Suite à de lourdes réorganisations au sein de Hewlett Packard en 2019-2020, les 2 seuls développeurs qu'il restait pour la HP Prime, Cyrille de Brébisson et Tim Wessman, avaient été réaffectés à d'autres missions.
À notre grand regret la formidable calculatrice HP Prime que nous avions plusieurs fois classée première dans nos tests de rentrée QCC, avait cessé d'évoluer depuis maintenant des années :
C'était d'autant plus regrettable qu'une application Python était bel et bien en préparation au moins depuis octobre 2019 ; les développeurs avaient bien donc fait la veille institutionnelle, anticipé et prévu de quoi être à l'heure, avant que l'on vienne leur mettre des bâtons dans les roues.
Or comme nous te l'annoncions dans un article précédent, il y a eu un incident concernant la HP Prime aux Pays-Bas. Le calcul exact QPiRac est interdit aux examens à compter de cette session 2021, sauf que comme la HP Prime n'a plus été mise à jour depuis des années son mode examen ne tient bien évidemment pas compte de cette nouvelle règle. L'Institution néerlandaise a exigé une mise à jour d'ici la fin du mois d'avril.
Énorme bonne nouvelle en conséquence que nous traitions la semaine dernière, avec la sortie d'une version bêta publique 2.1.14541. Compilée le 13 avril il s'agissait d'une mise à jour majeure incluant non seulement enfin l'application Python mais faisant également évoluer très significativement d'autres fonctionnalités de la machine !
À notre grand regret la formidable calculatrice HP Prime que nous avions plusieurs fois classée première dans nos tests de rentrée QCC, avait cessé d'évoluer depuis maintenant des années :
- la dernière mise à jour 2.1.14433 hélas très mineure remontait à Janvier 2020
- et la dernière mise à jour majeure 2.1.14181 remontait à Novembre 2018
C'était d'autant plus regrettable qu'une application Python était bel et bien en préparation au moins depuis octobre 2019 ; les développeurs avaient bien donc fait la veille institutionnelle, anticipé et prévu de quoi être à l'heure, avant que l'on vienne leur mettre des bâtons dans les roues.
Or comme nous te l'annoncions dans un article précédent, il y a eu un incident concernant la HP Prime aux Pays-Bas. Le calcul exact QPiRac est interdit aux examens à compter de cette session 2021, sauf que comme la HP Prime n'a plus été mise à jour depuis des années son mode examen ne tient bien évidemment pas compte de cette nouvelle règle. L'Institution néerlandaise a exigé une mise à jour d'ici la fin du mois d'avril.
Énorme bonne nouvelle en conséquence que nous traitions la semaine dernière, avec la sortie d'une version bêta publique 2.1.14541. Compilée le 13 avril il s'agissait d'une mise à jour majeure incluant non seulement enfin l'application Python mais faisant également évoluer très significativement d'autres fonctionnalités de la machine !
D'autres versions bêta sont sorties depuis :
- 2.1.14549 le 16 avril
- 2.1.14558 le 22 avril
- 2.1.14563 le 26 avril
- saisie incorrecte via les menus pour appeler les fonctions CAS en mode CAS
- blocage des calculatrices HP Prime G1
- en Python, renvoi d'une chaîne vide pour tout calcul ou fonction construisant une chaîne
Voici maintenant disponible la nouvelle version bêta publique 14567 compilée le 27 avril 2021. Cette mise à jour concerne :
N'ayant pas détecté de régression majeure avec cette version, la voici annoncée en grand chez nous.
Nous allons prendre le temps de te rappeler l'ensemble des nouveautés déjà annoncées, d'en approfondir de nouvelles, et de traiter des changements apportés par cette dernière version. De plus pour chaque point nous allons tester, te donner notre avis, et également t'expliquer l'utilisation à l'aide d'exemples.
N'hésite pas à utiliser le sommaire ci-dessous afin d'accéder directement aux points qui t'intéressent le plus.
- les calculatrices HP Prime G1 et HP Prime G2
- le logiciel HP Prime pour machines Windows 32 bits et Windows 64 bits
- le logiciel de connectivité pour machines Windows 32 bits et Windows 64 bits
N'ayant pas détecté de régression majeure avec cette version, la voici annoncée en grand chez nous.
Nous allons prendre le temps de te rappeler l'ensemble des nouveautés déjà annoncées, d'en approfondir de nouvelles, et de traiter des changements apportés par cette dernière version. De plus pour chaque point nous allons tester, te donner notre avis, et également t'expliquer l'utilisation à l'aide d'exemples.
N'hésite pas à utiliser le sommaire ci-dessous afin d'accéder directement aux points qui t'intéressent le plus.
Sommaire :
- Nouveaux points :
- Points avec modifications :
- Autres points :
- Application Python et programmation
- Points avec modifications :
- Python : Éditeur et aide en ligne
- Python : Console et clavier
- HPPPL / Python / CAS : Editeur hybride de projets + nouveautés HPPPL
- Python : Nombres flottants et performances - transfert de scripts
- Python : Mémoire tas/heap - import gc
- Python : Mémoire pile/stack
- Python : Modules intégrés standard et propriétaires
- Python : Appels HPPPL / CAS - import hpprime + import cas
- Python : Clavier et tactile - import hpprime + import cas
- Python : Tracé par pixels et performances - import hpprime + import graphic
- Python : Tracé dans un repère - import hpprime + import matplotl
- Python : Bilan modules
- Autres points :
- Points avec modifications :
- Conclusion
- Téléchargements
Périphériques USB - HP Prime G2
Go to topCommençons par une nouveauté révolutionnaire spécifique à la HP Prime G2 que nous n'avions pas réussi à faire fonctionner correctement la dernière fois.
Il t'est maintenant possible de connecter des périphériques USB et de communiquer avec. Tu as pour cela à ta disposition les fonctions suivantes :
Il t'est par exemple possible de connecter une 2ème calculatrice HP Prime, peut-être enfin un pas vers la possibilité de transférer des données entre deux calculatrices.
Cela ouvre la voie vers bien d'autres possibilités ; clavier USB, souris optique USB, clé USB :
Et même les immenses possibilités de projets STEM offertes par exemple par une carte BBC micro:bit !
Toutefois pour l'instant les fonctions sont basiques. C'est-à-dire que les périphériques ainsi connectés ne sont pas fonctionnels en l'état ; les souris ne font rien et les touches clavier pas mieux. C'est-à-dire que ces fonctions doivent être utilisées pour programmer des pilotes ciblant chacun des types de périphériques que tu souhaites utiliser.
Précisons de plus que la détection de périphériques via un appel USBOpen() n'est pas très fiable. Nous n'avons réussi à détecter que 2 souris sur 3... 1 clé USB sur 10... Et si cela a marché avec la carte BBC micro:bit v1, cela n'a pas été le cas avec une carte BBC micro:bit v2.
Peut-être y a-t-il des différences de consommation électrique entre ces périphériques gênant la détection au-delà d'un certain seuil, mais si c'est ça la limite serait bien basse par rapport à ce que l'on observe sur les modèles Texas Instruments concurrents.
Il t'est maintenant possible de connecter des périphériques USB et de communiquer avec. Tu as pour cela à ta disposition les fonctions suivantes :
USBOpen(vid, pid)
pour établir une connexion avec le périphérique USB correspondantUSBSend({...})
pour envoyer des données au périphériqueUSBReceive()
pour lire des données depuis le périphériqueUSBOpen()
qui permet maintenant de lister les identifiants vid/pid du ou des appareils USB branchés sur ta calculatrice, fort pratique pour écarter une erreur d'identifiant en cas d'échec de la connexion
Il t'est par exemple possible de connecter une 2ème calculatrice HP Prime, peut-être enfin un pas vers la possibilité de transférer des données entre deux calculatrices.
Cela ouvre la voie vers bien d'autres possibilités ; clavier USB, souris optique USB, clé USB :
Et même les immenses possibilités de projets STEM offertes par exemple par une carte BBC micro:bit !
Toutefois pour l'instant les fonctions sont basiques. C'est-à-dire que les périphériques ainsi connectés ne sont pas fonctionnels en l'état ; les souris ne font rien et les touches clavier pas mieux. C'est-à-dire que ces fonctions doivent être utilisées pour programmer des pilotes ciblant chacun des types de périphériques que tu souhaites utiliser.
Précisons de plus que la détection de périphériques via un appel USBOpen() n'est pas très fiable. Nous n'avons réussi à détecter que 2 souris sur 3... 1 clé USB sur 10... Et si cela a marché avec la carte BBC micro:bit v1, cela n'a pas été le cas avec une carte BBC micro:bit v2.
Peut-être y a-t-il des différences de consommation électrique entre ces périphériques gênant la détection au-delà d'un certain seuil, mais si c'est ça la limite serait bien basse par rapport à ce que l'on observe sur les modèles Texas Instruments concurrents.
USB - HP Prime G2
Go to topAutre nouveauté spécifique à la HP Prime G2 que nous n'avions pas trouvé la dernière fois.
D'origine, la HP Prime G2 rafraîchit son écran à une fréquence de 55 Hz.
Désormais, grâce aux nouveaux raccourcis
Une fréquence plus élevée ralentit très légèrement la machine, mais te permet alors des changements d'écrans/menus visuellement plus instantanés et agréables, et notamment des animations bien plus fluides :
D'origine, la HP Prime G2 rafraîchit son écran à une fréquence de 55 Hz.
Désormais, grâce aux nouveaux raccourcis
On
Shift
+et
On
Shift
-, tu peux monter cette fréquence par pas de 10 Hz jusqu'à 125 Hz.
Une fréquence plus élevée ralentit très légèrement la machine, mais te permet alors des changements d'écrans/menus visuellement plus instantanés et agréables, et notamment des animations bien plus fluides :
Assistant de résolution de polynômes - boîte à outils CAS
Go to topPour résoudre tes équations polynomiales, plus besoin de saisir un appel de la fonction solve() avec l'ensemble de ses paramètres. Nous avons maintenant un assistant de résolution de polynômes, accessible via l'onglet CAS de la boîte à outils.
Il suffit de saisir les coefficients, et on obtient alors automatiquement les racines accompagnées d'une représentation graphique sur un intervalle jugé pertinente.
Un bel ajout, cela va bien évidemment dans la bonne direction. Nous pouvons toutefois regretter peut-être des erreurs de jeunesse :
Il suffit de saisir les coefficients, et on obtient alors automatiquement les racines accompagnées d'une représentation graphique sur un intervalle jugé pertinente.
Un bel ajout, cela va bien évidemment dans la bonne direction. Nous pouvons toutefois regretter peut-être des erreurs de jeunesse :
- une interface de saisie encore rudimentaire, réclamant les coefficients sous la forme d'un vecteur, ne simplifiant pas vraiment la chose sur ce point par rapport à la saisie habituelle de l'appel à solve()
- l'affichage de l'expression du polynôme avec :
- des signes + inutiles
- des parenthèses oubliées avec un affichage faux, notamment en cas de coefficients complexes
- un oubli d'affichage du terme de degré zéro, si celui-ci vaut +1 ou -1
- l'absence de résultats en écriture exacte bien que l'option Intelligent Math soit activée, ce qui reste ici hélas un gros manque par rapport à la concurrence
Test χ² GOF - application Inférence
Go to topDans l'application Inférence, le test χ² GOF te permet maintenant d'imposer le nombre de degrés de libertés.
Ce nouveau paramètre est utilisable aussi bien sur l'interface de l'application que lors d'un appel direct à sa fonction CHI2GOF().
Ce nouveau paramètre est utilisable aussi bien sur l'interface de l'application que lors d'un appel direct à sa fonction CHI2GOF().
Application Tableur - HP Prime G2
Go to topL'application Tableur souffrait d'un petit bug, mais bizarrement il ne se déclenchait que sur HP Prime G2.
Si tu choisissais d'aller directement à une cellule via le menu Aller en bas d'écran et validais une saisie d'adresse vide, la calculatrice redémarrait immédiatement.
Si tu choisissais d'aller directement à une cellule via le menu Aller en bas d'écran et validais une saisie d'adresse vide, la calculatrice redémarrait immédiatement.
C'est maintenant corrigé.
Moteur de calcul exact QPiRac - Home
Go to topLa HP Prime est un agrégat de 2 mondes :
L'écran ⌂Home cible le calcul numérique. C'est-à-dire qu'il fournit les résultats en écriture décimale, approchés si besoin.
La mise sous forme exacte via la touche
L'appui sur
Déjà avant toute chose, notons un petit changement de forme très agréable concernant QPI(). La forme recherchée n'est plus
En passant grande nouveauté que tu viens peut-être de remarquer sur les captures d'écran, le menu de bas d'écran te permet enfin de sauvegarder et recharger des états de l'écran de calcul ⌂Home. Très pratique pour travailler en parallèle les problèmes des différents cours de sciences du jour.
En parlant d'affectations nouveauté également, tu as enfin la possibilité d'affecter simultanément plusieurs variables.
Pour rester sur le calcul, la justesse des calculs par des fonctions trigonométriques en radians a été améliorée.
Dans la version bêta précédente, les erreurs de calcul dans ce contexte (résultat proche de zéro au lieu d'un résultat nul, résultat très grand au lieu d'une erreur) se faisaient bien plus rares, mais ne disparaissaient pas complètement pour autant.
Cette nouvelle version bêta va encore plus loin, mais commet alors quelques erreurs. Pourquoi est-ce que
Ces améliorations ne se limitent d'ailleurs pas à la trigonométrie et sont bien plus générales que cela.
- le mode numérique avec l'écran de calcul accessible via
⌂Home
et les diverses applications accessibles viaApps
, le tout développé par HP, agrémenté de diverses interfaces graphiques et offrant pléthore de fonctions avec des noms en majuscules - le mode CAS avec l'écran de calculs
CAS
offrant pour sa part un moteur de calcul formel (le moteur GIAC développé pour le logiciel Xcas par Bernard Parisse enseignant-chercheur à l'Université de Grenoble), accompagné ici d'interfaces spécifiques en mode texte et offrant des fonctions avec des noms en minuscules
L'écran ⌂Home cible le calcul numérique. C'est-à-dire qu'il fournit les résultats en écriture décimale, approchés si besoin.
Si tu souhaitais obtenir des résultats exacts, plusieurs possibilités s'offraient à toi :
- soit utiliser l'écran de calcul
CAS
avec ce qu'il impliquait, soit interfaces en texte, noms de fonctions différents et en minuscules - soit rester sur l'écran ⌂Home mais y spécifier un appel au moteur CAS sous la forme
CAS.eval(...)
, rapidement lourd si tu devais le faire pour chaque calcul - soit encore sur l'écran ⌂Home spécifier tes calculs au sein d'un appel
QPI(...)
plus rapide à saisir, recherchant alors un résultat exact approchant sous les formes$mathjax$\pm a\sqrt{\frac{b}{c}}$mathjax$(QRac) ou$mathjax$\pm a\sqrt{\frac{b}{c}}\pi$mathjax$(QPi) pas toujours pertinentes - soit encore sur l'écran ⌂Home sélectionner un résultat numérique puis taper
ab/c
, mais cela ne faisait que rechercher une forme$mathjax$\frac{a}{b}$mathjax$proche du résultat en question et ne fournissait qu'encore plus rarement des résultats pertinents
La mise sous forme exacte via la touche
ab/ccommettait parfois des erreurs impressionnantes, comme ci-contre de pas moins de 10 milliards sur e24. Normal puisque l'on sortait de l'intervalle de fiabilité de l'algorithme approchant le résultat par une fraction.
L'appui sur
ab/cévite maintenant de traiter les nombres trop grands.
Déjà avant toute chose, notons un petit changement de forme très agréable concernant QPI(). La forme recherchée n'est plus
$mathjax$a\sqrt{\frac{b}{c}}$mathjax$
mais $mathjax$a\frac{\sqrt{b}}{c}$mathjax$
, ce qui évite maintenant les racines carrées au dénominateur.Plus besoin de t'embêter avec cette gymnastique désormais, grande nouveauté, après des années la mise à jour nous rajoute enfin un moteur de calcul exact sur l'écran de calcul ⌂Home comme la plupart des modèles concurrents !
Attention toutefois, actuellement il ne semble pas activé par défaut. Il te faut accéder aux paramètres via
Une fois ceci fait tu obtiens enfin par défaut des résultats exacts à chaque fois que possible, la plupart du temps plus besoin de réaliser des manipulations spécifiques pour cela !
Les formes gérées sont un peu plus larges qu'avec la fonction QPI(), elles semblent s'étendre cette fois-ci au QPiRac, c'est-à-dire à tout ce qui appartient aux 2 familles de nombres suivantes :
Accessoirement si tu préfères obtenir des résultats en écriture décimale puis éventuellement les mettre en écriture exacte, la touche
Attention toutefois, actuellement il ne semble pas activé par défaut. Il te faut accéder aux paramètres via
Shift
⌂, et cocher Intelligent Math sur la 2ème page.
Une fois ceci fait tu obtiens enfin par défaut des résultats exacts à chaque fois que possible, la plupart du temps plus besoin de réaliser des manipulations spécifiques pour cela !
Les formes gérées sont un peu plus larges qu'avec la fonction QPI(), elles semblent s'étendre cette fois-ci au QPiRac, c'est-à-dire à tout ce qui appartient aux 2 familles de nombres suivantes :
- QPi : multiples rationnels de π - $mathjax$\pm\frac{a\pi}{b}$mathjax$(pour les angles en radians notamment)
- binômes de rationnels et/ou radicaux - $mathjax$\frac{\pm a\sqrt{b} \pm c\sqrt{d}}{f}$mathjax$(ce qui couvre un large ensemble allant des fractions du collège aux racines de polynômes du 2nd degré au lycée en passant par nombre de valeurs remarquables en trigonométrie)
Accessoirement si tu préfères obtenir des résultats en écriture décimale puis éventuellement les mettre en écriture exacte, la touche
ab/cgère désormais elle aussi les formes QPi et QRac, activables à l'écran de configuration.
Par contre, on remarque que le moteur de calcul exact QPiRac ne semble pas fonctionner si le résultat calculé est directement affecté à une variable.
À partir de l'affectation la valeur exacte semble définitivement perdue, ne pouvant être retrouvée automatiquement.
Même problème de moteur de calcul exact ineffectif dans le contexte des objets composés à partir de plusieurs nombres (listes, matrices, nombres complexes...).
À partir de l'affectation la valeur exacte semble définitivement perdue, ne pouvant être retrouvée automatiquement.
Même problème de moteur de calcul exact ineffectif dans le contexte des objets composés à partir de plusieurs nombres (listes, matrices, nombres complexes...).
En passant grande nouveauté que tu viens peut-être de remarquer sur les captures d'écran, le menu de bas d'écran te permet enfin de sauvegarder et recharger des états de l'écran de calcul ⌂Home. Très pratique pour travailler en parallèle les problèmes des différents cours de sciences du jour.
En parlant d'affectations nouveauté également, tu as enfin la possibilité d'affecter simultanément plusieurs variables.
Pour rester sur le calcul, la justesse des calculs par des fonctions trigonométriques en radians a été améliorée.
Dans la version bêta précédente, les erreurs de calcul dans ce contexte (résultat proche de zéro au lieu d'un résultat nul, résultat très grand au lieu d'une erreur) se faisaient bien plus rares, mais ne disparaissaient pas complètement pour autant.
Cette nouvelle version bêta va encore plus loin, mais commet alors quelques erreurs. Pourquoi est-ce que
$mathjax$tan\left(\frac{3\pi}{2}\right)=+\infty$mathjax$
? Erreur que nous n'avions pourtant pas pour $mathjax$tan\left(\frac{\pi}{2}\right)$mathjax$
...Ces améliorations ne se limitent d'ailleurs pas à la trigonométrie et sont bien plus générales que cela.
Mode examen - Pays-Bas et France
Go to topComme nous te l'avions expliqué cette mise à jour, pour le moment en bêta, sort en urgence pour les examens aux Pays-Bas.
Aux Pays-Bas les examens de l'enseignement secondaire exigent l'activation du mode examen des calculatrices, mais interdisent de plus certaines fonctionnalités :
Pour activer correctement le mode examen, les candidats devaient choisir de personnaliser sa configuration et tout remplir correctement :
Le nouveau mode examen de cette version bêta résout le problème en rajoutant 2 limitations de fonctionnalités relatives au calcul exact à l'écran de configuration du mode examen :
HP va même très loin pour faire plaisir aux Pays-Bas, jusqu'à présent le mode examen personnalisé n'avait par défaut aucune limitation de fonctionnalités activée.
Et bien désormais gros changement désormais, le a b/c Key options est coché par défaut.
a b/c Key options désactive à la fois :
Il semble donc que les candidats aux Pays-Bas devront dès cette année cocher quand même 1 limitation supplémentaire à l'écran de configuration des fonctionnalités en mode examen :
Autre changement pour faire plaisir aux Pays-Bas dans l'application Suites.
