Nous avons vu dans un article précédent qu'il était possible de rajouter un ordinateur Raspberry Pi dans ta NumWorks.
L'article précédent n'avait présenté que des possibilités ludiques (Doom) et interdites en examen (Internet sans fil).
Mais les possibilités étaient tout bonnement énormes, puisque tout logiciel compatible Raspberry Pi devenait alors potentiellement utilisable sur ta machine !
L'intérêt scolaire est lui aussi bien réel, et peut être par exemple illustré avec l'exécution du logiciel Mathematica, une réalité ci-contre. C'est-à-dire qu'il est déjà possible de disposer d'un moteur de calcul CAS dans ta NumWorks !
Juste dommage que la lisibilité de la police utilisée par Mathematica pour l'écriture naturelle ne soit ici pas ce qu'il y a de mieux sur un écran 320x240 pixels.
Source : viewtopic.php?f=97&t=21108&start=30#p227918
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Le CAS Mathematica dans ta NumWorks avec Raspberry Pi !
Link to topic: Le CAS Mathematica dans ta NumWorks avec Raspberry Pi ! (Comments: 20)
Rajoute un ordi Raspberry Pi dans ta NumWorks !
Aujourd'hui nous te présentons une nouvelle amélioration extraordinaire de la NumWorks par zardam.
Il s'agit de rajouter et utiliser un ordinateur Raspberry Pi dans ta calculatrice NumWorks.
Pouvoir l'exploiter correctement nécessite donc en pratique d'être capable de communiquer en entrée/sortie avec le Raspberry Pi, ce qui implique qu'il puisse recevoir les touches pressées et renvoyer un retour sur l'écran.
Matériellement, la méthode choisie utilise les connexions suivantes :
Si la calculatrice NumWorks n'avait pas été aussi fine, une fois le tout mis en place on aurait presque pu refermer la machine, à seulement quelques millimètres près. C'est impressionnant !
En attendant mieux, il faut donc se contenter de glisser le couvercle au dos pour protéger le tout.
Logiciellement, pour que la calculatrice puisse rester utilisable normalement en toute situation, il ne s'agit pas de remplacer le firmware NumWorks, mais de l'étendre en rajoutant une application activant sur demande la communication Raspberry Pi. Il devient alors possible de faire tout ce que tu veux, y compris jouer à Doom ou surfer sans fil sur l'Internet !
Pour les curieux, visitez la source ci-dessous avec davantage d'informations techniques.
Il s'agit de rajouter et utiliser un ordinateur Raspberry Pi dans ta calculatrice NumWorks.
Pouvoir l'exploiter correctement nécessite donc en pratique d'être capable de communiquer en entrée/sortie avec le Raspberry Pi, ce qui implique qu'il puisse recevoir les touches pressées et renvoyer un retour sur l'écran.
Matériellement, la méthode choisie utilise les connexions suivantes :
- pour l'alimentation, les connexions de l'emplacement U8 dédié à un lecteur de carte mémoire absent des modèles de production
- pour les entrées claviers, le port UART dont nous avons déjà parlé
- enfin pour les sorties écran, le port SPI
Si la calculatrice NumWorks n'avait pas été aussi fine, une fois le tout mis en place on aurait presque pu refermer la machine, à seulement quelques millimètres près. C'est impressionnant !
En attendant mieux, il faut donc se contenter de glisser le couvercle au dos pour protéger le tout.
Logiciellement, pour que la calculatrice puisse rester utilisable normalement en toute situation, il ne s'agit pas de remplacer le firmware NumWorks, mais de l'étendre en rajoutant une application activant sur demande la communication Raspberry Pi. Il devient alors possible de faire tout ce que tu veux, y compris jouer à Doom ou surfer sans fil sur l'Internet !
Pour les curieux, visitez la source ci-dessous avec davantage d'informations techniques.
Source : https://zardam.github.io/post/raspberrypi-numworks/ (anglais)
Code source : https://github.com/zardam/epsilon/tree/rpi
Référence : https://twitter.com/1/status/968081235850530817
Link to topic: Rajoute un ordi Raspberry Pi dans ta NumWorks ! (Comments: 61)
1er rajout connecteur série/UART NumWorks
Si tu ouvres ta calculatrice NumWorks, tu noteras qu'elle dispose d'un groupe de 3 contacts avec une indication UART, et donc prévus pour exploiter une liaison série.
