Je suis d'accord.
N'oublions pas que le but financier de TI est de faire de l'argent, et le but plus "moral" est de plaire aux corps enseignant/écoles puisque c'est là que se trouve l'écrasante majorité de ses clients. Et pour pouvoir suivre cette condition, ils ont du analyser que sur ce modèle (Nspire), il valait peut-être mieux fermer la porte au Natif. Surtout pour pouvoir rentrer dans les normes des institutions d'examens standardisés. Et s'il y a des gens a critiquer ce serait plutôt eux.
Free Calculator
39 posts
• Page 2 of 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Free Calculator
MyCalcs: Help the community's calculator documentations by filling out your calculators info!
MyCalcs: Aidez la communauté à documenter les calculatrices en donnant des infos sur vos calculatrices !
Inspired-Lua.org: All about TI-Nspire Lua programming (tutorials, wiki/docs...)My calculator programs
Mes programmes pour calculatrices
-
AdriwebAdmin
Niveau 16: CC2 (Commandeur des Calculatrices)- Posts: 14820
- Images: 1131
- Joined: 01 Jun 2007, 00:00
- Location: France
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
- Twitter: adriweb
- GitHub: adriweb
Re: Free Calculator
Non je sais très bien que Casio et Ti ne seront jamais content de se genre d’initiatives.
Tant qu'une entreprise contrôle un tout petit peu et qui fait profit, on perd automatiquement la possibilité d'avoir une calculatrice pour sa communauté.
Quand je dis "free calculator", je souhaite questionner sur le fait qu'il n'y à aucun support aujourd'hui de libre. Si on souhaite quelque chose de nouveau, il faut forcement acheter une calculatrice d'une des trois marques, et c'est inconcevable pour un monde de partage et de développement libre de se contraindre à travailler sur du privatif.
Toute la différence d'une "free calculator" serait d'avoir une calculatrice où on pourrait contrôler un maximum de choses, et j'espère jusqu'au composants.
Je ne souhaite pas attendre un geste de Casio ou de TI, je n'y croirait pas, et ce n'est de toute façon pas leur souhait.
Tant qu'une entreprise contrôle un tout petit peu et qui fait profit, on perd automatiquement la possibilité d'avoir une calculatrice pour sa communauté.
Quand je dis "free calculator", je souhaite questionner sur le fait qu'il n'y à aucun support aujourd'hui de libre. Si on souhaite quelque chose de nouveau, il faut forcement acheter une calculatrice d'une des trois marques, et c'est inconcevable pour un monde de partage et de développement libre de se contraindre à travailler sur du privatif.
Toute la différence d'une "free calculator" serait d'avoir une calculatrice où on pourrait contrôler un maximum de choses, et j'espère jusqu'au composants.
Je ne souhaite pas attendre un geste de Casio ou de TI, je n'y croirait pas, et ce n'est de toute façon pas leur souhait.
-
dafppp
Niveau 2: MI2 (Membre Initié)- Posts: 6
- Joined: 29 May 2012, 11:59
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
Re: Free Calculator
Qu'attends-tu d'une free-calculator en premier lieu ?
Donne moi une seule bonne raison pour qu'une telle calculatrice soit autorisée aux examen ?
Qui nous dit que cette free calculator qu'on pourrait customiser jusqu'aux composants ne contient pas d'emetteur wifi, bluetooth ou 3G ?
Qui nous dit que cette free calculator qu'on pourrait custominser logiciellement à fond, ne contiendrait pas d'un CAS à des examens qui n'accèptent pas le CAS ?
Est-ce que tu comprends ce point de vue ?
Car à cause de ce point de vue, la free-calculator ne peut pas avoir de place dans les examens (je ne parle pas de marché).
Par contre, en dehors des examens, elle aurait tout à fait sa place, mais maitnenant, quelle serait sa part de marché ? Aucune non ?
Qui cherchent à l'unamilité une calculatrice qui résout toutes les équations et qui voudraient une aide interractive sur des exercices qu'ils ne comprennent pas ou n'ont pas appris ? Sans aucun doute, les étudiants passant des examens.
Et maintenant, qui cherchent l'unamilité une méthode d'examination où l'on note l'habilité à réfléchir avec son cerveau et non pas avec sa calculatrice ? Sans aucun doute, les professeurs durant les examens.
Avec ça en tête, je ne pense pas que ta free-calculator soit autorisée dans n'importe quel examen (en France ou ailleurs) et donc par conséquent n'ai pas de place dans le marché de l'éducation. Qu'elle soit vendue à 20€ pour les frais de matériaux/constructions avec une documentation complète tels des kits évolutifs, je veux bien, mais il n'y aura aucun avenir dans l'eneignement secondaire (cela peut faire l'objet d'un projet de prépa en tant que tel, mais pas en tant qu'outil c'est ce que j'essaie de faire passer comme message).
Qu'attends-tu d'une free-calculator maintenant ?
dafppp wrote:Toute la différence d'une "free calculator" serait d'avoir une calculatrice où on pourrait contrôler un maximum de choses, et j'espère jusqu'au composants.
Donne moi une seule bonne raison pour qu'une telle calculatrice soit autorisée aux examen ?
Qui nous dit que cette free calculator qu'on pourrait customiser jusqu'aux composants ne contient pas d'emetteur wifi, bluetooth ou 3G ?
Qui nous dit que cette free calculator qu'on pourrait custominser logiciellement à fond, ne contiendrait pas d'un CAS à des examens qui n'accèptent pas le CAS ?
Est-ce que tu comprends ce point de vue ?
Car à cause de ce point de vue, la free-calculator ne peut pas avoir de place dans les examens (je ne parle pas de marché).
