est exact que même si le corps enseignant dans son ensemble a correctement joué le jeu et informé les candidats, dans certains lycées en zones défavorisées il a dû essuyer de vives oppositions. Il est hors de question pour un certain public n'ayant pas trop à cœur de réussir, d'investir dans une nouvelle calculatrice graphique dont le milieu de gamme tourne autour de 80€. Pas réellement un problème d'argent d'ailleurs mais une simple question de priorités, chacun ayant quand même son smartphone coûtant parfois plus cher même sans compter l'abonnement qui va avec. Sans porter aucun jugement de valeur, l'éducation en France s'adressant à tous dans toute leur diversité, c'était un public à prendre en compte dans l'équation. Et la Lexibook GC3000FR à 30€ n'est absolument pas une solution respectueuse de ce public.
C'est sans doute une minorité qui aurait persisté à rechigner jusqu'au matin de l'épreuve. Mais même si c'est 0,1%, parmi des centaines de milliers de candidats au BAC cette année c'est loin d'être négligeable. En effet, que fait-on face à un tel candidat se ramenant avec la mauvaise calculatrice un matin d'épreuve ?
Considérons donc un élève refusant d'acheter une calculatrice graphique conforme parce qu'il est déjà équipé d'un modèle plus ancien. C'est :
Dans le 1er cas les responsabilités des erreurs d'achats en neuf sont évidentes. Les rayons scolaires de la totalité des chaînes de grandes surfaces en France, et même certains distributeurs/revendeurs scolaires, se sont obstinés à vendre jusqu'au dernier moment des modèles non conformes 2017-2018, bien souvent sans aucune promotion, et certains persistent même encore cette année. Ci-contre encore à la rentrée 2017 dans un Géant des Casio fx-CP400 et Casio Graph 35+USB non conformes, ces dernières au même prix que les Casio Graph 35+E conformes. Une pratique scandaleuse violant le devoir d'information du vendeur professionnel, car ne prévenant jamais comme tu vois le consommateur forcément scolaire qu'il achète un modèle qui n'est plus utilisable dans un contexte scolaire, et n'est donc même plus revendable en France. Quant à la revente à l'étranger, vu qu'il faudra retirer les frais de port pour être compétitif par rapport au marché de l'occasion local, elle ne serait envisageable que pour les rares modèles haut de gamme. Nous avons informé contre ces arnaques à de très nombreuses reprises depuis 2015, tout comme 60 millions de consommateurs.
Maintenant considérons le 2ème cas, c'est-à-dire les familles qui sont déjà équipées d'un modèle non conforme, que celui-ci ait été transmis dans la famille ou provienne d'un achat en occasion. Rappelons que plusieurs modèles commercialisés avant 2015 était déjà conformes avec une diode examen : les TI-Nspire dès 2007 et les HP Prime à la rentrée 2013, sans surprise dans ce dernier cas puisque la 1ère édition du cahier des charges du mode examen fourni aux constructeurs date justement de 2013. Il revenait à notre sens aux constructeurs, en complément des promotions sur l'équipement à neuf, de proposer selon les cas des offres d'échange ou reprise, au moins pour les derniers modèles non conformes encore approvisionnés à compter de 2013 :
Concernant les constructeurs, peut-être n'y ont-ils tout simplement pas pensé. Nous non plus d'ailleurs, puisque nous n'avions suggéré cela sans succès que dans le cas extrême de la Casio fx-CP400 sortie pour 2013-2014 et coûtant souvent plus de 160€, rendue de fait obsolète dès l'année 2014-2015 suivante. Mais si nous avons bien compris le mode examen sera bien mis en place pour la session 2019, et peut-être les constructeurs devraient l'envisager pour équiper les derniers candidats récalcitrants. Sans cela il n'y a en effet aucune raison pour que les modèles non conformes n'ayant pas réussi à disparaître depuis 2015, disparaissent soudainement d'ici l'année prochaine, le public restant bien évidemment le même.
Par contre concernant les grandes surfaces et revendeurs/distributeurs, là la responsabilité est évidente, avec une volonté de gratter jusqu'au dernier sou et jusqu'au dernier moment voir même au-delà, en en disant le moins possible, trompant ainsi leurs propres clients.
Si l'on en croit la communication officielle, ce serait parce qu'un nombre significatif de candidats ne seraient pas encore équipés.
Il est exact que même si le corps enseignant dans son ensemble a correctement joué le jeu et informé les candidats, dans certains lycées en zones défavorisées il a dû essuyer de vives oppositions. Il est hors de question pour un certain public n'ayant pas trop à cœur de réussir, d'investir dans une nouvelle calculatrice graphique dont le milieu de gamme tourne autour de 80€. Pas réellement un problème d'argent d'ailleurs mais une simple question de priorités, chacun ayant quand même son smartphone coûtant parfois plus cher même sans compter l'abonnement qui va avec. Sans porter aucun jugement de valeur, l'éducation en France s'adressant à tous dans toute leur diversité, c'était un public à prendre en compte dans l'équation. Et la Lexibook GC3000FR à 30€ n'est absolument pas une solution respectueuse de ce public.