Lorsque la calculatrice est réglée en Néerlandais, les champs permettant de choisir le type de définition de suite ainsi que le rang initial éventuel passent en premier.
Le mode examen gagne des façons de désactiver seulement certaines fonctions CAS :
Aux Pays-Bas les examens de l'enseignement secondaire exigent l'activation du mode examen des calculatrices, mais interdisent de plus certaines fonctionnalités :
- le calcul formel (CAS)
- tout élément logiciel additionnel (ce qui interdit certes les programmes préchargés mais également toute application additionnelle, c'est-à-dire sur certains modèles même les applications officielles préchargées lorsqu'elles ont le tort de ne pas être intégrées au système)
- tout accès à un éditeur de texte (ce qui interdit entre autres l'ouverture de l'éditeur de programmes, et par conséquent toute création de programme pendant l'examen)
Pour activer correctement le mode examen, les candidats devaient choisir de personnaliser sa configuration et tout remplir correctement :
- durée suffisante (4 heures)
- contenu mémoire préexistant masqué ou effacé
- et en prime préciser des fonctionnalités à verrouiller via le bouton tactile Configuration en bas d'écran :
- Apps utilisateur
- CAS
- Remarques et programmes
- Nouv. remarques et programmes
Nouveauté à compter de cette session 2021, en dehors des quotients de nombres entiers le reste des résultats exacts QPiRac sont désormais également interdits aux examens des Pays-Bas.
Or il n'y avait aucune option relative à cela ; les résultats exacts QPiRac restaient dans tous les cas accessibles en mode examen via la fonction QPI(...).
Or il n'y avait aucune option relative à cela ; les résultats exacts QPiRac restaient dans tous les cas accessibles en mode examen via la fonction QPI(...).
Le nouveau mode examen de cette version bêta résout le problème en rajoutant 2 limitations de fonctionnalités relatives au calcul exact à l'écran de configuration du mode examen :
- Intelligent Math
- a b/c Key options
HP va même très loin pour faire plaisir aux Pays-Bas, jusqu'à présent le mode examen personnalisé n'avait par défaut aucune limitation de fonctionnalités activée.
Et bien désormais gros changement désormais, le a b/c Key options est coché par défaut.
a b/c Key options désactive à la fois :
- la mise sous forme exacte via la touche
ab/c
- la mise sous forme exacte via la fonction QPI(...)
Il semble donc que les candidats aux Pays-Bas devront dès cette année cocher quand même 1 limitation supplémentaire à l'écran de configuration des fonctionnalités en mode examen :
- Apps utilisateur
- CAS
- Intelligent Math
- Remarques et programmes
- Nouv. remarques et programmes
- a b/c Key options (coché par défaut)
Autre changement pour faire plaisir aux Pays-Bas dans l'application Suites.
Lorsque la calculatrice est réglée en Néerlandais, les champs permettant de choisir le type de définition de suite ainsi que le rang initial éventuel passent en premier.
Le mode examen gagne des façons de désactiver seulement certaines fonctions CAS :
- une nouvelle option permet de désactiver les fonctions CAS d'arithmétique ifactor(), idivis(), igcd() et lcm()
- Do1VStats désactive désormais également les fonctions CAS de médiane, quartile et moyenne
- Stat2Vars désactive désormais également les fonctions de régression du mode CAS
- le même réglage unique désactive désormais les fonctions comb(), perm(), min() et max() aussi bien en mode numérique que CAS
Dans les pays comme la France où ce sont les candidats qui activent le mode examen, la HP Prime était bien embêtante. En effet, pour ceux qui arrivaient à leur épreuve avec un mode examen déjà activé (et donc potentiellement une mémoire non vide), il n'y avait pas de moyen simple de réinitialiser le mode examen.
La bouton reset n'efface pas les données, et à moins de disposer sur place d'un ordinateur ou autre hôte USB avec la bonne connectique sous la main pour désactiver puis réactiver le mode examen, la seule solution était d'aller tout effacer dans le menu mémoire.
La bouton reset n'efface pas les données, et à moins de disposer sur place d'un ordinateur ou autre hôte USB avec la bonne connectique sous la main pour désactiver puis réactiver le mode examen, la seule solution était d'aller tout effacer dans le menu mémoire.
Assistant de résolution de lois de probabilités - boîte à outils
Go to topRésoudre un problème de loi de probabilités jusqu'à présent, c'était complexe (et pas que sur HP Prime).
Tu avais une fonction pour chaque type de loi de probabilités, et également une fonction pour chaque type de question à résoudre (densité, cumulatif et inverse). Soit pas moins de 7×3=21 fonctions avec des noms différents et bien sûr des paramètres différents.
Tu avais une fonction pour chaque type de loi de probabilités, et également une fonction pour chaque type de question à résoudre (densité, cumulatif et inverse). Soit pas moins de 7×3=21 fonctions avec des noms différents et bien sûr des paramètres différents.
Et bien autre grande nouveauté, la boîte à outils
Pas moins de 5 lois t'y sont proposées au choix :
Tu dois ensuite choisir le type de question :
Il te faut ensuite saisir :
Simple, intuitif, avec même en prime un diagramme t'illustrant la question travaillée ainsi que sa réponse, bravo HP !
🧰te permet désormais d'accéder à un solveur de problèmes de lois de probabilités continues.
Pas moins de 5 lois t'y sont proposées au choix :
- normale
- Student
- χ2
- Fisher
- géométrique
Tu dois ensuite choisir le type de question :
- center pour travailler sur la forme p(...≤X≤...)
- lower tail pour travailler la forme p(X≤...)
- upper tail pour travailler la forme p(X≥...)
- tails pour travailler la forme p(X≤... ∪ X≥...)
Il te faut ensuite saisir :
- le ou les paramètres de la loi de probabilité concernée
- ainsi que l'information dont tu disposes dans ton problème, soit au choix :
- la valeur de la probabilité
- la ou les bornes de l'intervalle
Simple, intuitif, avec même en prime un diagramme t'illustrant la question travaillée ainsi que sa réponse, bravo HP !
Cela nous semble beaucoup ressembler à la superbe application de probabilités que la NumWorks propose depuis la rentrée 2017, ainsi qu'à celle que Casio est en train de préparer pour la rentrée 2021.
Mais ce n'est absolument pas un reproche. Quand c'est génial, pourquoi se gêner ?
On peut justement déjà comparer le nombre de lois disponibles :
HP Prime | NumWorks | Casio | |
binomiale géométrique hypergéométrique Poisson Discrètes exponentielle Fisher normale Student uniforme χ² Continues TOTAL | . ✓ . . 1 . ✓ ✓ ✓ . ✓ 4 5 | ✓ ✓ . ✓ 3 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 6 9 | ✓ ✓ ✓ ✓ 4 . ✓ ✓ ✓ . ✓ 4 8 |
Si la HP Prime propose moins de lois, notons par contre que son interface permet bien davantage de choses que celle de la NumWorks (par rapport à Casio nous ne savons pas encore).
En effet, pour l'ensemble des lois proposées, la HP Prime permet de résoudre les questions de probabilité inverse dans le cadre d'une forme p(...≤X≤...), là où la NumWorks ne l'autorise que pour la seule loi normale.
Mais surtout autre exclusivité à ce jour, l'option cochable Linked en bas d'écran te permet de préciser pour ce genre de forme si tu souhaites obtenir les 2 bornes d'un intervalle centré, ou bien seulement l'une des deux bornes, déterminée alors dans ce cas par rapport à la valeur que tu as précisée pour l'autre.
Solveur d'équations
Go to topL'application de résolution d'équations autorise maintenant la saisie d'équations comportant des variables non encore définies.
Plutôt qu'une erreur, elle te propose dans ce cas de les définir.
Plutôt qu'une erreur, elle te propose dans ce cas de les définir.
Toutefois dans la bêta précédente, refuser de créer ces variables déclenchait alors une erreur de syntaxe.
C'est maintenant corrigé.
Assistant de résolution de triangles
Go to topDans le même style, tu disposais déjà d'une très belle application permettant de résoudre les problèmes de géométrie autour du triangle.
Il te suffisait de saisir 3 informations (longueur d'un côté ou mesure d'un angle) afin d'obtenir les 3 mesures manquantes, peu importe qu'elles concernent des côtés ou des angles !
Cerise sur la gâteau dans cette mise à jour, lors de la résolution tu obtiendras en prime l'aire du triangle.
Il te suffisait de saisir 3 informations (longueur d'un côté ou mesure d'un angle) afin d'obtenir les 3 mesures manquantes, peu importe qu'elles concernent des côtés ou des angles !
Cerise sur la gâteau dans cette mise à jour, lors de la résolution tu obtiendras en prime l'aire du triangle.
Bibliothèque d'unités
Go to topNouveauté dans la bibliothèque d'unités physiques accessible via
En mode CAS, nous bénéficions de meilleures simplifications d'unités.
Shift
□/□, les unités relatives aux couples de forces.
En mode CAS, nous bénéficions de meilleures simplifications d'unités.
Graphes, fonctions et coordonnées
Go to topPassons aux fonctions. En mode réel, les graphes de fonctions dont les expressions utilisent des puissances fractionnaires sont maintenant tracés au complet.
Il devient maintenant possible d'intégrer une fonction dérivée.
Tu pouvais jusqu'à présent convertir des coordonnées :
Elle gère non seulement les coordonnées 2D cartésiennes et polaires, mais également en prime les coordonnées 3D cartésiennes, cylindriques et sphériques !
Il devient maintenant possible d'intégrer une fonction dérivée.
Tu pouvais jusqu'à présent convertir des coordonnées :
- de cartésiennes à polaires avec la fonction polar_coordinates()
- de polaires à cartésiennes avec la fonction rectangular_coordinates()
Elle gère non seulement les coordonnées 2D cartésiennes et polaires, mais également en prime les coordonnées 3D cartésiennes, cylindriques et sphériques !
Listes et matrices
Go to topTu pouvais déjà récupérer et modifier un élément de liste ou matrice en appelant le nom de cette dernière avec son numéro (attention, commençant à 1 et non à 0 comme en Python).
Tu peux maintenant réaliser ces mêmes opérations en appelant les fonctions GET() ou PUT().
Un avantage notamment pour PUT() est que cela permet l'imbrication de son appel au sein d'une autre fonction, ce qui n'était pas possible avec l'opérateur d'affectation.
Tu pouvais déjà convertir des listes en matrices et vice-versa, grâce aux fonctions list2mat() et mat2list().
Tu as maintenant de nouvelles fonctions au comportement légèrement différent et qui peut-être te seront utiles, ListToMat() et MatToList().
Tu peux maintenant réaliser ces mêmes opérations en appelant les fonctions GET() ou PUT().
Un avantage notamment pour PUT() est que cela permet l'imbrication de son appel au sein d'une autre fonction, ce qui n'était pas possible avec l'opérateur d'affectation.
Tu pouvais déjà convertir des listes en matrices et vice-versa, grâce aux fonctions list2mat() et mat2list().
Tu as maintenant de nouvelles fonctions au comportement légèrement différent et qui peut-être te seront utiles, ListToMat() et MatToList().
Saisie en notation RPN
Go to topLa HP Prime te permet plusieurs formes de saisie de tes expressions :
Si la notation RPN fonctionnait à l'écran de calculs, elle causait quelques problèmes lorsque l'on saisissait des formes erronées dans le tableur, les boîtes de dialogue, ainsi que l'éditeur de données statistiques. C'est maintenant corrigé.
- Livre pour la saisie en écriture naturelle comme dans tes livres et énoncés
- Algébrique pour une saisie sur une seule ligne, pouvant nécessiter par rapport à la précédente l'ajout de parenthèses
- RPN, une notation post-fixée dite notation polonaise inverse utilisée par défaut sur les calculatrices HP des années 1980 et 1990, une notation logique très rapide ne nécessitant aucune parenthèse, un bel hommage
Si la notation RPN fonctionnait à l'écran de calculs, elle causait quelques problèmes lorsque l'on saisissait des formes erronées dans le tableur, les boîtes de dialogue, ainsi que l'éditeur de données statistiques. C'est maintenant corrigé.
Moteur de calcul formel - CAS
Go to topDans le mode CAS, nous bénéficions de toute une collection d'améliorations du moteur de calcul, soit l'ensemble des améliorations apportées entre temps au moteur GIAC de Xcas.
De nouveaux avertissements accompagnent certains résultats.
De nouveaux avertissements accompagnent certains résultats.
Applications
Go to topLa HP Prime te permet de développer et rajouter des applications. Ces applications tierces sont écrites dans les mêmes langages que les programmes, mais sont rajoutées et lançables depuis l'écran d'accueil.
Petite nouveauté pour le développement d'applications, la fonction Apps() te permet d'obtenir la liste des applications installées sur la calculatrice, avec en premier élément le nom de l'application courante.
Particulièrement pratique pour les applications qui ont besoin de ressources présentes dans d'autres applications, ou dont les fonctionnalités sont réparties entre différentes applications à cause de la limite de taille à 4,5 Mo par application.
Petite nouveauté pour le développement d'applications, la fonction Apps() te permet d'obtenir la liste des applications installées sur la calculatrice, avec en premier élément le nom de l'application courante.
Particulièrement pratique pour les applications qui ont besoin de ressources présentes dans d'autres applications, ou dont les fonctionnalités sont réparties entre différentes applications à cause de la limite de taille à 4,5 Mo par application.
DelApp("nom_appli")
te permet également de réinitialiser une application contrairement à ce que son nom indique.Python : Éditeur et aide en ligne
Go to topDans l'application Python, il y a 2 vues :
L'éditeur en soi est assez rudimentaire. Il ne bénéficie ni de coloration syntaxique, ni d'autocomplétion, et n'indente pas non plus automatiquement lorsque l'on retourne à la ligne.
Il est accompagné d'un menu de bas d'écran Tmplt permettant de saisir rapidement différents blocs de commandes Python.
Toutefois quelque chose de remarquablement bien conçue, c'est le menu Cmds.
Celui-ci liste les éléments des différents modules disponibles, et va même de façon fort logique jusqu'à lister les sous-éléments lorsqu'il y en a !
Bien dommage par contre que ces menus n'aient apparemment rien prévu pour saisir rapidement une commande incontournable comme import.
Autre fonctionnalité absolument remarquable, tu disposes d'une formidable aide en ligne qui t'explique de façon exhaustive le fonctionnement et l'utilisation de chaque élément Python !
Il te suffit dans les menus précédents de sélectionner l'élément mais de ne pas valider, et à la place de taper
Bref, de gros manques d'une part, mais également des avancées inédites hautement intéressantes d'autre part.
- la vue
Symb
avec l'éditeur de script - la vue
Num
avec la console
Justement, grande nouveauté par rapport à la bêta précédente, l'éditeur est enfin accessible sur HP Prime G1.
L'éditeur en soi est assez rudimentaire. Il ne bénéficie ni de coloration syntaxique, ni d'autocomplétion, et n'indente pas non plus automatiquement lorsque l'on retourne à la ligne.
Il est accompagné d'un menu de bas d'écran Tmplt permettant de saisir rapidement différents blocs de commandes Python.
Toutefois quelque chose de remarquablement bien conçue, c'est le menu Cmds.
Celui-ci liste les éléments des différents modules disponibles, et va même de façon fort logique jusqu'à lister les sous-éléments lorsqu'il y en a !
Bien dommage par contre que ces menus n'aient apparemment rien prévu pour saisir rapidement une commande incontournable comme import.
Autre fonctionnalité absolument remarquable, tu disposes d'une formidable aide en ligne qui t'explique de façon exhaustive le fonctionnement et l'utilisation de chaque élément Python !
Il te suffit dans les menus précédents de sélectionner l'élément mais de ne pas valider, et à la place de taper
Help.
Bref, de gros manques d'une part, mais également des avancées inédites hautement intéressantes d'autre part.
Python : Console et clavier
Go to topLa touche
Par la suite elle te proposera de rafraîchir lors de tes aller-retours entre la console et l'éditeur, certes en Anglais alors que nous avons réglé la machine en Français.
C'était d'ailleurs lourd puisque ce rafraîchissement t'était proposé de façon systématique, même si tu étais allé consulter la vue éditeur sans rien modifier, mais c'est corrigé sur cette dernière bêta.
Tu saisis donc sur la ligne en bas d'écran, et tu as l'historique défilable des sorties au-dessus.
Nous avons toujours le menu Cmds en bas d'écran, mais plus le menu Tmplt pour saisir les blocs de commandes.
Cela peut s'expliquer par le fait que la console Python de la HP Prime ne gère pas les saisies sur plusieurs lignes. Peu de solutions Python concurrentes les supportent à ce jour, juste les TI-83 Premium CE, TI-84 Plus CE, TI-Nspire CX II et le programme Ndless micropython pour les TI-Nspire.
Commençons par toute une série de grosses améliorations.
Numpermet donc d'accéder à la vue de la console. La console à sa première ouverture importe automatiquement l'ensemble des scripts associés à l'application Python.
Par la suite elle te proposera de rafraîchir lors de tes aller-retours entre la console et l'éditeur, certes en Anglais alors que nous avons réglé la machine en Français.
C'était d'ailleurs lourd puisque ce rafraîchissement t'était proposé de façon systématique, même si tu étais allé consulter la vue éditeur sans rien modifier, mais c'est corrigé sur cette dernière bêta.
Attention toutefois, contrairement à toute la concurrence ces importations automatiques utilisent la commande
Tu devras donc systématiquement préfixer à la main tous tes appels aux éléments d'un script du nom du script en question.
Sinon, il te faudra saisir toi-même la commande
C'est d'autant plus dommage que, rappelons-le, il n'y a apparemment rien au menu permettant de saisir rapidement des commandes import.
import ...
et non pas from ... import *
.Tu devras donc systématiquement préfixer à la main tous tes appels aux éléments d'un script du nom du script en question.
Sinon, il te faudra saisir toi-même la commande
from ... import *
adéquate.C'est d'autant plus dommage que, rappelons-le, il n'y a apparemment rien au menu permettant de saisir rapidement des commandes import.
Tu saisis donc sur la ligne en bas d'écran, et tu as l'historique défilable des sorties au-dessus.
Nous avons toujours le menu Cmds en bas d'écran, mais plus le menu Tmplt pour saisir les blocs de commandes.
Cela peut s'expliquer par le fait que la console Python de la HP Prime ne gère pas les saisies sur plusieurs lignes. Peu de solutions Python concurrentes les supportent à ce jour, juste les TI-83 Premium CE, TI-84 Plus CE, TI-Nspire CX II et le programme Ndless micropython pour les TI-Nspire.
Commençons par toute une série de grosses améliorations.
Sur la bêta précédente il y avait plusieurs façons de semi-bloquer ta calculatrice depuis la console Python. La calculatrice restait alors coincée sur la vue console de l'application Python, sans accepter de saisie, sans permettre de changer de vue, et sans permettre de changer d'application.
La calculatrice n'était pas complètement figée, les menus de bas d'écran continuaient à réagir bien que ineffectifs, et la calculatrice pouvait encore être éteinte et rallumée.
Mais il n'empêche qu'elle n'en restait pas moins inutilisable et que seul le bouton Reset au dos te la décoinçait.
Depuis la console, il te fallait donc éviter :
La calculatrice n'était pas complètement figée, les menus de bas d'écran continuaient à réagir bien que ineffectifs, et la calculatrice pouvait encore être éteinte et rallumée.
Mais il n'empêche qu'elle n'en restait pas moins inutilisable et que seul le bouton Reset au dos te la décoinçait.
Depuis la console, il te fallait donc éviter :
- de taper
Esc
sur une ligne de saisie vide - de retaper
Num
- de taper
Plot
- de taper
View
pour aller dans Messages
Ces défauts majeurs semblent avoir tous été corrigés.
Pour rester sur les défauts majeurs, il n'y avait sur la bêta précédente aucun moyen d'interrompre un script Python qui pour une raison ou une autre prenait trop de temps ou ne se terminait pas.
Ce point a également été pris en compte, la touche
Onsuffira dans ces cas-là désormais, plus besoin du bouton Reset.
Sur la dernière bêta présentée, la fonction input() ne marchait pas. Elle te faisait bien effectuer la saisie demandée sur la ligne dédiée, mais renvoyait systématiquement une chaîne vide peu importe ce que tu tapais.
C'est maintenant corrigé, même si on peut regretter l'absence de retour à la ligne dans l'historique de la console.