Par contre, en dehors des examens, elle aurait tout à fait sa place, mais maitnenant, quelle serait sa part de marché ? Aucune non ?
Qui cherchent à l'unamilité une calculatrice qui résout toutes les équations et qui voudraient une aide interractive sur des exercices qu'ils ne comprennent pas ou n'ont pas appris ? Sans aucun doute, les étudiants passant des examens.
Et maintenant, qui cherchent l'unamilité une méthode d'examination où l'on note l'habilité à réfléchir avec son cerveau et non pas avec sa calculatrice ? Sans aucun doute, les professeurs durant les examens.
Avec ça en tête, je ne pense pas que ta free-calculator soit autorisée dans n'importe quel examen (en France ou ailleurs) et donc par conséquent n'ai pas de place dans le marché de l'éducation. Qu'elle soit vendue à 20€ pour les frais de matériaux/constructions avec une documentation complète tels des kits évolutifs, je veux bien, mais il n'y aura aucun avenir dans l'eneignement secondaire (cela peut faire l'objet d'un projet de prépa en tant que tel, mais pas en tant qu'outil c'est ce que j'essaie de faire passer comme message).
Qu'attends-tu d'une free-calculator maintenant ?
-
LevakAdmin
Niveau 14: CI (Calculateur de l'Infini)- Posts: 6414
- Images: 22
- Joined: 27 Nov 2008, 00:00
- Location: 0x1AACC355
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
- Class: BAC+5: Epita (ING3)
Re: Free Calculator
Donne moi une seule bonne raison pour qu'une telle calculatrice soit autorisée aux examen ?
La calculatrice ne fait pas tout, et c'est bien l'utilisateur de ce dernier qui fait l'examen, pas l'inverse.
Qui nous dit que cette free calculator qu'on pourrait customiser jusqu'aux composants ne contient pas d'emetteur wifi, bluetooth ou 3G ?
Qui nous dit que cette free calculator qu'on pourrait custominser logiciellement à fond, ne contiendrait pas d'un CAS à des examens qui n'accèptent pas le CAS ?
J'aime pas qu'il faut obligatoirement avoir une CASIO ou TI, simplement pour controler des examens. Simplement du fait qu'elle ne serait pas privatrice, elle ne pourrait pas être accepter ? Tu veux dire donc qu'il n'est pas possible aujourd'hui d'avoir une casio graph 35 sur sa casio graph 25 ? Qui n'est pas possible de bricoler sa calculatrice d'une quelconque manière.
Je ne trouve pas que cette argument marche vraiment.
La triche aujourd'hui est présente, et elle est pour la plupart souvent faite grâce aux mobiles ? Faut-il pour autant demander à chacun d'avoir un modèle spécifique ou utiliser un brouilleur simplement parce qu'il est possible que quelqu'un triche ? Dans ce cas on place directement les élèves d'examens dans un lieu totalement neutre et seul. Histoire qu'il ne puisse pas communiquer avec leurs voisins, ni regarder dans leur trousses.
Après tu pourra me dire que tu parles d'examens bien surveillé type BAC ou autres, ... mais là c'est pareil: faut-il vendre cette sécurité anti-triche à certaines compagnies qui ne profite simplement que d'un oligopole sur une société et des étudiants qui (quasiment) passent tous par l'achat d'une calculatrice. Comment peut-on être sûr de ne pas avoir de triches simplement du fait qu'il y a une marque d'une compagnie qui ne souhaite que profiter d'un marché privé sur la calculatrice.
Tu sais si un jour la calculatrice libre existe demain, personne ne s'empechera de faire passer celle ci pour une casio g85. Je me l'imagine, pourquoi pas. De l'exterieur, une casio basique, et à l'interieur, une vrai calculatrice libre.
Que me proposes tu à ce moment là ? Tu empeches les gens d'avoir la liberté d'avoir une calculatrice libre ? Tu controles les calculatrices ? Est ce que ça suffira pour être sûr de ne pas avoir de triche ? Encore une fois, c'est simplement une réponse qui n'apporte pas vraiment de solutions, mais permet surtout de garder un statut grandissant pour ces compagnies.
Et je ne souhaite pas lancer ce débat pour voir arriver une nouvelle compagnie avec un semblant de liberté (open source), mais réelement chercher à savoir comment apporter une calculatrice pour tous. Et oui, je suis désolé, une calculatrice à 130€ où tu sais pertinament que tu ne pourra même pas faire ce que tu veux dessus, je trouve ça exagéré. Je trouve extraordinaire que depuis plus de 20 ans les prix n'ont pas baissé. Chaque année on nous sort une calculatrice un peu mieux par ci par là, mais aucun changement au niveau du prix. Ça reste un marché tout à fait injuste, alors que les mathématiques je suis navré ... mais ça devrait être accessible à tous.
Pourquoi ce qu'on apprend n'est jamais appliqué ? Je veux dire, je fais des mathématiques libres (plus aujourd'hui), je souhaite que ce j'utilise soit tout aussi libre, ou au moins avoir la possibilité de l'avoir.
Par contre, en dehors des examens, elle aurait tout à fait sa place, mais maitnenant, quelle serait sa part de marché ? Aucune non ?
Une calculatrice libre, étant libre, n'a pas de but financié, mais peu permettre à tous ceux qui le souhaitent, d'apporter leurs savoir sur ce support.
Alors si un de ces jours on apprend que certains étudiant utilise des calculatrice libre non reglementé, comme j'ai posé le soucis au dessus, y aura un soucis.
