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Aujourd’hui, nouvelle version 1.4.0 du firmware pour la calculatrice NumWorks.

Découvrons dans un premier temps par application ce que le constructeur nous a réservé :

Application Fonctions :Go to top

L’application Fonctions de la calculatrice a le gros avantage sur la concurrence de chercher par défaut à te configurer automatiquement une fenêtre adaptée à la bonne visualisation des graphes tracés.

Toutefois, les choix opérés n’étaient pas toujours les meilleurs et ne te facilitaient donc pas toujours la vie.

D’une part pour les bornes verticales de la fenêtre, il y avait utilisation de l’algorithme naïf recherchant les maximum et minimum locaux. Cela marchait bien pour nombre de fonctions, mais avait le défaut d’écraser complètement le tracé lorsqu’il y avait des asymptotes verticales, les bornes réglées étant en effet extrêmes.

Avec la nouvelle version, la fenêtre configurée pour ces fonctions est désormais correcte.

D’autre part lorsque tu rentres des fonctions périodiques les bornes horizontales par défaut de -10 et 10 de la fenêtre ne donnaient pas toujours des tracés bien lisibles.

Dans ce cas la nouvelle version ajuste désormais automatiquement les bornes horizontales de la fenêtre, afin de rendre visible au moins trois périodes de la fonction ayant la plus grande période. De plus pour les fonctions trigonométriques, cela marche aussi bien que la calculatrice soit réglée en degrés ou en radians.

Application Suites :Go to top

L’application Suites de la calculatrice permet de définir les suites numériques :

• avec la formule du terme général (suite explicite)
• avec une formule de récurrence, auquel cas on peut également préciser le rang du premier terme

Toutefois si après avoir utilisé une suite récurrente de rang initial non nul on la remplaçait par une suite explicite, cette dernière conservait le même rang initial que l’on ne pouvait alors plus modifier, et ses premiers termes n’étaient donc pas calculés.

Avec la nouvelle version le rang initial est automatiquement réinitialisé à zéro lorsque l’on remplace une suite récurrente par une suite explicite.

Application Statistiques et Régressions :Go to top

Les applications Statistiques et Régressions nécessitent toutes deux de commencer par remplir un tableau à deux colonnes :

• Valeurs et Effectifs pour l’application Statistiques
• x_i et y_i pour l’application Régressions

Pour rajouter une nouvelle ligne de données, on peut commencer par saisir n’importe laquelle de ces deux valeurs.

Par rapport à la concurrence, la calculatrice a l’avantage de compléter automatiquement tout début de saisie d’une nouvelle ligne, si bien qu’il n’y a jamais d’erreur à cause d’un nombre différent de valeurs dans chaque colonne :

• si l’on effectue une nouvelle saisie dans la colonne Valeurs, la colonne Effectifs reçoit par défaut la valeur 1
• si l’on effectue une nouvelle saisie dans la colonne x_i, la colonne y_i reçoit par défaut la valeur 0
• si l’on effectue une nouvelle saisie dans la 2^ème colonne, la 1^ère colonne reçoit par défaut la valeur 0

Dans ce dernier cas, la complétion automatique est un peu plus intelligente avec la nouvelle version. A partir du moment où la 1^ère colonne contient au moins deux valeurs, la calculatrice complète automatiquement selon une progression arithmétique basée sur les deux valeurs précédentes.

Application Python :Go to top

L’application Python incluse dans la calculatrice depuis la rentrée 2017 dérivait de MicroPython 1.9.1 sorti le 11 juin 2017.

Nous avions vu récemment que l’application Python très similaire que Casio prépare pour sa Graph 90+E à la rentrée 2018 dérivait de MicroPython 1.9.2, une implémentation Python un peu plus récente sortie le 23 août 2017.

Et bien non, ta NumWorks ne se fera pas dépasser, l’application Python de la nouvelle version est désormais basée sur le tout dernier MicroPython 1.9.3 sorti le 1^er novembre 2017.

Mais ce n’est pas tout loin de là, car la machine réagit désormais quand on la connecte à un hôte USB actif (ordinateur, tablette ou smartphone OTG), nous invitant à visiter https://workshop.numworks.com .

