Nous traitons ici de 3 modèles : - la NumWorks N0100 de rentrée 2017
- la NumWorks N0110 de rentrée 2019
- la NumWorks N0120EX de rentrée 2022 au Portugal
Attention, toute mise à jour de ta NumWorks N0110 vers la dernière version 19, seule version distribuée par le site officiel, verrouille à ce jour ta machine de façon définitive. Il te sera impossible d’installer les ajouts géniaux dont nous allons traiter plus bas. Sortie pour la rentrée 2017, la NumWorks était initialement un projet collaboratif génial, lauréat de la 5 ème édition du concours d’innovation de la BPI (Banque Publique d’Investissement) sous les motivations ci-contre résumées ci-dessous : - un logiciel au code source ouvert que tu étais libre d’améliorer toi-même, Epsilon
- un matériel également ouvert que tu étais libre de construire et réparer toi-même
- un logiciel intuitif ne nécessitant aucun mode d’emploi
- un matériel moderne (même si nous sommes restés sur notre faim, avec une RAM à peine digne de ce que nous avions sur calculatrices dans les années 1990, limitant d’autant le heap Python ou encore l’espace de stockage que le constructeur s’obstine à ne pas vouloir déplacer en Flash comme l’ensemble de la concurrence)
- le tout pour un prix inférieur (là aussi nous sommes restés sur notre faim, le constructeur n’ayant fait que reprendre très exactement le prix de milieu de gamme des concurrents)
Un projet qui a le mérite d’avoir engendré plusieurs autres projets encore plus géniaux par nombre de passionnés jeunes ou développeurs professionnels ; les firmwares tiers Omega, Upsilon et Khi, rajoutant nombre de choses qui manquaient cruellement par rapport à la concurrence dont un support d’applications additionnelles qui ouvrit la voie à nombre de fonctionnalités (calcul littéral, calcul formel, feuille de calcul / tableur, graphes 3D et 4D, géométrie dynamique 2D et 3D, émulation de consoles de jeu Nintendo Game Boy Color et NES, ...)Mais commençons par l’aspect libre/ouvert, car ce n’est plus le cas : - la licence CC BY-NC-SA permettant la libre réutilisation de tout ou partie du code source pour tes projets a été révoquée par le constructeur pour la rentrée 2021, et l’absence désormais de licence (tous droits réservés) fait donc que tu ne peux rien faire du code source publié, à l’exception de contribuer bénévolement tes propres ajouts ou améliorations
- toute mise à jour sur le site officiel depuis la rentrée 2021 verrouille définitivement ta calculatrice pour l’empêcher d’utiliser des firmwares tiers et donc d’installer des applications additionnelles
- pire encore pour cette rentrée 2022 le projet ne peut même plus être qualifié d’open source, nombre d’éléments étant désormais nouvellement censurés de la publication, celle de la version 19 semble avoir anormalement tardé pour subir ce traitement
Tout n’est pas de la faute du constructeur qui a eu à subir plusieurs incidents forts désagréables : - en avril 2020 un très grave incident aux Pays-Bas : suite à l’approbation de la NumWorks aux examens néerlandais, une diatribe contre l’open source publiée par Maurits, un étudiant néerlandais visiblement scandalisé de la chose, appuyant son propos d’une vidéo montrant l’utilisation d’un firmware qu’il avait modifié afin d’empêcher le mode examen d’effacer les données, Maurits étant même en prime allé jusqu’à envoyer tout ça à l’autorité nationale régulant les examens
- entre temps, des firmwares modifiés permettant de frauder le mode examen ont été diffusés et parfois même vendus, pratique qui continue encore pendant l’écriture de cette annonce comme illustré ci-contre
- en mars 2021 un camouflet monumental au Portugal : alors que NumWorks visiblement sûr de lui avait fait de la pub dans la presse portugaise à la rentrée 2020, générant donc quelques achats, non seulement l’approbation pour les examens 2021 lui a été refusée, mais pire encore la NumWorks a été contrairement à toute la concurrence frappée d’une interdiction explicite sous la forme d’une règle discriminatoire inventée exprès pour elle, l’interdiction de l’open source aux examens – était reproché à NumWorks la possibilité de rajouter des fonctionnalités de calcul littéral ou formel y compris en mode examen, capacités strictement interdites aux examens portugais