Il y a une solution: fournir les calculatrices aux étudiants. Vous me direz trop cher n'est ce pas ? - je l'ai déjà dis, en effet. Mais que se passerait-il si tout le monde pourrait avoir sa calculatrice libre ? Très simple, l'education national française pourrait proposer de fournir les calculatrices à utiliser. Étant donné que le materiel serait libre, il serait très facile de la personnaliser, et proposer des calculatrices à moindre cout et differentes selon les étudiants ou examens. Tout le monde est au même niveau, pas d'inégalité. Ah pardon ? Cela pourrait dire que ça pourrait favoriser la profileration d'une calculatrice libre dans les mains des étudiants contre une calculatrice privatrice ? Oh non quel malheur ! C'est inégal pardonnez moi.
Le soucis dans ta reflexion, ou celles que j'ai pu lire, c'est que vous pensez tout de suite sur le modèle actuel.
Aujourd'hui il y a que des calculatrices privatrice, comme il y a 20 ans dans le monde de l'informatique (monopole au moins, ce n'est plus le cas depuis les nombreuses distributions GNU/Linux).
Pourquoi aujourd'hui une calculatrice libre ne peut pas être possible ? pourquoi donc ? Dites moi ?
Je m'en fou du marché, je m'en fou des autres compagnies. Pourquoi aujourd'hui n'est-il pas possible de se fournir une calculatrice libre simplement pour faire des mathématiques libre ou partager les nombreux programmes informatique que j'ai pu faire avec d'autres communautés ?
J'ai même proposé sur un autre forum, pourquoi ne pas voir demain une calculatrice libre, le support qu'on etudierait à l'école en informatique, en mathématiques, en electronique, en ingenierie ou même en physique ? L'informatique est de plus en plus présente dans le cursus scolaire. Pourquoi ne pas le permettre grâce à outil ouvert à tous et qui permettrait des échanges entre communautées, et mêmes écoles dans le monde entier ?
-
Dafpp
Niveau 3: MH (Membre Habitué)- Posts: 17
- Joined: 16 Jan 2012, 19:28
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
Re: Free Calculator
Dafpp wrote:Donne moi une seule bonne raison pour qu'une telle calculatrice soit autorisée aux examen ?
La calculatrice ne fait pas tout, et c'est bien l'utilisateur de ce dernier qui fait l'examen, pas l'inverse.
Tu n'as pas compris ce que je voulais dire car tu n'as l'air de jamais avoir été confronté à ce problème. D'ailleurs, tu ne réponds pas à la question, et tu démontre toi même dans ta réponse que ce n'est pas possible (
)Alors si un de ces jours on apprend que certains étudiant utilise des calculatrice libre non reglementé, comme j'ai posé le soucis au dessus, y aura un soucis.
Il y a une solution: fournir les calculatrices aux étudiants. Vous me direz trop cher n'est ce pas ? - je l'ai déjà dis, en effet. Mais que se passerait-il si tout le monde pourrait avoir sa calculatrice libre ? Très simple, l'education national française pourrait proposer de fournir les calculatrices à utiliser. Étant donné que le materiel serait libre, il serait très facile de la personnaliser, et proposer des calculatrices à moindre cout et differentes selon les étudiants ou examens. Tout le monde est au même niveau, pas d'inégalité. Ah pardon ? Cela pourrait dire que ça pourrait favoriser la profileration d'une calculatrice libre dans les mains des étudiants contre une calculatrice privatrice ? Oh non quel malheur ! C'est inégal pardonnez moi.
Ensuite, qui dit calculatrice libre, dit communauté (ça je pense que tu es d'accord). Qui dit communauté dit programmes, astuces, tutoriels en tout genres etc ... Qui dit programmes + documentation + libre dit possibilités infinies. Et c'est là que ta réponse tombe à l'eau. Si on pourrait y mettre n'importe quel type de programme ou n'importe quel type d'OS (par exemple y faire tourner un Linux), on pourrait facilement y faire tourner n'importe quel algorithme de résolution, n'importe quel viewer (par exemple un lecteur pdf ?) ou tous autres choses qui sont explicitement marquées comme interdites. Je parle bien sûr des lecteurs d'e-book qui ont récemment fait l'objet d'une circulaire pour le BAC où ils étaient explicitement nommé comme interdits (au même titre que tout autre appareil de stockage). La calculatrice est un outil éducatif. A ton avis, pourquoi les autres appareils électroniques contenant une mémoire sont explicitement refusés (attention, je ne parle pas des téléphones portables) ? Vois-tu dans quelle paradoxe les examens sont déjà fourrés ? Alors je pense que si, la calculatrice libre est en mesure de faire ton examen à ta place dans la mesure où elle est libre, donc attire les programmeurs, donc permet le développement d'applications toujours de plus en plus puissantes.
Si tu veux que je fasse un détour par les calculatrices du marché, inutile de te rappeler qu'une calculatrice est attirante pour deux choses essentiellement : est-ce qu'on peut la programmer ? est-ce qu'elle est puissante ?
La TI-Nspire s'en sort de justesse grâce au deuxième point, et a, par des allez et venues grâce à Ndless, accédé au premier point. Avant l'existence de Ndless, la TI-Nspire était repoussée, même par ses possesseurs. Si la TI-Nspire avait été aussi ouverte que la Prizm, nul doute que le nombre de développeurs actifs aurait été grandissant. Là on compte ce nombre sur le bout des doigts pour deux autres raisons : * le topic "calculatrice" est tabou et * la TI-Nspire est une plateforme fermée.
Maintenant regardons du côté de CASIO puisque tu en donnes l'exemple : la Prizm a attiré beaucoup de développeurs à premier abord, et de nombreux programmes on été produits. Si Casio n'avait pas alerté un développeur de la sensibilité d'un lecteur d'images, que ce serait-il passé ? surement un peu la même chose que je décris. La plateforme est tellement ouverte qu'il n'aurait pas été difficile de coder un CAS, porter un Linux, et faire "n'importe quoi" qui nécessite du monde motivé et expérimenté.