Ce connecteur avait déjà été utilisé par zardam, mais avec des soudures non sécurisées ne permettant plus le transport de la calculatrice.
Pour avoir quelque chose de plus propre, il devrait être possible d'y souder relativement facilement une barrette de 3 broches au pas de 2,54mm.
C'est ce que s'est proposé de faire jean-baptiste boric, avec des broches coudées qu'il a choisi d'orienter vers l'extérieur, et il a donc dû découper une petite fenêtre dans son boîtier pour pouvoir y accéder facilement.
Mais pour ceux qui ne veulent porter définitivement atteinte à l'esthétique extérieure de leur machine, il est aussi possible d'orienter les broches vers l'intérieur et de faire sortir quelques fils.
En connectant alors la calculatrice à une interface USB/TTL puis en la faisant redémarrer, on peut alors exploiter une console série offrant les commandes de tests suivantes :
On peut entre autres allumer la diode RGB de la couleur de son choix. Ci-contre, le produit de l'exécution de la commande
Notons, histoire de couper court à toute rumeur éventuelle, que ce n'est bien évidemment pas détournable à des fins de contournement du mode examen.
Avoir un connecteur externe en soit n'est pas interdit, et il en existe sur nombre de modèles. Ce que les textes disent c'est que les "modules externes" sont interdits : tout connecteur extérieur devra donc rester inutilisé pendant une épreuve.
Dans le cas d'un connecteur interne, nous doutons qu'il soit possible de refermer le boîtier en incluant une interface USB/TTL et de quoi lui envoyer des commandes. Même une carte Arduino regroupant les deux n'y rentrera pas.
Et puis, de toutes façons, lorsque l'on fait redémarrer la calculatrice NumWorks sur cette console, le firmware n'est pas complètement initialisé et ne sera donc entre autres pas utilisable pour faire des Maths/Sciences.
Même le framebuffer de l'écran n'est pas initialisé correctement, si bien que ce dernier aura un motif aléatoire. Et bien sûr tout redémarrage en mode normal réinitialisera l'état de la diode.
Ce connecteur avait déjà été utilisé par zardam, mais avec des soudures non sécurisées ne permettant plus le transport de la calculatrice.
Pour avoir quelque chose de plus propre, il devrait être possible d'y souder relativement facilement une barrette de 3 broches au pas de 2,54mm.
C'est ce que s'est proposé de faire jean-baptiste boric, avec des broches coudées qu'il a choisi d'orienter vers l'extérieur, et il a donc dû découper une petite fenêtre dans son boîtier pour pouvoir y accéder facilement.
Mais pour ceux qui ne veulent porter définitivement atteinte à l'esthétique extérieure de leur machine, il est aussi possible d'orienter les broches vers l'intérieur et de faire sortir quelques fils.
En connectant alors la calculatrice à une interface USB/TTL puis en la faisant redémarrer, on peut alors exploiter une console série offrant les commandes de tests suivantes :
- ADC
- BACKLIGHT
- CHARGE
- DISPLAY
- EXIT
- KEYBOARD
- LED
- MCU_SERIAL
- PING
- SUSPEND
On peut entre autres allumer la diode RGB de la couleur de son choix. Ci-contre, le produit de l'exécution de la commande
LED=0x00FF00
.Notons, histoire de couper court à toute rumeur éventuelle, que ce n'est bien évidemment pas détournable à des fins de contournement du mode examen.
Avoir un connecteur externe en soit n'est pas interdit, et il en existe sur nombre de modèles. Ce que les textes disent c'est que les "modules externes" sont interdits : tout connecteur extérieur devra donc rester inutilisé pendant une épreuve.
Dans le cas d'un connecteur interne, nous doutons qu'il soit possible de refermer le boîtier en incluant une interface USB/TTL et de quoi lui envoyer des commandes. Même une carte Arduino regroupant les deux n'y rentrera pas.
Et puis, de toutes façons, lorsque l'on fait redémarrer la calculatrice NumWorks sur cette console, le firmware n'est pas complètement initialisé et ne sera donc entre autres pas utilisable pour faire des Maths/Sciences.
Même le framebuffer de l'écran n'est pas initialisé correctement, si bien que ce dernier aura un motif aléatoire. Et bien sûr tout redémarrage en mode normal réinitialisera l'état de la diode.