Ligne de saisie et historique sont donc ici deux zones bien distinctes. Ce qui était très gênant dans la bêta précédente, c'est qu'il n'y avait aucun moyen de donner le focus à l'historique. Tu ne pouvais donc pas :
- remonter dans l'historique avec
↑
comme tu en avais peut-être l'habitude, tu devais utiliser l'écran tactile - faire passer le curseur de texte dans l'historique
- et par conséquent reprendre une saisie précédente, un résultat ou une partie d'un affichage ; tu ne pouvais rien sélectionner et donc rien copier-coller
Autre gros problème de la bêta précédente, une bonne moitié du clavier ainsi que divers menus usuels étaient inutilisables dans le contexte de l'application Python. Les touches et menus avec des symboles ou fonctions mathématiques une fois actionnés effectuaient des saisies en langage HPPPL. Non traduites en langage Python, ces saisies déclenchaient la plupart du temps des erreurs alors que le module math était pourtant bien importé, ou alors retournaient de mauvais résultats.
Il ne reste plus que 3 opérateurs de la boîte
Un menu qui par contre semble avoir été oublié dans ces nombreuses traductions, c'est le menu des unités Mathématiques accessible via
L'ensemble des touches avec fonctions et symboles mathématiques au clavier est maintenant fonctionnel dans l'éditeur et la console Python.
L'interface de saisie de nombres en base hexadécimale, octale ou binaire accessible via
La plupart des opérateurs de comparaison et de logique accessibles via
L'interface de saisie de nombres en base hexadécimale, octale ou binaire accessible via
Shift
-, a été elle aussi corrigée en ce sens, les nombres une fois validés étant bien saisis en syntaxe Python.
La plupart des opérateurs de comparaison et de logique accessibles via
Shift
6sont maintenant saisis correctement dans le contexte Python.
Il ne reste plus que 3 opérateurs de la boîte
Shift
6à dysfonctionner
- le non logique NOT, bizarrement remplacé dans le contexte Python par ! ce qui n'est pas correct en Python ; il faut remplacer par not
- le ou exclusif xor, à remplacer par ^ dans le contexte Python
- la fonction EQ() à remplacer par == en Python ou bien à supprimer si ça fait doublon
Un menu qui par contre semble avoir été oublié dans ces nombreuses traductions, c'est le menu des unités Mathématiques accessible via
Shift
□/□.
Dans la version bêta précédente, la console Python semblait faire partie des choses qui avaient été le moins bien travaillées.
Avec cette nouvelle version, le retard semble clairement avoir été rattrapé !
Avec cette nouvelle version, le retard semble clairement avoir été rattrapé !
HPPPL / Python / CAS : Editeur programmes hybride projets HPPPL / Python / CAS et nouveautés HPPPL
Go to topL'éditeur de programmes subit avec ces versions bêta une formidable révolution.
Déjà de façon évidente nous avons désormais des numéros de lignes affichés. De façon complémentaire le nouveau menu de bas d'écran Plus permet d'aller directement au numéro de ligne de son choix.
Avais-tu tendance à te perdre dans tes lignes de code ? Ce même menu te permet également de définir jusqu'à 10 signets, c'est-à-dire des endroits de ton code où tu pourras alors aller rapidement.
Tu peux également procéder sans menu directement avec les raccourcis clavier :
La HP Prime bénéficiait déjà d'une fonctionnalité absolument fantastique pour la programmation et toujours exclusive à ce jour, un débogueur permettant de dérouler l'exécution de ses programmes pas à pas tout en consultant l'état des variables.
La langage HPPPL disposait d'une très large bibliothèque de fonctions de tracé par pixels ou coordonnées. De quoi programmer de superbes interfaces pour tes programmes de sciences ou jeux.
En Python les fonctions peuvent être définies avec des valeurs par défaut pour les derniers arguments. Cela évite à l'utilisateur d'avoir à spécifier les derniers arguments lors de son appel de la fonction, pourvu que les valeurs par défaut correspondent bien à un cas fréquent.
Le langage HPPPL ne permet pour sa part pas de définir des fonctions avec des valeurs d'arguments par défaut.
Par contre, une nouveauté dans cette mise à jour, il est maintenant possible de définir plusieurs fonctions partageant le même nom.
Pratique pour l'utilisateur de ne plus avoir à retenir différents noms de fonction ayant le même rôle mais dans des contextes différents :
Et surtout, cela permet de simuler des valeurs d'arguments par défaut. Il suffit de définir plusieurs fois le même nom de fonction avec des nombres d'arguments qui diffèrent, et c'est au code d'agir en conséquence :
Peut-être que cela te choque de pouvoir ainsi définir plusieurs fois et différemment le même nom de fonction... ou pas.
Dans tous les cas tu as une alternative avec une autre formidable nouveauté, une fonction HPPPL peut désormais être définie pour accepter un nombre variable d'argument !
Il suffit de préfixer le dernier argument de la fonction de points de suspension, et ce dernier recevra la liste de tous les arguments optionnels spécifiés au-delà des éventuels premiers arguments obligatoires.
Pour le moment il y a un maximum de 16 arguments au total, qu'ils soient obligatoires ou optionnels.
Précisons si tu lances un programme via l'interface de l'éditeur, le cas où sa fonction principale prend un nombre variable d'arguments est bien géré.
Toujours pour plus de libertés, pour rester sur les fonctions tu n'as plus besoin dans un programme HPPPL de placer leur déclaration de fonctions avant la première ligne les appelant.
Cela autorise également de nouvelles possibilités, comme des fonctions qui s'appellent mutuellement l'une l'autre :
Tu peux maintenant déclarer et affecter des variables en tant que constantes, et même les exporter en tant que telles vers l'environnement HPPPL :
Les affichages non graphiques de tes programmes via la fonction PRINT() étaient pour leur part redirigés vers une sorte de console ici appelée terminal. Et bien grande nouveauté, il y a désormais une nouvelle fonction PRINT2D() pour afficher dans le terminal des lignes en écriture naturelle.
En pratique pour que la fonction PRINT2D() fonctionne correctement, il est nécessaire de bloquer l'évaluation/simplification des expressions que tu lui passes. C'est possible en les entourant d'un appel de fonction quote(), ou encore en les mettant entre guillemets simples.
Tu peux également afficher des expressions en écriture naturelle à la position de ton choix sur l'écran grâce aux fonctions TEXTOUT_P() et TEXTOUT(), en précisant le nouveau drapeau "2D" :
Autre point, on pouvait inclure le caractère tabulation '\t' dans les chaînes de caractères, mais les fonctions d'affichage (PRINT, PRINT2D, TEXTOUT, TEXTOUT_P) le remplaçaient par un rectangle peu esthétique.
C'est maintenant amélioré, ces mêmes fonctions remplacent à l'affichage le caractère tabulation par un espace.
Autre nouveauté, il t'est maintenant possible de déclencher via la fonction READLINE() une saisie qui sera réalisée directement dans le terminal. L'utilisateur bénéficiera ainsi lors de sa saisie de tout ce qui aura pu y être affiché auparavant.
Déjà de façon évidente nous avons désormais des numéros de lignes affichés. De façon complémentaire le nouveau menu de bas d'écran Plus permet d'aller directement au numéro de ligne de son choix.
Mais ce décalage de l'affichage déclenchait un petit bug dans la bêta précédente, le curseur de texte pouvait sortir de l'écran par la droite selon une petite marge sans déclencher de défilement, assez gênant.
C'est maintenant corrigé.
Avais-tu tendance à te perdre dans tes lignes de code ? Ce même menu te permet également de définir jusqu'à 10 signets, c'est-à-dire des endroits de ton code où tu pourras alors aller rapidement.
Tu peux également procéder sans menu directement avec les raccourcis clavier :
On
Shiftavec un numéro de 0 à 9 pour placer un signet à la position courante. Pour te rendre ensuite instantanément au signet en question, c'est
Onavec le numéro du signet concerné.
La HP Prime bénéficiait déjà d'une fonctionnalité absolument fantastique pour la programmation et toujours exclusive à ce jour, un débogueur permettant de dérouler l'exécution de ses programmes pas à pas tout en consultant l'état des variables.
Tu pouvais toi-même préciser ta sélection de variables locales ou globales à surveiller en cours de débogage.
Mais problème, la calculatrice plantait salement si jamais tu avais le malheur de saisir un nom de variable locale inexistante.
Mais problème, la calculatrice plantait salement si jamais tu avais le malheur de saisir un nom de variable locale inexistante.
C'est maintenant corrigé.
Venons-en à la révolution. L'éditeur de programmes gérait par défaut le langage HPPPL (HP Prime Programming Language).
Mais il permettait également de gérer le langage Xcas. Les blocs en langage Xcas étaient à encadrer de balises
La langage Xcas pouvait utiliser 2 syntaxes : la syntaxe historique de Xcas ainsi qu'une syntaxe proche du Python.
Et bien voilà, en plus des 2 langages précédents, tu peux désormais inclure des blocs en Python, à délimiter ici par les balises
Oui oui, l'éditeur de programmes historique de la HP Prime gère désormais 3 langages, HPPPL, Xcas et Python. Un même éditeur pour les coder tous, quand sur nombre de solutions concurrentes tu dois te taper un éditeur différent par langage sans aucun mélange possible !
Tu peux alors appeler le bloc Python comme si c'était un script, en spécifiant son nom à une fonction PYTHON(), ainsi que ses paramètres éventuels. Le bloc Python récupère alors les valeurs des paramètres éventuels dans la liste
Mais tu peux également écrire différemment le bloc Python en question, afin de pouvoir l'appeler comme une fonction, et te passer alors de l'appel à la fonction PYTHON() :
Mais il permettait également de gérer le langage Xcas. Les blocs en langage Xcas étaient à encadrer de balises
#cas
et #end
.La langage Xcas pouvait utiliser 2 syntaxes : la syntaxe historique de Xcas ainsi qu'une syntaxe proche du Python.
Et bien voilà, en plus des 2 langages précédents, tu peux désormais inclure des blocs en Python, à délimiter ici par les balises
#python
et #end
.Oui oui, l'éditeur de programmes historique de la HP Prime gère désormais 3 langages, HPPPL, Xcas et Python. Un même éditeur pour les coder tous, quand sur nombre de solutions concurrentes tu dois te taper un éditeur différent par langage sans aucun mélange possible !
Tu peux alors appeler le bloc Python comme si c'était un script, en spécifiant son nom à une fonction PYTHON(), ainsi que ses paramètres éventuels. Le bloc Python récupère alors les valeurs des paramètres éventuels dans la liste
sys.argv
:- Code: Select all
#PYTHON name
import sys
print("Python says "+sys.argv[0])
#end
Export ppl(a)
Begin
PYTHON(name, a);
End;
Mais tu peux également écrire différemment le bloc Python en question, afin de pouvoir l'appeler comme une fonction, et te passer alors de l'appel à la fonction PYTHON() :
- Code: Select all
#PYTHON EXPORT name(param)
import sys
print("Python says "+sys.argv[0])
#end
Export ppl(a)
Begin
name(a);
End;
La langage HPPPL disposait d'une très large bibliothèque de fonctions de tracé par pixels ou coordonnées. De quoi programmer de superbes interfaces pour tes programmes de sciences ou jeux.
Un petit manque, c'était dans le cadre du tracé de chaînes de caractères avec par exemple la fonction TEXTOUT_P(). Il n'y avait en effet pas de moyen simple de connaître l'espace occupé par le texte affiché (largeur et hauteur), ce qui pouvait être embêtant :
- pour bien positionner les autres éléments graphiques à tracer
- pour donner un fond coloré à certains affichages de texte
Voici donc enfin la solution pour programmer encore plus facilement tes interfaces graphiques, la fonction TEXTSIZE(texte,taille_police).
Elle retourne en pixels les dimensions du rectangle occupé par l'affichage de la chaîne de caractères fournie selon la taille de police spécifiée (de 1 pour la plus petite à 7 pour la plus grande, ou sinon 0 pour tout simplement la taille courante). De quoi positionner parfaitement tes affichages en un minimum de lignes !
Elle retourne en pixels les dimensions du rectangle occupé par l'affichage de la chaîne de caractères fournie selon la taille de police spécifiée (de 1 pour la plus petite à 7 pour la plus grande, ou sinon 0 pour tout simplement la taille courante). De quoi positionner parfaitement tes affichages en un minimum de lignes !
- Code: Select all
Export demo(txt,fcol,bcol)
Begin
X:=0;
Y:=0;
FOR F FROM 1 TO 7 DO
L1:=TEXTSIZE(txt,F);
TEXTOUT_P(txt,G0,X,0,F,fcol,L1[1],bcol);
TEXTOUT_P(txt,G0,0,Y,F,fcol,L1[1],bcol);
Y:=Y+L1[2];
X:=X+L1[1];
END;
WAIT();
End;
En Python les fonctions peuvent être définies avec des valeurs par défaut pour les derniers arguments. Cela évite à l'utilisateur d'avoir à spécifier les derniers arguments lors de son appel de la fonction, pourvu que les valeurs par défaut correspondent bien à un cas fréquent.
Le langage HPPPL ne permet pour sa part pas de définir des fonctions avec des valeurs d'arguments par défaut.
Par contre, une nouveauté dans cette mise à jour, il est maintenant possible de définir plusieurs fonctions partageant le même nom.
Pratique pour l'utilisateur de ne plus avoir à retenir différents noms de fonction ayant le même rôle mais dans des contextes différents :
- Code: Select all
EXPORT DIST(x1,y1,x2,y2):
RETURN (x2-x1)^2+(y2-y1)^2
END;
EXPORT DIST(x1,y1,z1,x2,y2,z2):
RETURN (x2-x1)^2+(y2-y1)^2+(z2-z1)^2
END;
Et surtout, cela permet de simuler des valeurs d'arguments par défaut. Il suffit de définir plusieurs fois le même nom de fonction avec des nombres d'arguments qui diffèrent, et c'est au code d'agir en conséquence :
- Code: Select all
EXPORT POLY2(a,b,c)
BEGIN
LOCAL d,ex;
ex:="("+a+")*x^2"+"+("+b+")*x+"+c;
d:=b^2-4*a*c;
RETURN CONCAT({CAS.expr(ex)},(−b+{1,−1}*√(d))/(2*a));
END;
EXPORT POLY2(a,b)
BEGIN
RETURN POLY2(a,b,0);
END;
EXPORT POLY2(a)
BEGIN
RETURN POLY2(a,0,0);
END;
Peut-être que cela te choque de pouvoir ainsi définir plusieurs fois et différemment le même nom de fonction... ou pas.
Dans tous les cas tu as une alternative avec une autre formidable nouveauté, une fonction HPPPL peut désormais être définie pour accepter un nombre variable d'argument !
Il suffit de préfixer le dernier argument de la fonction de points de suspension, et ce dernier recevra la liste de tous les arguments optionnels spécifiés au-delà des éventuels premiers arguments obligatoires.
- Code: Select all
EXPORT POLY22(...l)
BEGIN
LOCAL a,b,c,d,n,ex;
{'a','b','c'}:={1,0,0};
n:=SIZE(l);
IF n>=1 THEN
a:=l[1];
IF n>=2 THEN
b:=l[2];
IF n>=3 THEN
c:=l[3];
END;
END;
END;
ex:="("+a+")*x^2"+"+("+b+")*x+"+c;
d:=b^2-4*a*c;
RETURN CONCAT({CAS.expr(ex)},(−b+{1,−1}*√(d))/(2*a));
END;
Pour le moment il y a un maximum de 16 arguments au total, qu'ils soient obligatoires ou optionnels.
Précisons si tu lances un programme via l'interface de l'éditeur, le cas où sa fonction principale prend un nombre variable d'arguments est bien géré.
Toujours pour plus de libertés, pour rester sur les fonctions tu n'as plus besoin dans un programme HPPPL de placer leur déclaration de fonctions avant la première ligne les appelant.
Cela autorise également de nouvelles possibilités, comme des fonctions qui s'appellent mutuellement l'une l'autre :
- Code: Select all
FUNC1(a)
BEGIN
IF a==0 THEN RETURN 1; END;
RETURN FUNC2(a-1);
END;
FUNC2(a)
BEGIN
IF a==0 THEN RETURN 1; END;
RETURN FUNC1(a-1);
END;
Tu peux maintenant déclarer et affecter des variables en tant que constantes, et même les exporter en tant que telles vers l'environnement HPPPL :
- Code: Select all
CONST C1=6;
EXPORT CONST C2=7;
Les affichages non graphiques de tes programmes via la fonction PRINT() étaient pour leur part redirigés vers une sorte de console ici appelée terminal. Et bien grande nouveauté, il y a désormais une nouvelle fonction PRINT2D() pour afficher dans le terminal des lignes en écriture naturelle.
En pratique pour que la fonction PRINT2D() fonctionne correctement, il est nécessaire de bloquer l'évaluation/simplification des expressions que tu lui passes. C'est possible en les entourant d'un appel de fonction quote(), ou encore en les mettant entre guillemets simples.
- Code: Select all
EXPORT test2d()
BEGIN
PRINT("");
PRINT("Hello 2D");
PRINT2D(quote(5^2));
PRINT2D('5^2');
PRINT2D('√5');
PRINT2D('√2022/19');
END;
Tu peux également afficher des expressions en écriture naturelle à la position de ton choix sur l'écran grâce aux fonctions TEXTOUT_P() et TEXTOUT(), en précisant le nouveau drapeau "2D" :
TEXTOUT_P('√2022/19', G0, 0, 60, {"2D"});
Il semble y avoir toujours le même bug sur cette dernière version bêta. En mode 2D donc, si l'on précise à TEXTOUT_P() une valeur strictement positive pour l'abscisse x, elle n'affiche rien...
Autre point, on pouvait inclure le caractère tabulation '\t' dans les chaînes de caractères, mais les fonctions d'affichage (PRINT, PRINT2D, TEXTOUT, TEXTOUT_P) le remplaçaient par un rectangle peu esthétique.
C'est maintenant amélioré, ces mêmes fonctions remplacent à l'affichage le caractère tabulation par un espace.
Autre nouveauté, il t'est maintenant possible de déclencher via la fonction READLINE() une saisie qui sera réalisée directement dans le terminal. L'utilisateur bénéficiera ainsi lors de sa saisie de tout ce qui aura pu y être affiché auparavant.
Nous avons donc vu plus haut qu'il était possible d'inclure des blocs de code Python dans tes programmes HPPPL.
C'est en fait l'arbre qui cache la forêt ; cela va beaucoup plus loin que ça. L'éditeur de programmes devient désormais un véritable éditeur de projets.
Nouveau menu de bas d'écran Plus qui nous révèle plein de choses. Les fichiers .hpprgm peuvent maintenant comporter plusieurs onglets dont tu définis le nom et le type à la création, et entre lesquels tu peux basculer par la suite. Les types d'onglets proposés sont :
Par exemple pour charger une image Jpg/Png ainsi dans le calque G1, c'est
L'éditeur de programme du logiciel de connectivité reproduit les mêmes nouveautés.
L'appel de code Python est similaire à ce qui a été vu plus haut avec la commande PYTHON(), peu importe que le code soit maintenant sur un onglet distinct.
Il t'est possible de mettre un programme en lecture seule, le protégeant ainsi contre des modifications accidentelles.
Et accessoirement, il t'est désormais possible de crypter tes programmes/projets dans ce même menu Plus, afin de rendre leur code source illisible. Attention l'opération est définitive, aussi te créera-t-elle une copie cryptée du programme courant, copie que tu pourras donc diffuser tout en conservant l'original modifiable.
C'est en fait l'arbre qui cache la forêt ; cela va beaucoup plus loin que ça. L'éditeur de programmes devient désormais un véritable éditeur de projets.
Nouveau menu de bas d'écran Plus qui nous révèle plein de choses. Les fichiers .hpprgm peuvent maintenant comporter plusieurs onglets dont tu définis le nom et le type à la création, et entre lesquels tu peux basculer par la suite. Les types d'onglets proposés sont :
- PPL Program pour donc du code HPPPL comportant éventuellement des blocs en langage Python ou Xcas
- Cas Program pour donc du code Xcas
- Python Program pour du code Python
- Binary asset pour des données brutes
- Jpg image pour une image JPEG
- Png image pour une image PNG
Par exemple pour charger une image Jpg/Png ainsi dans le calque G1, c'est
G1:= Resource("nom_onglet")
.L'éditeur de programme du logiciel de connectivité reproduit les mêmes nouveautés.
L'appel de code Python est similaire à ce qui a été vu plus haut avec la commande PYTHON(), peu importe que le code soit maintenant sur un onglet distinct.
Il t'est possible de mettre un programme en lecture seule, le protégeant ainsi contre des modifications accidentelles.
Et accessoirement, il t'est désormais possible de crypter tes programmes/projets dans ce même menu Plus, afin de rendre leur code source illisible. Attention l'opération est définitive, aussi te créera-t-elle une copie cryptée du programme courant, copie que tu pourras donc diffuser tout en conservant l'original modifiable.
Python : Nombres flottants et performances - transfert de scripts
Go to topPoursuivons l'étude du moteur de calcul numérique du Micropython en question, avec cette fois-ci les nombres en virgule flottante dits flottants.