C'est sans doute une minorité qui aurait persisté à rechigner jusqu'au matin de l'épreuve. Mais même si c'est 0,1%, parmi des centaines de milliers de candidats au BAC cette année c'est loin d'être négligeable. En effet, que fait-on face à un tel candidat se ramenant avec la mauvaise calculatrice un matin d'épreuve ?
- Si nous avons le courage d'appliquer les consignes, il doit donc composer sans la calculatrice alors que le sujet l'autorisant est donc prévu pour. Ce qui n'a pas les mêmes conséquences que de composer sans le smartphone interdit : le candidat est désavantagé et pourra formuler un recours si il n'est pas satisfait de sa note. Sans compter les possibles troubles compréhensibles (mais non excusables) à l'organisation de l'épreuve avec cris, insultes et même violences quand on tente de lui faire abandonner sa calculatrice...
- Si nous n'appliquons pas ces consignes, alors c'est l'inverse, nous favorisons forcément le candidat. Que ce soit en l'autorisant à composer sans mode examen et donc avec ses données, ou en lui prêtant une calculatrice (chose strictement interdite dans les textes). Dans ce cas ce seront les voisins du candidat qui pourront formuler des recours si déçus par leurs notes, car ayant dû composer sans leurs données, ou avec une calculatrice moins performante que celle prêtée.
Considérons donc un élève refusant d'acheter une calculatrice graphique conforme parce qu'il est déjà équipé d'un modèle plus ancien. C'est :
- soit qu'il se soit trompé lors de son achat en neuf
- soit parce sa famille disposait déjà d'une calculatrice, ou en a trouvé une pas chère sur le marché de l'occasion
Dans le 1er cas les responsabilités des erreurs d'achats en neuf sont évidentes. Les rayons scolaires de la totalité des chaînes de grandes surfaces en France, et même certains distributeurs/revendeurs scolaires, se sont obstinés à vendre jusqu'au dernier moment des modèles non conformes 2017-2018, bien souvent sans aucune promotion, et certains persistent même encore cette année. Ci-contre encore à la rentrée 2017 dans un Géant des Casio fx-CP400 et Casio Graph 35+USB non conformes, ces dernières au même prix que les Casio Graph 35+E conformes. Une pratique scandaleuse violant le devoir d'information du vendeur professionnel, car ne prévenant jamais comme tu vois le consommateur forcément scolaire qu'il achète un modèle qui n'est plus utilisable dans un contexte scolaire, et n'est donc même plus revendable en France. Quant à la revente à l'étranger, vu qu'il faudra retirer les frais de port pour être compétitif par rapport au marché de l'occasion local, elle ne serait envisageable que pour les rares modèles haut de gamme. Nous avons informé contre ces arnaques à de très nombreuses reprises depuis 2015, tout comme 60 millions de consommateurs.
Maintenant considérons le 2ème cas, c'est-à-dire les familles qui sont déjà équipées d'un modèle non conforme, que celui-ci ait été transmis dans la famille ou provienne d'un achat en occasion. Rappelons que plusieurs modèles commercialisés avant 2015 était déjà conformes avec une diode examen : les TI-Nspire dès 2007 et les HP Prime à la rentrée 2013, sans surprise dans ce dernier cas puisque la 1ère édition du cahier des charges du mode examen fourni aux constructeurs date justement de 2013. Il revenait à notre sens aux constructeurs, en complément des promotions sur l'équipement à neuf, de proposer selon les cas des offres d'échange ou reprise, au moins pour les derniers modèles non conformes encore approvisionnés à compter de 2013 :
- Casio Graph 25+Pro contre Casio Graph 25+E
- Casio Graph 35+USB contre Casio Graph 35+E
- Casio Graph 75/75+/95 contre Casio Graph 75+E
- Casio Graph fx-CG10/20 contre Casio Graph 90+E
- Casio fx-CP400 contre Casio fx-CP400+E
- TI-82 Stats/Plus contre TI-82 Advanced
- TI-83 Plus / TI-84 Plus / TI-84 Pocket contre TI-83 Premium CE
Concernant les constructeurs, peut-être n'y ont-ils tout simplement pas pensé. Nous non plus d'ailleurs, puisque nous n'avions suggéré cela sans succès que dans le cas extrême de la Casio fx-CP400 sortie pour 2013-2014 et coûtant souvent plus de 160€, rendue de fait obsolète dès l'année 2014-2015 suivante. Mais si nous avons bien compris le mode examen sera bien mis en place pour la session 2019, et peut-être les constructeurs devraient l'envisager pour équiper les derniers candidats récalcitrants. Sans cela il n'y a en effet aucune raison pour que les modèles non conformes n'ayant pas réussi à disparaître depuis 2015, disparaissent soudainement d'ici l'année prochaine, le public restant bien évidemment le même.
Par contre concernant les grandes surfaces et revendeurs/distributeurs, là la responsabilité est évidente, avec une volonté de gratter jusqu'au dernier sou et jusqu'au dernier moment voir même au-delà, en en disant le moins possible, trompant ainsi leurs propres clients.