Source : viewtopic.php?f=102&t=21010
Link to topic: 1er rajout connecteur série/UART NumWorks (Comments: 0)
Nouvelle mise-à-jour NumWorks 1.3.0
Depuis sa sortie pour la rentrée 2017, le développement de la calculatrice NumWorks s’était concentré sur des fonctionnalités novatrices encore jamais vues sur un modèle de milieu de gamme, et parfois même révolutionnaires tout court :
La nouvelle version 1.3.0 du firmware NumWorks sortant ce jour s’attaque à ce dernier point, et améliore de façon transversale nombre de fonctionnalités.
Voyons ensemble ce que ça donne pour chaque application :
En conclusion, la nouvelle version NumWorks ratisse large et apporte du bon biscuit à tout-le-monde. Avec notamment la gestion des suites auxiliaires, nous n’aurions plus aucune objection ou mise en garde à formuler auprès d’élèves de Première ou Terminale envisageant de s’équiper de ce modèle. La NumWorks est désormais en adéquation globale avec l’ensemble du programme scolaire du lycée français, félicitations !
- une application de probabilités polyvalente et très intuitive car parlant le langage des élèves
- un environnement complet de développement Python
- un moteur de calcul littéral
- basé sur le précédent, un moteur de calcul exact complet, car non limité à un petit nombre prédéfini de formes remarquables contrairement aux autres modèles de milieu de gamme
La nouvelle version 1.3.0 du firmware NumWorks sortant ce jour s’attaque à ce dernier point, et améliore de façon transversale nombre de fonctionnalités.
Voyons ensemble ce que ça donne pour chaque application :
Application Calculs numérique, exact et littéral :Go to top
Du côté du moteur de calcul littéral et exact de l’application Calculs, nous bénéficions d’une meilleure simplification des logarithmes en base quelconque, et enfin du développement automatique des puissances de sommes ou différences. De plus, la touche
Du côté du moteur d’affichage naturel, nous notons une amélioration en lisibilité de l’écriture des puissances qui était jusqu’alors assez contrastée avec celle des indices.
On apprécie l’arrivée de nouvelles fonctions dans la boîte à outils, dont enfin deux fonction de simulation :
De façon très pertinente depuis la dernière version, la réponse à un calcul pouvait être fournie sous forme d’une paire de résultats, l’un en écriture exacte et l’autre en écriture décimale. De quoi faire progresser l’utilisateur sur sa compétence Représenter, en mettant ainsi en évidence le lien qui les unit au lieu qu’il doive basculer manuellement de l’un à l’autre, et de façon pas toujours intuitive comme sur d’autres modèles. Toutefois, un problème était que ces deux résultats étaient systématiquement liés par le symbole environ, ce qui n’était pas toujours une notation correcte.
Désormais dans la nouvelle version, les paires de résultats utilisent le symbole environ ou égal adéquat. C’est bien mieux pour l’utilisateur, lui permettant non seulement de recopier sans crainte des réponses qui seront bien considérées comme exactes selon tous les critères de compétences, mais également sa leur propre compréhension du langage mathématique et sa compétence Communiquer qui va avec.
Niveau corrections de bugs, on peut citer la fonction inverse() qui certes fonctionnait quand on lui donnait une matrice, mais donnait une réponse assez originale quand on lui fournissait un nombre, multipliant l’inverse attendu par undef×i. Problème désormais corrigé.
Il y a aussi la fonction de calcul du nombre dérivé diff() qui dans certains cas renvoyait n’importe quoi pour la fonction valeur absolue, chose désormais corrigée.
D’ailleurs à ce sujet, l’algorithme interne de calcul du nombre dérivé semble avoir été profondément modifié, résistant dans la majorité des cas beaucoup mieux lorsque l’on tente de le piéger.
Enfin, comme Calculs devrait être l’application la plus utilisée, notons qu’il est maintenant possible d’y revenir très rapidement depuis une autre application grâce à un nouveau raccourci. Il suffit pour cela de taper
Anspermettant de réutiliser le dernier résultat dans la saisie d’un calcul devient enfin fonctionnelle dans le contexte de résultats exacts et littéraux, ce qui facilitera nombre de manipulations.
Du côté du moteur d’affichage naturel, nous notons une amélioration en lisibilité de l’écriture des puissances qui était jusqu’alors assez contrastée avec celle des indices.