Ce type de donnée représente les nombres non entiers sous la forme
Nous pourrions bien sûr saisir à la main le script ci-dessous, le transférer comme déjà vu entre balises
Pour cela, dans le logiciel de connectivité, il faut rajouter le ou les scripts Python souhaités aux fichiers de l'application Python, via un appel au menu contextuel (clic droit) sur le dossier en question.
L'appel
L'appel
Il s'agit du standard double précision du Python (64 bits), un bon choix pour le contexte scientifique du lycée.
Puisque tout-le-monde est à égalité là-dessus, voyons donc les performances du Python dans le contexte des calculs flottants sur HP Prime.
Nous utiliserons pour cela le script suivant, développé et utilisé pour le QCC 2020, petit algorithme de seuil dans le contexte d'une suite récurrente, niveau Première :
Pas de module time ici, nous allons lancer une série de 15
Donc en moyenne pour un appel de
Ce type de donnée représente les nombres non entiers sous la forme
$mathjax$M\times 2^{E-E_{min}}$mathjax$
, avec :- M, un nombre entier relatif dit mantisse
- Emin, nombre entier négatif indique l'exposant minimal pouvant être codé
- E, nombre entier naturel codant l'exposant
Nous pourrions bien sûr saisir à la main le script ci-dessous, le transférer comme déjà vu entre balises
#python
et #end
dans un programme HPPPL. Mais nous allons plutôt te montrer cette fois-ci comment envoyer directement un fichier .py à l'application Python, car oui la machine les gère.Pour cela, dans le logiciel de connectivité, il faut rajouter le ou les scripts Python souhaités aux fichiers de l'application Python, via un appel au menu contextuel (clic droit) sur le dossier en question.
- Code: Select all
def precm(b):
k,b=0,float(b)
while 1+b**-k-1>0:
k+=1
return k
def prece():
a=-1
while 2.**a>0:
a*=2
while 2.**a==0:
a+=1
b=1
while str(2.**b)[0:3]!='inf':
b*=2
while str(2.**b)[0:3]=='inf':
b-=1
return [a,b]
L'appel
precm(2)
nous répond que le moteur travaille en virgule flottante avec des mantisses dont la précision est codée sur 53 bits, permettant environ 16 chiffres significatifs en écriture décimale (precm(10)
), et auxquels il faut bien évidemment rajouter 1 bit de signe.L'appel
prece()
nous indique pour sa part que les valeurs codables pour les exposants dans la formule vont de -1075 à +1023.Il s'agit du standard double précision du Python (64 bits), un bon choix pour le contexte scientifique du lycée.
Normalement, toutes les implémentations utilisant ce standard sont censées donner les mêmes résultats, ce qui est un gros avantage pour développer du code Python multi-plateformes. Sur la bêta précédente, bizarrement, ce n'était pas toujours le cas avec la HP Prime G2. Par exemple le calcul
round(3/7,6)
donnait :- 0,428571 sur HP Prime G1 ainsi que toutes les calculatrices Python concurrentes évoquées jusqu'à présent
- 0,4285709999999999 sur la seule HP Prime G2
C'est maintenant corrigé.
Puisque tout-le-monde est à égalité là-dessus, voyons donc les performances du Python dans le contexte des calculs flottants sur HP Prime.
Nous utiliserons pour cela le script suivant, développé et utilisé pour le QCC 2020, petit algorithme de seuil dans le contexte d'une suite récurrente, niveau Première :
- Code: Select all
try:
from time import *
except:
pass
def hastime():
try:
monotonic()
return True
except:
return False
def seuil(d):
timed,n=hastime(),0
start,u=0 or timed and monotonic(),2.
d=d**2
while (u-1)**2>=d:
u=1+1/((1-u)*(n+1))
n=n+1
return [(timed and monotonic() or 1)-start,n,u]
Pas de module time ici, nous allons lancer une série de 15
seuil(0.008)
via une boucle, chronométrer à la main et effectuer la moyenne.Donc en moyenne pour un appel de
seuil(0.008)
:- la HP Prime G1 termine en seulement 0,258s, presque aussi vite qu'une TI-Nspire CX II !
- la HP Prime G2 répond plus vite que tu ne relâches la touche, 0,087s !
Les HP Prime sont vraiment extraordinaires en calcul flottant Python et la HP Prime G2 écrase même toute concurrence de sa toute puissance, même en dopant cette dernière à l'overclocking !
À la fois parmi les solutions Python officielles et les solutions Python compatibles avec le mode examen, la HP Prime G2 est clairement la plus puissante que ce soit en calcul entier ou en calcul flottant, et de loin, félicitations !
À la fois parmi les solutions Python officielles et les solutions Python compatibles avec le mode examen, la HP Prime G2 est clairement la plus puissante que ce soit en calcul entier ou en calcul flottant, et de loin, félicitations !
- 0,087s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,258s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,297s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,376s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 0,498s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,785s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,61s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 3,27s : Casio Graph 90+E (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 3,93s : TI-83 Premium CE Edition Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 9,21s : Casio Graph 35+E II (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 0,087s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,258s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,297s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,376s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 0,609s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 0,498s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,544s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS Micropython)
- 0,785s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 0,868s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 1,61s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 3,27s : Casio Graph 90+E (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 3,93s : TI-83 Premium CE Edition Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 5,45s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 6,69s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS compatibilité Python)
- 7,63s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python
- 9,21s : Casio Graph 35+E II (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 0,087s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,258s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,297s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,376s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 0,396s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,498s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,544s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS Micropython)
- 0,65s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,785s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,61s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 3,27s : Casio Graph 90+E (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 3,93s : TI-83 Premium CE Edition Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 4,13s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + KhiCAS compatibilité Python) - 6,69s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS compatibilité Python)
- 7,19s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + KhiCAS compatibilité Python) - 9,21s : Casio Graph 35+E II (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 0,087s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,258s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,297s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,376s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 0,498s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,785s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,61s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 3,27s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 3,73s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 3,93s : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 9,21s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 0,025s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 0,087s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,232s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz - Ndless + MicroPython)
- 0,258s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,297s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,376s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 0,47s : TI-Nspire (32 bits : ARM9/ARMv5 @120MHz - Ndless + MicroPython)
- 0,48s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + MicroPython)
- 0,498s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,544s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS Micropython)
- 0,609s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 0,68s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + MicroPython)
- 0,785s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 0,868s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 1,61s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 1,909s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 3,27s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 3,73s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 3,9s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4 @58,98 - CasioPython)
- 3,93s : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 4s : Casio Graph 35/75+E / 35/75/95 / fx-9750/9860GII (32 bits : SH4 @29,49MHz - CasioPython)
- 4,4s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz CircuitPython)
- 5,29s : Casio Graph 35/75/85/95 / fx-9750/9860GII / fx-9860G (32 bits : SH3 @29,49MHz - CasioPython)
- 5,45s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 5,48s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4 @117,96MHz - KhiCAS)
- 6,69s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS compatibilité Python)
- 9,21s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 13,93s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4 @58,98MHz - KhiCAS)
- 15,05s : Casio fx-CG10/20 (32 bits : SH4 @58,98MHz - KhiCAS)
- 7,63s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 0,022s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5
@396MHzoverclocké @468MHz NoverII - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,087s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,142s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5
@396MHzoverclocké @468MHz NoverII - Ndless + MicroPython) - 0,257s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5
@396MHzoverclocké @468MHz NoverII) - 0,258s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,27s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + MicroPython) - 0,376s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 0,38s : TI-Nspire (32 bits : ARM9/ARMv5 overclocké
@120MHz@150MHz Nover - Ndless + MicroPython) - 0,396s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,498s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,53s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + MicroPython) - 0,544s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS Micropython)
- 0,59s : Casio Graph 35/75+E / 35/75/95 / fx-9750/9860GII (32 bits : SH4
@29,49MHzoverclocké @267,78MHz Ftune2 - CasioPython) - 0,65s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,785s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 0,79s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4
@58,98MHzoverclocké @274,91MHz Ftune3 - CasioPython) - 1,589s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5
@396MHzoverclocké @468MHz NoverII - Ndless + KhiCAS compatibilité Python) - 1,61s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 1,86s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4
@58,98MHzoverclocké @274,91MHz Ftune3) - 1,876s : Casio Graph 35/75/85/95 / fx-9750/9860GII / fx-9860G (32 bits : SH3
@29,49MHzoverclocké @117,96MHz Ftune - CasioPython) - 2,15s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4
@117,96MHzoverclocké @270,77MHz Ptune3) - 2,96s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4
@58,98MHzoverclocké @274,91MHz Ftune3 - KhiCAS) - 3,65s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4
@117,96MHzoverclocké @270,77MHz Ptune3 - KhiCAS) - 3,718s : Casio fx-CG10/20 (32 bits : SH4
@58,98MHzoverclocké @267,78MHz Ptune2 - KhiCAS) - 3,73s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 3,93s : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 4,13s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + KhiCAS compatibilité Python) - 4,4s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz CircuitPython)
- 6,69s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS compatibilité Python)
- 7,19s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
Python : Mémoire tas/heap - import gc
Go to topLes interpréteurs MicroPython ou similaires qui tournent sur calculatrices font appel à différents types de mémoires. Le tas (heap) stocke, à l'exécution, le contenu des objets Python créés. Il limite donc la taille globale utilisée pour les données de ces différents objets.
Nous avons justement la chance ici de disposer du module gc (garbage collector - ramasse miettes), avec plusieurs fonctions bien utiles :
Nous disposons donc ici d'un heap d'une capacité impressionnante, parmi les plus grands actuellement, 1,025 Mo aussi bien sur HP Prime G1 que HP Prime G2, de quoi a priori te lancer dans des projets Python très ambitieux !
Plus précisément nous avons ici 1,022 Mo de libres, mais auxquels il faut ajouter la taille consommée par l'importation du module gc.
Toutefois, toutes les calculatrices Python ne disposent pas du module gc. Afin de pouvoir faire des comparaisons équitables, nous allons construire notre propre script de test d'estimation de la capacité heap à partir des informations suivantes sur les tailles des objets Python, du moins sur les plateformes 32 bits que sont à ce jour nos calculatrices :
Nous récupérerons de plus la plus grand taille d'objet que nous avons réussi à utiliser lors de ce test, on t'explique de suite.
Voici donc le script, issu du QCC 2020 :
On trouve bien sur HP Prime une capacité heap de 1,025 Mo proche de la mesure précédente, à laquelle bien sûr il faut rajouter la consommation du script que nous estimons à 1,056 Ko.
Nous avons ici en prime une autre valeur de 393,486 Ko, correspondant à la taille du plus gros objet qui a pu être créé au cours du test et donc au plus grand espace libre disponible de façon contiguë dans le heap.
Mais ne nous avouons pas encore vaincus.
Certes l'application Python ne se lance donc qu'avec 1,025 Mo de heap, mais nous avons vu plus haut qu'il était possible d'exécuter des scripts et fonctions Python depuis l'éditeur de programmes historique grâce à la fonction PYTHON().
Or, il se trouve que cette fonction permet de spécifier la capacité heap à allouer :
Réalisons de quoi saisir et tester des capacités :
La capacité heap maximale que l'on peut allouer dépend de la mémoire RAM disponible, sur laquelle l'écran mémoire accessible via
La HP Prime G1 dispose de 32 Mio de SDRAM, et en gros sur une calculatrice vide ne contenant que le script de test on peut spécifier jusqu'à un peu plus de 16 Mo, au-delà le bloc Python n'est tout simplement pas exécuté. Histoire d'avoir une marge de sécurité puisque cette mémoire libre sera variable, retenons 16 Mo pour la suite.
En pratique la capacité heap reportée par le module gc est légèrement inférieure, dans les 15,6 Mo.
La HP Prime G2 dispose pour sa part de 256 Mio de SDRAM. De même sur une calculatrice vide ne contenant que le script de test, on peut spécifier jusqu'à 258 Mo et quelques, restons-en à 258 Mo (non non pas d'erreur ça rentre, puisque 256 Mio ≈ 268,5 Mo).
En pratique la capacité heap reportée ici par le module gc est d'environ 252,1 Mo.
Encore plus simple que nous n'avions pas remarqué la dernière fois, l'application Python dispose de réglages accessibles via
On peut y spécifier le heap, avec le gros avantage d'avoir ici sur le même écran une indication de la mémoire disponible.
Nous avons justement la chance ici de disposer du module gc (garbage collector - ramasse miettes), avec plusieurs fonctions bien utiles :
gc.collect()
pour nettoyer le heap en supprimant les valeurs d'objets Python qui ne sont plus référencéesgc.mem_alloc()
pour connaître la consommation du heap en octetsgc.mem_free()
pour connaître l'espace heap disponible en octets
- Code: Select all
import gc
a, f = gc.mem_alloc(), gc.mem_free()
(a, f, a + f)
Nous disposons donc ici d'un heap d'une capacité impressionnante, parmi les plus grands actuellement, 1,025 Mo aussi bien sur HP Prime G1 que HP Prime G2, de quoi a priori te lancer dans des projets Python très ambitieux !
Plus précisément nous avons ici 1,022 Mo de libres, mais auxquels il faut ajouter la taille consommée par l'importation du module gc.
Toutefois, toutes les calculatrices Python ne disposent pas du module gc. Afin de pouvoir faire des comparaisons équitables, nous allons construire notre propre script de test d'estimation de la capacité heap à partir des informations suivantes sur les tailles des objets Python, du moins sur les plateformes 32 bits que sont à ce jour nos calculatrices :
- pour un entier nul : 24 octets déjà...
- pour un entier court non nul (codable sur 31 bits + 1 bit de signe) : 28 octets
- pour un entier long :
- 28 octets
- + 4 octets pour chaque groupe de 30 bits utilisé par son écriture binaire au-delà des 31 bits précédents
- pour une chaîne :
- 49 octets
- + 1 octet par caractère
- pour une liste :
- 64 octets
- + 8 octets par élément
- + les tailles de chaque élément
Nous récupérerons de plus la plus grand taille d'objet que nous avons réussi à utiliser lors de ce test, on t'explique de suite.
Voici donc le script, issu du QCC 2020 :
- Code: Select all
def size(o):
t = type(o)
s = t == str and 49 + len(o)
if t == int:
s = 24
while o:
s += 4
o >>= 30
elif t == list:
s = 64 + 8*len(o)
for so in o:
s += size(so)
return s
def mem(v=1):
try:
l=[]
try:
l.append(0)
l.append(0)
l.append("")
l[2] += "x"
l.append(0)
l.append(0)
while 1:
try:
l[2] += l[2][l[1]:]
except:
if l[1] < len(l[2]) - 1:
l[1] = len(l[2]) - 1
else:
raise(Exception)
except:
if v:
print("+", size(l))
try:
l[0] += size(l)
except:
pass
try:
l[3], l[4] = mem(v)
except:
pass
return l[0] + l[3], max(l[0], l[4])
except:
return 0, 0
def testmem():
m1, m2 = 0, 0
while 1:
t1, t2 = mem(0)
if t1 > m1 or t2 > m2:
m1 = max(t1, m1)
m2 = max(t2, m2)
input(str((m1,m2)))
On trouve bien sur HP Prime une capacité heap de 1,025 Mo proche de la mesure précédente, à laquelle bien sûr il faut rajouter la consommation du script que nous estimons à 1,056 Ko.
Nous avons ici en prime une autre valeur de 393,486 Ko, correspondant à la taille du plus gros objet qui a pu être créé au cours du test et donc au plus grand espace libre disponible de façon contiguë dans le heap.
Pour le moment, dans le contexte de la HP Prime la capacité heap Python serait bien décevante.
Autant sur HP Prime G1 avec seulement 32 Mio de SDRAM sollicités par bien d'autres choses, on pouvait comprendre de se modérer sur le heap Python...
Mais la HP Prime G2 dispose d'une capacité SDRAM de 256 Mio écrasant littéralement toute concurrence. Nous attendions ici bien mieux que cela, de quoi se lancer dans des projets Python ambitieux...
Autant sur HP Prime G1 avec seulement 32 Mio de SDRAM sollicités par bien d'autres choses, on pouvait comprendre de se modérer sur le heap Python...
Mais la HP Prime G2 dispose d'une capacité SDRAM de 256 Mio écrasant littéralement toute concurrence. Nous attendions ici bien mieux que cela, de quoi se lancer dans des projets Python ambitieux...
Mais ne nous avouons pas encore vaincus.
Certes l'application Python ne se lance donc qu'avec 1,025 Mo de heap, mais nous avons vu plus haut qu'il était possible d'exécuter des scripts et fonctions Python depuis l'éditeur de programmes historique grâce à la fonction PYTHON().
Or, il se trouve que cette fonction permet de spécifier la capacité heap à allouer :
PYTHON({nom_python,taille_heap},...)
.Réalisons de quoi saisir et tester des capacités :
- Code: Select all
#python heaptest_python
from gc import mem_alloc,mem_free
a,f=mem_alloc(),mem_free()
print("allocated heap: "+str(f+a))
print("free heap: "+str(f))
#end
Export heaptest_ppl(v)
Begin
PRINT("allocating heap: "+v);
PRINT("");
PYTHON({heaptest_python,v});
End;
La capacité heap maximale que l'on peut allouer dépend de la mémoire RAM disponible, sur laquelle l'écran mémoire accessible via
Shift
🧰donne une indication.
La HP Prime G1 dispose de 32 Mio de SDRAM, et en gros sur une calculatrice vide ne contenant que le script de test on peut spécifier jusqu'à un peu plus de 16 Mo, au-delà le bloc Python n'est tout simplement pas exécuté. Histoire d'avoir une marge de sécurité puisque cette mémoire libre sera variable, retenons 16 Mo pour la suite.
En pratique la capacité heap reportée par le module gc est légèrement inférieure, dans les 15,6 Mo.
La HP Prime G2 dispose pour sa part de 256 Mio de SDRAM. De même sur une calculatrice vide ne contenant que le script de test, on peut spécifier jusqu'à 258 Mo et quelques, restons-en à 258 Mo (non non pas d'erreur ça rentre, puisque 256 Mio ≈ 268,5 Mo).
En pratique la capacité heap reportée ici par le module gc est d'environ 252,1 Mo.
Encore plus simple que nous n'avions pas remarqué la dernière fois, l'application Python dispose de réglages accessibles via
Shift
Plot.
On peut y spécifier le heap, avec le gros avantage d'avoir ici sur le même écran une indication de la mémoire disponible.
Voilà qui change complètement la façon de voir les choses, les capacités heap Python des HP Prime sont littéralement en orbite et rendent toute concurrence insignifiante !
- 252,1 Mo : HP Prime G2
- 15,6 Mo : HP Prime G1
- 2,068 Mo : TI-Nspire CX II
- 1,033 Mo : Casio Graph 90+E
- 101,262 Ko : Casio Graph 35+E II
- 33,545 Ko : NumWorks
- 18,354 Ko : TI-83 Premium CE Edition Python
- 252,1 Mo : HP Prime G2
- 15,6 Mo : HP Prime G1
- 2,068 Mo : TI-Nspire CX II
- 1,033 Mo : Casio Graph 90+E / fx-CG50
- 101,262 Ko : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII
- 33,545 Ko : NumWorks
- 20,839 Ko : TI-83 Premium CE + TI-Python
- 18,354 Ko : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 252,1 Mo : HP Prime G2
- 15,6 Mo : HP Prime G1
- 4,100 Mo : TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II)
- 2,068 Mo : TI-Nspire CX II
- 2,050 Mo : TI-Nspire (Ndless + MicroPython)
- 1,033 Mo : Casio Graph 90+E / fx-CG50
- 258,766 Ko : Casio Graph 35/75+E / 35/75/95 / fx-9750/9860GII (SH4 - appli CasioPython)
- 101,262 Ko : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII
- 64,954 Ko : NumWorks (firmware Omega + appli KhiCAS)
- 33,545 Ko : NumWorks
- 32,648 Ko : Casio Graph 35+E II / 35/75/85/95(SH3) / fx-9750/9860GIII / fx-9750/9860GII(SH3) / fx-9860G (appli CasioPython)
- 23,685 Ko : TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
- 20,839 Ko : TI-83 Premium CE + TI-Python
- 18,354 Ko : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
Python : Mémoire pile/stack
Go to topLes interpréteurs MicroPython ou similaires qui tournent sur calculatrices font appel à différents types de mémoires. La pile (stack) référence, à l'exécution, les objets Python créés. Sa capacité limite donc le nombre d'objets Python pouvant coexister simultanément en mémoire.
Tentons donc de déclencher une consommation massive de stack, afin de pouvoir comparer et voir comment s'en sortent la HP Prime et les autres. Une situation très simple qui peut être grand consommatrice de stack c'est la récursivité, soit les fonctions qui se rappellent elles-mêmes. Prenons le script suivant, issu du QCC 2020 :
Nous atteignons donc sur HP Prime G1 un maximum de 77 niveaux de récursion avant erreur, et même 99 niveaux sur HP Prime G2.
