Aujourd'hui voici ci-contre le Berlitz Interpreter 2 alias TR550 par Eurotronics que nous allons te tester comme personne ne l'a jamais fait !
Datant de 1992 il s'agit d'un traducteur de poche. Pour l'époque il ne s'agissait toutefois pas encore de traduire des phrases, mais plutôt des mots. Appareil qui s'apparente donc plutôt à un dictionnaire électronique.
5 langues sont gérées comme tu peux le noter au clavier :
Nous avons dit Eurotronics, mais en réalité comme indiqué au dos, il y a plusieurs acteurs derrière ce produit :
L'écran est ici un peu fatigué comme tu vois, avec beaucoup de colonnes de pixels mortes dans son extrémité droite.
Il s'agit d'un écran à cristaux liquides (LCD) pouvant afficher 2 lignes de 20 caractères. Pour cela il dispose de 40 cellules matricielles de 5×8 pixels chacune.
Comme beaucoup de produits électroniques la TR550 dispose d'un programme d'auto-diagnostic intégré (SELFTEST), utilisé en aval de la chaîne de production. Et grand secret que nous te révélons ce soir, nous en connaissons la combinaison secrète, apparemment non encore documentée sur Internet !
Il te suffit donc de maintenir la touche
Enfin, procédons à l'ouverture. Nous y trouvons une carte électronique avec plusieurs références :
Bien que noyées sous des gouttes d'epoxy solidifiées, les références de puces électroniques sont généreusement indiquées sur la carte. Nous avons donc une architecture à 3 puces :
Datant de 1992 il s'agit d'un traducteur de poche. Pour l'époque il ne s'agissait toutefois pas encore de traduire des phrases, mais plutôt des mots. Appareil qui s'apparente donc plutôt à un dictionnaire électronique.
5 langues sont gérées comme tu peux le noter au clavier :
- Anglais (ENglish)
- FRançais
- Allemand (GErman)
EspagnolCastillan (SPanish)- Italien (ITalian)
Nous avons dit Eurotronics, mais en réalité comme indiqué au dos, il y a plusieurs acteurs derrière ce produit :
- Berlitz Publishing, société américaine spécialisée dans l'apprentissage des langues
- Xerox, société américaine principalement connue comme l'inventeur du photocopieur sur papier ordinaire et premier fabricant d'imprimantes, qui a proposé de racheter Hewlett Parckard il y a quelques semaines
- Microlytics, une société fondée en 1985 par un employé de Xerox et avec l'aide de ce dernier, ayant fusionné avec Selectronics en 1990
- et Eurotronics, entreprise partenaire de Microlytics pour la distribution de ses produits en Europe
L'écran est ici un peu fatigué comme tu vois, avec beaucoup de colonnes de pixels mortes dans son extrémité droite.
Il s'agit d'un écran à cristaux liquides (LCD) pouvant afficher 2 lignes de 20 caractères. Pour cela il dispose de 40 cellules matricielles de 5×8 pixels chacune.
Comme beaucoup de produits électroniques la TR550 dispose d'un programme d'auto-diagnostic intégré (SELFTEST), utilisé en aval de la chaîne de production. Et grand secret que nous te révélons ce soir, nous en connaissons la combinaison secrète, apparemment non encore documentée sur Internet !
Il te suffit donc de maintenir la touche
ONtout en enfonçant et relâchant le bouton de réinitialisation RESET au dos :
- Une première phase appelée SELFTEST ROM démarre immédiatement et compte en hexadécimal jusqu'à 7f.
Mais cela ne veut absolument pas dire que la ROM ne fait que 128 octets, dans lesquels aucun dictionnaire ne rentrerait d'ailleurs. Il s'agit probablement d'un découpage de la vérification de la ROM en 128 morceaux. - Puis SELF TEST LCD permet de mieux comprendre ce qui ne va pas avec l'écran via l'affichage de différents motifs.
- Enfin, la dernière phase de test invite à presser les touches clavier une par une.
Enfin, procédons à l'ouverture. Nous y trouvons une carte électronique avec plusieurs références :
- EUROTRONICS 703-5501-01
- TR-550 REV. 3, suggérant qu'il s'agit déjà d'une 3ème version
Bien que noyées sous des gouttes d'epoxy solidifiées, les références de puces électroniques sont généreusement indiquées sur la carte. Nous avons donc une architecture à 3 puces :
- SED1521D qui de par sa position et ses connexions est de façon évidente le contrôleur d'écran, par Epson-Seiko, Epson étant aussi un fabricant de calculatrices
- LH534H qui est en fait une ROM d'une capacité de 512 Kio, par Sharp, autre fabricant de calculatrices
- SMC6246 qui est un microcontrôleur construit autour du processeur 4-bits SMC6200, par S-MOS Systems