Dans un premier temps pendant plusieurs mois avant la date fatidique de la rentrée 2021, le constructeur avait fait semblant de vouloir sauver le travail communautaire, prévenant en privé d’un verrouillage à venir mais discutant d’un support d’applications additionnelles pour permettre la survie des fonctionnalités développées. Certains que l’on pourrait a posteriori qualifier gentiment de "naïfs", n’hésitaient pas à aller louer la correction hautement supérieure du comportement de NumWorks par-delà les frontières. Mais finalement, le constructeur a sorti au dernier moment un support d’applications qui n’avait strictement rien à voir avec ce qui avait été discuté : applications que l’on ne pouvait même pas qualifier d’installables puisque s’effaçant sans arrêt (sur le bouton reset au dos, sur un plantage, sur activation/désactivation du mode examen…), message d'alerte à la formulation inquiétante affiché initialement à chaque allumage, parlant de fonctionnalités désactivées suite à l'installation de code non officiel et dissuadant donc l'utilisateur de recommencer (sans compter la lourdeur d'avoir à fermer le message à chaque fois pour pouvoir utiliser correctement sa calculatrice)... de très loin le pire support d’applications jamais sorti sur calculatrices ! Sans aucune surprise ce support ne rencontra strictement aucun succès (et certains ne sont visiblement pas capables de pardonner aux gens d’avoir eu raison), strictement aucune application ne fut convertie ou créée pour le nouveau format sur toute l'année scolaire passée, en dehors de l'application Phi permettant justement le déverrouillage des machines équipées d'une version 16 à 18.2.0 du firmware officiel Epsilon. Les torts sont partagés mais l’attitude extrémiste du constructeur (et l’équilibre est rarement aux extrêmes), son manque de franchise, ignorant (soit le plus grand des mépris), signalant/censurant et même se brouillant avec toute personne osant se permettre la liberté de ne pas le suivre à 100 % dans ses excès, fait régner une atmosphère toxique dans la communauté des utilisateurs et développeurs. Quand on a systématiquement des problèmes avec plein de personnes hautement compétentes (et nous ne nous incluons pas dans le lot), toutes bienveillantes et totalement désintéressées, quand on est incapable de lâcher le moindre merci ne serait-ce que par politesse, et que l’on est toujours en train de se plaindre, râler et exiger davantage auprès de ceux qui ont déjà tant donné de leur personne pendant des années, on peut certes tenter de se mentir à soi-même mais cela signifie bien souvent que le problème est du côté du dénominateur commun, ou encore pire qu’on le fait exprès. Ceci étant dit histoire que tu saches à l’avance dans quoi tu mets les pieds, cela ne nous empêchera pas d’évaluer objectivement le produit, alors allons-y. La NumWorks est un modèle de milieu de gamme un modèle aux fonctionnalités remarquables.
On peut citer entre autres :
- un moteur de calcul exact non pas QPiRac mais complet, gérant l'ensemble des formes pouvant être saisies et donc entre autres les exponentielles qui sont maintenant en Première, une exclusivité en dehors du haut de gamme !
- une gestion des unités directement intégrée au niveau du moteur de calcul, permettant donc non seulement les conversions mais aussi les simplifications d’unités, et en pratique la possibilité d’effectuer un calcul avec des unités et donc d’obtenir automatiquement le résultat avec son unité
- une application de lois de probabilités avec une interface universelle qui parle le langage des énoncés et donc par extension le tien, te permettant de résoudre facilement et naturellement l'ensemble des questions types !