Qui nous dit que cette free calculator qu'on pourrait customiser jusqu'aux composants ne contient pas d'emetteur wifi, bluetooth ou 3G ?
Qui nous dit que cette free calculator qu'on pourrait custominser logiciellement à fond, ne contiendrait pas d'un CAS à des examens qui n'accèptent pas le CAS ?
J'aime pas qu'il faut obligatoirement avoir une CASIO ou TI, simplement pour controler des examens. Simplement du fait qu'elle ne serait pas privatrice, elle ne pourrait pas être accepter ? Tu veux dire donc qu'il n'est pas possible aujourd'hui d'avoir une casio graph 35 sur sa casio graph 25 ? Qui n'est pas possible de bricoler sa calculatrice d'une quelconque manière.
Je ne trouve pas que cette argument marche vraiment.
Alors laisse moi m'expliquer : Les personnes qui font les textes/circulaires ou tout autres papiers administratifs qui régissent les examens et même les examinateurs n'ont aucune idée de ce qu'il est possible de faire, ou alors ils le font exprès. Tu décris le mod d'une Casio, un peu comme le mod d'une TI-Nspire en TI-Nspire CAS. A ton avis, pourquoi TI et Casio ne veulent pas que ça se sache ? Tout simplement parce qu'il figure dans le prix de la calculatrice que tu achètes dédiée à l'acceptance aux examens. En gros, une sorte de licence qui dit "cet appareil électronique a la qualification de calculatrice pour tel examen, tel pays". Tu t'étonnes d'ailleurs que le prix reste élevé (et je suis entièrement d'accord avec toi, d'où vient cette marge ?), et bien c'est en partie dû à cette autorisation, argument commercial pour vendre l'objet en tant que calculatrice. Si les mods se faisaient savoir au point que cela remonte jusqu'aux personnes responsables de la rédaction des circulaires (désolé ma culture générale ne me permet pas de donner plus amples détails) les accords seraient rompus, les circulaires modifiées, les constructeurs ne feraient plus de bénéfices sur ce modèle en particulier et devraient alors se concentrer sur un modèle encore plus fermé et protégé (bien sûr je parle sur la grande échelle car ce cas de figure ne s'est, de mon vécu, jamais posé).
La question que je te pose alors est celle-ci : pourquoi TI et Casio ne veulent pas de ces mods ? En premier lieu, ce n'est pas parce qu'ils perdent des parts de marché, mais parce que les calculatrices qu'ils vendent ne s'achètent plus car sont refusées.
C'est là que j'essaie d'introduire le fait que la calculatrice libre n'a pas d'avenir certain dans les examens car elle sera vendue et qualifiée pour ça (le fait qu'elle soit libre et évolutive) et qu'à mon humble avis, elle ne soit pas qualifiée de calculatrice. C'est vraie, quelle différence pourrait-on faire entre ta calculatrice libre et un iTouch (/!\ pas iPhone) (outre le fait qu'il soit tactile) ?
La triche aujourd'hui est présente, et elle est pour la plupart souvent faite grâce aux mobiles ? Faut-il pour autant demander à chacun d'avoir un modèle spécifique ou utiliser un brouilleur simplement parce qu'il est possible que quelqu'un triche ? Dans ce cas on place directement les élèves d'examens dans un lieu totalement neutre et seul. Histoire qu'il ne puisse pas communiquer avec leurs voisins, ni regarder dans leur trousses.
Oui, bien sûr. Si la triche est autant élevée ce n'est pas d'abord à cause des élèves (je dis bien "d'abord", bien sûr qu'ils sont responsables de leurs actes), mais à cause de la trop grande liberté qu'on leur offre. Et toi, tu voudrais leur donner encore plus de liberté ?
Tu sais si un jour la calculatrice libre existe demain, personne ne s'empechera de faire passer celle ci pour une casio g85. Je me l'imagine, pourquoi pas. De l'exterieur, une casio basique, et à l'interieur, une vrai calculatrice libre.
Que me proposes tu à ce moment là ? Tu empeches les gens d'avoir la liberté d'avoir une calculatrice libre ? Tu controles les calculatrices ? Est ce que ça suffira pour être sûr de ne pas avoir de triche ? Encore une fois, c'est simplement une réponse qui n'apporte pas vraiment de solutions, mais permet surtout de garder un statut grandissant pour ces compagnies.
Tu poses différemment le problème que j'ai évoqué. Des mods ont déjà été faite pour camoufler une TI-89 dans une TI-83+ (vu que les coques sont pratiquement pareilles). Doit-on pour autant interdire les calculatrices à cause de ça ? Doit-on vérifier chaque calculatrice ? (et les autres questions que tu poses également). Personnellement je n'en sais rien, et cela sort du débat. Ce que je t'indiquais c'était l'absurdité d'accepter la calculatrice libre pour son aspect "libre" donc "ouverte" légalement à toutes modification de l'utilisateur. Il y a forcément des limites à imposer à cause du fait que ça soit un outil académique donc règlementé.
Pourquoi ce qu'on apprend n'est jamais appliqué ? Je veux dire, je fais des mathématiques libres (plus aujourd'hui), je souhaite que ce j'utilise soit tout aussi libre, ou au moins avoir la possibilité de l'avoir.
Désolé mais je n'ai pas compris ta remarque ou le rapport à la discussion.
Par contre, en dehors des examens, elle aurait tout à fait sa place, mais maitnenant, quelle serait sa part de marché ? Aucune non ?
Une calculatrice libre, étant libre, n'a pas de but financié, mais peu permettre à tous ceux qui le souhaitent, d'apporter leurs savoir sur ce support.
