Nous te parlons régulièrement d'Omega, le firmware tiers ultime pour ta calculatrice NumWorks, développé et testé par Quentin Guidee et ses non moins illustres collaborateurs :
Omega permet en effet d'améliorer grandement les possibilités de ta NumWorks et ce même en mode examen. Citons entre autres :
Nombre de fonctionnalités parfaitement légitimes puisque disponibles en mode examen pour les candidats ayant choisi des modèles concurrents, un nivellement par le haut de l'égalité des chances entre candidats !
Omega permet en effet d'améliorer grandement les possibilités de ta NumWorks et ce même en mode examen. Citons entre autres :
- la réactivation du moteur de calcul littéral que NumWorks avait introduit dans sa version 1.2 pour le supprimer dans sa version 11, et son extension avec désormais la dérivation symbolique
- une bibliothèque de constantes physiques
- plusieurs applications intégrées supplémentaires :
- tableau périodique des éléments
- calculatrice RPN
- la gestion d'applications additionnelles que tu installes et supprimes quand tu veux, à ce jour :
- Parmi les applications externes disponibles à ce jour, citons notamment :
- Nofrendo, émulateur de console de jeux Nintendo NES
- Peanut-GB, émulateur de console de jeux Nintendo Game Boy
- HexEdit, éditeur hexadécimal
- KhiCAS par Bernard Parisse, enseignant-chercheur à l'Université de Grenoble.
Basée sur Xcas, son logiciel intégré de mathématiques, cette application étend les capacités mathématiques de ta NumWorks au niveau d'une HP Prime, bénéficiant du moteur de calcul formel GIAC avec notamment la possibilité de construire automatiquement des tableaux d'étude de fonction avec indications d'éléments de démarche !
Elle est de plus programmable sous deux syntaxes au choix, Xcas ou Python. Son implémentation Python inclut des bibliothèques graphiques compatibles avec celles de NumWorks (kandinsky), TI-Nspire CX II et Casio Graph 90/35+E II, ainsi que des commandes de tracé à la Scratch/Logo pour réinvestir les acquis de collège !
En prime KhiCAS intègre même un tableur, application faisant jusqu'à présent cruellement défaut dans le firmware officiel de la NumWorks.
- Nofrendo, émulateur de console de jeux Nintendo NES
Nombre de fonctionnalités parfaitement légitimes puisque disponibles en mode examen pour les candidats ayant choisi des modèles concurrents, un nivellement par le haut de l'égalité des chances entre candidats !
Aujourd'hui l'équipe Omega nous sort sa version 1.22, construite sur la version 15.3.1 du firmware officiel Epsilon.
Les mises à jour sont comme à l'habitude disponibles pour l'ensemble des différentes plateformes gérées, bien évidemment calculatrice NumWorks mais également navigateur web, smartphone Android et console de jeux Nintendo 2DS/3DS.
Découvrons ensemble les dernières améliorations apportées par Omega 1.22.
Les mises à jour sont comme à l'habitude disponibles pour l'ensemble des différentes plateformes gérées, bien évidemment calculatrice NumWorks mais également navigateur web, smartphone Android et console de jeux Nintendo 2DS/3DS.
Découvrons ensemble les dernières améliorations apportées par Omega 1.22.
1) Ecran d'accueil
Go to topCommençons par l'écran d'accueil.
Les icônes d'applications additionnelles si installées pouvaient jusqu'à présent être mal affichées. C'est désormais corrigé dans Omega.
Les icônes d'applications additionnelles si installées pouvaient jusqu'à présent être mal affichées. C'est désormais corrigé dans Omega.
Par rapport à ses concurrentes, la calculatrice NumWorks est embêtante dans le sens où il n'y a pas de moyen rapide de lancer une application précise. Pas de raccourci indiqué, et l'écran n'étant pas tactile tu dois sélectionner toi-même l'application ciblée avec les touches fléchées, en tenant en prime compte de la sélection qui reste par défaut sur l'application courante, et de l'ordre des applications qui varie de plus en fonction de la langue.
Omega 1.22 t'introduit de nouveaux raccourcis dans le genre de ceux de l'application KhiCAS. Pour lancer rapidement une application depuis cet écran, il te suffira de taper la touche
Question d'habitude, la position de chaque touche du pavé numérique est la même que la position de l'application correspondante dans le menu :
shiftpuis une touche du pavé numérique.
Question d'habitude, la position de chaque touche du pavé numérique est la même que la position de l'application correspondante dans le menu :
7
8
9
4
5
6
1
2
3
0
.
shift
7.
2) Fonctionnalités transversales
Go to topPassons maintenant aux fonctionnalités transversales, c'est-à-dire concernant l'ensemble des applications NumWorks officielles à l'exception du Python et des Paramètres.