On apprécie l’arrivée de nouvelles fonctions dans la boîte à outils, dont enfin deux fonction de simulation :
- random() qui renvoie un nombre aléatoire sur l’intervalle [0;1[
- randint(a,b) qui renvoie un nombre entier aléatoire sur l’intervalle [a;b]
- factor(n) qui effectue la décomposition d’un entier en facteurs premiers
De façon très pertinente depuis la dernière version, la réponse à un calcul pouvait être fournie sous forme d’une paire de résultats, l’un en écriture exacte et l’autre en écriture décimale. De quoi faire progresser l’utilisateur sur sa compétence Représenter, en mettant ainsi en évidence le lien qui les unit au lieu qu’il doive basculer manuellement de l’un à l’autre, et de façon pas toujours intuitive comme sur d’autres modèles. Toutefois, un problème était que ces deux résultats étaient systématiquement liés par le symbole environ, ce qui n’était pas toujours une notation correcte.
Désormais dans la nouvelle version, les paires de résultats utilisent le symbole environ ou égal adéquat. C’est bien mieux pour l’utilisateur, lui permettant non seulement de recopier sans crainte des réponses qui seront bien considérées comme exactes selon tous les critères de compétences, mais également sa leur propre compréhension du langage mathématique et sa compétence Communiquer qui va avec.
Niveau corrections de bugs, on peut citer la fonction inverse() qui certes fonctionnait quand on lui donnait une matrice, mais donnait une réponse assez originale quand on lui fournissait un nombre, multipliant l’inverse attendu par undef×i. Problème désormais corrigé.
Il y a aussi la fonction de calcul du nombre dérivé diff() qui dans certains cas renvoyait n’importe quoi pour la fonction valeur absolue, chose désormais corrigée.
D’ailleurs à ce sujet, l’algorithme interne de calcul du nombre dérivé semble avoir été profondément modifié, résistant dans la majorité des cas beaucoup mieux lorsque l’on tente de le piéger.
Enfin, comme Calculs devrait être l’application la plus utilisée, notons qu’il est maintenant possible d’y revenir très rapidement depuis une autre application grâce à un nouveau raccourci. Il suffit pour cela de taper
Maison2 fois de suite puis de valider.
Application Fonctions :Go to top
Dans l’application Fonctions, nous notons déjà un affinage des axes sur la vue graphique, ainsi qu’un tout nouveau curseur, et un décalage sur la gauche des valeurs affichées lorsque le nombre dérivé est activé, évitant ainsi de tronquer la valeur de ce dernier dans certains cas.
On voit de plus que l’affichage du nombre dérivé pour la fonction valeur absolue bénéficie de la même correction déjà abordée pour l’application Calculs.
Rappelons que lorsque le curseur est activé sur cette vue la calculatrice nous invite à taper
Et bien il y a du nouveau dans ce menu contextuel, avec un nouveau sous-menu Calculer permettant de :
On voit de plus que l’affichage du nombre dérivé pour la fonction valeur absolue bénéficie de la même correction déjà abordée pour l’application Calculs.
Rappelons que lorsque le curseur est activé sur cette vue la calculatrice nous invite à taper
OKpour accéder à un menu contextuel.
Et bien il y a du nouveau dans ce menu contextuel, avec un nouveau sous-menu Calculer permettant de :
- Rechercher et afficher des points remarquables (minimum local, maximum local, point d’intersection entre deux courbes, zéro soit point d’intersection avec l’axe des abscisses). Notons que contrairement à d’autres modèles, quand il existe plusieurs points répondant au critère sélectionné, l’on peut passer intuitivement de l’un à l’autre avec les flèches sans aucun besoin de reproduire toute la manipulation.
On comprend d’ailleurs maintenant la raison d’être du nouveau curseur, sans lequel les points correspondant aux zéros auraient été fort mal mis en évidence. - Tracer et déterminer l’équation d’une tangente. On apprécie le rappel de la forme de l’équation accompagnant les valeurs de a et b, contrairement à d’autres modèles.
- Calculer et représenter graphiquement la valeur d’une intégrale. On apprécie d’ailleurs dans ce cas le fait d’être guidé en direct lors de la sélection des bornes, par une indication textuelle en français, par la représentation graphique de l’aire correspondante, et aussi par une représentation en écriture naturelle de l’intégrale en bas à gauche pouvant permettre de vérifier si l’on est bien en train de spécifier ce que l’on pense. Un choix très pertinent qui tout en aidant l’utilisateur permettra de perfectionner sa compétence Représenter.