Alors dit moi par quelle magie elle sera produite ? Il faut de l'argent pour produire un produit électronique et payer des ingénieurs pour designer/documenter la chose. Il y a forcément des entrées à calquer sur les sorties. Une calculatrice libre vers les 20€ est tout à fait envisageable, regarde Arduino. Arduino a une part de marché, pourtant il produit du contenu libre.
Le soucis dans ta reflexion, ou celles que j'ai pu lire, c'est que vous pensez tout de suite sur le modèle actuel.
"le" modèle actuel ? Lequel ? Je n'ai évoqué dans ma précédente réponse aucun modèle spécifique. Je pense juste que tu as collé des étiquettes sur notre front

Aujourd'hui il y a que des calculatrices privatrice, comme il y a 20 ans dans le monde de l'informatique (monopole au moins, ce n'est plus le cas depuis les nombreuses distributions GNU/Linux).
Pourquoi aujourd'hui une calculatrice libre ne peut pas être possible ? pourquoi donc ? Dites moi ?
Alors j'ai envie de répondre à cette question, mais j'y ai déjà répondu, et je n'ai pas envie de faire "déjà dit", alors je vais reformuler :
Une calculatrice est majoritairement un outil académique, de nos jours en tout cas. Les gens qui achètent des calculatrice matérielles sont des étudiants voulant passer des examens. Examens qui sont régis par des réglementations sur l'usage des calculatrices qui n'est pas à jour depuis 12 ans en France et qui sont ultra strictes aux USA. Si tu introduis la notion de calculatrice libre, que ce soit dans le marché français ou américain, tu marches sur des oeufs.
De l'autre côté, on trouve les calculatrices que les mathématiciens utilisent, qui sont soient leur ancienne calculatrice d’antan, soit des calculateurs sur Ordinateur, libre, gratuits ou payants, sur des OS libres ou propriétaires.
Où place-tu la calculatrice libre dans ce monde ? Quel nécessité, un mathématicien voulant une calculatrice libre a besoin d'avoir en achetant une calculatrice libre matérielle alors qu'il peut très bien en avoir une librement sur son android ou gratuitement sur son iPhone craqué ?
Je m'en fou du marché, je m'en fou des autres compagnies. Pourquoi aujourd'hui n'est-il pas possible de se fournir une calculatrice libre simplement pour faire des mathématiques libre ou partager les nombreux programmes informatique que j'ai pu faire avec d'autres communautés ?
Parce que l'aspect matériel n'a pas d'avenir quand on pense que les utilisateurs aillant besoin d'une calculatrice n'ont qu'à télécharger une application pour leur smartphone, smartphones qui sont interdis en examens. Quel besoin a un gosse de 17 ans d'avoir une calculatrice libre pour passer son BAC ? Aucun ... je ne sais même pas s'il pige la différence entre la calculatrice libre calculatrice gratuite et la calculatrice de la FNAC.
J'ai même proposé sur un autre forum, pourquoi ne pas voir demain une calculatrice libre, le support qu'on etudierait à l'école en informatique, en mathématiques, en electronique, en ingenierie ou même en physique ? L'informatique est de plus en plus présente dans le cursus scolaire. Pourquoi ne pas le permettre grâce à outil ouvert à tous et qui permettrait des échanges entre communautées, et mêmes écoles dans le monde entier ?
Parce que le système éducatif français a 12 ans de retard. La voilà la raison.
-
LevakAdmin
Niveau 14: CI (Calculateur de l'Infini)- Posts: 6414
- Images: 22
- Joined: 27 Nov 2008, 00:00
- Location: 0x1AACC355
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
- Class: BAC+5: Epita (ING3)
Re: Free Calculator
Tu n'as pas compris ce que je voulais dire car tu n'as l'air de jamais avoir été confronté à ce problème. D'ailleurs, tu ne réponds pas à la question, et tu démontre toi même dans ta réponse que ce n'est pas possible
Bah le seul argument se jouerait sur la defensive: Qu'est ce qui fait qu'aujourd'hui qu'une calculatrice soit autorisé dans un examen ? Tu l'as dis après:
En gros, une sorte de licence qui dit "cet appareil électronique a la qualification de calculatrice pour tel examen, tel pays".
Mais comment savoir que la licence est respecté ? Nous sommes dans un monde numérique, tout est possible. Donc qui nous prouve que la calculatrice d'un péquain est vraiment aux normes même si c'est du Casio ou TI ?
Ça c'est une excuse pour ne pas s'embéter plus sur le sujet.
Je vois ça comme une porte, on peut lui mettre une serrure, mais il y a toujours la possibilité de la détruire et de l'outrepassé.
On peut la renforcer, mais il n'existe pas de porte indestructible, s'il y a une arme qui détruit tout qui existe.
Cette arme existe, et donc une porte indestructible ne peut exister.
Cette arme c'est simplement ce qu'on produit, nos idées, notre savoir, le transmettre, ...
Et c'est là le soucis et le mensonge qui peut avoir du coté de l'education scolaire.
Un savoir est transmis, pourquoi utiliser un outil qui l'empeche.
La calculatrice on l'utilise toute l'année, pourquoi croire que ces outils, comme les ordinateurs ou autres outils, peuvent être controlé - qui plus est par des compagnies qu'on ne sait pas vraiment ce qu'elle apporte.
Donc dire que le modèle CASIO ou TI permet d'empécher la triche. Je dis non.
Qui fait les sujets d'exams ? Qui surveille les éleves ? Et qui controle les calculatrices ?
Vous voyez le soucis ?
On profite un marché qui ne devrait rien représenter pour le cursus d'un élève.
On est censé être tous égaux devant sa copie, malgré le fait que certains modèles bloquent certaines application de bases possibles, ou ne sont autorisées à l'examen, il reste cette différence.