- une application suites numériques te permettra de recopier directement les définitions récurrentes de l'énoncé au rang n+k sans besoin de transformations risquées
- des sortes de mini-programmes d’étude intégrés permettant de fournir résultats complémentaires et représentation graphique associée sur certains résultats (cercle trigonométrique, plan complexe, ...), génial, ça rappelle le bon vieux temps où chacun était libre de créer/partager ce genre de programmes avant que le mode examen ne vienne casser tout ça
De façon générale les interfaces sont soignées (le constructeur se prétend même le champion de l’intuitivité, mais franchement nous sommes bien trop habitués à celles de la concurrence pour leur porter un regard neuf) et réservent suffisamment de place pour pouvoir afficher des notations mathématiques correctes.
Nous avions déjà écrit les années précédentes qu'un point fort exclusif de la NumWorks était la rigueur scientifique, entre autres avec des interfaces conçues sur-mesures pour pouvoir afficher avec des notations correctes (celles des cours, livres et énoncés), servant ainsi au mieux les intérêts des élèves. Par exemple la NumWorks refuse de donner un résultat n’ayant pas de sens lorsque l’on multiplie des grandeurs en degrés Celsius ou Fahrenheit.
Nous nous voyons malheureusement contraints de retirer ce compliment cette année, suite à de très graves écarts.
Par exemple, le codage de l’argument sur la représentation dans le plan complexe est faux. La NumWorks indique un angle géométrique, donnant l’impression que les arguments sont identiques sur les deux exemples ci-contre, alors qu’il s’agit d’un angle orienté et donc de $mathjax$+\frac{\pi}{4}$mathjax$ et $mathjax$-\frac{\pi}{4}$mathjax$ , grave problème toujours pas corrigé bien que signalé il y a des mois. Qu’est-ce que l’on induit dans l’esprit d’un élève en construction lorsque l’on affiche une telle explication/illustration fausse ?…
Bon, admettons que malgré les 320×240 pixels de l’écran, il n’y ait pas eu suffisamment de place pour afficher une petite indication d’orientation quelque part… il y a hélas bien plus grave que ça.
Avec sa dernière version 19, NumWorks invente littéralement une nouvelle écriture sur calculatrice pour les calculs de pourcentages. Si par exemple tu tapes 42+10%, là où les autres modèles ne répondent pas, la machine t’explique que ça fait 46,2, ce qui n’a aucun sens. Une initiative totalement à contre-courant de celle présentée ci-dessus, un virage à 180°. Nous ne connaissons personne qui écrit ses calculs de pourcentages comme ça, même pas dans le contexte des anciennes séries ES ou STMG expertes en pourcentages. Mais il semble que cela serve les intérêts du constructeur en Amérique du Nord, comme quoi les valeurs sont à géométrie variable…
Le problème avec ce résultat est que ce n’est pas le résultat attendu sur une copie. 10% n’est pas une boîte magique mais un nombre, $mathjax$\frac{10}{100}=\frac{1}{10}=0,1$mathjax$ . 42+10%=42,1 et pas autre chose. Sinon cela revient à noter comme une addition ce qui est en réalité la multiplication $mathjax$42\times\left(1+\frac{10}{100}\right)$mathjax$ .
D’ailleurs cela ne fait tellement aucun sens que le constructeur n'a même pas pu coder cette horreur correctement. On peut littéralement faire afficher des résultats complètement différents pour le même calcul comme illustré ci-contre, il suffit d’entrer la saisie de façon légèrement différente. Nous pouvons obtenir aussi bien 10%-10%=0,09 que 10%-10%=0. Ou encore aussi bien 0+10%=0 que 10%+0=0,1. Des termes égaux mais différents, perte de la commutativité de l’addition sur les réels… cela n’a aucun sens, du moins en apparence pour un élève...
Que génère une telle horreur dans l’esprit de jeunes en construction, bien souvent hélas ne maîtrisant pas encore parfaitement les règles de priorités opératoires et donc l'organisation d'une expression algébrique même au lycée ? Pour nous cela casse/fragilise encore davantage ce que l’on tente encore de leur inculquer au lycée.