Application Suites :Go to top
Dans l’application Suites, quand on accède aux propriétés en sélectionnant son nom et faisant
Enorme nouveauté, il devient enfin possible de travailler sur des suites auxiliaires, c’est-à-dire des suites définies en fonction d’une autre, situation qui tombe quasiment chaque année au BAC. Avec cette amélioration tant attendue, on peut enfin qualifier la calculatrice NumWorks de conforme aux programmes de Première et Terminale, et la recommander sans réserve.
L’application Suites bénéficie de plus dans sa vue graphique de l’affinage des axes décrit plus haut pour l’application Fonctions.
OK, on a désormais accès à une nouvelle option librement modifiable : l’indice du premier terme. De quoi s’adapter d’une part aux quelques exercices qui nous proposeront de temps en temps des suites ne démarrant pas au rang 0. Mais cela va bien plus loin que ça, car c’est aussi d’autre part une façon pour la calculatrice de s’adapter aux usages de différents pays. En effet, si la plupart des suites démarreront au rang 0 chez nous, en Amérique du Nord ce sera au rang 1.
Enorme nouveauté, il devient enfin possible de travailler sur des suites auxiliaires, c’est-à-dire des suites définies en fonction d’une autre, situation qui tombe quasiment chaque année au BAC. Avec cette amélioration tant attendue, on peut enfin qualifier la calculatrice NumWorks de conforme aux programmes de Première et Terminale, et la recommander sans réserve.
L’application Suites bénéficie de plus dans sa vue graphique de l’affinage des axes décrit plus haut pour l’application Fonctions.
Application Paramètres :Go to top
Il y avait un petit problème événementiel dans l’application Paramètres. Lorsque l’on validait un nouveau choix de nombre de chiffres significatifs, il n’était plus possible de changer d’avis et de valider les choix Automatique ou Scientifique. Du moins pas sans quitter puis revenir à cet écran. Problème désormais corrigé.
Applications Statistiques et Régressions :Go to top
Les application Statistiques et Régressions bénéficient elles aussi dans leurs vues graphiques de l’affinage des axes décrit plus haut pour l’application Fonctions.
Application Probabilités :Go to top
Un problème avec l’application Probabilités évoqué par certains enseignants aux journées APMEP, était la précision des résultats, limités à 3 décimales et non 3 chiffres significatifs. C’était embêtant dans le cas de probabilités très faibles, la calculatrice pouvant même retourner à tort une probabilité nulle. La nouvelle version corrige ce problème, la précision ayant été doublée avec dorénavant jusqu’à 6 décimales.
En conséquence de la taille d’affichage pouvant donc être accrue, les différents champs numériques permettant de saisir les données ou afficher les résultats ont désormais une taille variable, s’adaptant automatiquement à leur contenu. Fort appréciable dans le cas des intervalles, la relation de probabilité affichée contenant alors 3 champs numériques au lieu de 2.
Sur la relation de probabilité affichée, l’utilisateur avait le plus souvent le choix entre :
Même remarque pour les relations du type P(X=?)=? dans le cas des lois discrètes (binomiale et de Poisson).
Ce n’est pas un problème en soi, mais cela avait une conséquence assez embêtante. Nombre d’utilisateurs ont pris l’habitude d’utiliser
Or, dans les situations où la calculatrice ne permettait pas la saisie de la probabilité, il était tout simplement impossible de sélectionner sa valeur pour la copier, obligeant donc à la retenir de tête ou à la copier temporairement sur un bout de papier, le temps de changer d’application.
Ce problème est désormais résolu lui aussi. Tous les champs numériques des relations, même ceux non modifiables, peuvent dorénavant être sélectionnés et copiés.
Enfin, comme visible ci-dessus, l’application Probabilités bénéficie elle aussi pour son interprétation graphique de l’affinage des axes décrit plus haut pour l’application Fonctions.
En conséquence de la taille d’affichage pouvant donc être accrue, les différents champs numériques permettant de saisir les données ou afficher les résultats ont désormais une taille variable, s’adaptant automatiquement à leur contenu. Fort appréciable dans le cas des intervalles, la relation de probabilité affichée contenant alors 3 champs numériques au lieu de 2.