C’est-à-dire déjà que la calculatrice entre directement en mode DFU, et qu’après cette mise à jour il n’y aura plus besoin d’appuyer sur le bouton reset pour les prochaines mises à jour.

En visitant et s’identifiant sur https://workshop.numworks.com on trouve un nouvel onglet Python permettant directement dans ton navigateur :

• de gérer ta propre bibliothèque personnelle de scripts Python
• de créer tes propres scripts via un éditeur en ligne
• d’envoyer des scripts de ta bibliothèque sur ta calculatrice
• inversement de récupérer dans ta bibliothèque des scripts de ta calculatrice
• de décider du caractère privé ou public de chacun des scripts de ta bibliothèque, te permettant ainsi de les partager avec autres utilisateurs
• d’accéder à une bibliothèque public où tu trouveras de même les scripts partagés par les autres utilisateurs
• de tester directement en ligne tous ces scripts

NumWorks nous signe donc aujourd’hui une très belle mise à jour.

D’une part, nous y retrouvons, via les améliorations dans chaque application, le souci méticuleux de la simplicité d’utilisation qui est depuis le début le coeur du projet.

D’autre part, avec l’ajout de la connectivité, tu peux dorénavant sauvegarder et recharger les scripts Python saisis dans ta calculatrice, très facilement avec un simple navigateur sur ton ordinateur, ta tablette ou ton smartphone OTG. Comme ils sont liés à ton compte, tu pourras les retrouver peu importe la machine utilisée pour la connexion. Pourvu que tu fasses des sauvegardes régulières tu n’as donc plus à avoir peur de perdre des heures de travail sur ta calculatrice à coder le script de ton projet d’ICN, TPE ou ISN, à cause par exemple d’une activation du mode examen. Tu n’as plus aucune raison de te brider dans ton utilisation !

Mais aussi, puisque l’on peut enfin rentrer des scripts dans sa calculatrice sans avoir à les saisir au clavier, c’est aujourd’hui que démarre véritablement l’aventure NumWorks pour les programmeurs Python. À quand le premier jeu graphique ? À quand le premier Mario ? À quand le premier Doom ? L’histoire reste à écrire, et c’est dès maintenant à ton tour.

Liens :

• Mise à jour (suivre les instructions)
• Simulateur en ligne
• Code source

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Sur sa chaîne Youtube nouvellement lancée, NumWorks a sorti une vidéo de présentation qui n'hésite pas à t'inviter dans le sein du saint, te faisant pour la première fois franchir les portes de ses locaux rue Saint Lazare à Paris.

Nous y découvrons visiblement à l'étage un appartement avec deux grandes pièces. Les nouveaux claviers de la rentrée 2018 sont notamment brièvement visibles à 1:50 :

Notons l'atmosphère de travail très startup qui s'en dégage, avec en plus des calculatrices le nombre de gadgets et jouets numériques ou autres présents sur les tables, une vraie caverne d'Ali Baba qui n'a rien à envier à la table de calculatrices et jeux de la famille d'Elliot dans E.T. l'extra-terrestre.



As-tu justement remarqué l'autocollant TI-Planet sur le mur à 0:10 ? Et si tu t'amusait à faire l'inventaire de tout ce qui est identifiable dans la vidéo ?

Source : https://www.youtube.com/channel/UCq3Or4 ... 7-LRYkwSkw

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Mercredi dernier, zardam rajoutait de la communication série UART à la calculatrice NumWorks, avec un firmware et un câble USB modifiés.

Une première application fut un programme Python de chat entre deux calculatrices NumWorks.

Ce mercredi zardam nous revient en force, cette fois-ci accompagné de son épouse et des robots qu'elle utilise pour l'enseignement de l'algorithmique au lycée. Voici donc la première calculatrice NumWorks aux commandes d'une voiture-robot :

Le robot est interfacé à l'aide d'une pyboard avec laquelle la calculatrice NumWorks communique toujours en UART via un script Python. Le robot est de plus muni d'un sonar lui permettant de détecter les obstacles se présentant de face, pour les éviter ici par la gauche.