NumWorks réussit donc l’exploit en cette rentrée 2022 de nous inventer la calculatrice qui calcule faux. Nous n’avions pas insisté pendant l’été, nous constatons une fois de plus l’obstination du constructeur dans l’erreur avec la non correction de ce très grave problème à temps pour la rentrée scolaire.
À côté de ces bêtises, la NumWorks souffre toujours de graves manques :
- absence d'une application de feuille de calcul / tableur, contrairement à la quasi totalité de la concurrence (même l’entrée de gamme monochrome TI-82 Advanced et Casio Graph 35+E II en a une...), c'est dire, et rappelons que ça ne tombe plus seulement au Brevet mais également au BAC depuis un bon moment désormais
- absence d’un tableau périodique des éléments, ce qui en fait (sans modifications) un choix peu pertinent pour un enseignement de Chimie
- absence d’un moteur de calcul littéral ou formel
Le langage de programmation est le Python conformément aux programmes, avec un interpréteur MicroPython 1.12 (1.17 en v19). Il s'agit d'une implémentation Python très riche et très soucieuse du respect du standard. Nous avons :
- 8 bibliothèques standard importables dont cmath, math, matplotlib, random, time, turtle et micropython
- une bibliothèque de tracé par pixels kandinsky
- une bibliothèque de tracé par coordonnées matplotl.pyplot, conforme au standard du même nom
- une bibliothèque de tracé à la tortue turtle, respectant le standard du même nom (mais souffrant de l’absence des méthodes de remplissage, contrairement à la concurrence)
- la bibliothèque cmath et bien sûr gestion des calculs complexes (BAC général option Maths Expertes + BAC STI2D)
Une bibliothèque extrêmement riche, hélas contrebalancée par la mémoire de tas (heap) qui n'offre que 64,888 Ko à vide. C'est peu connaissant la gourmandise en mémoire des objets Python, même si nous avons vu qu’il existe bien pire. C'est dommage.
Même si tout peut se faire via le catalogue de bibliothèques et méthodes, nous apprécions également l'autocomplétion, les suggestions étant directement contrôlables à l'aide des flèches du clavier.
Notons que le mode examen est très facile à désactiver de façon nomade et autonome en fin d'épreuve, ne nécessitant qu'une simple connexion à un hôte USB actif (ordinateur, tablette, smartphone OTG, ...). Par contre, précisons que la connectique pour tablettes et smartphones n'est pas incluse. Les câbles ou adaptateurs micro-USB ↔ micro-USB seront toutefois à acheter séparément.
Points forts :
- écran couleur éclairé
- légèreté
- épaisseur
- autonomie
- calcul exact complet
- écriture naturelle intuitive
- intuitivité interfaces
- correction notations
- indications
- performances
- suites
- statistiques
- lois probabilités
- échantillonnage
- conversion de bases
- programmation Python
- autocomplétion Python
- bibliothèque de tracé par pixels Python
- bibliothèque de tracé par coordonnées Python standard
- bibliothèque de tracé à la tortue Python standard
- bibliothèque Python
- facilité désactivation mode examen en fin d'épreuve
- rapport fonctionnalités/prix
Points faibles :
- Physique-Chimie
- pas de tableur
- mémoire de tas (heap) Python
- mémoire de stockage
L'actualité N0120 TI-Planet :Le Portugal qui a interdit les NumWorks N0100 et N0110 aux examens, a droit pour cette rentrée à une révision matérielle majeure de la NumWorks, la N0120EX que nous t’avons testée. Ici ce ne sont pas juste les fonctionnalités mais également les performances qui vont chatouiller le haut de gamme, comparables à celles des TI-Nspire CX II mais toujours pour le prix du milieu de gamme !
Après déjà 3 ans de N0110 la N0120 était initialement prévue pour une sortie mondiale pour cette rentrée 2022, comme le prouvait le nouvel identifiant FCCID de certification nord-américaine imprimé sur la boîte et gravé dans le logiciel.