Sur la relation de probabilité affichée, l’utilisateur avait le plus souvent le choix entre :
- sélectionner et saisir la ou les bornes de la variable aléatoire X pour obtenir la probabilité
- sélectionner et saisir la probabilité pour obtenir la ou les bornes de la variable aléatoire X
Même remarque pour les relations du type P(X=?)=? dans le cas des lois discrètes (binomiale et de Poisson).
Ce n’est pas un problème en soi, mais cela avait une conséquence assez embêtante. Nombre d’utilisateurs ont pris l’habitude d’utiliser
shift
copypour copier les valeurs numériques puis
shift
pastepour les coller dans une autre application, Calculs par exemple, afin de pouvoir continuer à travailler dessus pour la suite de leur exercice.
Or, dans les situations où la calculatrice ne permettait pas la saisie de la probabilité, il était tout simplement impossible de sélectionner sa valeur pour la copier, obligeant donc à la retenir de tête ou à la copier temporairement sur un bout de papier, le temps de changer d’application.
Ce problème est désormais résolu lui aussi. Tous les champs numériques des relations, même ceux non modifiables, peuvent dorénavant être sélectionnés et copiés.
Enfin, comme visible ci-dessus, l’application Probabilités bénéficie elle aussi pour son interprétation graphique de l’affinage des axes décrit plus haut pour l’application Fonctions.
Application Python :Go to top
Comme l’application Fonctions et conformément aux programmes scolaires de l’enseignement secondaire, l’application Python permet désormais d’effectuer des simulations, grâce à l’ajout d’un tout nouveau module à importer, random.
En plus des guillemets, les chaînes de caractères deviennent délimitables avec des apostrophes suite à l’ajout de ce caractère dans le catalogue. Il sera est donc maintenant possible d’alterner entre les délimiteurs selon le contenu de la chaîne, afin d’éviter ou limiter le besoin de faire appel au caractère d’échappement.
Dans le contexte des listes, le caractère ‘:’ permettant de référencer une suite d’éléments de positions consécutives est maintenant reconnu et parfaitement fonctionnel.
Les fonctions min() et max() déjà listées au catalogue deviennent également fonctionnelles dans le contexte de listes.
Et puis nous avons une toute nouvelle instruction d'entrée, input(), permettant d'inviter avec le message de son choix l'utilisateur à saisir une donnée en cours d'exécution d'un programme.
Enfin, parlons performances. Cela ne concerne pas que l’application Python mais c’est celle où peut aisément mettre en évidence les différences. La NumWorks était déjà dans sa version 1.2.0 précédente la calculatrice graphique la plus performante à ce jour. Il n’empêche que comme déjà annoncé, les performances de la calculatrice ont été en prime améliorées de façon significative depuis la version précédente, suite à l’acceptation de deux contributions au code source officiel :
Voici ci-dessous en vidéo ce que donne le tracer d’un même programme de fractale avec l’ancienne version 1.2.0 et la nouvelle version :
L’ancienne version mettait donc 1min14s quand la nouvelle ne met plus que 54 secondes, une progression extraordinaire !
En plus des guillemets, les chaînes de caractères deviennent délimitables avec des apostrophes suite à l’ajout de ce caractère dans le catalogue. Il sera est donc maintenant possible d’alterner entre les délimiteurs selon le contenu de la chaîne, afin d’éviter ou limiter le besoin de faire appel au caractère d’échappement.
Dans le contexte des listes, le caractère ‘:’ permettant de référencer une suite d’éléments de positions consécutives est maintenant reconnu et parfaitement fonctionnel.
Les fonctions min() et max() déjà listées au catalogue deviennent également fonctionnelles dans le contexte de listes.
Et puis nous avons une toute nouvelle instruction d'entrée, input(), permettant d'inviter avec le message de son choix l'utilisateur à saisir une donnée en cours d'exécution d'un programme.