Mais nous avons vu plus haut qu'il était possible d'appeler un script ou une fonction Python depuis l'environnement HPPPL grâce à la fonction PYTHON(), et que cette dernière permettait de préciser la taille du heap alloué à cet appel. De façon similaire, elle permet également de préciser la taille du stack à utiliser :
Réalisons ici encore de quoi saisir et tester des capacités :
Sur HP Prime G1 nous atteignons la limite initiale de 77 en allouant 40K de stack.
On peut atteindre 82 niveaux de récursion en passant à 43K de stack.
Mais c'est tout, augmenter davantage le stack ne change plus rien et effectivement on note un changement au niveau de l'exception reportée : on passe d'un "maximum recursion depth exceeded" à un "pystack exhausted".
Ce n'est donc plus le même facteur limitant qui nous bloque, c'est maintenant autre chose qui interrompt la descente récursive.
Sur HP Prime G2 il suffit de 26K de stack pour atteindre la limite de 99.
Mais le changement d'exception se produit alors immédiatement ; on ne peut pas aller au-delà.
Encore plus simple que nous n'avions pas remarqué la dernière fois, l'application Python dispose de réglages accessibles via
On peut y spécifier le stack à utiliser pour l'application. Et apparemment c'est la par défaut de 40 Ko qui nous donne donc 77 récursions sur HP Prime G1 et 99 sur HP Prime G2.
D'où le classement des solutions Python niveau stack :
Tentons donc de déclencher une consommation massive de stack, afin de pouvoir comparer et voir comment s'en sortent la HP Prime et les autres. Une situation très simple qui peut être grand consommatrice de stack c'est la récursivité, soit les fonctions qui se rappellent elles-mêmes. Prenons le script suivant, issu du QCC 2020 :
- Code: Select all
def compte_r(n):
return n>0 and 1 + compte_r(n-1)
def test(f):
n = 0
try:
while 1:
n = f(n) + 1
except Exception as e:
print(e)
return n
Nous atteignons donc sur HP Prime G1 un maximum de 77 niveaux de récursion avant erreur, et même 99 niveaux sur HP Prime G2.
Mais nous avons vu plus haut qu'il était possible d'appeler un script ou une fonction Python depuis l'environnement HPPPL grâce à la fonction PYTHON(), et que cette dernière permettait de préciser la taille du heap alloué à cet appel. De façon similaire, elle permet également de préciser la taille du stack à utiliser :
PYTHON({nom_python,taille_heap,taille_stack},...)
.Réalisons ici encore de quoi saisir et tester des capacités :
- Code: Select all
#python stacktest_python
def compte_r(n):
return n>0 and 1 + compte_r(n-1)
def test(f):
n = 0
try:
while 1:
n = f(n) + 1
except Exception as e:
print(e)
return n
print(test(compte_r))
#end
Export stacktest_ppl(v)
Begin
PRINT("allocating stack: "+v);
PRINT("");
PYTHON({stacktest_python,#100000h,v});
End;
Sur HP Prime G1 nous atteignons la limite initiale de 77 en allouant 40K de stack.
On peut atteindre 82 niveaux de récursion en passant à 43K de stack.
Mais c'est tout, augmenter davantage le stack ne change plus rien et effectivement on note un changement au niveau de l'exception reportée : on passe d'un "maximum recursion depth exceeded" à un "pystack exhausted".
Ce n'est donc plus le même facteur limitant qui nous bloque, c'est maintenant autre chose qui interrompt la descente récursive.
Sur HP Prime G2 il suffit de 26K de stack pour atteindre la limite de 99.
Mais le changement d'exception se produit alors immédiatement ; on ne peut pas aller au-delà.
Encore plus simple que nous n'avions pas remarqué la dernière fois, l'application Python dispose de réglages accessibles via
Shift
Plot.
On peut y spécifier le stack à utiliser pour l'application. Et apparemment c'est la par défaut de 40 Ko qui nous donne donc 77 récursions sur HP Prime G1 et 99 sur HP Prime G2.
D'où le classement des solutions Python niveau stack :
- 202 : TI-Nspire CX II
- 129 : NumWorks
- 99 : HP Prime G2
- 82 : Casio Graph 90+E / 35+E II
- 82 : HP Prime G1
- 28 : TI-83 Premium CE Edition Python
- 202 : TI-Nspire CX II
- 129 : NumWorks
- 99 : HP Prime G2
- 82 : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
- 82 : HP Prime G1
- 28 : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 20 : TI-83 Premium CE + TI-Python
- 5362 : Casio Graph 35/75+E / 35/75/95 / fx-9750/9860GII (SH4 - appli CasioPython)
- 655 : Casio Graph 35+E II / 35/75/85/95(SH3) / fx-9750/9860GIII / fx-9750/9860GII(SH3) / fx-9860G (appli CasioPython)
- 202 : TI-Nspire CX II
- 155 : TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II)
- 130 : TI-Nspire (Ndless + MicroPython)
- 129 : NumWorks
- 126 : NumWorks (firmware Omega + appli KhiCAS)
- 99 : HP Prime G2
- 82 : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
- 82 : HP Prime G1
- 28 : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 20 : TI-83 Premium CE + TI-Python
- 15 : TI-83 Premium CE + TI-Python
Python : Modules intégrés standard et propriétaires
Go to topDans la version bêta précédente, l'application Python de la HP Prime disposait déjà d'une très belle collection de modules standards importables :
Cette mise à jour s'offre le luxe de nous en rajouter plusieurs, issus du développement de Xcas :
Histoire d'être sûr de ne rien rater on peut également appeler
Donc pas moins de 17 modules standard intégrés, comparons un peu aux solutions concurrentes :
À ces modules standards ou équivalents s'ajoutent usuellement des modules propriétaires destinés à traiter des spécificités matérielles ou logicielles de la calculatrice (détection des touches clavier, de la zone pointée, allumage de pixels sur l'écran, importation/exportation de données, connectivité, ...)
La version bêta précédente rajoutait pour cela le module unique hpprime que nous allons découvrir ou redécouvrir de suite.
Cette nouvelle version rajoute également, toujours en provenance du développement de Xcas :
- builtins
- array
- cmath
- gc
- math
- micropython
- sys
- ucollections
- uerrno
- uhashlib
- uio
- urandom
- ure
- ustruct
- utimeq
Cette mise à jour s'offre le luxe de nous en rajouter plusieurs, issus du développement de Xcas :
- linalg, un module destiné à remplacer le standard numpy.linalg
- matplotl, un module destiné à remplacer le module standard de tracé dans un repère, matplotlib.pyplot
Histoire d'être sûr de ne rien rater on peut également appeler
help("modules")
; mais non c'est bon, tout semble bien être au menu.Donc pas moins de 17 modules standard intégrés, comparons un peu aux solutions concurrentes :
TI 83PCE + Python | TI 83PCE Python | TI 84+CE Python | TI Nspire CX II | Casio Graph 90+E 35+EII | Num Works | HP Prime | |||||||
builtins array (u)binascii board cmath (u)collections (u)ctypes (u)errno gc (u)hashlib (u)heapq (u)io (u)json linalg math matplotlib .pyplot micropython numpy os (u)random (u)re storage (u)struct sys time (u)timeq turtle (u)zlib TOTAL | ✓ ✓ . . . ✓ . . ✓ . . . . . ✓ . . . . . ✓ . . . ✓ ✓ . . . 8 | ✓ ✓ . . . ✓ . . ✓ . . . . . ✓ . + . . . ✓ . . . ✓ ✓ . + . 8+2 | ✓ ✓ . . . ✓ . . ✓ . . . . . ✓ . + . . . ✓ . . . ✓ ✓ . + . 10 | ✓ ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . . . ✓ . + ✓ . . ✓ ✓ . . ✓ ✓ . . . 16+1 | ✓ . . . . . . . . . . . . . ✓ ✓ ✓ . . . ✓ . . . . . . ✓ . 6 | ✓ . . . ✓ . . . . . . . . . ✓ ✓ ✓ ✓ . . ✓ . . . . ✓ . ✓ . 9 | ✓ ✓ . . ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ . ✓ . + ✓ . + ✓ . . ✓ ✓ . ✓ ✓ . ✓ . . 17 | ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ . . ✓ . . . . . ✓ . . ✓ . ✓ ✓ . ✓ . ✓ ✓ . . . 13 | ✓ ✓ . . ✓ . . . ✓ . . . . . ✓ . . ✓ . . . . . . ✓ . . . . 7 | ✓ . ✓ . ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ + ✓ . ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . ✓ ✓ . . ✓ ✓ 23 | ✓ ✓ . . ✓ . . . ✓ . . . . . ✓ . . ✓ . . ✓ . . . ✓ . . . . 8 | ✓ . . . ✓ . . . . . . . . . ✓ ✓ ✓ ✓ . ✓ ✓ . . . . ✓ . ✓ . 10 | ✓ . ✓ . ✓ ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ + ✓ . ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ 23 |
Légende :
- ✓ module intégré + disponible en mode examen
- ✓ module intégré + interdit en mode examen
- + module propriétaire équivalent + disponible en mode examen
- + module propriétaire équivalent + interdit en mode examen
- . module absent et sans équivalent
La HP Prime compte donc parmi les solutions Python offrant la plus large collection de modules standard !
- 17 modules : HP Prime
- 16 modules : TI-Nspire CX II
- 9 modules : NumWorks
- 8 modules : TI-83 Premium CE Edition Python
- 6 modules : Casio Graph 90+E / 35+E II
- 17 modules : HP Prime
TI-Nspire CX II - 10 modules : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 9 modules : NumWorks
- 8 modules : TI-83 Premium CE + TI-Python
- 6 modules : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
- 23 modules : TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II)
NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS) - 17 modules : HP Prime
TI-Nspire CX II - 13 modules : TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
- 10 modules : NumWorks (Omega)
TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition - 9 modules : NumWorks
- 8 modules : Casio Graph 35/75+E / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython)
TI-83 Premium CE + TI-Python - 7 modules : TI-Nspire (Ndless + micropython)
- 6 modules : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
À ces modules standards ou équivalents s'ajoutent usuellement des modules propriétaires destinés à traiter des spécificités matérielles ou logicielles de la calculatrice (détection des touches clavier, de la zone pointée, allumage de pixels sur l'écran, importation/exportation de données, connectivité, ...)
La version bêta précédente rajoutait pour cela le module unique hpprime que nous allons découvrir ou redécouvrir de suite.
Cette nouvelle version rajoute également, toujours en provenance du développement de Xcas :
- arit pour faire de l'arithmétique
- graphic, un module de tracé par pixels
- cas pour appeler le moteur CAS
Python : Appels HPPPL / CAS - import hpprime + import cas
Go to topLe module hpprime est donc un module Python propriétaire dédié à la HP Prime.
Un
Nous avons donc vu plus haut qu'il était possible d'appeler du Python dans le contexte HPPPL.
Et bien l'inverse est également possible grâce à la fonction eval("..."). La fonction eval() permet d'évaluer l'expression fournie dans le contexte HPPPL et d'en retourner le résultat.
Mais petite précision avant cela. Contrairement à nombre de solutions concurrentes qui ne travaillent qu'en virgule flottante, la HP Prime gérait 2 types de nombres dans son langage propriétaire historique :
Parmi les rares cas faisant effectivement appel à des nombres de type entier, nous avions :
C'est maintenant l'occasion de profiter du formidable catalogue de fonctions de la HP Prime notamment lorsqu'elles n'ont ici pas d'équivalent intégré en Python, pour effectuer des calculs et mêmes des affectations de variables de l'environnement HPPPL :
Encore mieux que ça, tu peux également évaluer des expressions dans le contexte CAS en imbriquant un appel à la fonction HPPPL CAS.eval(), de quoi bénéficier du moteur de calcul formel CAS en Python :
Mais c'est un peu long et donc pénible à saisir, non ?
Et bien justement, cette nouvelle bêta ta rajoute le module cas qui permet d'appeler directement le moteur CAS grâce aux fonctions caseval("..."), xcas("...") et eval_expr("..."):
Nous ignorons à ce jour si il y a une différence entre ces 3 fonctions.
Pour te donner une idée du formidable niveau d'intégration, on peut comparer à la concurrence sur les critères suivants :
Un
dir(hpprime)
ne révèle rien de plus. Donc pas de cachotteries ici, tout semble bien être montré au menu et c'est déjà pas mal du tout, si bien que nous allons traiter du module hpprime en plusieurs parties.Nous avons donc vu plus haut qu'il était possible d'appeler du Python dans le contexte HPPPL.
Et bien l'inverse est également possible grâce à la fonction eval("..."). La fonction eval() permet d'évaluer l'expression fournie dans le contexte HPPPL et d'en retourner le résultat.
Mais petite précision avant cela. Contrairement à nombre de solutions concurrentes qui ne travaillent qu'en virgule flottante, la HP Prime gérait 2 types de nombres dans son langage propriétaire historique :
- les flottants
- et les entiers
Parmi les rares cas faisant effectivement appel à des nombres de type entier, nous avions :
- les nombres saisis avec le préfixe # de base binaire, octale, décimale ou hexadécimale
- les résultats de certaines fonctions comme par exemple
RGB(,,)
La fonction hpprime.eval() ne gérait justement pas correctement les résultats de type entier dans la bêta précédente.
C'est maintenant corrigé.
C'est maintenant l'occasion de profiter du formidable catalogue de fonctions de la HP Prime notamment lorsqu'elles n'ont ici pas d'équivalent intégré en Python, pour effectuer des calculs et mêmes des affectations de variables de l'environnement HPPPL :
hpprime.eval("NORMALD_CDF(2)")
Encore mieux que ça, tu peux également évaluer des expressions dans le contexte CAS en imbriquant un appel à la fonction HPPPL CAS.eval(), de quoi bénéficier du moteur de calcul formel CAS en Python :
hpprime.eval('CAS.eval("int(ln(x),x)")')
Mais c'est un peu long et donc pénible à saisir, non ?
Et bien justement, cette nouvelle bêta ta rajoute le module cas qui permet d'appeler directement le moteur CAS grâce aux fonctions caseval("..."), xcas("...") et eval_expr("..."):
- Code: Select all
cas.caseval("int(ln(x),x)")
cas.xcas("int(ln(x),x)")
cas.eval_expr("int(ln(x),x)")
Nous ignorons à ce jour si il y a une différence entre ces 3 fonctions.
Pour te donner une idée du formidable niveau d'intégration, on peut comparer à la concurrence sur les critères suivants :
- Python appelable en dehors de son environnement
- Python peut lire/écrire des variables hors de son environnement
- Python peut lire/écrire toute variable hors de son environnement
- Python peut évaluer des expressions hors de son environnement
- Python peut évaluer toute expression hors de son environnement
TI 83PCE + Python | TI 83PCE Python | TI 84+CE Python | TI Nspire CX II | Casio Graph 90+E 35+EII | Num Works | HP Prime | |||||||
1 2 3 4 5 TOTAL | . . . . . 0 | . ✓ . . . 1 | . ✓ . . . 1 | . ✓ ✓ ✓ . 3 | . . . . . 0 | . . . . . 0 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 5 | . . . . . 0 | . . . . . 0 | . ✓ ✓ ✓ ✓ 4 | . . . . . 0 | . . . . . 0 | . ✓ ✓ ✓ ✓ 4 |
On pouvait reprocher aux solutions Python concurrentes leur absence d'intégration, le Python tournant en vase clos dans son coin sans interaction avec le reste de l'environnement mathématique de la calculatrice, ou avec très peu d'interactions.
Sur HP Prime l'intégration du Python a été poussée à un niveau formidable, et de plus de façon bidirectionnelle !
Enfin de quoi faire du Python sur la calculatrice non plus pour faire du Python, mais pour résoudre des problèmes de Mathématiques et de Sciences en interaction avec les autres applications de la calculatrice, bravo !
Sur HP Prime l'intégration du Python a été poussée à un niveau formidable, et de plus de façon bidirectionnelle !
Enfin de quoi faire du Python sur la calculatrice non plus pour faire du Python, mais pour résoudre des problèmes de Mathématiques et de Sciences en interaction avec les autres applications de la calculatrice, bravo !
- 5 points : HP Prime
- 3 points : TI-Nspire CX II
- 1 point : TI-83 Premium CE Edition Python
- 0 point : NumWorks
Casio Graph 90+E / 35+E II
- 5 points : HP Prime
- 3 points : TI-Nspire CX II
- 1 point : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 0 point : NumWorks
TI-83 Premium CE + TI-Python
Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
- 5 points : HP Prime
- 4 points : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS)
TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II) - 3 points : TI-Nspire CX II
- 1 point : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 0 point : NumWorks
TI-Nspire (Ndless + micropython)
Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
TI-83 Premium CE + TI-Python
Casio Graph 35/75+E / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython)
Python : Clavier et tactile - import hpprime
Go to topLe module hpprime contient également de quoi permettre à tes scripts de tester les appuis sur les touches du clavier.
La fonction dédiée
L'opérateur
À tester donc avec
Évaluons les solutions clavier Python concurrentes selon les critères suivants :
Malheureusement avec cette dernière bêta, la fonction ne permet plus d'identifier la touche
Mais le clavier n'est pas la seule entrée. La HP Prime dispose également d'un écran tactile, et ce dernier est lui aussi géré en Python, grâce à la fonction
Ici les comparaisons à la concurrence seront rapides puisqu'il n'y a qu'une solution offrant quelque chose de comparable, les TI-Nspire CX II pour leur pavé tactile.
La fonction dédiée
hpprime.keyboard()
cumule vraiment tous les avantages par rapport aux solutions concurrentes :- elle est non bloquante, heureusement
- elle ne te renvoie pas une touche mais l'état global du clavier, c'est-à-dire que tu peux tester en un seul appel des appuis simultanés sur plusieurs touches
- elle permet même de tester les touches
Shift
,ALPHA
etOn
Varsil faut faire
hpprime.keyboard() & (1 << 15)
car ce serait la 15ème touche clavier en partant du coin en haut à gauche.L'opérateur
&&
affiché à l'écran d'aide en question étant une erreur, hélas cette fois-ci non corrigée.Sur la version bêta précédente, la fonction keyboard() n'utilisait absolument pas la numérotation de touches ainsi documentée, car il y avait une erreur d'inversion d'octets.
C'est maintenant corrigée sur cette dernière version, voici donc la carte finale :
Apps 0 | Symb 1 | ↑ 2 | Help 3 | Esc 4 | |
Plot 6 | ← 7 | → 8 | View 9 | ||
⌂ 5 | Num 11 | ↓ 12 | Menu 13 | CAS 10 | |
Vars 14 | 🧰 15 | □/□ 16 | xtθn 17 | ab/c 18 | ⌫ 19 |
x^y 20 | SIN 21 | COS 22 | TAN 23 | LN 24 | LOG 25 |
x² 26 | +/- 27 | () 28 | , 29 | Enter 30 | |
EEX 31 | 7 32 | 8 33 | 9 34 | ÷ 35 | |
ALPHA 36 | 4 37 | 5 38 | 6 39 | × 40 | |
Shift 41 | 1 42 | 2 43 | 3 44 | - 45 | |
On 46 | 0 47 | . 48 | _ 49 | + 50 |
À tester donc avec
hpprime.keyboard() & (1 << numero_touche)
Évaluons les solutions clavier Python concurrentes selon les critères suivants :
- possible d'identifier la touche pressée
- les touches modificateurs sont identifiables (controle, shift, alpha, 2nde)
- la touche on/off est identifiable
- le test est non bloquant
- possible d'identifier plusieurs touches pressées simultanément
- possible d'identifier plusieurs touches pressées simultanément en un seul appel de la fonction de test
Malheureusement avec cette dernière bêta, la fonction ne permet plus d'identifier la touche
On. En effet ici pas besoin d'un appui long, l'arrêt du script est immédiat.
TI 83PCE + Python | TI 83PCE Python | TI 84+CE Python | TI Nspire CX II | Casio Graph 90+E 35+EII | Num Works | HP Prime | |||||||
1 2 3 4 5 6 TOTAL | . . . . . . 0 | ✓ . ✓ . . . 2 | ✓ . ✓ . . . 2 | ✓ . ✓ ✓ . . 3 | . . . . . . 0 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . 5 | ✓ ✓ . ✓ ✓ ✓ 5 | . . . . . . 0 | . . . . . . 0 | ✓ . . . . . 1 | . . . . . . 0 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . 5 | ✓ ✓ ✓ . . . 3 |
La HP Prime t'offre clairement la meilleure solution Python de gestion du clavier, de quoi en adapter intégralement le comportement pour des interfaces et jeux intuitifs et réactifs !