Étant donné que c'est l'élève qui choisit (plus ou moins) sa calculatrice, et que cette dernière est souvent accepté en examen, on ne peut contester le fait qu'elle défavorise automatiquement tout les autres élèves.
Je me souviens avoir gagné beaucoup de temps au BAC grâce à ma calculatrice. Je savais bien l'utiliser, et j'avais des programmes pour m'automatiser certaines choses.
Je ne sais pas si c'est encore possible, mais je veux dire par là que la plupart ne profiter de ça.
Surtout que la plupart de surveillant ne sont pas forcement au courant des différents modèles de calculatrices et sur ce qu'elle apporte.
Je pense que la calculatrice libre permettra quelque chose d'intéressant:
Avoir un outil commun à étudier, être tous au courant de ce qu'on peut faire, apprendre, l'utiliser, partager.
Si cet outil peut exister un jour, il sera évident que la question de l'examen pourra se reposer:
Sera t-il enfin possible de surveiller les élèves, préparer les copies, mais aussi controler les calculatrices ?
Oui, si un modèle de calculatrice libre venait à venir, tout le monde serait capable d'apporter leurs programmes, mais aussi leurs technologies, leurs astuces et leurs savoir.
Si tout le monde en capable, pourquoi donc ne pas mettre dans ce cas des calculatrices libres specialement pour certains examens ?
Préparations des copies des exams, et mis en place d'une calculatrice libre restreinte niveau materiel:
pas d'entrée ni de sortie exterieure existante - quelques programmes approuvé par l'education.
Et tout ceci pourra être personnalisé selon les exams.
Et du coté des passionné, on pourrait voir enfin un support libre pour tous, assez simple, ouvert et permettant d'exprimer sa créativité. Des kits de calculatrices pourraient être possible.
On pourrait parler de marché:
J'ai pu y réfléchir encore plus longuement après tout les commentaires que j'ai eu. C'est vrai que si les exams ne permettent pas l'entrée d'une calculatrice libre, le marché sera nul.
Mais qu'importe, ce n'est pas le but souhaité.
Je suis persuadé que la calculatrice libre peut être interessante pour tous. Pourquoi ? Car elle permettrait d'apporter ce que l'on souhaite, sur un outil portatile, et qui est en plus autorisé en classe.
La calculatrice libre peut exister sans marché, j'en suis persuadé.
Ensuite, qui dit calculatrice libre, dit communauté (ça je pense que tu es d'accord). Qui dit communauté dit programmes, astuces, tutoriels en tout genres etc ... Qui dit programmes + documentation + libre dit possibilités infinies. Et c'est là que ta réponse tombe à l'eau. Si on pourrait y mettre n'importe quel type de programme ou n'importe quel type d'OS (par exemple y faire tourner un Linux), on pourrait facilement y faire tourner n'importe quel algorithme de résolution, n'importe quel viewer (par exemple un lecteur pdf ?) ou tous autres choses qui sont explicitement marquées comme interdites.
T'es d'accord avec moi qu'il est possible de faire de grande choses permmetant de tricher déjá actuelement.
Je pense aux lectures de pdf, images ou autres... Je ne sais pas si c'est déjà fait, mais il serait très facile (au moins avec beaucoup de travail) de proposer ce genre d'outils.
Il est sans doute possible de faire pleins de choses, mais avec beaucoup de restrictions, et après beaucoup de travail. Alors que des outils sont déjà disponnible.
C'est là que j'essaie d'introduire le fait que la calculatrice libre n'a pas d'avenir certain dans les examens car elle sera vendue et qualifiée pour ça (le fait qu'elle soit libre et évolutive) et qu'à mon humble avis, elle ne soit pas qualifiée de calculatrice. C'est vraie, quelle différence pourrait-on faire entre ta calculatrice libre et un iTouch (/!\ pas iPhone) (outre le fait qu'il soit tactile) ?
La différence: un itouch ne pourra jamais être libre (si tu parles au niveau design je me tais).
"le" modèle actuel ? Lequel ? Je n'ai évoqué dans ma précédente réponse aucun modèle spécifique. Je pense juste que tu as collé des étiquettes sur notre front
Je parle du fait que de base on pense automatiquement: exams fermés, seuls autorisés CASIO et TI (HP aussi?)
De l'autre côté, on trouve les calculatrices que les mathématiciens utilisent, qui sont soient leur ancienne calculatrice d’antan, soit des calculateurs sur Ordinateur, libre, gratuits ou payants, sur des OS libres ou propriétaires.
je le conçois, mais je pense que si une calculatrice libre serait possible, elle apporterait d'abbord beaucoup aux informaticiens et electroniciens amateurs. Et cet outil pourrait être étudier, utiliser en physique, en mathématiques, ...
Donc ça deviendrait des outils pour des interessés.
Un vrai outil pleins de savoir enfin ouvert, et ouvert pour tous.
C'est surtout qu'on a plu souvent une calculatrice en main en classe, qu'un ordinateur.
L'informatique est de plus en plus présente, pourquoi ne pas en faire un vrai exemple de projet libre.
L'informatique dans les études supérieurs se perd dans les intérêts économique et essaie toujours de concilier informatique et marché/travail. J'ai du mal encore aujourd'hui de faire simplement pour un marché.
Pour moi l'informatique permet un partage immense. Et c'est dommage de le banaliser comme simple outil d'argent et de travail - mais bon là ça reste un avis très personnel.
L'informatique devient complexe, et devrait être compris de tous et je pense que la calculatrice est un très bon outil d'apprentisage.
A savoir comment va t-il être utiliser dans les années à venir, mais vu la ligne directrice prise, je ne vois pas de changement.