Il t'est maintenant possible d'utiliser la notation de Lagrange plus usuelle au lycée, lorsque tu demandes des dérivées, ta saisie une fois validée étant transformée en un appel à la fonction diff(). Par exemple, une saisie
Mais attention dans ce cas à bien parenthéser correctement, ainsi qu'au fait que la dérivation est dans ce cas systématiquement effectuée par rapport à la variable x.
Il t'est maintenant possible d'utiliser la notation de Lagrange plus usuelle au lycée, lorsque tu demandes des dérivées, ta saisie une fois validée étant transformée en un appel à la fonction diff(). Par exemple, une saisie
f(x)'
deviendra diff(f(x),x,x)
dans l'historique de calculs.Mais attention dans ce cas à bien parenthéser correctement, ainsi qu'au fait que la dérivation est dans ce cas systématiquement effectuée par rapport à la variable x.
Normalement sur la NumWorks, commencer une saisie par un opérateur infixé ou postfixé t'insérait automatiquement un ans, plaçant donc automatiquement le dernier résultat en tant qu'opérande de gauche, permettant ainsi à la fois de saisir plus rapidement et d'éviter certaines erreurs de syntaxe. C'est par exemple le cas de la touche de multiplication
Mais pour une raison que nous ignorons, cette logique n'était toutefois pas uniformément respectée par NumWorks. La touche similaire
×entre autres.
Mais pour une raison que nous ignorons, cette logique n'était toutefois pas uniformément respectée par NumWorks. La touche similaire
×10^xde multiplication par une puissance de 10 n'adoptait pas ce comportement. Logique donc très différente entre ces deux touches de multiplication, susceptible d'induire des erreurs et de nuire à la bonne compréhension et donc prise en main de la machine.
La NumWorks ne proposait jusqu'à présent que deux façons de créer une matrice :
- la fonction identity(n) pour une matrice identité donc diagonale et forcément carrée
- pour tous les autres cas la saisie intégrale des éléments de la matrice, certes en écriture naturelle, mais quand même bien pénible au-delà des dimensions usuelles de 2×2 ou 3×3 au lycée.
3) Application Python
Go to topLe module de tracé par pixels kandinsky présente une fonction d'affichage de texte draw_string() qui n'est que très partiellement documentée dans la boîte à outils.
En réalité 2 paramètres optionnels de couleur sont autorisés selon la spécification complète suivante :
En réalité 2 paramètres optionnels de couleur sont autorisés selon la spécification complète suivante :
draw_string("text",x,y,couleur_text,couleur_fond)
Dans l'application Paramètres, NumWorks te permettait de choisir une taille de police de caractères pour l'application Python. Tu avais le choix entre la police historique renommée Grande et une police Petite.
Mais ce paramètre n'était effectif que sur l'éditeur de script et sur la console. Les affichages de texte via draw_string() continuaient eux à utiliser la grande police.
Mais ce paramètre n'était effectif que sur l'éditeur de script et sur la console. Les affichages de texte via draw_string() continuaient eux à utiliser la grande police.
Omega 1.22 t'intègre une solution initialement codée et soumise par redgl0w, te rajoutant un nouveau paramètre optionnel à la fonction draw_string(), te permettant enfin de choisir la taille de police.
Voici donc la nouvelle spécification :
Testons rapidement les valeurs attendues par ce dernier paramètre à l'aide d'un script :
Donc finalement 2 valeurs au choix :
Voici donc la nouvelle spécification :
draw_string("text",x,y,couleur_text,couleur_fond,taille_police)
Testons rapidement les valeurs attendues par ce dernier paramètre à l'aide d'un script :
- Code: Select all
from kandinsky import *
for k in range(3):
draw_string("size " + str(k), 0, 19*k, (255,0,0), (0,255,255), k)
Donc finalement 2 valeurs au choix :
- 0 par défaut pour la grande police pouvant utiliser jusqu'à 18 pixels de hauteur
- 1 ou toute autre valeur non nulle pour la petite police pouvant utiliser jusqu'à 14 pixels de hauteur
Concernant maintenant le module ion, la boîte à outils te présente une liste de constantes associées aux différentes touches clavier, permettant entre autres de tester leur appui avec la fonction keydown().
Mais franchement, quand tu ne te souvenais pas du nom exact de la constante ciblée ou n'avais tout simplement pas envie de t'en taper la fastidieuse saisie au clavier en respectant les majuscules ainsi que le tiret bas, qu'est-ce que c'était lourd d'avoir à chercher le bon choix parmi une liste de 46 touches, qui plus est nommées en anglais et triées selon ce nommage...
Mais franchement, quand tu ne te souvenais pas du nom exact de la constante ciblée ou n'avais tout simplement pas envie de t'en taper la fastidieuse saisie au clavier en respectant les majuscules ainsi que le tiret bas, qu'est-ce que c'était lourd d'avoir à chercher le bon choix parmi une liste de 46 touches, qui plus est nommées en anglais et triées selon ce nommage...