- 5 points : HP Prime
NumWorks - 3 points : TI-Nspire CX II
- 2 points : TI-83 Premium CE Edition Python
- 0 point : Casio Graph 90+E / 35+E II
- 5 points : HP Prime
NumWorks - 3 points : TI-Nspire CX II
- 2 points : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 0 point : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
TI-83 Premium CE + TI-Python
- 5 points : HP Prime
NumWorks - 3 points : TI-Nspire CX II
NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS) - 2 points : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 1 point : TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II)
- 0 point : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
Casio Graph 35/75+E / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython)
TI-Nspire (Ndless + micropython)
TI-83 Premium CE + TI-Python
Le module cas offre lui aussi une fonction get_key(), mais nous n'allons pas être bien longs à son sujet cette fois-ci. En effet elle ne semble pas fonctionnelle à ce jour ; elle renvoie immédiatement 0, indépendamment du nombre de touches que tu peux presser ou pas.
Mais le clavier n'est pas la seule entrée. La HP Prime dispose également d'un écran tactile, et ce dernier est lui aussi géré en Python, grâce à la fonction
hpprime.mouse()
.Ici les comparaisons à la concurrence seront rapides puisqu'il n'y a qu'une solution offrant quelque chose de comparable, les TI-Nspire CX II pour leur pavé tactile.
Mais ici encore énorme avantage à la HP Prime qui te retourne les coordonnées de non pas 1 pointeur mais 2 pointeurs !
Avec les bons calculs, de quoi donc détecter également en Python les événements tactiles à 2 doigts (zoom notamment), une exclusivité à ce jour !
Avec les bons calculs, de quoi donc détecter également en Python les événements tactiles à 2 doigts (zoom notamment), une exclusivité à ce jour !
Python : Tracé par pixels et performances - import hpprime + import graphic
Go to topLe module hpprime comprend également des fonctions de tracé par pixels. Pour référence, c'est donc l'équivalent chez la concurrence des modules :
numero_calque de 0 à 9 correspond aux variables globales G0 à G9 de l'environnement HPPPL, avec pour rappel :
Voici le détail des fonctions disponibles dans ce contexte :
L'écran HP Prime fait 320×240 pixels. Première chose à se demander, est-ce que l'on contrôle tous les pixels de l'écran ? Car vu la concurrence, ce n'est pas garanti.
Nous allons donc tenter de déterminer automatiquement la zone graphique, c'est-à-dire la zone dans laquelle l'utilisateur peut librement allumer des pixels.
Commençons dès maintenant à construire et expliquer devant toi notre protocole de test Python, avec un script universel tournant sur tous les modèles supportant officiellement ou officieusement ce langage.
L'idée générale va être d'effectuer des écritures et lectures de pixels.
Les fonctions de lecture/écriture des pixels différant hélas d'un constructeur à un autre, il nous faut déjà de quoi permettre au script de détecter la plateforme sur laquelle il tourne :
Cette pièce de précision te retournera d'un simple
Maintenant que nous connaissons donc la plateforme, reste à récupérer les fonctions d'accès aux pixels.
Nous avons donc vu qu'il n'y avait pas de fonction pour lire un pixel, mais nous avons vu plus haut que le module hpprime nous permettait via sa fonction eval() d'accéder à l'environnement HPPPL complet. Il nous suffit donc de fabriquer la fonction de la façon suivante :
Voici en conséquence de quoi récupérer automatiquement les fonctions de lecture et écriture des pixels sur l'ensemble des plateformes Python :
Voilà, d'un simple
Comment donc faire maintenant pour tester la taille de la zone graphique, rien qu'en lisant / écrivant des pixels ?
Et bien c'est très simple, nous allons procéder comme avec une tortue (langage Scratch ou module Python turtle). Nous allons parcourir l'écran, en diagonale, en tentant de lire et modifier chaque pixel rencontré.
Pour savoir si un pixel est accessible en écriture, nous tenterons d'inverser sa couleur :
Pour savoir si un pixel que l'on arrive à lire correspond bien à un pixel visible de l'écran, nous prendrons comme référence la mauvaise valeur de pixel retournée par une lecture clairement hors écran, comme
Dans le seul cas où l'on rencontre cette valeur qui peut très bien être justifiée, nous tenterons ici encore de l'inverser.
Voici donc les fonctions principales utilisant tout ça :
L'appel
Nous aurions certes pu nous en rendre compte beaucoup plus rapidement, mais l'avantage de cette méthode c'est que nous avons en même temps les résultats des solutions concurrentes.
Maintenant que nous savons quelles coordonnées de pixels indiquer aux fonctions de tracé, intéressons-nous au paramètre de couleur.
Il y a 2 façons de coder les couleurs dans le contexte des pixels en Python :
Dans la plupart des solutions Python il s'agit de listes ou tuples
Ce n'est pas ce qui a été retenu sur HP Prime, le paramètre de couleur est un unique nombre entier, reste à connaître les capacités du contrôleur écran.
Les modules graphiques concurrents à avoir fait ce choix de codage de couleur sont peu nombreux :
Pour en savoir davantage, rajoutons aux scripts précédents une fonction pour tester le codage utilisé, par simple vérification du type de retour d'une lecture de pixel. Dans le cas d'un retour de type entier, tentons en passant de détecter le nombre de bits gérés par le contrôleur écran, en écrivant des valeurs de pixels de plus en plus grandes et vérifiant à chaque fois si le pixel concerné a bien pris la valeur en question.
Un appel
Vérifions cela, pour un script universel prévoyons une fonction de conversion de couleur :
Voici des fonctions intermédiaires pour tracer des lignes verticales ou horizontales :
Et voici enfin de quoi tracer une mire :
L'ensemble de la concurrence Python couleur présente des saccades dans le dégradé, qui plus est moins marquées mais 2 fois plus nombreuses dans les teintes tirant sur le vert.
C'est-à-dire que bien que même lorsque le paramètre de couleur spécifié est un tuple de 24 bits, le contrôleur écran ne tient compte que de 16 bits, ne permettant alors que 216=65536 couleurs différentes.
Plus précisément il y a 5 bits pour le rouge, 6 bits pour le vert et 5 bits pour le bleu.
En passant, le bleu étant ci-contre affiché en haut, les bits des plus faibles au plus forts codent donc dans l'ordre les composantes bleu, puis vert, puis rouge.
La concurrence Python monochrome pour sa part n'affiche jusqu'à présent qu'en noir et blanc, le codage couleur utilisé étant alors sur 1 bit.
Poursuivons maintenant notre exploration des fonctions de tracé par pixels du module hpprime. Nous avons donc également un bel éventail de fonctions de tracé :
Avec cette version nous disposons donc également d'un deuxième module de tracée par pixels, graphic, issu pour sa part du développement de Xcas.
La présence de fonctions show() et show_screen() suggère un fonctionnement en double buffering, mais en pratique non : les affichages sont immédiats, et l'appel à ces fonctions semble inutile.
En terme de primitives graphiques, cette bibliothèque semble a priori comparable :
Intéressons-nous maintenant aux performances. Pour illustrer l'importance d'avoir une bonne bibliothèque graphique ainsi que du double buffering, voici un petit script de démo animant des tracés de lignes.
Il est compatible avec l'interface polycalc.py déjà mise en avant à notre concours de rentrée 2020, et permettant à un script de s'exécuter sur l'ensemble des calculatrices graphiques Python.
Commençons par les Casio Graph 90+E et compatibles. Ici nous avons du double buffering mais la bibliothèque de tracé casioplot est rudimentaire, ne fournissant rien d'autre que de quoi allumer un pixel.
Les lignes doivent donc être tracées pixel par pixel par une fonction de remplacement que voici :
Cela se paie très cher en performances, l'animation met plus d'un quart d'heure à boucler, 17min50.
Les TI-83 Premium CE Edition Python n'ont pour leur part pas de double buffering. Cela déclenche ici des clignotements intempestifs, les états intermédiaires de l'animation avec les effacements de lignes devenant visibles. Le matériel est également très inférieur.
Toutefois leur bibliothèque ti_graphics est extrêmement complète ce qui leur permet ici de compenser et même faire mieux que la solution précédente en terme de performances. L'animation boucle en 12min36, comme quoi ça compte.
Les NumWorks N0110 et compatibles n'ont pas non plus de double buffering, et souffrent d'une bibliothèque graphique kandinsky extrêmement pauvre, presque autant que celle de Casio. Tout ce que kandinsky a en plus, c'est de quoi tracer des rectangles ce qui ne nous aidera pas ici.
En conséquence une animation encore bien lente bouclant en 5min14, avec des clignotements inesthétiques.
Les NumWorks peuvent toutefois être améliorées par installation du firmware tiers Omega. Dans ce cas la bibliothèque kandinsky se voit rajoutée une fonction de tracé de lignes, qui change complètement la donne. L'animation ne met plus que 7,28s à boucler.
Sur NumWorks N0110 on peut alors également installer l'application KhiCAS qui dispose de son propre interpréteur Micropython avec sa propre bibliothèque graphics. Mêmes avantages ici. 9,08s.
graphic dispose d'une fonction show_screen() suggérant une possibilité de double buffering, mais cela ne semble pas du tout marcher en pratique.
Sur TI-Nspire CX II on a bien du double buffering ainsi que la très large bibliothèque graphique ti_draw. Seulement 27,8s.
Mais il semble par contre y avoir ici de l'anti-aliasing à l'œuvre, ce qui parasite les nettoyages intermédiaires effectués par ce script.
Si on passe sous KhiCAS ici apparemment on a toujours le double buffering, mais le problème d'anti-aliasing disparaît et c'est même en prime légèrement plus rapide. Plus que 22,6s
Voici enfin la HP Prime G1 de la rentrée 2013. Son excellente bibliothèque graphique hpprime donc couplée à son matériel honorable, nous donnent une animation parfaitement fluide et esthétique, 2,6s !
Avec la HP Prime G2 et son matériel très supérieur de la rentrée 2019, là nous quittons clairement l'attraction terrestre. 0,84s !
On peut également modifier le script de test pour appeler sur HP Prime non plus la bibliothèque hpprime, mais la bibliothèque graphic.
Les performances sont alors nettement supérieures, la HP Prime G1 ne met plus que 1,32s.
Et la HP Prime G2 seulement 0,48s.
Mais comme il n'y a ici pas de double buffering l'animation n'est pas jouée de façon propre, et graphic n'est donc à ce jour pas forcément un meilleur choix que hpprime en tant que module de tracé par pixels.
Classons donc les solutions graphiques Python concurrentes selon les critères suivants :
- kandinsky (NumWorks)
- ti_graphics (TI-83 Premium CE / TI-84 Plus CE)
- ti_draw (TI-Nspire CX II)
- casioplot (Casio Graph 35+E II / 90+E / fx-9750/9860GIII / fx-CG50)
- graphic (NumWorks + KhiCAS - TI-Nspire CX + KhiCAS)
- nsp (TI-Nspire + micropython)
pixon(numero_calque, x, y, couleur)
pour allumer un pixel.numero_calque de 0 à 9 correspond aux variables globales G0 à G9 de l'environnement HPPPL, avec pour rappel :
- G0 : pour un affichage direct sur écran
- G1 à G9 : 9 calques hors écran, permettant non plus du double buffering mais du multiple buffering
Voici le détail des fonctions disponibles dans ce contexte :
blit(numero_calque_1, x, y, numero_calque_2)
pour copier un calque G0 à G9 sur un autre aux coordonnées indiquéesstrblit(numero_calque_1, x, y, largeur, hauteur, numero_calque_2)
, comme le précédent mais permet en prime au passage de redimensionner la copie (agrandissement, réduction, ...)strblit(numero_calque_1, x1, y1, largeur1, hauteur1, numero_calque_2, x2, y2, largeur2, hauteur2)
, comme le précédent mais permet de ne copier qu'une partie du calquedimgrob(numer_calque, largeur, hauteur, couleur)
pour redimensionner les calques G1 à G9 (non valide pour l'écran G0)grobw(numer_calque)
récupérer les dimensions d'un calque G0 à G9
L'écran HP Prime fait 320×240 pixels. Première chose à se demander, est-ce que l'on contrôle tous les pixels de l'écran ? Car vu la concurrence, ce n'est pas garanti.
Nous allons donc tenter de déterminer automatiquement la zone graphique, c'est-à-dire la zone dans laquelle l'utilisateur peut librement allumer des pixels.
Commençons dès maintenant à construire et expliquer devant toi notre protocole de test Python, avec un script universel tournant sur tous les modèles supportant officiellement ou officieusement ce langage.
L'idée générale va être d'effectuer des écritures et lectures de pixels.
Les fonctions de lecture/écriture des pixels différant hélas d'un constructeur à un autre, il nous faut déjà de quoi permettre au script de détecter la plateforme sur laquelle il tourne :
- Code: Select all
def get_pf():
c256 = True
try:
if chr(256)==chr(0):
# Xcas/KhiCAS Python compatibility
if "HP" in version():
return 13 # HP Prime
else:
if not white:
return 12 # Graph 35+E II
elif "Numworks" in version():
return 10 # NumWorks
elif "Nspire" in version():
return 8 # Nspire
else: # Graph 90+E
return 11
except:
c256 = False
try:
import sys
try:
if sys.platform == "nspire":
try: # Nspire Ndless
import graphic
return 7 # KhiCAS Micropython
except: # MicroPython
return 6
elif sys.platform == "TI-Nspire":
return 3 # Nspire CX II
elif sys.platform == "numworks":
return 9 # NumWorks KhiCAS Micropython
elif sys.platform.startswith('TI-Python'):
return 2 # 83P/84+ CE
except: # Graph 35+E/USB / 75/85/95
return 5
except:
pass
if not c256:
return 1 # Graph 90/35+E II
try:
import kandinsky
return 0 # NumWorks
except:
try: # HP Prime
import hpprime
return 4
except:
pass
return -1
Cette pièce de précision te retournera d'un simple
get_pf()
un identifiant couvrant tout l'éventail des solutions Python disponibles à ce jour pour calculatrices, et à interpréter de la façon suivante :- -1: inconnue (ordinateur ?...)
- 0: NumWorks
- 1: Casio Graph 90+E / fx-CG50 ou Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII
- 2: TI-83 Premium CE ou TI-84 Plus CE
- 3: HP Prime
- 4: Casio Graph 35+E/USB / 75/85/95 / fx-9750/9860GII / fx-9860G avec CasioPython
- 5: TI-Nspire + MicroPython (nécessite Ndless)
- 6: TI-Nspire + KhiCAS en mode MicroPython (nécessite Ndless)
- 7: TI-Nspire + KhiCAS en mode de compatibilité Python (nécessite Ndless)
- 8: NumWorks + KhiCAS en mode MicroPython (nécessite Omega)
- 9: NumWorks + KhiCAS en mode de compatibilité Python (nécessite Omega)
- 10: Casio Graph 90+E / fx-CG10/20/50 + KhiCAS en mode de compatibilité Python
- 11: Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII + KhiCAS en mode de compatibilité Python
- 12: HP Prime en mode CAS
Maintenant que nous connaissons donc la plateforme, reste à récupérer les fonctions d'accès aux pixels.
Nous avons donc vu qu'il n'y avait pas de fonction pour lire un pixel, mais nous avons vu plus haut que le module hpprime nous permettait via sa fonction eval() d'accéder à l'environnement HPPPL complet. Il nous suffit donc de fabriquer la fonction de la façon suivante :
- Code: Select all
def get_pixel(x, y):
return int(hpprime.eval("get_pixel(" + str(x) + "," + str(y) + ")"))
Voici en conséquence de quoi récupérer automatiquement les fonctions de lecture et écriture des pixels sur l'ensemble des plateformes Python :
- Code: Select all
gp_prime = lambda x, y: GETPIX_P(x, y)
sp_prime = lambda x, y, c: PIXON_P(x, y, c)
def get_pixel_functions(pf):
gp, sp = lambda: None, lambda: None
if pf == 0: # NumWorks
import kandinsky
gp, sp = kandinsky.get_pixel, kandinsky.set_pixel
elif pf == 1: # Graph 90/35+E II
import casioplot
gp, sp = casioplot.get_pixel, casioplot.set_pixel
elif pf == 2: # 83P/84+ CE
import ti_graphics
gp, sp = ti_graphics.getPixel, ti_graphics.setPixel
elif pf == 3: # Nspire CX II
pass
elif pf == 4: # HP Prime
import hpprime
def sp(x, y, c):
hpprime.pixon(0, x, y, c)
def gp(x, y):
return int(hpprime.eval("get_pixel(" + str(x) + "," + str(y) + ")"))
elif pf == 6: # Nspire: Ndless MicroPython
from nsp import Texture
canvas = Texture(320, 240, 0)
gp, sp = canvas.getPx, canvas.setPx
elif pf == 7 or pf == 9: # Nspire/NumWorks: KhiCAS-MicroPython
import graphic
gp, sp = graphic.get_pixel, graphic.set_pixel
elif pf == 13: # HP Prime
gp, sp = gp_prime, sp_prime
return gp, sp
Voilà, d'un simple
gp, sp = get_pixel_functions(get_pf())
nous obtenons les fonctions de lecture et écriture des pixels, sur tous les modèles où elles existent.Comment donc faire maintenant pour tester la taille de la zone graphique, rien qu'en lisant / écrivant des pixels ?
Et bien c'est très simple, nous allons procéder comme avec une tortue (langage Scratch ou module Python turtle). Nous allons parcourir l'écran, en diagonale, en tentant de lire et modifier chaque pixel rencontré.
Pour savoir si un pixel est accessible en écriture, nous tenterons d'inverser sa couleur :
- Code: Select all
def invert_color(c):
try:
ci = [0, 0, 0]
for k in range(3):
ci[k] = 255 - c[k]
except:
ci = ~(c&0xffffff) & 0xffffff
return ci
def is_pixel_writable(x, y, bad_pixel):
if is_pixel_readable(x, y, bad_pixel):
c0 = gp(x, y)
sp(x, y, invert_color(c0))
c = gp(x, y)
return c != c0
Pour savoir si un pixel que l'on arrive à lire correspond bien à un pixel visible de l'écran, nous prendrons comme référence la mauvaise valeur de pixel retournée par une lecture clairement hors écran, comme
gp(-2, -2)
.Dans le seul cas où l'on rencontre cette valeur qui peut très bien être justifiée, nous tenterons ici encore de l'inverser.
- Code: Select all
def is_pixel_readable(x, y, bad_pixel):
c = None
try:
c = gp(x, y)
except:
pass
if c != None:
if c == bad_pixel:
sp(x, y, invert_color(c))
c = gp(x, y)
return c != bad_pixel
Voici donc les fonctions principales utilisant tout ça :
- Code: Select all
def scr_test(x0, y0, dx0, dy0, test):
bad_pixel = None
try:
bad_pixel = gp(-2, -2)
except:
pass
x, y, dx, dy = x0, y0, dx0, dy0
while not test(x, y, bad_pixel):
x += dx
y += dy
if test(x, y - dy, bad_pixel): y = y0
elif test(x - dx, y, bad_pixel): x = x0
x0, y0 = x, y
x += dx
y += dy
while(dx or dy):
if not test(x - ((dx == 0) and dx0),y - ((dy == 0) and dy0), bad_pixel):
if test(x - ((dx == 0) and dx0), y - ((dy == 0) and dy0) - dy0, bad_pixel): dy = 0
elif test(x - ((dx == 0) and dx0) - dx0, y - ((dy == 0) and dy0), bad_pixel): dx = 0
else: dx, dy = 0, 0
x += dx
y += dy
return x0, y0, (x - x0) // dx0, (y - y0) // dy0
def scr_size():
xrd0, yrd0, xrd, yrd = scr_test(0, 0, -1, -1, is_pixel_readable)
xra0, yra0, xra, yra = scr_test(1, 1, 1, 1, is_pixel_readable)
xr0, yr0 = xrd0 - xrd + 1, yrd0 - yrd + 1
xr, yr = xra + xrd, yra + yrd
xw0, yw0, xw, yw = scr_test(xr0, yr0, 1, 1, is_pixel_writable)
print("at (" + str(xr0) + "," + str(yr0) + "): " + str(xr) + "x" + str(yr) + " readable pixels")
print("at (" + str(xw0) + "," + str(yw0) + "): " + str(xw) + "x" + str(yw) + " writable pixels")
return xr0, yr0, xr, yr, xw0, yw0, xw, yw
L'appel
scr_size()
, nous indique alors que nous avons accès à la fois en lecture et écriture à 320×240 pixels à compter du pixel de coordonnées (0, 0)
.C'est-à-dire qu'en Python sur HP Prime nous avons le privilège de contrôler intégralement l'écran !
Nous aurions certes pu nous en rendre compte beaucoup plus rapidement, mais l'avantage de cette méthode c'est que nous avons en même temps les résultats des solutions concurrentes.