Et puis nous avons vu que les choses se sont progressivement dégradées au dernier semestre, avec une soudaine incapacité de NumWorks à apporter une réponse claire aux questions concernant la N0120, préférant éluder la question ou répondre à côté, identifiant FCCID absent de la base de données officielle de certification, retrait de l’identifiant FCCID de la version finalisée des boîtes…
Même si certains y voient un calcul économique pour pouvoir écouler plus longtemps les anciens stocks de N0110, nous pouvons avancer nombre d’hypothèses moins intéressées : priorité donnée au Portugal où les élèves ne peuvent à la différence pas utiliser les anciens modèles N0100 et N0110 car non approuvés pour les examens, retard avec la scission/censure de la version publique du code source sur laquelle le constructeur a dû travailler pendant des mois pour ne plus tomber sous le coup de l’interdiction des calculatrices open source au Portugal…
Le problème du Portugal ayant été réglé avec toutes les NumWorks qui ne sont désormais plus open source à compter de cette rentrée 2022, plus rien n’empêche la sortie prochaine d’une nouvelle NumWorks avec le génial matériel de la N0120EX portugaise, qui pourrait alors s’appeler N0120 tout court ou encore directement N0130 par précaution, histoire que le très capricieux Portugal ne se sente pas concerné à chaque fois qu'une actualité concernant le nouveau modèle sortira dans tel ou tel pays.
Cela pourrait être le cas soit dans les prochains mois, soit pour la rentrée 2023. | 14,83/20 (en exam) 15,03/20 (hors exam) |
Dans ce contexte et en attendant que NumWorks veuille bien finir par clarifier les choses, si tu ne te sens pas de rendre ta NumWorks N0110 géniale en effectuant les modifications ci-après (chose à ce jour impossible sur N0120EX), alors il nous semblerait dommage de t’équiper dès maintenant pour toute ta scolarité avec le vieux matériel N0110. Tu devrais attendre la sortie du nouveau matériel N0120 très supérieur, ce futur modèle rattrapant à la différence la TI-Npire CX II-T au classement si tu compares les scores ! Avec la permission de ton enseignant et en attendant des examens ou évaluations un peu plus formels, tu peux faire : Si malgré cela tu fais le choix de t’équiper sans attendre, la NumWorks est commercialisée directement par son constructeur sur Amazon. Tu dois pouvoir trouver la calculatrice en neuf autour de 80€ ou à défaut pour moins de 90€. Une aubaine par rapport aux fonctionnalités, un bon rapport fonctionnalités/prix avec des fonctionnalités haut de gamme au prix du milieu de gamme, a priori un bon choix pour les Mathématiques, enseignements scientifiques et numériques ! L'astuce TI-Planet en examen : Si ta NumWorks est issue de l'ancienne révision matérielle N0100 (information indiquée au dos de la calculatrice ou de sa boîte), alors tu peux dans tous les cas corriger plusieurs des manques ou précédents et même grandement améliorer ta calculatrice en remplaçant son firmware officiel Epsilon pas l’un des firmwares tiers Omega et Upsilon. L'installation se passe directement en ligne et est on ne peut plus facile.
Basé sur le code source officiel d’Episilon dans sa version 15 (suite à la révocation de la licence CC SA à partir de la version 16) et donc conforme pour les examens, ces firmwares t'apportent diverses améliorations fort bienvenues et qui restent disponibles en mode examen :
- calcul littéral directement intégré à l'application de calcul
- application de classification périodique des éléments
- davantage d'unités
| 15,22/20 (en exam) 15,32/20 (hors exam) |
L'astuce N0110 TI-Planet en examen : Si tu disposes bien de la révision matérielle NumWorks N0110 n'ayant jamais été mise à jour en version 18.2.3+ (versions verrouillant définitivement les N0110), alors tu as à la différence 3 firmwares tiers au choix : Omega, Upsilon et Khi.