PS:
Pourquoi ce qu'on apprend n'est jamais appliqué ? Je veux dire, je fais des mathématiques libres (plus aujourd'hui), je souhaite que ce j'utilise soit tout aussi libre, ou au moins avoir la possibilité de l'avoir.
Désolé j'ai un très mauvais français, faut que je corrige ça.
Je trouve que c'est énormement bête d'apprendre énormement de choses à l'école, on le partage avec tous, les professeurs nous le partage, et eux ont appris d'autre professeurs ou autres, et c'est un cycle.
Le savoir appartient à tous, et c'est bête de voir que l'outil principal des lycéens ne favorise pas tout ceci.
-
Dafpp
Niveau 3: MH (Membre Habitué)- Posts: 17
- Joined: 16 Jan 2012, 19:28
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
Re: Free Calculator
Je tiens à te féliciter pour ton analyse, car je pense exactement la même chose.
Seulement, nous ne vivons pas dans un monde de bisounours où tout le monde est égaux, du moins pas en France où la question des calculatrices repose sur des circulaires de 1998.
Rien, à part le baratin que TI ou Casio peuvent raconter aux jury pour vendre leurs produits. Un exemple qui me vient en tête : le mode PTT (examen) des TI-Nspire. Je ne sais pas quelles balivernes TI a pu raconter aux jury pour dire qu'il était incrackable ... En une instruction ASM (pour te dire à quel point ça tient à rien), une seule petite instruction, et on sort du mode examen sans l'aide de personne... (il faut normalement connecter la calculatrice à l'ordinateur/logiciel TI, envoyer un fichier spécial, et le lancer sur la calculatrice pour sortir du monde examen et accéder à tout ce qu'on veut.)
J'avoue m'être mal exprimé car je cherchais un exemple de plateforme libre existant aujourd'hui qui ressemble à une calculatrice, mais qui est bien plus puissant, mais je n'ai pas trouvé mieux que le principe de l'iTouch. Peut-être parce qu'il n'en existe pas ...
Ok. Sauf que pour te dire à quel point certains examens sont fermés, il y a une liste de calculatrices autorisées dans certains.
Oui oui, mais ce que je ne comprenais pas c'est pourquoi tu disais ça. Parce qu'après tout, l'informatique de nos jours passe de plus en plus à la miniaturisation. Quand je dis "ordinateur" c'est tout device qui permet de faire tourner un Windows ou un OSX ou une distribution GNU/Linux faite dans ces cordes. Le mathématicien peut très bien se déplacer avec le zenbook que j'ai entre mes mains. Léger, puissant, utilisant un dualboot Windows/Ubuntu (et ne parlons pas des tablettes) et faire tourner tous les logiciels libre, gratuits ou payant qu'il veut. (C'était juste un exemple hein).
Seulement, nous ne vivons pas dans un monde de bisounours où tout le monde est égaux, du moins pas en France où la question des calculatrices repose sur des circulaires de 1998.
Dafpp wrote:Mais comment savoir que la licence est respecté ? Nous sommes dans un monde numérique, tout est possible. Donc qui nous prouve que la calculatrice d'un péquain est vraiment aux normes même si c'est du Casio ou TI ?
Rien, à part le baratin que TI ou Casio peuvent raconter aux jury pour vendre leurs produits. Un exemple qui me vient en tête : le mode PTT (examen) des TI-Nspire. Je ne sais pas quelles balivernes TI a pu raconter aux jury pour dire qu'il était incrackable ... En une instruction ASM (pour te dire à quel point ça tient à rien), une seule petite instruction, et on sort du mode examen sans l'aide de personne... (il faut normalement connecter la calculatrice à l'ordinateur/logiciel TI, envoyer un fichier spécial, et le lancer sur la calculatrice pour sortir du monde examen et accéder à tout ce qu'on veut.)
C'est là que j'essaie d'introduire le fait que la calculatrice libre n'a pas d'avenir certain dans les examens car elle sera vendue et qualifiée pour ça (le fait qu'elle soit libre et évolutive) et qu'à mon humble avis, elle ne soit pas qualifiée de calculatrice. C'est vraie, quelle différence pourrait-on faire entre ta calculatrice libre et un iTouch (/!\ pas iPhone) (outre le fait qu'il soit tactile) ?
La différence: un itouch ne pourra jamais être libre (si tu parles au niveau design je me tais).
J'avoue m'être mal exprimé car je cherchais un exemple de plateforme libre existant aujourd'hui qui ressemble à une calculatrice, mais qui est bien plus puissant, mais je n'ai pas trouvé mieux que le principe de l'iTouch. Peut-être parce qu'il n'en existe pas ...
"le" modèle actuel ? Lequel ? Je n'ai évoqué dans ma précédente réponse aucun modèle spécifique. Je pense juste que tu as collé des étiquettes sur notre front
Je parle du fait que de base on pense automatiquement: exams fermés, seuls autorisés CASIO et TI (HP aussi?)
Ok. Sauf que pour te dire à quel point certains examens sont fermés, il y a une liste de calculatrices autorisées dans certains.
PS:Pourquoi ce qu'on apprend n'est jamais appliqué ? Je veux dire, je fais des mathématiques libres (plus aujourd'hui), je souhaite que ce j'utilise soit tout aussi libre, ou au moins avoir la possibilité de l'avoir.
Désolé j'ai un très mauvais français, faut que je corrige ça.
Je trouve que c'est énormement bête d'apprendre énormement de choses à l'école, on le partage avec tous, les professeurs nous le partage, et eux ont appris d'autre professeurs ou autres, et c'est un cycle.
Le savoir appartient à tous, et c'est bête de voir que l'outil principal des lycéens ne favorise pas tout ceci.