- 320×240=76800 pixels en écriture : HP Prime
- 384×192=73728 pixels en écriture : Casio Graph 90+E
- 320×222=71040 pixels en écriture : NumWorks
- 318×212=67416 pixels en écriture : TI-Nspire CX II
- 321×210=67410 pixels en écriture sur 321×241=77361 pixels en lecture : TI-83 Premium CE Edition Python
- 128×64=8192 pixels en écriture : Casio Graph 35+E II
- 320×240=76800 pixels en écriture : HP Prime
- 384×192=73728 pixels en écriture : Casio Graph 90+E
- 320×222=71040 pixels en écriture : NumWorks
TI-Nspire CX (Ndless + KhiCAS)
NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS) - 318×212=67416 pixels en écriture : TI-Nspire CX II
- 321×210=67410 pixels en écriture sur 321×241=77361 pixels en lecture : TI-83 Premium CE Edition Python
- 128×64=8192 pixels en écriture : Casio Graph 35+E II
- 320×240=76800 pixels en écriture : HP Prime
- 384×192=73728 pixels en écriture : Casio Graph 90+E
- 320×222=71040 pixels en écriture : NumWorks
- 318×212=67416 pixels en écriture : TI-Nspire CX II
- 321×210=67410 pixels en écriture sur 321×241=77361 pixels en lecture : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 128×64=8192 pixels en écriture : Casio Graph 35+E II
- 0×0=0 pixels en lecture : TI-83 Premium CE + TI-Python
- 320×240=76800 pixels en écriture : HP Prime
- 384×192=73728 pixels en écriture : Casio Graph 90+E
- 320×222=71040 pixels en écriture : NumWorks
TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II)
NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS) - 318×212=67416 pixels en écriture : TI-Nspire CX II
- 321×210=67410 pixels en écriture sur 321×241=77361 pixels en lecture : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 128×64=8192 pixels en écriture : Casio Graph 35+E II
- 0×0=0 pixels en lecture : TI-83 Premium CE + TI-Python
TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
Casio Graph 35/75+E / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython)
TI-Nspire (Ndless + micropython)
Maintenant que nous savons quelles coordonnées de pixels indiquer aux fonctions de tracé, intéressons-nous au paramètre de couleur.
Il y a 2 façons de coder les couleurs dans le contexte des pixels en Python :
- soit avec une liste ou un tuple
(r, g, b)
décrivant les valeurs de chaque composante primaire rouge-vert-bleu par un entier sur 8 bits (de 0 à 255) - soit par un nombre entier qui sera directement la valeur fournie au contrôleur écran
Dans la plupart des solutions Python il s'agit de listes ou tuples
(rouge, vert, bleu)
avec chaque valeur codée sur 8 bits et pouvant donc prendre les valeurs entières de 0 à 255.Ce n'est pas ce qui a été retenu sur HP Prime, le paramètre de couleur est un unique nombre entier, reste à connaître les capacités du contrôleur écran.
Les modules graphiques concurrents à avoir fait ce choix de codage de couleur sont peu nombreux :
- graphic (NumWorks + KhiCAS - TI-Nspire CX + KhiCAS)
- nsp (TI-Nspire + micropython)
Pour en savoir davantage, rajoutons aux scripts précédents une fonction pour tester le codage utilisé, par simple vérification du type de retour d'une lecture de pixel. Dans le cas d'un retour de type entier, tentons en passant de détecter le nombre de bits gérés par le contrôleur écran, en écrivant des valeurs de pixels de plus en plus grandes et vérifiant à chaque fois si le pixel concerné a bien pris la valeur en question.
- Code: Select all
def get_color_mode():
c = gp(0, 0)
try:
c[2]
return 0
except:
b, v = 0, 1
dv = 1
x, y = 0, sy0
sp(x, y, v + dv)
while gp(x, y) >= v:
b += 1
v *= 2
sp(x, y, v + dv)
return b
Un appel
color_mode = get_color_mode()
pourra donc renvoyer par exemple :- 0 : pour un codage des couleurs par des tuples (r,g,b)
- 15 : pour un codage des couleurs sur des entiers de 15 bits
- 16 : pour un codage des couleurs sur des entiers de 16 bits
- 24 : pour un codage des couleurs sur des entiers de 24 bits
- ...
Vérifions cela, pour un script universel prévoyons une fonction de conversion de couleur :
- Code: Select all
def fixcolor(c, bits=16):
try:
if not color_mode:
return c
r, g, b = c[0], c[1], c[2]
except:
if color_mode == bits:
return c
if bits == 16:
br, bg, bb = 5, 6, 5
else:
br, bg, bb = 8, 8, 8
r, g, b = c & (2**br - 1) * 2**(8 - br), c & ((2**bg - 1) * 2**br) // 2**br * 2**(8 - bg), c & ((2**bb - 1) * 2**(br + bg)) // 2**(br + bg) * 2**(8 - bb)
if not color_mode:
return (r, g, b)
else:
if color_mode == 16:
br, bg, bb = 5, 6, 5
else:
br, bg, bb = 8, 8, 8
r, g, b = r // 2**(8 - br), g // 2**(8 - bg) * 2**br, b // 2 **(8 - bb) * 2**(br + bg)
c = r + g - (r & g)
return c + b - (c & b)
Voici des fonctions intermédiaires pour tracer des lignes verticales ou horizontales :
- Code: Select all
def draw_vline(x, y1, y2, c):
for j in range(y2 - y1 + 1):
sp(x, y1 + j, c)
def draw_hline(y, x1, x2, c):
for j in range(x2 - x1 + 1):
sp(x1 + j, y, c)
Et voici enfin de quoi tracer une mire :
- Code: Select all
#o: 0=horizontal, 1=vertical
#s: 0=no_shadow, 1=shadow left/up, -1=shadow right/down
def mire(s=1, o=0, w=sw, h=sh, y0=sy0):
if o:
l1, l2, f, i1, i2 = h, w, draw_hline, y0, 0
else:
l1, l2, f, i1, i2 = w, h, draw_vline, 0, y0
n = 8
for m in range(l1):
v = 255
if s != 0:
v = v * (s*m % l1) // (l1 - 1)
for j in range(n):
f(m + i1, j * l2 // n + i2, (j + 1) * l2 // n - 1 + i2, fixcolor(color8(j, v)))
def color8(j, v):
c = [0, 0, 0]
for b in range(3):
if j & 2**b:
c[b] = v
return c
Effectivement l'affichage des scripts Python est fabuleux, un dégradé jusqu'au noir dans chaque teinte ne présentant aucune saccade.
L'ensemble de la concurrence Python couleur présente des saccades dans le dégradé, qui plus est moins marquées mais 2 fois plus nombreuses dans les teintes tirant sur le vert.
C'est-à-dire que bien que même lorsque le paramètre de couleur spécifié est un tuple de 24 bits, le contrôleur écran ne tient compte que de 16 bits, ne permettant alors que 216=65536 couleurs différentes.
Plus précisément il y a 5 bits pour le rouge, 6 bits pour le vert et 5 bits pour le bleu.
En passant, le bleu étant ci-contre affiché en haut, les bits des plus faibles au plus forts codent donc dans l'ordre les composantes bleu, puis vert, puis rouge.
La concurrence Python monochrome pour sa part n'affiche jusqu'à présent qu'en noir et blanc, le codage couleur utilisé étant alors sur 1 bit.
Poursuivons maintenant notre exploration des fonctions de tracé par pixels du module hpprime. Nous avons donc également un bel éventail de fonctions de tracé :
circle(numero_calque, x, y, rayon, couleur)
pour tracer un cercle (non rempli donc)arc(numero_calque, x, y, rayon, couleur, angle1, angle2)
pour tracer un arc de cercle (avec les angles en degrés comme maintenant précisé correctement dans l'aide sur cette nouvelle bêta)line(numero_calque, x1, y1, x2, y2, couleur)
pour tracer une lignerect(numero_calque, x1, y1, largeur, hauteur, couleur)
pour tracer un rectangle (non rempli)fillrect(numero_calque, x1, y1, largeur, hauteur, couleur1, couleur 2)
pour remplir un rectangletextout(numero_calque, x, y, texte, couleur)
pour écrire une chaîne de caractères
Avec cette version nous disposons donc également d'un deuxième module de tracée par pixels, graphic, issu pour sa part du développement de Xcas.
La présence de fonctions show() et show_screen() suggère un fonctionnement en double buffering, mais en pratique non : les affichages sont immédiats, et l'appel à ces fonctions semble inutile.
En terme de primitives graphiques, cette bibliothèque semble a priori comparable :
clear_screen(couleur)
pour remplir l'écran de la couleur indiquéedraw_arc(x, y, rayon_x, rayon_y, angle1, angle2, couleur)
pour tracer un arc d'ellipse (angles en degrés)draw_circle(x, y, rayon, couleur)
pour tracer un arc de cercledraw_filled_arc(x, y, rayon_x, rayon_y, angle1, angle2, couleur)
pour remplir un secteur d'ellipse (angles en degrés)draw_filled_circle(x, y, rayon, couleur)
pour remplir un cercledraw_filled_polygon([[x1, y1], [x2, y2], ..., [xn, yn]], couleur)
pour remplir un polygonedraw_filled_rectangle(x, y, largeur, hauteur, couleur)
oufill_rectangle(x, y, largeur, hauteur, couleur)
pour remplir un rectangledraw_line(x1, y1, x2, y2, couleur)
pour tracer une lignedraw_pixel(x, y, couleur)
ouset_pixel(x, y, couleur)
pour allumer un pixeldraw_polygon([[x1, y1], [x2, y2], ..., [xn, yn]], couleur)
pour tracer un polygonedraw_rectangle(x, y, largeur, hauteur, couleur)
pour tracer un rectangledraw_string(x, y, texte, couleur1, couleur2)
pour écrire une chaîne de caractères
Tu as même une fonction
À y regarder, graphic est une bibliothèque graphique beaucoup plus étendue que hpprime, avec la gestion des ellipses et les nombreuses possibilités de remplissage ne nécessitant ici qu'un unique appel de fonction !
get_pixel(x, y)
pour remplacer les appels à rallonge int(hpprime.eval("get_pixel(" + str(x) + "," + str(y) + ")"))
vus plus haut.À y regarder, graphic est une bibliothèque graphique beaucoup plus étendue que hpprime, avec la gestion des ellipses et les nombreuses possibilités de remplissage ne nécessitant ici qu'un unique appel de fonction !
C'est vraiment juste dommage pour le double buffering non fonctionnel.
Intéressons-nous maintenant aux performances. Pour illustrer l'importance d'avoir une bonne bibliothèque graphique ainsi que du double buffering, voici un petit script de démo animant des tracés de lignes.
Il est compatible avec l'interface polycalc.py déjà mise en avant à notre concours de rentrée 2020, et permettant à un script de s'exécuter sur l'ensemble des calculatrices graphiques Python.
- Code: Select all
from polycalc import *
screen_w, screen_h, my_draw_line, my_fill_rect, my_show_screen, test_esc_key = get_infos(("w", "h", "dl", "fr", "sh", "ek"))
def demog(n=64, front_color=(255, 0, 255)):
n_max = 256
n = min(n_max, n)
dx = n_max // n
dy = dx
def get_dir(x, y, d):
if(x >= screen_w - 1 and y <= 0):
d = [0, dy]
elif(x >= screen_w - 1 and y >= screen_h - 1):
d = [-dx, 0]
elif(x <= 0 and y >= screen_h - 1):
d = [0, -dy]
elif(x <= 0 and y <= 0):
d = [dx, 0]
return d
x1, y1 = 0, 0
x2, y2 = screen_w - 1, 0
d1 = [dx, 0]
d2 = [0, dy]
colors = [ tuple([(255 - front_color[j]) * (n - 1 - i) // (n - 1) + front_color[j] for j in range(3)]) for i in range(n)]
l = [[0,0,0,0] for k in range(n)]
my_fill_rect(0, 0, screen_w, screen_h, (255, 255, 255))
while not test_esc_key():
x1 += d1[0]
y1 += d1[1]
x2 += d2[0]
y2 += d2[1]
l.append((x1, y1, x2, y2))
for k in range(n):
c = l[k]
my_draw_line(c[0], c[1], c[2], c[3], colors[k])
l.pop(0)
my_show_screen()
d1 = get_dir(x1, y1, d1)
d2 = get_dir(x2, y2, d2)
Attention, pour des raisons de limitation de durée sur la plateforme gfycat, les deux prochaines vidéos sont accélérées d'un facteur de 1,26 dans leur version intégrée, et 20 si jouées de façon indépendante.
Les lignes doivent donc être tracées pixel par pixel par une fonction de remplacement que voici :
- Code: Select all
def poly_draw_line(x1, y1, x2, y2, c):
m, a1, b1, a2, b2 = 0, int(x1), int(y1), int(x2), int(y2)
if (x2 - x1) ** 2 < (y2 - y1) ** 2:
m, a1, a2, b1, b2 = 1, b1, b2, a1, a2
if min(a1, a2) != a1: a1, b1, a2, b2 = a2, b2, a1, b1
for k in range(a2 - a1 + 1):
a, b = a1 + k, int(b1 + (b2 - b1) * k / ((a2 - a1) or 1))
poly_set_pixel((a, b)[m], (b, a)[m] + screen_y0, c)
Cela se paie très cher en performances, l'animation met plus d'un quart d'heure à boucler, 17min50.
Toutefois leur bibliothèque ti_graphics est extrêmement complète ce qui leur permet ici de compenser et même faire mieux que la solution précédente en terme de performances. L'animation boucle en 12min36, comme quoi ça compte.
Dans sa version intégrée la prochaine vidéo est à vitesse réelle. Si ouverte de façon indépendante, elle sera accélérée d'un facteur de 8.
En conséquence une animation encore bien lente bouclant en 5min14, avec des clignotements inesthétiques.
À compter de maintenant toutes les vidéos sont à vitesse réelle, aussi bien dans leur version intégrée que si ouvertes indépendamment.
Les NumWorks peuvent toutefois être améliorées par installation du firmware tiers Omega. Dans ce cas la bibliothèque kandinsky se voit rajoutée une fonction de tracé de lignes, qui change complètement la donne. L'animation ne met plus que 7,28s à boucler.
Sur NumWorks N0110 on peut alors également installer l'application KhiCAS qui dispose de son propre interpréteur Micropython avec sa propre bibliothèque graphics. Mêmes avantages ici. 9,08s.
graphic dispose d'une fonction show_screen() suggérant une possibilité de double buffering, mais cela ne semble pas du tout marcher en pratique.
Sur TI-Nspire CX II on a bien du double buffering ainsi que la très large bibliothèque graphique ti_draw. Seulement 27,8s.
Mais il semble par contre y avoir ici de l'anti-aliasing à l'œuvre, ce qui parasite les nettoyages intermédiaires effectués par ce script.
Si on passe sous KhiCAS ici apparemment on a toujours le double buffering, mais le problème d'anti-aliasing disparaît et c'est même en prime légèrement plus rapide. Plus que 22,6s
Voici enfin la HP Prime G1 de la rentrée 2013. Son excellente bibliothèque graphique hpprime donc couplée à son matériel honorable, nous donnent une animation parfaitement fluide et esthétique, 2,6s !
Avec la HP Prime G2 et son matériel très supérieur de la rentrée 2019, là nous quittons clairement l'attraction terrestre. 0,84s !
On peut également modifier le script de test pour appeler sur HP Prime non plus la bibliothèque hpprime, mais la bibliothèque graphic.
Les performances sont alors nettement supérieures, la HP Prime G1 ne met plus que 1,32s.
Et la HP Prime G2 seulement 0,48s.
Mais comme il n'y a ici pas de double buffering l'animation n'est pas jouée de façon propre, et graphic n'est donc à ce jour pas forcément un meilleur choix que hpprime en tant que module de tracé par pixels.
Classons donc les solutions graphiques Python concurrentes selon les critères suivants :
- module de tracé par pixels
- fonction de tracé de ligne
- fonctions de tracé de rectangles
- fonctions de tracé de cercles
- fonctions de tracé d'ellipses
- double buffering
- multiple buffering
TI 83PCE + Python | TI 83PCE Python | TI 84+CE Python | TI Nspire CX II | Casio Graph 90+E 35+EII | Num Works | HP Prime | |||||||
1 2 3 4 5 6 7 TOTAL | . . . . . . . 0 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . . 5 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . . 5 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . 6 | ✓ . . . . ✓ . 2 | ✓ . ✓ . . . . 2 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 7 | . . . . . . . 0 | ✓ . . . . ✓ ✓ 3 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . 6 | . . . . . . . 0 | ✓ ✓ ✓ . . . . 3 | ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ . . 5 |
La HP Prime cumule ici encore tous les avantages : une bibliothèque graphique ambitieuse tournant sur un matériel correctement dimensionné. De formidables possibilités de tracés par pixels en conséquence avec des projets qui pourront aller bien au-delà de notre très modeste animation !
- 7 points : HP Prime
- 6 points : TI-Nspire CX II
- 5 points : TI-83 Premium CE Edition Python
- 2 points : NumWorks
Casio Graph 90+E / 35+E II
- 7 points : HP Prime
- 6 points : TI-Nspire CX II
- 5 points : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 2 points : NumWorks
Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII - 0 points : TI-83 Premium CE + TI-Python
- 7 points : HP Prime
- 6 points : TI-Nspire CX II
TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II) - 5 points : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
TI-Nspire CX (Ndless + KhiCAS)
NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS) - 3 points : NumWorks (Omega)
TI-Nspire (Ndless + micropython) - 2 points : NumWorks
Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII - 0 point : TI-83 Premium CE + TI-Python
TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
Casio Graph 35/75+E / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython)
Python : Tracé dans un repère - import hpprime + import matplotl
Go to topLe module hpprime fournit également des fonctions de tracé dans un repère.
Pour référence, hpprime serait donc a priori l'équivalent chez la concurrence des modules :
Il s'agit de l'ensemble des fonctions de tracé vues plus haut mais suffixées d'un _c pour leur version repérée.
Les bornes de la fenêtre se règlent avec
Pour référence, hpprime serait donc a priori l'équivalent chez la concurrence des modules :
- matplotlib.pyplot (NumWorks - Casio Graph 35+E II / 90+E / fx-9750/9860GIII / fx-CG50)
- ti_plotlib (TI-83 Premium CE / TI-84 Plus CE - TI-NSpire CX II - NumWorks + KhiCAS - TI-Nspire CX + KhiCAS)
Il s'agit de l'ensemble des fonctions de tracé vues plus haut mais suffixées d'un _c pour leur version repérée.
Les bornes de la fenêtre se règlent avec
set_cartesian(xmin, ymin, xmax, ymax)
et se récupèrent si besoin avec get_cartesian()
.Pour le moment c'est assez préliminaire par rapport à la concurrence, dans le sens où il n'y a pas de fonction pour tracer des diagrammes (nuage de points, histogramme, champs de vecteurs, etc.) comme exigé au lycée français en Physique-Chimie.
On pourrait penser pour cela faire appel au module matplotl apporté par Xcas...
Mais en pratique nous n'arrivons à ce jour pas à obtenir le moindre tracé avec ce module, bien que n'oubliant pas d'appeler sa fonction show() et la commande pour geler l'écran
On pourrait penser pour cela faire appel au module matplotl apporté par Xcas...
Mais en pratique nous n'arrivons à ce jour pas à obtenir le moindre tracé avec ce module, bien que n'oubliant pas d'appeler sa fonction show() et la commande pour geler l'écran
hpprime.eval("wait()")
.Python : Bilan modules
Go to topNous avons donc comparé plus haut l'offre de modules Python standard.
Pour comparer la richesse de diverses implémentations Python, on ne peut pas se baser sur le nombre de modules différents offerts. En effet pour les modules propriétaires, certaines implémentations regroupent les fonctionnalités en un minimum de modules, alors que d'autres les répartissent entre de nombreux modules différents.
Tentons une autre approche incluant cette fois-ci les modules propriétaires avec le script suivant, initialement conçu pour notre classement QCC 2020 :
Le script compte donc le nombre de fonctions offertes par le module donné ainsi que ses différents éléments, tout en évitant les doublons.
La HP Prime n'est pas en tête cette fois-ci, mais elle progresse vite. De 853 éléments dans la précédente version bêta, on passe aujourd'hui déjà à 1065 éléments grâce aux divers modules rajoutés, avec des conséquences au classement :
Pour comparer la richesse de diverses implémentations Python, on ne peut pas se baser sur le nombre de modules différents offerts. En effet pour les modules propriétaires, certaines implémentations regroupent les fonctionnalités en un minimum de modules, alors que d'autres les répartissent entre de nombreux modules différents.