Dès juillet 2020, redgl0w ici encore avait codé et soumis une solution à ce problème, hélas non intégrée par l'équipe NumWorks. Omega 1.22 lui fait pour sa part honneur en intégrant sa superbe solution, te supprimant donc la liste de touches du module ion pour la remplacer par quelque chose d'intuitif, le Key selector.
Une fois validé, tu as juste à taper la touche souhaitée et cela te saisira automatiquement la constante associée !
Une fois validé, tu as juste à taper la touche souhaitée et cela te saisira automatiquement la constante associée !
kandinsky a hélas l'inconvénient d'être de loin l'une des solutions Python graphiques les plus pauvres sur calculatrices.
Juste de quoi allumer ou interroger des pixels, remplir des rectangles et écrire du texte.
Tout autre primitive dont tu avais besoin devait donc être codée dans ton script, ce qui avec une mémoire de tas (heap) de seulement 32 Kio bride d'autant tes possibilités et libertés pour le reste de ton script.
On peut de plus déplorer l'absence de primitives tout sauf triviales à coder de façon optimale, comme par exemple pour le tracé d'un segment.
Juste de quoi allumer ou interroger des pixels, remplir des rectangles et écrire du texte.
Tout autre primitive dont tu avais besoin devait donc être codée dans ton script, ce qui avec une mémoire de tas (heap) de seulement 32 Kio bride d'autant tes possibilités et libertés pour le reste de ton script.
On peut de plus déplorer l'absence de primitives tout sauf triviales à coder de façon optimale, comme par exemple pour le tracé d'un segment.
Dès avril 2020, redgl0w encore une fois, avait codé une fonction draw_line() à rajouter au module kandinsky, solution hélas jamais intégrée ni imitée par l'équipe NumWorks. Lauryy06 vient tout juste de la compléter avec ajout dans la boîte à outils, et cette solution améliorée est dès maintenant intégrée par l'équipe Omega.
En voici la spécification et de suite un exemple d'utilisation :
En voici la spécification et de suite un exemple d'utilisation :
draw_line(x1,y1,x2,y2,color)
- Code: Select all
from kandinsky import *
screen_w, screen_h = 320, 222
for d in range(0, 60, 2):
y = 102 + 2*d
draw_line(0, d, screen_w - 1, y, (255, 0, 255))
draw_line(screen_w - 1, d, 0, y, (0, 0, 255))
4) Application Atomic
Go to topL'application intégrée de tableau périodique des éléments Atomic bénéficie pour sa part d'une refonte intégrale.
Au menu un passage au flat design pour l'affichage, ainsi que de nouvelles couleurs pour les familles d'éléments chimiques.
L'affichage est également plus léger, n'indiquant plus que les propriétés essentielles : nombre de protons, nombre de nucléons, masse molaire.
Grosse nouveauté en contrepartie, une liste bien plus étendue de propriétés est maintenant accessible en validant l'élément choisi avec
Si malgré tout tu n'aimais pas cette nouvelle application intégrée Atomic, l'équipe Omega te laisse le choix d'installer l'application additionnelle Periodic. Elle t'apporte elle aussi le tableau périodique des éléments, mais en conservant pour sa part l'ancien affichage. Elle l'améliore même avec ici le gros avantage de pouvoir exporter les données de l'élément sélectionné dans le presse papier via la touche
Au menu un passage au flat design pour l'affichage, ainsi que de nouvelles couleurs pour les familles d'éléments chimiques.
L'affichage est également plus léger, n'indiquant plus que les propriétés essentielles : nombre de protons, nombre de nucléons, masse molaire.
Grosse nouveauté en contrepartie, une liste bien plus étendue de propriétés est maintenant accessible en validant l'élément choisi avec
OKcomme indiqué en légende en bas d'écran !
Si malgré tout tu n'aimais pas cette nouvelle application intégrée Atomic, l'équipe Omega te laisse le choix d'installer l'application additionnelle Periodic. Elle t'apporte elle aussi le tableau périodique des éléments, mais en conservant pour sa part l'ancien affichage. Elle l'améliore même avec ici le gros avantage de pouvoir exporter les données de l'élément sélectionné dans le presse papier via la touche
OK, et donc les réutiliser facilement et rapidement dans n'importe quelle autre application !
Installation / Téléchargements :
- installateur Omega en ligne (pour toutes NumWorks)
- installateur applications Omega en ligne (dont KhiCAS - pour NumWorks N0110 uniquement)
- simulateurs Omega (pour navigateur / Android / Nintendo 2DS/3DS)
- autres simulateurs Omega (pour Windows / Linux)