Aujourd'hui, jetons ensemble un petit coup d’œil au capteur EKG
(ECG en français pour Electro Cardio Graphe).
Le capteur est constitué de différents éléments interconnectés via des prises DIN5.
Dans les différents éléments, on retrouve:
- le capteur en tant que tel, muni de trois pinces crocodile
- un lot de 10 contacts dermiques autocollants (ben oui, on ne va quand même pas s'accrocher directement les pinces croco à la peau...)
- un prolongateur DIN5 permettant d'utiliser le capteur de façon distante sur un patient
- un adaptateur DIN5 vers l'habituelle prise Vernier analogique, dérivée du standard des prises téléphoniques de Grande Bretagne
L'ensemble des éléments connectés donne ceci:
Le capteur est utilisable facilement et rapidement, ne nécessitant que trois contacts avec les avant-bras dans les creux des coudes et poignets comme ceci:
Voici donc ce que ça donne en pratique:
L'analyse de l'électrocardiogramme obtenu aurait de nombreuses applications pratiques qui pourraient faire l'objet d'autant d'applications Nspire Lua:
- détection de rythmes trop lents ou trop rapides
- détection de rythmes irréguliers
(fibrillation, arythmie...)- détection de malformations ou maladies
(souffle au coeur, artères bouchées...)- décisions d'hospitalisations, de pratiquer une réanimation cardiovasculaire, d'appliquer un choc électrique...
Le capteur que nous avons reçu n'est pas reconnu automatiquement. C'est peut-êre parce qu'il est plus ancien. Sur TI-Nspire, il faut donc l'ajouter manuellement:
Une fois tout ceci réalisé, on obtient enfin la mesure sous forme d'un potentiel en volts:
Et après toutes ces péripéties, voici enfin notre cœur qui bât pour vous!
Bref, un superbe outil de découverte et même de travail en cours de SVT/Biologie, ou même pour les formations premiers secours, étudiants en pharmacie ou médecine.