Tentons une autre approche incluant cette fois-ci les modules propriétaires avec le script suivant, initialement conçu pour notre classement QCC 2020 :
- Code: Select all
from autopfrm import *
pf = get_pf()
sh_inf = shell_infos(pf)
unsafe = ()
if pf == 4: #HP Prime
unsafe = ('count','encode','endswith','find','format','index','islower','lstrip','replace','rfind','rindex','rsplit','rstrip','split','splitlines','startswith','strip','from_bytes','to_bytes','fromkeys','get','pop','setdefault','update','values','sort','__enter__','__exit__','read','readinto','readline','seek','write')
if pf == 5 or pf == 7 or pf == 9: #CasioPython / Nspire+NumWorks KhiCAS MicroPython
unsafe = ('sys.argv', 'sys.path')
if pf >= 0:
curline=0
_p = print
def print(*ls):
global curline
st=""
for s in ls:
if not(isinstance(s,str)):
s=str(s)
st=st+s
stlines=1
if sh_inf[1]:
stlines += sh_inf[2]*int(len(st)/sh_inf[1])
if curline+stlines>=sh_inf[0]:
input("Input to continue:")
curline=0
_p(st)
curline+=stlines
def sstr(obj):
try:
s=obj.__name__
except:
s=str(obj)
a=s.find("'")
b=s.rfind("'")
if a>=0 and b!=a:
s=s[a+1:b]
return s
def isExplorable(obj):
if str(obj).startswith("<module"): return False
l = ()
try: l = dir(obj)
except: pass
return len(l)
def explmodr(pitm, pitm_name_l=[], pitm_str_l=[], pitm_val_l=[], reset=True):
global curline, found
pitm_name=sstr(pitm)
if(reset):
curline=0
found = []
pitm_name_l=[pitm_name]
pitm_str_l=[str(pitm)]
pitm_val_l=[pitm]
hd="."*(len(pitm_name_l)-1)
c = 0
l = sorted(dir(pitm))
for i in range(len(l)):
l[i] = (l[i], getattr(pitm, l[i]), str(l[i]))
try:
if not isinstanceof(pitm, str):
for i in range(len(pitm)):
l.append((pitm_name+'['+str(i)+']',pitm[i],str(pitm[i])))
except: pass
for itm in l:
isFound = itm[0] in found
c += not isFound
isUnsafe = '.'.join(pitm_name_l + [itm[0]]) in unsafe or itm[0] in unsafe
try:
if isUnsafe: raise Exception
print(hd+itm[0]+"="+str(itm[1]))
except:
print(hd+itm[0])
if not isFound:
found.append(itm[0])
if not isUnsafe and isExplorable(itm[1]) and itm[1] not in pitm_val_l and itm[2] not in pitm_str_l:
pitm_name_l2, pitm_val_l2, pitm_str_l2 = pitm_name_l.copy(), pitm_val_l.copy(), pitm_str_l.copy()
pitm_name_l2.append(itm[0])
pitm_val_l2.append(itm[1])
pitm_str_l2.append(itm[2])
c += explmodr(itm[1], pitm_name_l2, pitm_str_l2, pitm_val_l2, False)
return c
def explmod(s):
global found
module = __import__(s)
found = []
return explmodr(module)
Le script compte donc le nombre de fonctions offertes par le module donné ainsi que ses différents éléments, tout en évitant les doublons.
La HP Prime n'est pas en tête cette fois-ci, mais elle progresse vite. De 853 éléments dans la précédente version bêta, on passe aujourd'hui déjà à 1065 éléments grâce aux divers modules rajoutés, avec des conséquences au classement :
- 1915 fonctions : TI-83 Premium CE Edition Python
- 1065 fonctions : HP Prime
- 1017 fonctions : TI-Nspire CX II
- 547 fonctions : NumWorks
- 443 fonctions : Casio Graph 90+E / 35+E II
- 2495 fonctions : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 2160 fonctions : TI-Nspire CX II
- 1065 fonctions : HP Prime
- 547 fonctions : NumWorks
- 443 fonctions : Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
- 405 fonctions : TI-83 Premium CE + TI-Python
- 2495 fonctions : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- 2160 fonctions : TI-Nspire CX II
- 1387 fonctions : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS)
- 1284 fonctions : TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II)
- 1065 fonctions : HP Prime
- 602 fonctions : TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
- 590 fonctions : NumWorks (Omega)
- 547 fonctions : NumWorks
- 464 fonctions : Casio Graph 35/75+E / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython)
- 429 fonctions : TI-Nspire (Ndless + micropython)
- 405 fonctions : TI-83 Premium CE + TI-Python
Python : Implémentation, nombres entiers et performances - import sys
Go to topUn module Python très intéressant à explorer pour commencer à apprendre à se connaître, c'est le module standard sys.
Il est donc au menu de bas d'écran Cmds, et on peut noter que le contenu listé semble très exhaustif.
Histoire d'être sûr de ne rien rater, on peut obtenir la liste intégrale des différents éléments qu'il permet d'appeler via un simple
Comme on pouvait s'en douter
Actuellement l'ensemble des solutions concurrentes implémentent Python 3.4.0, et la plupart utilisent Micropython.
Pour information TI-Python est un dérivé de CircuitPython, qui est lui-même un Micropython allégé.
Comme la quasi totalité de la concurrence jusqu'à présent, nous avons
Les seules exceptions sont les TI-Nspire CX II qui pour on ne sait quelle raison ont
Quant à
À une exception près ici encore mais pas la même, les Casio travaillent en big endian.
Voyons donc les performances du Python dans le contexte des nombres entiers, afin de voir si les performances de la HP Prime sont à la hauteur de la réputation de son formidable matériel. Voici donc un script réalisant un test de primalité :
Malheureusement ici pas de module time, donc nous allons lancer une série de 15
Donc en moyenne pour un appel de
Il est donc au menu de bas d'écran Cmds, et on peut noter que le contenu listé semble très exhaustif.
Histoire d'être sûr de ne rien rater, on peut obtenir la liste intégrale des différents éléments qu'il permet d'appeler via un simple
dir(sys)
.sys.platform == 'HP Prime'
sera par exemple une astuce de test bien utile pour tes scripts en ayant besoin d'identifier la plateforme sur laquelle ils tournent, notamment pour tenir compte des dimensions de l'écran ou du comportement de la console Python.Comme on pouvait s'en douter
sys.implementation
nous indique que nous sommes sur un Micropython, en précisant qu'il s'agit d'une version 1.9.4, et implémentant lui-même le Python 3.4.0 comme l'indique sys.version
.Actuellement l'ensemble des solutions concurrentes implémentent Python 3.4.0, et la plupart utilisent Micropython.
Bon, Micropython 1.9.4 sur HP Prime ce n'est certes pas une antiquité, mais nous sommes en 2021 et les mises à jour sorties en 2020-2021 pour solutions concurrentes sont déjà passées à plus récent.
Mais peut-être n'y a-t-il pas eu le temps de creuser ce point depuis la version alpha d'octobre 2019 qui intégrait déjà cette version.
Mais peut-être n'y a-t-il pas eu le temps de creuser ce point depuis la version alpha d'octobre 2019 qui intégrait déjà cette version.
- Micropython 1.12.0 : NumWorks
- Micropython 1.11.0 : TI-Nspire CX II
- Micropython 1.9.4 : HP Prime
Casio Graph 90+E / 35+E II - TI-Python 3.1.0.58 : TI-83 Premium CE Edition Python
- Micropython 1.12.0 : NumWorks
- Micropython 1.11.0 : TI-Nspire CX II
- Micropython 1.9.4 : HP Prime
Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII - TI-Python 3.1.0.58 : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- CircuitPython 3.0.0 : TI-83 Premium CE + TI-Python
- Micropython 1.12.0 : TI-Nspire CX / CX II (Ndless + KhiCAS CX / KhiCAS CX II)
- Micropython 1.12.0 : NumWorks
- Micropython 1.12.0 : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS)
- Micropython 1.11.0 : TI-Nspire CX II
- Micropython 1.9.4 : HP Prime
Casio Graph 90+E / 35+E II / fx-CG50 / fx-9750/9860GIII
Casio Graph 35/75+E / 35+E II / fx-9750GII/GIII / fx-9860G/GII/GIII (appli CasioPython) - Micropython 1.4.6 : TI-Nspire (Ndless + micropython)
- TI-Python 3.1.0.58 : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition
- CircuitPython 4.0.0 : TI-83 Premium CE + TI-Python (firmware tiers)
- CircuitPython 3.0.0 : TI-83 Premium CE + TI-Python
Pour information TI-Python est un dérivé de CircuitPython, qui est lui-même un Micropython allégé.
sys.maxsize
pour sa part indique le plus grand entier pouvant être codé nativement sur la plateforme utilisée, avec ici une organisation little endian comme l'indique sys.byteorder
. En pratique sys.maxsize
détermine la taille maximale de nombre de structures telles les listes. Les variables peuvent quand même prendre des valeurs entières absolues supérieures qui sont alors gérées logiciellement en tant qu'entiers longs.Comme la quasi totalité de la concurrence jusqu'à présent, nous avons
sys.maxsize == 2147483647
, soit sys.maxsize == 2**31 -1
, valeur habituelle pour les plateformes 32 bits, 1 bit étant réservé pour le signe.Les seules exceptions sont les TI-Nspire CX II qui pour on ne sait quelle raison ont
sys.maxsize == 32767
soit sys.maxsize == 2**15 -1
, caractéristique des plateformes 16 bits...Quant à
sys.byteorder
, ici aussi la quasi totalité de la concurrence travaille en little endian.À une exception près ici encore mais pas la même, les Casio travaillent en big endian.
Voyons donc les performances du Python dans le contexte des nombres entiers, afin de voir si les performances de la HP Prime sont à la hauteur de la réputation de son formidable matériel. Voici donc un script réalisant un test de primalité :
- Code: Select all
try:from time import monotonic
except:pass
def hastime():
try:
monotonic()
return True
except:return False
def nodivisorin(n,l):
for k in l:
if n//k*k==n:
return False
return True
def isprimep(n):
t=hastime()
s,l,k=0 or t and monotonic(),[3],7
if n==2 or n==5:return True
if int(n)!=n or n//2*2==n or n//5*5==5:
return False
if n<k:return n in l
while k*k<n:
if nodivisorin(k,l):l.append(k)
k+=2+2*((k+2)//5*5==k+2)
r=nodivisorin(n,l)
return (t and monotonic() or 1)-s,r
Malheureusement ici pas de module time, donc nous allons lancer une série de 15
isprimep(10000019)
via une boucle, chronométrer à la main et faire la moyenne.Donc en moyenne pour un appel de
isprimep(10000019)
:- la HP Prime G1 répond en seulement 0,449s, soit déjà légèrement plus vite qu'une TI-Nspire CX II !
- la HP Prime G2 répond plus vite que son ombre, en 0,171s !
Fantastique, les HP Prime mènent la course, et la HP Prime G2 écrase littéralement toute concurrence, bravo !
- 0,171s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,449s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,451s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,581s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 1,17s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,58s : Casio Graph 90+E (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 4,39s : Casio Graph 35+E II (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 4,42s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 9s : TI-83 Premium CE Edition Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 16,05s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 0,171s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,449s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,451s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,794s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 0,581s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,715s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS Micropython)
- 1,17s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,18s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 1,58s : Casio Graph 90+E (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 4,39s : Casio Graph 35+E II (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 4,42s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 9s : TI-83 Premium CE Edition Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 16,05s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 36,26s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 42,75s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS compatibilité Python)
- 53,24s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python
- 0,171s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,449s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,451s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,511s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,581s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,715s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS Micropython)
- 0,821s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + KhiCAS Micropython) - 1,17s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,58s : Casio Graph 90+E (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 4,39s : Casio Graph 35+E II (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 4,42s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 9s : TI-83 Premium CE Edition Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 16,05s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 29,20s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + KhiCAS compatibilité Python) - 42,75s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS compatibilité Python)
- 45,34s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 0,171s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,449s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,451s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,581s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 1,17s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,58s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 4,39s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 4,42s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 8,1s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 9s : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 16,05s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 0,171s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,307s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz - Ndless + MicroPython)
- 0,323s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 0,449s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,451s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz)
- 0,58s : Casio Graph 35/75+E / 35/75/95 / fx-9750/9860GII (32 bits : SH4 @29,49MHz - CasioPython)
- 0,581s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,59s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4 @58,98 - CasioPython)
- 0,62s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + MicroPython)
- 0,67s : TI-Nspire (32 bits : ARM9/ARMv5 @120MHz - Ndless + MicroPython)
- 0,715s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS Micropython)
- 0,794s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 0,99s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + MicroPython)
- 1,17s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,18s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + KhiCAS Micropython)
- 1,58s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4 @117,96MHz)
- 4,39s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4 @58,98MHz)
- 4,42s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 5,24s : Casio Graph 35/75/85/95 / fx-9750/9860GII / fx-9860G (32 bits : SH3 @29,49MHz - CasioPython)
- 8,1s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 9s : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 11,26s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz CircuitPython)
- 11,62s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5 @396MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 16,05s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 32,76s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4 @117,96MHz - KhiCAS)
- 36,26s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5 @132MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 42,75s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS compatibilité Python)
- 53,24s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5 @156MHz - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
- 91,71s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4 @58,98MHz - KhiCAS)
- 102,04s : Casio fx-CG10/20 (32 bits : SH4 @58,98MHz - KhiCAS)
- 0,171s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz Python)
- 0,206s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5
@396MHzoverclocké @468MHz NoverII - Ndless + MicroPython) - 0,263s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5
@396MHzoverclocké @468MHz NoverII - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,382 : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5
@396MHzoverclocké @468MHz NoverII) - 0,42s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + MicroPython) - 0,449s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz Python)
- 0,511s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,57s : TI-Nspire (32 bits : ARM9/ARMv5 overclocké
@120MHz@150MHz Nover - Ndless + MicroPython) - 0,58s : Casio Graph 35/75+E / 35/75/95 / fx-9750/9860GII (32 bits : SH4
@29,49MHzoverclocké @267,78MHz Ftune2 - CasioPython) - 0,581s : NumWorks N0110 (32 bits : Cortex-M7/ARMv7 @216MHz)
- 0,59s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4
@58,98MHzoverclocké @274,91MHz Ftune3 - CasioPython) - 0,63s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + MicroPython) - 0,715s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS Micropython)
- 0,821s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + KhiCAS Micropython) - 0,86s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4
@58,98MHzoverclocké @274,91MHz Ftune3) - 1,08s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4
@117,96MHzoverclocké @270,77MHz Ptune3) - 1,17s : NumWorks N0100 (32 bits : Cortex-M4/ARMv7 @100MHz)
- 1,688s : Casio Graph 35/75/85/95 / fx-9750/9860GII / fx-9860G (32 bits : SH3
@29,49MHzoverclocké @117,96MHz Ftune - CasioPython) - 4,42s : HP Prime G2 (32 bits : Cortex-A7/ARMv7 @528MHz CAS)
- 8,1s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 9s : TI-83 Premium CE Edition Python / TI-84 Plus CE Python Edition (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz)
- 9.964s : TI-Nspire CX II (32 bits : ARM9/ARMv5
@396MHzoverclocké @468MHz NoverII - Ndless + KhiCAS compatibilité Python) - 11,26s : TI-83 Premium CE + TI-Python (8 + 32 bits : eZ80 @48MHz + Cortex-M0+/ARMv6 @48MHz CircuitPython)
- 16,05s : HP Prime G1 (32 bits : ARM9/ARMv5 @400MHz CAS)
- 19,06s : Casio Graph 35+E II / fx-9750/9860GIII (32 bits : SH4
@58,98MHzoverclocké @274,91MHz Ftune3 - KhiCAS) - 22,77s : Casio Graph 90+E / fx-CG50 (32 bits : SH4
@117,96MHzoverclocké @270,77MHz Ptune3 - KhiCAS) - 29,20s : TI-Nspire CX (révisions A-V) (32 bits : ARM9/ARMv5
@132MHzoverclocké @222MHz Nover - Ndless + KhiCAS compatibilité Python) - 30,85s : Casio fx-CG10/20 (32 bits : SH4
@58,98MHzoverclocké @267,78MHz Ptune2 - KhiCAS) - 42,75s : NumWorks N0110 (Omega + KhiCAS compatibilité Python)
- 53,24s : TI-Nspire CX CR4+ (révisions W+) (32 bits : ARM9/ARMv5
@156MHzoverclocké @216MHz Nover - Ndless + KhiCAS compatibilité Python)
Conclusion
Go to topClairement une mise à jour HP Prime colossale et historique, la plus importante mise à jour logicielle dans toute l'histoire de la calculatrice HP Prime, merci Cyrille et Tim !
Énormément d'idées ont été mises en œuvre depuis deux ans et demi. Bien sûr pour les raisons que l'on sait le temps de développement a clairement manqué, beaucoup de nouveautés souffrant de bugs plus ou moins gênants ou encore de non conformité du comportement avec ce qu'indique l'aide en ligne. Mais c'est justement l'intérêt de cette ouverture des tests de validation au public.
Nous n'en retenons pas moins l'extraordinaire révolution du développement HPPPL !
Nous avons enfin le Python, certes qui arrive un peu tard, avec une interface encore légère et parfois problématique. Mais il ne s'agit pas moins d'une solution :
N'oublions pas les incroyables possibilités d'interactions bidirectionnelles entre les différents langages et environnements HPPPL / CAS / Python de la calculatrice, un niveau d'intégration de loin jamais vu jusqu'à présent, du grand Art !
Outre sa puissance et son caractère exhaustif, et même si l'on peut encore reprocher son interface à l'application Python, un point qui a clairement été pensé et travaillé à un niveau totalement inédit, c'est justement indiscutablement l'intégration du Python à l'environnement de la calculatrice et donc dans le processus de résolution de problèmes des élèves.
Si l'on ne devait retenir qu'une seule chose ce serait donc l'intégration du Python HP Prime, clairement un exemple précurseur à suivre !
On pouvait regretter dans la bêta précédente de gros défauts ou manques dans l'éditeur Python ainsi que dans sa console. Il reste encore du chemin à faire sur l'éditeur, mais concernant la console la HP Prime est en train de rattraper son retard sur la concurrence à une vitesse fulgurante !
Énormément d'idées ont été mises en œuvre depuis deux ans et demi. Bien sûr pour les raisons que l'on sait le temps de développement a clairement manqué, beaucoup de nouveautés souffrant de bugs plus ou moins gênants ou encore de non conformité du comportement avec ce qu'indique l'aide en ligne. Mais c'est justement l'intérêt de cette ouverture des tests de validation au public.
Nous n'en retenons pas moins l'extraordinaire révolution du développement HPPPL !
Nous avons enfin le Python, certes qui arrive un peu tard, avec une interface encore légère et parfois problématique. Mais il ne s'agit pas moins d'une solution :
- déjà très complète du point de vue de la quantité de fonctions intégrées
- tout comme du point de vue de l'adéquation aux programmes scolaires
- et extrêmement performante, anéantissant littéralement toute concurrence sur ce point !
N'oublions pas les incroyables possibilités d'interactions bidirectionnelles entre les différents langages et environnements HPPPL / CAS / Python de la calculatrice, un niveau d'intégration de loin jamais vu jusqu'à présent, du grand Art !
On pouvait jusqu'à présent reprocher de façon générale à la concurrence son manque d'intégration du Python. L'application Python arrivait comme un cheveu sur la soupe, tournant totalement dans son coin avec très peu d'interactions possibles avec le reste de l'environnement mathématique de la calculatrice quand ce n'était pas totalement impossible.
Le tout en parfaite contradiction avec l'esprit du logiciel de Mathématiques et de Sciences intégré de la calculatrice, puisque toutes les autres applications étaient interconnectées. Cela pouvait signifier que le constructeur avait décidé de rajouter le Python au dernier moment, sans prendre le temps de penser à son intégration.
Le tout en parfaite contradiction avec l'esprit du logiciel de Mathématiques et de Sciences intégré de la calculatrice, puisque toutes les autres applications étaient interconnectées. Cela pouvait signifier que le constructeur avait décidé de rajouter le Python au dernier moment, sans prendre le temps de penser à son intégration.
Outre sa puissance et son caractère exhaustif, et même si l'on peut encore reprocher son interface à l'application Python, un point qui a clairement été pensé et travaillé à un niveau totalement inédit, c'est justement indiscutablement l'intégration du Python à l'environnement de la calculatrice et donc dans le processus de résolution de problèmes des élèves.
Si l'on ne devait retenir qu'une seule chose ce serait donc l'intégration du Python HP Prime, clairement un exemple précurseur à suivre !
On pouvait regretter dans la bêta précédente de gros défauts ou manques dans l'éditeur Python ainsi que dans sa console. Il reste encore du chemin à faire sur l'éditeur, mais concernant la console la HP Prime est en train de rattraper son retard sur la concurrence à une vitesse fulgurante !
Par contre, si Hewlett Packard a encore envie de croire en la calculatrice HP Prime et de lui donner les moyens de réussir, il faudrait clairement des mises à jour plus fréquentes, même si elles seront alors bien sûr moins conséquentes prises individuellement.
Rester presque 3 ans sans évolution ne donne pas une bonne image du produit et ébranle la confiance des potentiels acheteurs. 2 ans et demi c'est long, c'est presque toute une scolarité au lycée...
Rester presque 3 ans sans évolution ne donne pas une bonne image du produit et ébranle la confiance des potentiels acheteurs. 2 ans et demi c'est long, c'est presque toute une scolarité au lycée...
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