Enfin, parlons performances. Cela ne concerne pas que l’application Python mais c’est celle où peut aisément mettre en évidence les différences. La NumWorks était déjà dans sa version 1.2.0 précédente la calculatrice graphique la plus performante à ce jour. Il n’empêche que comme déjà annoncé, les performances de la calculatrice ont été en prime améliorées de façon significative depuis la version précédente, suite à l’acceptation de deux contributions au code source officiel :
Voici ci-dessous en vidéo ce que donne le tracer d’un même programme de fractale avec l’ancienne version 1.2.0 et la nouvelle version :
- Code: Select all
from kandinsky import set_pixel
def mandelbrot(W,H,N) :
w=2.7/(W-1)
h=1.87/(H-1)
n=255.0/N
for x in range(W):
for y in range(H):
z=complex(0,0)
c=complex(w*x-2.1,.935-h*y)
for j in range(N):
z=z*z+c
if abs(z)>2:
break
set_pixel(x,y,255*65792*j+256)
L’ancienne version mettait donc 1min14s quand la nouvelle ne met plus que 54 secondes, une progression extraordinaire !
En conclusion, la nouvelle version NumWorks ratisse large et apporte du bon biscuit à tout-le-monde. Avec notamment la gestion des suites auxiliaires, nous n’aurions plus aucune objection ou mise en garde à formuler auprès d’élèves de Première ou Terminale envisageant de s’équiper de ce modèle. La NumWorks est désormais en adéquation globale avec l’ensemble du programme scolaire du lycée français, félicitations !
Liens :
- Mise à jour (suivre les instructions)
- Simulateur en ligne
- Code source
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NumWorks et lecteur carte micro SD
Ami bricoleur, bonjour.
Nous avions déjà vu qu'il était possible de rajouter une puce Flash externe pour étendre la capacité mémoire de ta calculatrice NumWorks, sur son emplacement U7 à 2x4=8 contacts.
Peut-être savais-tu que comme les appareils de la gamme TI-Nspire et la HP Prime, la calculatrice NumWorks offre sur sa carte électronique divers connexions pour débogage :
Comme pour la Casio fx-CP400+E, si tu as déjà consulté les plans de ta calculatrice NumWorks, peut-être savais-tu aussi que juste au-dessus de U7 sur l'emplacement U8 à 8 contacts, il est possible de rajouter un lecteur de carte Micro SD.
Dans tous les cas, pour le plaisir des yeux, ci-contre une première image présentant cet ajout.
Nous avions déjà vu qu'il était possible de rajouter une puce Flash externe pour étendre la capacité mémoire de ta calculatrice NumWorks, sur son emplacement U7 à 2x4=8 contacts.
Peut-être savais-tu que comme les appareils de la gamme TI-Nspire et la HP Prime, la calculatrice NumWorks offre sur sa carte électronique divers connexions pour débogage :
- un emplacement J2 Cortex Debug pour connecteur à 2x5=10 broches, comparable aux connecteurs JTAG des autres modèles
- une connexion série 3 broches UART Rx/Tx
Comme pour la Casio fx-CP400+E, si tu as déjà consulté les plans de ta calculatrice NumWorks, peut-être savais-tu aussi que juste au-dessus de U7 sur l'emplacement U8 à 8 contacts, il est possible de rajouter un lecteur de carte Micro SD.
Dans tous les cas, pour le plaisir des yeux, ci-contre une première image présentant cet ajout.
Rappelons que la réglementation des examens en France et dans d'autres pays interdit explicitement l'utilisation de "modules externes". Si tu te rajoutes un lecteur de carte mémoire et modifies le boîtier de la calculatrice pour le rendre accessible depuis l'extérieur, il devra impérativement être vide en cours d'épreuve.
Et rien de nouveau, c'était déjà le cas pour les Casio Graph 85SD, Casio Graph 95, HP-49G+ et HP-50G, même si nous doutons que tous les surveillants aient appliqué la consigne.
Si par contre le lecteur que tu rajoutes est uniquement interne, ce qui implique donc que son contenu ne peut pas être remplacé en cours d'épreuve, du moins pas sans avoir à ouvrir la machine ce qui nécessiterait des outils de toutes façons interdits en salle d'examen, aucun problème selon la réglementation actuelle.
Et rien de nouveau, c'était déjà le cas pour les Casio Graph 85SD, Casio Graph 95, HP-49G+ et HP-50G, même si nous doutons que tous les surveillants aient appliqué la consigne.
Si par contre le lecteur que tu rajoutes est uniquement interne, ce qui implique donc que son contenu ne peut pas être remplacé en cours d'épreuve, du moins pas sans avoir à ouvrir la machine ce qui nécessiterait des outils de toutes façons interdits en salle d'examen, aucun problème selon la réglementation actuelle.
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