Source : viewtopic.php?t=21108&p=228844#p228820

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A ce jour, la calculatrice NumWorks, malgré ses nombreuses innovations de grande qualité, ne permet pas encore la récupération du contenu Python sur un ordinateur ou une autre calculatrice.

Chaque redémarrage de la calculatrice, peu importe qu'il soit obtenu par plantage ou utilisation du bouton reset, effacera toute trace du contenu Python.
Pire, mêmes résultats après chaque utilisation du mode examen; on ne retrouve pas ses données après l'avoir désactivé. Et en 2018-2019 entre les DS de Maths et de Physique-Chimie, cela pourrait bien arriver à certains élèves de série S toutes les 1-2 semaines...

Tous les scripts Python saisis seront donc régulièrement détruits. Par exemple après un DS de Physique-Chimie avec mode examen exigé l'ensemble des projets d’ICN/ISN/TPE auront disparu.

L'une des choses essentielles qui manque à ce jour à la NumWorks tout comme à la Lexibook GC3000FR, c'est donc une interface de communication permettant de sauvegarder puis recharger des scripts Python et évitant d'avoir à tout resaisir pendant des heures à chaque fois.

Bonne nouvelle, dans sa newsletter NumLetter de février 2018 NumWorks nous annonce être en train de travailler sur une interface pour communiquer avec l'ordinateur. Cela devrait donc être prêt pour rentrer dans le cœur des sujets des nouveaux programmes dès l'année scolaire 2018-2019 !

Mais notre cher zardam a décidé quant à lui de ne pas attendre.

Il nous publie un firmware modifié rendant possible pour les scripts Python d'échanger des messages entre deux calculatrices. Pour cela il détourne le port USB pour y faire passer de l'UART (série) à l'aide d'un câble USB modifié (croisé) :

Source : viewtopic.php?f=97&t=21108&start=40#p228244
Code source : https://github.com/zardam/epsilon/tree/uart_over_usb

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Les couleurs des inscriptions de fonctions secondaires sur les claviers de nos calculatrices, c'est mine de rien quelque chose de très important. Mais malgré un indéniable travail de conception, ce n'est pas toujours réussi.

On peut citer par exemple la HP Prime dans sa version de rentrée 2013, avec des inscriptions en orange clair accessibles via le modificateur

ALPHA

qui plus est sur la partie biseautée des touches souvent dans l'ombre sous un éclairage domestique, une catastrophe de lisibilité. Le nombre de touches concernées par cette fonction secondaire changeant de plus à chaque ligne (de haut en bas 5, 6, 4, 5, 4, 4 et 2), il n'y avait aucune intuitivité pouvant atténuer le problème. Il faudra attendre 3 ans jusqu'à la rentrée 2016, avant que ce problème bien embêtant ne soit corrigé.

Sur la calculatrice NumWorks pas de touches biseautées ou de nombre d'inscriptions secondaires changeant d'une ligne à l'autre, mais la machine souffre quand même d'un problème comparable, avec des inscriptions en couleur claire relativement petites :

• gris clair pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

  shift

• orange clair pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

  alpha

Sans y regarder à deux fois, pas évident dans ce cadre de distinguer les deux points du point virgule, ou encore les accolades des crochets. Les inscriptions secondaires en gris clair sont tellement discrètes, que parfois on rate ce que l'on cherche.

Nombre d'utilisateurs s'en sont plaints là aussi, mais NumWorks annonce déjà dans sa newsletter NumNews de février 2018 une remédiation à ce problème, avec l'intégration d'un nouveau clavier pour la rentrée 2018. Si tu es inscrit à sa communauté éducative, NumWorks te propose même de participer au choix du nouveau clavier. En compétition pour l'instant tel que montré ci-contre de gauche à droite :

1. • orange foncé pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

     shift

   • gris foncé pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

     alpha

2. • gris clair pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

     shift

   • gris foncé pour les fonctions secondaires accessibles avec la touche

     alpha

Et toi, que préfères-tu et pourquoi ?

Lien : https://www.numworks.com/community/
Source : NumLetter février 2018
Crédits photos : claviers HP Prime