Alvoko wrote:Donc les élèves vont devoir commander des calculatrice hors de prix pour le nouveau programme de Seconde ou alors plutôt utiliser d'autres outils numériques (el famoso tablette)?
Je penche plutôt pour l'hypothèse de la suppression de la calculatrice programmable et à un retour aux modèles scientifique au lycée.
Merci Alvoko C'est aussi mon avis.
Je prends toujours plaisir à suivre les sujets qui traitent du devenir de nos chères calculatrices Je les ai vues progresser tout au long de ma scolarité, dans les années 80-90 (je sais, je suis vieux). Cependant, il me semble qu'elles arrivent aux limites de l' "exploitable".
Explication :
Je travaille depuis 1996 en bureau d'études, et le calcul fait partie inhérente du boulot. Mais les choses ont évolué dans la profession :
- Les calculatrices sont de plus en plus cantonnées aux "calculs de coin de table". Ce qui n'enlève rien à leur utilité. Car 20 fois par jour, j'ai besoin d'une réponse rapide à un calcul simple. Fonctions trigo, exponentielles, puissances, et c'est parti. La moindre Casio ou TI scientifique peut faire le job. Et, je le répète, cela n'enlève rien à leur utilité!
- Dès que les calculs deviennent plus compliqués - donc au-delà de 3 lignes de calcul - ceux-ci devront de toute façon être sauvegardés, être exploitables par les collègues, archivés sur le serveur... Donc le PC prend le relai. Excel et VBA couvrent déjà une ÉNORME partie des besoins que j'ai personnellement en calcul. Les collègues et les stagiaires qui doivent faire des choses plus spécifiques, développent en C#, Python, Matlab, etc. Et pour eux, la calculatrice reste remisée au fond du tiroir.
Si l'on admet que les études préparent à la vie professionnelle, je ne trouve pas choquant qu'on mette les deux en parallèle, et que la place de la calculatrice évolue elle aussi à l'école. Ça pourrait donner :
- l'utilisation d'une simple calculatrice scientifique pour les choses basiques (voire pour les examens) ;
- l'utilisation d'une tablette ou d'un PC pour apprendre les rouages de la programmation.
C'est la tendance que je ressens en lisant cet extrait du Bulletin Officiel. Dès lors, la calculatrice haut de gamme n'a plus vraiment de raison d'être (oups! je vais me faire des ennemis mortels dans la Communauté de la Calculatrice ) Mais ce n'est qu'une évolution logique. J'avais déjà donné mon point de vue sur la tablette, dans un post précédent. Objet fantastique, permettant de faire 1000 choses, si on oublie le manque d'autonomie et de robustesse :
viewtopic.php?f=49&t=18866&p=207149
Reste le manque de moyens pour que tous les élèves accèdent à l'ordinateur ou à la tablette. Mais là, on sort de mon domaine de compétence