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Auteur Author: capcod06
Type : Texte
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Taille Size: 7.79 Ko KB
Mis en ligne Uploaded: 25/02/2025 - 02:59:19
Uploadeur Uploader: capcod06 (Profil)
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Visibilité Visibility: Archive publique
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Description 

Fichier Hibview/uView fait sur TI-Planet.org.

Compatible TI-89/92+/Voyage200

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Intro :
Q : Dans la lutte environnementale, doit-on privilégier l’approche du développement durable ou celle de la décroissance?
P : Une entreprise comme Domtar adopte des pratiques durables, comme la gestion responsable des forêts et le recyclage des fibres, pour réduire son impact environnemental. Pourtant, la production de papier reste énergivore, et malgré ces efforts, l’exploitation des ressources naturelles se poursuit. Alors que certains prônent une adaptation du modèle économique pour limiter les impacts environnementaux, d’autres estiment qu’une réduction plus radicale de la consommation est nécessaire pour assurer la préservation de la planète.
C : Par développement durable, nous entendrons une approche visant à concilier croissance économique et respect de l’environnement, tandis que la décroissance fera référence à une réduction volontaire de la production et de la consommation afin de préserver les ressources naturelles.

T1: La décroissance est l’approche à privilégier, car chercher une croissance infinie dans un monde aux ressources limitées est une contradiction.
Selon Kant et son impératif catégorique, une action est morale si elle peut être généralisée à tous sans contradiction. Or, le développement durable suppose une amélioration des conditions de vie à l’échelle mondiale tout en maintenant la croissance économique, ce qui est impossible sur une planète aux ressources finies. Si chaque pays adoptait le mode de vie d’une nation développée comme les États-Unis, il faudrait plusieurs planètes pour subvenir aux besoins de tous. Par exemple, la surexploitation des océans pour répondre à la demande mondiale en poisson a entraîné la disparition de nombreuses espèces, compromettant la viabilité de cette ressource pour l’avenir. À l’inverse, la décroissance, en réduisant l’extraction et la consommation de ressources, est plus en accord avec une approche universalisable et durable.

T2 : La décroissance est préférable, car elle remet en cause l’idéologie capitaliste, qui favorise la surproduction et la surconsommation au détriment de l’environnement.
Selon Marx et sa formule A-M-A', le capitalisme repose sur l’accumulation du profit, où la production de marchandises sert avant tout à enrichir les entreprises plutôt qu’à répondre aux besoins réels des individus. Ce système entraîne une production excessive et une obsolescence programmée qui épuisent inutilement les ressources naturelles. Même les industries dites « vertes » sont prises dans cette logique : l’industrie du textile durable, par exemple, encourage toujours la consommation fréquente de vêtements sous prétexte qu’ils sont écologiques, alors qu’une réelle réduction de la production serait plus bénéfique. Le marché des smartphones illustre aussi cette dynamique: des entreprises comme Apple, qui promet des produits plus verts, sortent de nouveaux modèles chaque année, poussant à des achats réguliers et augmentant la demande en métaux rares. La décroissance permettrait de limiter ce gaspillage en encourageant une consommation plus modérée et une production basée sur la durabilité plutôt que sur le profit.
QC : Cependant, certains estiment qu’au lieu de freiner la croissance, il vaudrait mieux optimiser les avancées technologiques pour assurer un avenir durable.
A1 :Le développement durable est à privilégier, car il repose sur un modèle éprouvé et déjà appliqué à grande échelle.
Dans Le Principe Responsabilité, Hans Jonas souligne que notre pouvoir technologique impose une responsabilité accrue envers les générations futures. Plutôt qu’une décroissance radicale, il défend un développement éthique, basé sur la précaution et la responsabilité. Cette approche est déjà visible à travers des pratiques comme l’agriculture régénérative, qui permet de restaurer les sols tout en assurant une production alimentaire durable. Par exemple, des initiatives comme l’agroforesterie, où l’on intègre des arbres dans les cultures, améliorent la biodiversité et réduisent la dépendance aux engrais chimiques. Ces méthodes permettent de concilier rendement agricole et préservation des écosystèmes sans bouleverser notre modèle socio-économique. À l’inverse, la décroissance reste une théorie dont l’application pose de nombreux défis. Ses propositions manquent souvent de clarté et peu d’experts ont formulé des solutions viables. L’idée d’un retour à des communautés restreintes est parfois avancée, mais son efficacité est incertaine, n’ayant pas été testée à grande échelle depuis le XIe siècle. Un tel bouleversement risquerait d’être imprévisible, alors que le développement durable offre une transition progressive et déjà en cours.

A2 : Le développement durable est à privilégier, car il cherche à concilier progrès et bien-être collectif, conformément à la philosophie utilitariste de Bentham, qui vise le plus grand bonheur du plus grand nombre.
Cette approche permet d’évaluer les décisions environnementales en fonction de leur impact global sur la société, en tenant compte du bien-être des générations actuelles et futures. En appliquant ce principe, les gouvernements et les entreprises peuvent adopter des mesures écologiques qui améliorent la qualité de vie tout en soutenant l’économie. Par exemple, le développement des infrastructures vertes, comme l’aménagement d’espaces urbains avec davantage de parcs et de toits végétalisés, réduit la pollution de l’air et améliore le bien-être des citoyens. De même, les investissements dans les technologies propres, comme l’optimisation des réseaux électriques intelligents, permettent de consommer l’énergie plus efficacement et de réduire les coûts à long terme pour les consommateurs. En maximisant les bénéfices environnementaux et sociaux sans sacrifier la croissance économique, le développement durable incarne ainsi une approche pragmatique qui répond à l’objectif benthamien d’un équilibre entre prospérité et préservation de l’environnement.
QC : Il est cependant possible d’apporter un dernier éclairage à ce débat en remettant en question notre rapport aux besoins et au bonheur, ce qui mène à conclure que la décroissance est une alternative plus viable.

S : L’approche de la décroissance est à privilégier, car l’homme peut atteindre l’ataraxie, un état de sérénité, en se concentrant sur l’essentiel plutôt qu’en poursuivant des désirs superflus.
Selon Épicure, seuls les désirs naturels et nécessaires sont réellement importants, car ils assurent la survie et le bien-être, tandis que les désirs non nécessaires, souvent imposés par la société, entraînent frustration et insatisfaction permanente. En réduisant la consommation à l’essentiel, la décroissance permettrait d’atteindre un bonheur plus authentique, libéré des artifices du matérialisme. Contrairement à ce que propose le développement durable, les mesures écologiques actuelles encouragent toujours la consommation. Par exemple, le marché des produits « verts », comme les vêtements en coton biologique ou les voitures électriques, pousse les individus à acheter sous prétexte d’un impact réduit, alors que la fabrication de ces objets nécessite toujours une grande quantité de ressources. De plus, les solutions du développement durable ne sont que temporaires, car la Terre possède des ressources limitées. Même avec des innovations plus respectueuses de l’environnement, la surexploitation finira par dépasser les capacités de régénération de la planète. Enfin, le rejet de la décroissance repose souvent sur une vision capitaliste du progrès. Si l’on adopte une nouvelle conception du bonheur, basée sur la simplicité et la coopération plutôt que sur l’accumulation, il serait possible d’explorer des alternatives viables, comme les communautés autosuffisantes, qui, bien que marginales aujourd’hui, pourraient ouvrir la voie à un mode de vie plus équilibré et durable.

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