Oui oui, mais ce que je ne comprenais pas c'est pourquoi tu disais ça. Parce qu'après tout, l'informatique de nos jours passe de plus en plus à la miniaturisation. Quand je dis "ordinateur" c'est tout device qui permet de faire tourner un Windows ou un OSX ou une distribution GNU/Linux faite dans ces cordes. Le mathématicien peut très bien se déplacer avec le zenbook que j'ai entre mes mains. Léger, puissant, utilisant un dualboot Windows/Ubuntu (et ne parlons pas des tablettes) et faire tourner tous les logiciels libre, gratuits ou payant qu'il veut. (C'était juste un exemple hein).
-
LevakAdmin
Niveau 14: CI (Calculateur de l'Infini)- Posts: 6414
- Images: 22
- Joined: 27 Nov 2008, 00:00
- Location: 0x1AACC355
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
- Class: BAC+5: Epita (ING3)
Re: Free Calculator
Seulement, nous ne vivons pas dans un monde de bisounours où tout le monde est égaux, du moins pas en France où la question des calculatrices repose sur des circulaires de 1998.
Ça n'empêche pas de poser des questions, et lancer quelques débats pour proposer des idées.
Je n'étais pas partis aussi loin dans mon argumentation et dans ma proposition d'idée sur ce domaine. Rester dans son coin n'apporte à personne, même pour soi.
Rien, à part le baratin que TI ou Casio peuvent raconter aux jury pour vendre leurs produits. Un exemple qui me vient en tête : le mode PTT (examen) des TI-Nspire. Je ne sais pas quelles balivernes TI a pu raconter aux jury pour dire qu'il était incrackable ... En une instruction ASM (pour te dire à quel point ça tient à rien), une seule petite instruction, et on sort du mode examen sans l'aide de personne... (il faut normalement connecter la calculatrice à l'ordinateur/logiciel TI, envoyer un fichier spécial, et le lancer sur la calculatrice pour sortir du monde examen et accéder à tout ce qu'on veut.
C'est ce que j'avais pu lire, et je pense que c'est un des événements qui m'as poussé à remettre en question l'état actuel et de lancer sur les forums cette question.
Ok. Sauf que pour te dire à quel point certains examens sont fermés, il y a une liste de calculatrices autorisées dans certains.
Je m'en doute. Malheureusement.
On se rejoint sur les événements actuels et sur l'idée que ce système, cette méthode de faire n'est pas irréprochable, et elle empêche surtout une liberté individuelle qui devrait être évidente. Ça profite à certains mais jamais tout le monde. Je ne pense pas que c'est un drame absolue, mais faut-il laisser simplement car actuelement tout se passe bien? Ne peut-on pas améliorer l'état des choses actuel ? Je le pense, mais faut-il être au moins assez pour porter cette idée pour enfin proposer un nouveau modèle libre dans ce qui pourrait (devrait) être l'education scolaire.
J'espère d'autres commentaires viendront alimenter un peu plus cette discussion.
-
dafppp
Niveau 2: MI2 (Membre Initié)- Posts: 6
- Joined: 29 May 2012, 11:59
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
Re: Free Calculator
Hayleia a mentionné:
Comment ça, la Nspire est bloquée ?
Moi j'ai eu hier une Casio Prizm, je vais bientôt recevoir une Nspire CAS Clickpad, et j'aimerais ne pas être poursuivi en justice pour avoir créé un lecteur d'image ou fait clignoté une LED...
Casio tolère tout type de programmation mais a lancé un avertissement suite à la publication d'un lecteur d'images (c'est le seul truc que Casio veut éviter) et risque de la bloquer si d'autres choses que Casio ne veut pas sont faites. Chez TI, c'est pire, la Nspire est bloquée dans tous les cas et continuera à être bloquée
Comment ça, la Nspire est bloquée ?
Moi j'ai eu hier une Casio Prizm, je vais bientôt recevoir une Nspire CAS Clickpad, et j'aimerais ne pas être poursuivi en justice pour avoir créé un lecteur d'image ou fait clignoté une LED...

-
zero44
Niveau 12: CP (Calculatrice sur Pattes)- Posts: 94
- Images: 14
- Joined: 27 Jun 2012, 13:51
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
- Class: Licence 2 Informatique
Re: Free Calculator
zero44 wrote:Comment ça, la Nspire est bloquée ?
Moi j'ai eu hier une Casio Prizm, je vais bientôt recevoir une Nspire CAS Clickpad, et j'aimerais ne pas être poursuivi en justice pour avoir créé un lecteur d'image ou fait clignoté une LED...
Euh, oui, la Nspire est bloquée, tu n'as pas accès à l'assembleur ou à la programmation en C sans Ndless, le jailbreak.
Ndless doit être adaptée à chaque version d'OS et je pense que TI a compris qu'ils leur suffit de publier une mise à jour pour retarder l'évolution de Ndless.
TI ne veut clairement pas de Ndless car ils vendent leur TI-Nspire comme étant incrackable et pouvant être utilisé dans des examens tout en étant sûr que l'élève n'a pas accès à certaines fonctionnalité. Chose complètement utopique car il suffit d'une instruction ASM bien placée pour complètement dérouter le système.
Sur TI-Nspire tu n'as officiellement accès qu'au TI-Basic et très récemment, au Lua. Les lecteurs d'images, les horloges intégrées, les émulateurs de gameboy toussa ... n'existe pas sans Ndless.
-
LevakAdmin
Niveau 14: CI (Calculateur de l'Infini)- Posts: 6414
- Images: 22
- Joined: 27 Nov 2008, 00:00
- Location: 0x1AACC355
- Gender:
- Calculator(s):→ MyCalcs profile
- Class: BAC+5: Epita (ING3)
39 posts
• Page 2 of 4 • 1, 2, 3, 4
Who is online
Users browsing this forum: ClaudeBot [spider] and 13 guests