Les machines achetées neuves les plus récentes viennent cette année préchargée d’une version 16.4.2 d’Epsilon, donc pas de verrouillage définitif sauf si tu as commis l’erreur de les mettre à jour sur le site officiel (dans ce cas n’hésite pas à engager un retour au plus tôt).
Les pages d’installation de ces 3 firmwares te proposent toutes une possibilité fantastique, mettre en place un dualboot de ta calculatrice. C’est-à-dire que ta mémoire Flash va être scindée en 2 partitions amorçables, dans l’idéal :
- une avec le firmware tiers choisi
- une avec le firmware officiel Epsilon (à mettre à jour après installation du dualboot au maximum en version 18.2, la compatibilité avec cette méthode d’amorçage commune à toutes les version 16 à 18 ayant comme par hasard été cassée avec la version 19)
Le firmware tiers choisi t’apporte au moins exactement les mêmes fonctionnalités décrites au point précédent sur NumWorks N0100.
Mais mieux ici, tu peux aisément basculer d’un firmware à l’autre via une combinaison clavier et bénificier du meilleur des 2 mondes : les fonctionnalités ajoutées sur les firmwares tiers et les fonctionnalités d’un Espilon plus à jour ! | 16,06/20 (en exam) 16,17/20 (hors exam) |
Et encore mieux que ça toujours sur NumWorks N0110, maintenant que tu disposes en dualboot d’un des firmwares tiers, tu peux installer des applications additionnelles pour Omega, pour Upsilon ou pour Khi, qui resteront elles aussi disponibles en mode examen !
Outre des émulateurs de consoles de jeux Nintendo Game Boy Color et NES pour te détendre, tu as droit à la formidable application KhiCAS par Bernard Parisse, enseignant chercheur à l'Université de Grenoble. Il s’agit ici encore d’une adaptation de son logiciel Xcas, dans son édition intégrale identique en fonctionnalités à celles présentées plus haut pour les TI-Nspire CX et Casio Graph 90+E !
Tu retrouves donc dans cette application intégrée de Mahématiques :
- calcul exact, littéral et formel avec le moteur GIAC
- édition / visualisation des expressions saisies ou retournées en écriture naturelle
- applications intégrées : tableau périodique des éléments chimiques, tableur, ...
- bibliothèque de constantes physiques
- conversion d'unités
- calculs financiers
- géométrie dynamique 2D et 3D
- représentations graphiques 2D, 3D et 4D
Le tout est en prime programmable dans différents langages conformes aux programmes :
- le langage de programmation dédié historique de Xcas
- un langage permettant un appel des mêmes fonctions du langage Xcas mais avec une écriture syntaxique proche du Python (dit mode de compatibilité Python)
- un interpréteur Javascript
- et un véritable interpréteur Micropython intégré
Basé sur Micropython 1.12, ce dernier est hautement plus complet que l'implémentation pour modèles monochromes :
- pas moins de 23 bibliothèques standard importables dont ubinascii, cmath, ucollection, uctypes, gc, uhashlib, uheapq, uio, linalg, math, matplotlib, numpy, urandom, ure, ustruct, sys, time, turtle, ujson, utimeq, uzlib, micropython, _os
- une bibliothèque de tracé par pixels graphic avec même des alias pour l'utiliser avec la compatibilité avec d'autres modèles (casioplot pour les Casio Graph 35+E II et Graph 90+E, nsp pour les TI-Nspire avec micropython, kandinsky pour la NumWorks)
- une bibliothèque de tracé par coordonnées matplotl
- un bibliothèque de tracé à la tortue turtle
- le bibliothèque cmath et bien sûr gestion des calculs complexes (BAC général option Maths Expertes + BAC STI2D)
- même une bibliothèque cas permettant d'appeler le moteur de calcul formel GIAC directement depuis tes scripts Python, une formidable intégration !
- jusqu'à 64,898 Ko de mémoire de tas (heap) pour l'exécution de tes scripts !
| 18,35/20 (en exam) 18,55/20 (hors exam) |
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