Il s'agit donc d'une calculatrice non scientifique car ne respectant pas les priorités opératoires (1+2×3=9), et calculant sur 8 chiffres significatifs.
L'affichage quant à lui est en conséquence un LCD à 8 cellules numériques à 7 segments.

Peut-être une présérie d'un modèle finalement non commercialisé... peut-être une édition limitée produite dans un contexte bien précis, hypothèse justement crédibilisée par le tiptop fortement stylisé même si ne nous disant rien... mais peut-être également une autre contrefaçon sans intérêt que l'histoire n'aura pas retenue.
En tous cas, même si nous connaissons peu les habitudes d'Olympia, on peut déjà noter dans les inscriptions au dos l'absence totale de mention de la marque allemande ainsi que la précision d'un assemblage à Taïwan en anglais et français.
Certes cela ne prouve rien, l'américain Texas Instruments et le français NumWorks font bien eux aussi assembler leurs calculatrices en Asie. Mais était-ce l'usage chez Olympia a priori dans les années 1980 ? Pas sûr...
Elle ne comporte quasiment pas d'électronique :
- 3 emplacements pour dipôles autour du coeur, dont un seul peuplé d'un condensateur
- et une résistance, 390 KΩ selon l'inscription sur la carte, aisément confirmé par ses anneaux de couleur
Nous allons donc chercher si on ne pourrait pas te trouver une autre Olympia dans nos affaires... mais n'hésite pas en attendant à commenter si tu sais mieux que nous.


Ci-contre tu ne vois rien sur l'écran n'est-ce pas ?
Et bien pourtant la machine est allumée !

Cela veut donc dire que c'est la vitre de la face avant de la calculatrice qui fait office de filtre polarisant.

Il est par exemple possible d'inverser la polarisation en :
- tournant le filtre à 90°
- retournant le filtre sur un de ses côtés
